La raréfaction des prairies et autres espaces sauvages a entraîné un effondrement massif des populations d’insectes et d’oiseaux en Europe. Les populations d’insectes ont connu un déclin de 76 % et plus de 600 millions d’oiseaux ont disparu depuis 1980.
Aussi, depuis 2019, le mouvement "No Mow May", ("Pas de tonte en mai"), très actif en Grande-Bretagne fait des émules dans tous les pays européens et des études récentes ont révélé que laisser en place les herbes des jardins favorisait le maintient et le développement des populations d'insectes.
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Différentes espèces de papillons sont visibles en ce moment dans les prairies de la presqu’ile souvent classées dans la sous-famille des Satyrinae. Elles sont caractérisées par des parties de leur corps de couleur brune et la présence d’ocelles à différents endroits sur leurs ailes. Ce sont les Tityre, Tircis, Myrtil, Silene et les Pieride du chou quant à eux sont classé dans la famille … eh oui des Pieridae.
Ainsi, les résultats des recherches issues d'une étude de cinq ans menée par Butterfly Conservation ont montré une augmentation de 93 % des visites de papillons dans les jardins participant à No Mow May. Les avantages vont bien au-delà des abeilles et des papillons : des études ont montré une augmentation du nombre de coléoptères (qui se nourrissent de parasites présents dans les jardins) et des populations de vers de terre plus importantes dans un sol meilleur et des pelouses moins « entretenues ».
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Certaines plantes vont continuer à fleurir durant l’été, et les abeilles et les bourdons ont appris dans leurs déambulations où se trouvent les fleurs dans leur environnement. Lorsque les parcelles sauvages sont coupées fin mai, toute l’énergie et les efforts déployés par les abeilles et bourdons pour savoir où trouver ces fleurs sont perdus. La Scolie des jardins (Megascolia maculata) au corps velu noir avec des tâches jaunes est impressionnante mais totalement inoffensive.
Avec la sécheresse qui s’installe, les fleurs de pelouse qui ont fleuri jusqu’à la fin mai commencent à disperser leurs graines, une source de nourriture pour les oiseaux tels que les chardonnerets et les mésanges. En tondant, vous détruisez toute cette nourriture que les oiseaux attendent.
Chacun devrait faire de la place à la nature, là où il le peut et en permanence. Le No Mow May, et la philosophie durable qui lui est relié est un moyen d’y parvenir.
Pour en savoir plus :
Comme à son habitude, le panache du Mega Andrea du matin arrivant dans la grande rade ressemblait fort à celui du soir. Bonjour les rejets de polluants dans notre atmosphère et les retombées en milieu marin… Ah oui, au fait il faut protéger la Méditerranée, mais de qui alors ?
Avec les fortes températures vous pouvez rencontrer une couleuvre à échelons (Zamenis scalaris) dans la garrigue, le maquis et dans les zones habitées près des cultures. Ce sont des serpents diurnes qui aiment les zones ensoleillées, rocailleuses ou broussailleuses de notre presqu’ile et sont capables de grimper dans les buissons.
Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur livrée gris-jaune ou gris brunâtre et aux deux traits longitudinaux sombres le long de leur corps qui peut mesurer jusqu'à 1,60m. Les deux traits sont reliés par des lignes transversales chez les jeunes sujets, faisant penser à une échelle, d’où le nom donné à cette espèce.
Cette couleuvre est totalement inoffensive, admirez-la sans chercher à la chasser car elle disparaîtra rapidement au moindre geste…
Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.
Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.
Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !
La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.
Pour en savoir plus :
Ce week-end c’est l’occasion de visiter (visite payante) un bateau réplique d’un galion espagnol du XVIIe siècle et d’imaginer la vie des marins naviguant sur les premières routes commerciales jusqu’à l’autre bout du monde.
Le galion est amarré au quai derrière le Casino JOA La Seyne et est ouvert au public jusqu’au 24 mars, de 10 heures à 19 heures.
D'autres photos sur le site des gardiens de la rade.
Le Capucin bec-de-plomb (Euodice malabarica synonyme de Lonchura malabarica) est un tout petit oiseau originaire d’Indes qui a été classé dans la famille des passereaux. Il est apprécié et élevé comme le Canari et le Mandarin. Des individus échappés ou libérés se sont bien acclimatés dans la région sud-est et une petite population est bien installée sur la presqu’ile et la Seyne-sur-mer Ils sont identifiables à leur gros bec conique blanc grisâtre.
Des groupes de Capucins bec-de-plomb volètent dans les arbustes et buissons aux abords de la pinède de Sainte-Asile et de la propriété Fliche. Faciles à observer, ils se postent sur les branches les plus hautes pour observer les alentours. Certains sont déjà en couple et se font des câlins (Photographies du 11 mars 2024, 10h00).
Ce samedi, le front de pluie de la tempête Monica est arrivé du large pour toucher la presqu’ile puis les vagues ont suivi partant à l’assaut du littoral. Une belle occasion de saisir les nuances de gris et de vert qui ont colorié le paysage.