Malgré une température à la baisse et un vent très frisquet, les chercheurs en herbe se sont mobilisés sur la plage des Sablettes pour renseigner les promeneurs de l’intérêt de la préservation de la Posidonie dont les banquettes protègent la plage des assauts des vagues.
Ils ont creusé un SOS géant visible du ciel dans le sable du haut de la plage à l’abri des vagues.
Un grand merci pour leur mobilisation pour cette action SOS POSIDONIE LAND ART de la région Sud avec cette sensibilisation plus que nécessaire vu les nombreuses agressions subies par les Posidonies !
L’herbier de Posidonie qui s’étend de la plage des Sablettes jusqu’à la plage de Sainte-Asile est particulièrement remarquable mais en régression. Cet herbier a été classé Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) identifiant ainsi un secteur de plus grand intérêt écologique abritant une biodiversité patrimoniale, dans la perspective de créer un socle de connaissance mais aussi un outil d'aide à la décision (protection de l'espace, aménagement du territoire). Il est même classé dans une ZNIEFF de type II, c’est-à-dire comme espace qui intègre des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours.
C’est aussi pourquoi l’APE s’est, et reste mobilisée, contre le ré-ensablement annuel de la plage de Sainte-Asile. Les tonnes de sable de remblai déversées chaque année viennent ennoyer les rhizomes de Posidonies qui meurent par enfouissement, conduisant à la régression progressive de l’herbier depuis des années.
À l’occasion du lancement de sa charte d’engagement Pour des plages de caractère, la Région Sud organise un évènement de sensibilisation à la préservation des banquettes de posidonie sur ses plages intitulé SOS POSIDONIE LAND ART, ce samedi 2 avril 2022, de 14H à 17H.
Alors que les herbiers de la presqu’ile de Saint-Mandrier sont l’objet chaque année de réensablements systématiques et destructeurs des herbiers de posidonies comme celui remarquable de la ZNIEF des Sablettes en face de la plage de Sainte-Asile, SOS POSIDONIE LAND’ART sera un temps fort sur tout le littoral de la région Sud pour sensibiliser l’ensemble des acteurs des plages - grand public, élus et acteurs économiques - et les inciter à s’engager et agir chacun à son niveau pour des plages plus naturelles et résilientes face au changement climatique.
Cet évènement se tiendra de manière simultanée sur les plages du littoral régional où les citoyens sont invités à dessiner un grand SOS sur la plage afin d’alerter sur le rôle joué par cette plante à fleur marine encore mal connue de certains élus.
Nous vous invitons à participer à cet évènement afin de marquer votre engagement pour la préservation du caractère méditerranéen de nos rivages et la préservation de la Posidonie
La station météo du sémaphore de Cépet relève des rafales à plus de 120 km/h et un vent moyen de 92.6 km/h. C'est donc une tempête force 10 sur l'échelle de beaufort.
Dans ces conditions de vent, pas facile de récupérer le pilote pour rentrer au port comme en témoignent les photos du navire de l'Ifremer.
Grosse surprise ce vendredi 1er avril, de la fumée s’échappe de la cheminée du Dupleix.
Cela avait été annoncé par le canard du coin il y a quelques mois, la Marine Nationale allait envoyer à la casse les navires désarmés qui rouillent et polluent les eaux de la rade. Ainsi, une agitation pouvait être observée depuis quelques jours autour des deux navires ancrés à l’entrée du port de Saint-Mandrier, le Duquesne et le Dupleix qui font office brise-lames depuis des lustres.
Ce matin une fumée épaisse et noire s’échappait de la cheminée du Dupleix. Contactée, l’Amirauté nous a confirmé que l’appareillage était imminent, précisant que le combustible utilisé était bien du fuel marine à moins de 0,1% en soufre, respectant ainsi la nouvelle réglementation. Ouf ! Par contre, l’Amirauté nous a opposé un confidentiel défense en refusant de nous confirmer que le Dupleix appareillait pour rejoindre le porte-avions Charles-de-Gaulle actuellement en mission au large de la Roumanie. Attention un bateau peut en cacher un autre !
La Chambre de commerce et d’industrie du Var (CCIV) est gestionnaire d’installations portuaires plaisance et commerce au sein des Ports de la Rade de Toulon. Le site internet de la CCIV indique que "La rade concentre un écosystème portuaire à fort potentiel, qui en fait le principal levier du développement économique, touristique, industriel et durable du territoire" avec pour objectif "Devenir le port le plus agile et le plus propre de Méditerranée". Le hic, c’est que la CCIV ne fixe pas de date pour atteindre cet objectif, alors que penser d’un objectif sans planning !
M. Basile Gertis, nouveau président de la CCIV depuis novembre 2021, indique dans les colonnes de Var-Matin du 16/03/2022, que sa « volonté est bien de continuer à développer les ports de la rade de Toulon. Et ce, c’est important, tout en tenant compte des enjeux de développement durable, qui se posent très clairement dans le maritime et dans le cas d’un port urbain. Preuve en est le chantier de l’électrification des quais, qui va permettre de réduire la pollution atmosphérique. Mais on peut aussi ajouter notre ambition de devenir le premier port hydrogène en Méditerranée ». De belles déclarations et de beaux objectifs mais toujours pas de planning pour les atteindre !
Pour notre part, nous avons des difficultés à croire à ce « en même temps » qui verrait le développement du transit portuaire urbain avec une réduction de la pollution atmosphérique. Aussi, nous continuerons à demander l’abandon le plus rapidement possible de l’utilisation par les ferries de carburants polluants et l’arrêt des activités portuaires qui amènent un flux de véhicules et leur pollution au cœur de nos villes. Nous continuerons donc à publier les photos qui parlent d’elle-même sur la pollution de l’air que nous respirons afin de soumettre les déclarations des uns et des autres à l'épreuve des faits …
Pour en savoir plus :
Toujours la même triste réalité quotidienne : un panache de particules fines et autres polluants laissé dans le sillage des ferries qui entrent et quittent la radeavec parfois un marquage atmosphérique inquiétant. On vous rassure, aucune station de mesure de la qualité de l’air ne les a détectées…