Depuis quelques mois, se propageant à grande vitesse, un nouveau charançon (Scyphophorus acupunctatus) détruit systématiquement les agaves de la presqu’île. Vous pouvez voir les effets de cette nouvelle infestation en prenant le sentier du littoral bordé d’un grand nombre de plants d’agaves desséchés ou pourrissant.
Agaves pourrissantes et desséchées le long du sentier du littoral entre la Coudoulière et Cavalas (octobre-novembre 2022)
Ce charançon est un petit coléoptère classé par les scientifiques dans la famille des Curculionidae en compagnie du charançon rouge du palmier. A la différence de ce dernier, l’adulte est entièrement noir, d’une longueur de 9 à 15 mm, reconnaissable à ses élytres très nervurés et à son long rostre incurvé à la base duquel se trouvent de part et d’autre ses yeux noirs.
Un atelier La Fresque du Climat sera organisé par l’APE le 13 décembre 2022 à 17 heures à l’atelier balthazar, Quai Séverine, à côté du magasin U et de la pharmacie à Saint Mandrier-sur-Mer village.
Il est nécessaire de bien comprendre un problème pour y apporter des solutions et s’engager dans l’action. Ainsi, l’atelier la Fresque du Climat a pour objectif de sensibiliser chacun d’entre nous aux défis du changement climatique afin de s’approprier les leviers d’action.
La Fresque du Climat est un atelier créatif et pédagogique qui stimule l'intelligence collective à l’aide de cartes permettant de relier l'ensemble des liens de cause à effet entre les activités humaines et leurs conséquences sur le climat. Ainsi, les participants accèdent facilement aux éléments et conclusions essentielles des publications scientifiques synthétisées dans les rapports du GIEC, leur permettant de prendre la mesure des ordres de grandeurs, tant mondiaux que locaux, des enjeux climatiques.
A partir de la compréhension partagée des mécanismes à l’œuvre dans le changement climatique, cet atelier permet ensuite aux participants de s’engager, sans se culpabiliser, dans une discussion collective sereine et positive sur les défis du changement climatique et les leviers d’action pour en limiter les effets.
L’atelier se déroule sur 3 heures en plusieurs petits groupes de 7 participants, s’adressant aussi bien aux novices (à partir de 16 ans) qu’à ceux informés sur le sujet qui souhaitent en débattre. Les participants sont accompagnés par des animateurs qui leur apportent toutes explications complémentaires.
Attention, le nombre de places est limité. Pour une question d’organisation, inscription obligatoire en ligne https://forms.gle/xmbogYZogJLZdATBA
Déroulé
Merci d'arriver 5-10 minutes en avance pour commencer et terminer à l'heure
17h00 – 18h30 Réflexion : Co-construction de la Fresque en 5 étapes ;
18h30 – 19h00 Créativité : Appropriation de la Fresque par son illustration ;
19h00 – 20h00 Discussion-Débriefing : Echanger sur ses émotions et questionnements, puis ébaucher de pistes d'actions individuelles ou collectives, citoyennes ou professionnelles.
20h00 Repas partagé
Contact :
Pour cet atelier, les animateurs interviennent à titre bénévole en tant que membres actifs de l’association Fresque du Climat.
Ce 26 novembre, l’APE vous a proposé notre avant-dernière conférence de l’année : Protéger la biodiversité présentée par M. Dominique CALMET. Vous avez été plus de 30 à vous déplacer à l’atelier balthazar pour écouter et échanger sur ce sujet. Merci à vous pour la qualité des échanges et bienvenue aux nouvelles et nouveaux adhérent.e.s !
Nous publions aujourd’hui notre compte-rendu.
1/ Les constats : l’érosion de la biodiversité
Après un rappel des définitions de la biodiversité, Dominique, a présenté les informations scientifiques les plus représentatives disponibles tant au plan planétaire, méditerranéen, que pour notre région PACA et la presqu’ile.
La biodiversité, c'est le tissu vivant de notre planète. Mais, quel que soit le niveau géographique : le constat chiffré est sans appel : les données disponibles vont toutes dans le même sens, celui de l’érosion du nombre d’espèces. Ce constat géographique concerne tant les espèces de plantes que d’animaux.
2/ La probabilité d’une nouvelle extinction de masse des espèces
La présentation des précédentes extinctions de masse des espèces constatées au cours des temps géologiques a permis aux participants de situer l’importance inquiétante de l’érosion en cours de la biodiversité.
3/ Les causes de l’érosion de la biodiversité
Les scientifiques ont établi que l’érosion actuelle est largement attribuable aux activités humaines :
- la destruction-artificialisation et la fragmentation des milieux naturels liées notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport,
- la surexploitation d’espèces sauvages : surpêche, déforestation braconnage, etc.,
- les pollutions de l’eau, des sols et de l’air,
- l’introduction d’espèces exotiques envahissantes,
- le changement climatique qui peut s’ajouter aux autres causes et les aggraver. Il contribue à modifier les conditions de vie des espèces, les forçant à migrer ou à adapter leur mode de vie.
Dominique a illustré ces différentes causes et conséquences par des exemples pris sur la presqu’ile.
4/ Comment éviter le pire et limiter l’érosion de la biodiversité ?
De nombreux instruments juridiques sont d’ores et déjà disponibles pour que chacun s’engage dans la protection de la biodiversité dont les principaux ont été présentés par Dominique. Il a relié les actions de l’APE avec la nécessité d’agir urgemment pour protéger la biodiversité locale en traitant en particulier le cas des surfaces de Posidonies qui régressent sous l’effet des stress causés par les activités humaines et une gestion inadaptée des plages.
Les Cop se suivent et se ressemblent : il faut agir !
Dominique a montré que le changement climatique et l’érosion de la biodiversité sont deux crises intimement liées.
5/ Commentaires et interventions
Les échanges sur l’érosion progressive de la biodiversité de la presqu’ile et l’impact éventuel des pollutions sur la santé ont fait l’objet d’échanges entre les participants.
À l’issue de la réunion, il a été annoncé que l’APE organiserait un « Atelier la Fresque du climat » ce 13 décembre 2022 à l’atelier balthazar.
A l'occasion de la clôture de l'exposition "Chaque degré compte", Wild Legal et The Caring Gallery vous invitent le jeudi 24 novembre 2022, à partir de 19h30 à suivre en ligne la soirée spéciale Gardien-nes des rivières sauvages.
Participeront :
- Denis Caudron, coordinateur du Réseau Rivières Sauvages
- Jean François Lopez, Directeur adjoint du Parc naturel régional du Massif des Bauges, site pilote rivières sauvages
- Marine Calmet, Présidente de l'association Wild Legal
Cette soirée de rencontres et d'échanges est l’occasion de vous présenter notre campagne pour les droits des rivières sauvages.
Sur inscription ici pour participer en ligne
"Chaque degré compte" a invité les artistes Dillon Marsh, Raphaël Guez, Mathilde Caylou, Capucine Vandebrouck, Raphaëlle Péria, Marie-Luce Nadal, Ciril Jazbec, Lucy + Jorge Orta, Hao Jingfang & Wang Lingjie, à partager, sous un éclairage intime et poétique, leur vision sur la crise bio-climatique.
🌱 Soutenir le programme Wild Legal pour les droits de la nature 🌱
Les activités humaines provoquent la disparition d'espèces animales et végétales à un rythme jamais atteint au cours de l'histoire de notre planète.
Aussi, l’APE vous propose de nous retrouver pour un débat sur l’appauvrissement de la biodiversité et les mesures à prendre pour la protéger ce samedi 26 novembre 2022 à partir de 17h30 à l'Atelier Balthazar (à côté du Magasin U/Pharmacie, quai Séverine au village).
En introduction aux discussions, une conférence sur la biodiversité et le changement climatique au niveau de la presqu’ile sera présentée par M. Dominique Calmet, biologiste, océanographe, photographe... et président de l'APE.
N'hésitez pas à nous rejoindre pour donner votre avis et/ou poser vos questions et partager un apéritif de l’amitié.
Contexte : L'agriculture à base d'engrais et le déversement des eaux usées relâchent d'importantes quantités de nutriments - en particulier du phosphore et de l'azote - dans les écosystèmes marins et fluviaux. Ces rejets engendrent une prolifération des algues, qui étouffent les milieux en consommant tout l'oxygène disponible, créant ce que les scientifiques appellent des "zones mortes".
Mais la pollution n'est pas la seule cause de la crise actuelle, qualifiée de "sixième extinction de masse" par certains chercheurs. De nos jours, les principaux facteurs de déclin de la biodiversité ne sont autres que la destruction des habitats naturels (au profit des villes, des pâturages pour le bétail et des champs agricoles), suivie de près par la surexploitation des ressources naturelles et par le braconnage.
Le réchauffement climatique - engendré par les gaz à effet de serre émis principalement par l'usage humain de l'énergie fossile - est appelé à devenir une cause majeure d'extinction des espèces animales et végétales, toujours selon le WWF, dont l'Indice Planète Vivante (IPV) a mis en évidence une perte de 69 % des populations (en effectif et non en nombre d'espèces) de vertébrés sauvages - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - entre 1970 et 2018 (WWF, 2022).