ENSEMBLE, SAUVONS DE L’URBANISATION L’ESPACE AGRICOLE DU VERT BOIS
Signez la pétition sur le site https://chng.it/vJp4V2bV
(Serres « Garrone » au Pin Rolland) Avril 2022
Ce site agricole de 2 hectares et demi a accueilli au fil des ans des cultures de vignes, de maraichage, puis de bulbes de fleurs. Bien que n’étant plus en exploitation aujourd’hui, il conserve encore un équipement de serres. Il est d’autant plus important que, comme le considère la Chambre agricole du Var, la presqu’île : « bénéficie de conditions agronomiques, climatiques, favorables à des productions maraichères ou de niche (immortelle…) dont les surfaces en installation agricole sont restreintes »
Seules et dernières terres agricoles reconnues dans le précédent document d’urbanisme, cet espace est pourtant rendu urbanisable par son classement en zone d’urbanisation future par le Plan local d’urbanisme. (L’urbanisation devra être organisée sous forme d'opération d'aménagement d'ensemble.)
A l’heure où l’agriculture de proximité prend toute son importance et où beaucoup de communes tentent de protéger et de préserver des terrains agricoles, la commune de Saint-Mandrier ouvre ce terrain à l’urbanisation future, alors même que la presqu’île est déjà sur-urbanisée et que l’évolution démographique ne le justifie pas.
La commune invoque qu’elle a ouvert d’autres zones à l’agriculture : parties de l’ancienne propriété Fliche, du vallon de Cavalas, du Domaine de l’Ermitage et du versant de la Coudoulière. Certes, mais c’est tout à fait insuffisant : la plupart sont des terres à vigne de qualité agricole médiocre. Le PLU y avait même inclus des parties de la forêt de la Renardière (classement annulé par le Tribunal Administratif en 2019).
De plus, même ces surfaces supplémentaires ne justifient pas le déclassement de la zone agricole du Pin Rolland car elles ne représentent que 11 hectares, soit 2%% du territoire communal (4% du territoire civil), ce qui reste bien insuffisant pour une production significative, ne serait-ce pour alimenter partiellement la cantine des écoles.
Nos précédents combats l’ont démontré : le béton n’est pas une fatalité.
Comme pour le domaine de l’Ermitage, la forêt de la Coudoulière, le vallon de Cavalas, l’ancienne propriété Fliche, MOBILISONS-NOUS !
Oui, je demande moi aussi la révision du zonage 2AU du Plan local d’urbanisme de la commune de Saint-Mandrier afin de rendre à l’espace agricole du Pin Rolland sa vocation première.
Signez la pétition sur le site https://chng.it/vJp4V2bV
Ci-dessous, le texte envoyé par mail début août 2018 aux signataires de la pétition.
Chers signataires,
En 2017 vous avez été plus de 1000 à avoir signé la pétition que l’APE a fait circuler pour sauvegarder le vallon de Cavalas menacé par l’urbanisation prévue dans le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Saint-Mandrier-sur-Mer. Nous vous en remercions et revenons vers vous pour vous informer des actions menées à ce sujet par l’APE.
A ce jour, la pétition a déjà recueilli 1068 signatures en faveur de la sauvegarde du vallon de Cavalas .
Nous vous informons qu'un courrier a été adressé au préfet du Var, à Monsieur Nicolas HULOT, Ministre de la Transition Écologique et solidaire, à Madame Mme Florence PARLY, Ministre des Armées, à Monsieur Karmenu VELLA commissaire de l’Union Européenne en charge de l’environnement et à Monsieur le Maire de Saint-Mandrier. Ce courrier leur demande de prendre en compte le résultat cette pétition et toutes les mesures en leur pouvoir pour la préservation du vallon de Cavalas.
Les premiers résultats de notre action ont conduit le Commissaire enquêteur à indiquer dans son rapport d’enquête publique sur le projet de plan local d’urbanisme (PLU) qu' « …à l’instar de la majorité des Mandréens qui se sont exprimés au cours de l’enquête… il convient de revoir à la baisse les projets d’urbanisation afin de conserver le caractère exceptionnel, naturel et touristique de ces lieux ». En conséquence, la mairie a révisé à la baisse le projet de PLU pour le vallon de Cavalas. C’est une première avancée qui démontre que le projet initial n’était pas justifié.
Cependant, le PLU, voté le 27 novembre par le conseil municipal, maintient la constructibilité du versant militaire du vallon de Cavalas, avec une possibilité d’emprise au sol de 70% de la surface du terrain.
Ce projet d'urbanisation est une menace pour le vallon de Cavalas et la préservation du patrimoine écologique de la presqu'île. C'est pourquoi nous maintenons notre mobilisation.
Merci de continuer à nous soutenir. Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs.
VALLON DE CAVALAS (ou comment une demi vérité peut en cacher une autre… à savoir la construction de 200 logements sur un site naturel à préserver)
Le tract de la Mairie ne dit pas toute la vérité : seul le fond du vallon de Cavalas est rendu inconstructible dans le projet de Plan Local d’urbanisme (PLU).
Ensemble, sauvons le vallon de Cavalas sur la presqu’île de Saint Mandrier (VAR) entre le Cap Sicié et les iles d’Or (Sites Natura 2000)
Le vallon de Cavalas, l’un des plus beaux espaces naturels de la presqu’île de Saint Mandrier, est menacé par l’urbanisation prévue dans le projet de PLU de la commune.
Sur ce territoire petit et fragile, emblématique de la rade de Toulon et du littoral varois, le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) prévoit la création à court terme de 750 logements neufs sur la commune (+ 25% de population) ! Pour trouver les terrains nécessaires à leurs projets, élus et promoteurs empiètent sur les sites naturels restants qu’ils voient en réserve de foncier plutôt qu’en réserve de biodiversité.
Dernière zone humide riche en biodiversité sur la côte sud de la presqu’île, le vallon de Cavalas, son cannier et sa plage naturelle, sont mis en danger par un projet immobilier de 190 logements le long du vallon sur son versant est.
Ce programme immobilier est une aberration urbanistique, écologique et touristique :
- Urbanistique car il concentre des logements collectifs dans un secteur en cul de sac et isolé (aggravation des problèmes de parking et de circulation au centre du village, problèmes de sécurité).
- Ecologique car il va enclaver le vallon dans l’urbanisation et conduire à dégrader l’environnement de cette zone humide littorale patrimoniale, reconnue pour son intérêt faunistique et floristique (ravinements, pollutions, surfréquentation …).
- Touristique car il va ruiner l’intérêt paysager du sentier littoral et de la petite plage qui se trouvent à proximité immédiate, deux endroits encore sauvages tant appréciés des promeneurs et des baigneurs !
Votre mobilisation a déjà permis de sauver le domaine de l’Ermitage à la Coudoulière (désormais propriété du Conservatoire du Littoral) de l’appétit des promoteurs : le béton n’est pas une fatalité en zone littorale !
Aujourd’hui nous avons besoin de votre soutien pour sauver du bétonnage le vallon de Cavalas
Ensemble nous demandons le retrait du projet d’ouverture à l’urbanisation prévu dans le PLU de la Commune de Saint Mandrier (OAP de Cépet), qui menace le vallon de Cavalas.
Signez la pétition ci-dessous, faites circuler parmi vos contacts
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Cette pétition sera envoyée à Monsieur le Maire de Saint Mandrier, à Monsieur le Préfet du Var, au Ministre de l’Ecologie, et à l’Union Européenne.