Avec une dizaine de jours d’avance sur l’an dernier, les adultes males des cigales ont commencé à cymbaliser, c’est vrai que malgré l’orage menaçant la température a dépassé les 25°C !
Lyristes plebejus, la Cigale plébéienne
Sur la presqu’île vous pouvez entendre et observer sur les troncs des arbres deux espèces ayant des tailles conséquentes. La cigale plébéienne (Lyriste plebejus), appelée aussi grande cigale commune, dont la taille moyenne du corps est de 35 mm mais qui peut atteindre 51 mm. La Cigale commune est la plus grande d’Europe. La larve vit dans le sol pendant quatre ans. Elle se déplace dans le sol durci en le ramollissant par excrétion d’un liquide salivaire. Elle se nourrit en suçant la sève circulant dans les racines des arbres et arbustes. A partir de juin, les larves sortent de terre et grimpent en hauteur sur divers supports, arbres, arbustes, murs, pour se fixer et réaliser leur métamorphose. Les exuvies larvaires sont facilement observables car non masquées. Adultes, les cigales vivent dans les arbres et arbustes se nourrissant de leur sève. De par leur couleur très mimétique et leur capacité à arrêter leur chant dès que l’on s’en approche, il est difficile de les repérer précisément.
Cicada orni
La deuxième espèce de cigale bien présente est la cigale grise ou cacan (Cicada orni) dont la longueur moyenne du corps est de 28 mm. Abondante de la mi-juin à début septembre, la vie des adultes est très courte, de 2 à 4 semaines. Cicada orni se rencontre principalement dans des milieux comportant une haute structure de végétation et une présence importante de ligneux. Les habitats les plus favorables sont les boisements clairs, les maquis et garrigues. C’est une espèce de cigale des plus sonores, à vous de les reconnaitre.
Lyriste plebejus (en haut) et Cicada orni (en bas)
Bonne ballade sonore: