Nom d’un p'tit bonhomme bleu, la salsepareille d’Europe, mets favori des Schtroumfs, est très répandue sur la presqu’ile. Elle est encore en fleur en ce moment.
Appelé également liseron épineux, c’est une liane facile à reconnaitre grâce à sa grande tige épineuse grimpante qui s’accroche à toutes les plantes alentour mais aussi grâce à ses feuilles en forme de cœur, luisantes, persistantes et elles aussi piquantes. C’est d’ailleurs ce qui a conduit les scientifiques à lui donner pour nom Smilax aspera, du grec « smilê », grattoir.
Très rustique, elle se développe bien dans les terres sèches et le sol argilo-siliceux de la presqu’ile. Une exposition mi-ombragée en sous-bois lui est favorable …
La Salsepareille est une plante vivace que vous observerez donc toute l’année sur la presqu’ile. Ses lianes se développent à même le sol, véritables croche-pieds pour les promeneurs. Ses feuilles sont très décoratives. Le Smilax est caractéristique des peuplements littoraux de Pin d’Alep en association avec le Lentisque ((Pistacia lentiscus).
Elle développe des pousses qui atteignent jusqu’à 3 m de long et qui s’enroulent sur tous les types de supports à la recherche de la lumière comme sur les pins. Le pétiole des feuilles a deux vrilles. Ces vrilles s’allongent et tournent jusqu’à entrer en contact avec un support autour duquel elles vont rapidement s’enrouler assurant ainsi la tête de pont nécessaire à l’arrimage de la plante. Si elles ne trouvent pas à s’arrimer, elles finissent par s’enrouler entre elles en spirale désordonnée.
Les fleurs sont de petites tailles, blanchâtres, odorantes et réunies en ombelles. Elles attirent les insectes à la recherche de fleurs assez rares en cette période. Les fruits regroupés en grappe sont petits, globuleux et rouge devenant noir en passant par toutes les couleurs pour atteindre la maturité en décembre.
Quant à la consommation de la salsepareille, prudence. En dehors des Schtroumpfs et de la chenille du Bombyx du pin (Dendrolimus pini) la consommation n’est pas vraiment de mise. Les jeunes tiges rougeâtres et très tendres poussant au printemps seraient comestibles, mangées crues pour leur saveur légèrement amère comme en Espagne ou cuites préparées comme les asperges ou dans des omelettes par nos amis italiens et turques.
Le pape François pour des raisons de santé n’a pas participé à la COP28 où il devait se rendre en tant que chef d’état à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Aussi nos vous proposons une analyse du dernier texte publié par le Pape François qui fait appel à toutes les personnes de bonne volonté en lien avec la crise climatique et la COP28. Cette analyse est nous a été proposée par Dominique S. que nous remercions. Bonne lecture.
Dans un nouveau texte intitulé Laudate Deum, publié le 4 octobre, fête de saint François d'Assise, c’est plus qu’un coup de gueule, bien davantage qu’un cri d’alerte, c’est une « exhortation » que le Pape François adresse non-seulement aux participants à la COP28, aux catholiques mais au monde entier. Face à l’urgence climatique, il y développe une analyse rigoureuse et concrète de la crise écologique, de ses causes avérées à ses effets désastreux, la portant avec simplicité vers le plus grand nombre d’humains, en prenant ancrage dans les données scientifiques les plus actuelles.
Ce plaidoyer, court et facile à lire, développe un argumentaire à partir d’une analyse principalement scientifique, qui aboutit à une mise en accusation des responsables de tous bords, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, religieux, dont l’incapacité actuelle majeure est de prendre à bras le corps la recherche de vraies solutions à cette crise.
Reprenant nombre de points développés dans l’encyclique Laudato si', publiée il y a maintenant déjà huit ans, il exhorte « toutes les personnes de bonne volonté » d’agir face aux effets du réchauffement climatique. Pourtant, moins éthique ou religieuse que le texte précédent, cette exhortation à agir dans une situation critique à l’immense mérite d’exposer de façon très compréhensible le champ global de la réalité du problème.
A cet effet, le pape nous propose un cheminement qui démarre par le constat sans nuances des dangers qui menacent « la sauvegarde de la Maison commune », affirmant que « nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture ». Il précise que « nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents ». Il insiste, « il est vérifiable que certains changements climatiques provoqués par l’humanité augmentent considérablement la probabilité d’événements extrêmes de plus en plus fréquents et intenses ». Tout en illustrant ces propos par de nombreux exemples, il souligne fortement que c’est là « un problème social global qui est intimement lié à la dignité de la vie humaine »
Il analyse les résistances, apporte la contradiction à ceux qui œuvrent à « atténuer le changement climatique », ou à émettre « certains diagnostics apocalyptiques qui semblent souvent peu rationnels ou insuffisamment fondés ». Il développe alors tout un chapitre sur les causes humaines avérées. « Nous ne pouvons plus douter que la cause de la rapidité inhabituelle de ces changements dangereux est un fait indéniable : les énormes changements liés à l’intervention effrénée de l’homme sur la nature au cours des deux derniers siècles ». Devant les risques, et la responsabilité enfin reconnue de ne « pouvoir arrêter le processus déjà commencé », il propose d’adopter une « vision plus large » qui définit sa conviction : « Il ne nous est rien demandé de plus qu’une certaine responsabilité face à l’héritage que nous laisserons de notre passage en ce monde ». Comment assumer cette responsabilité ?
Ce sont les « capacités accrues de la technologie » qui sont interrogées. Elles donnent souvent « à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier. Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser ».
La critique du paradigme technocratique exposé ici est sévère : C’est « comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique lui-même ». Or « nous affirmons que le monde qui nous entoure n’est pas un objet d’exploitation, d’utilisation débridée, d’ambitions illimités, et que la logique du profit maximum au moindre coût, déguisée en rationalité, en progrès et en promesses illusoires, rend impossible tout souci sincère de la Maison commune ».
De plus, la nature ne peut être qu’un « simple cadre où nous développerions nos vies et nos projets », car « nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle, de sorte que le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur ». Se pose alors la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites. Il est temps de reconnaitre que « notre pouvoir et le progrès que nous générons se retournent contre nous-mêmes ».
A la suite du constat, le Pape aborde le thème de la faiblesse de la politique internationale à gérer la crise. Il insiste sur la nécessité de développer les accords multilatéraux entre États, seuls susceptibles de constituer « des organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux ». Il considère en particulier que l’efficacité recherchée du multilatéralisme viendra d’une mondialisation maîtrisée, de mécanismes nouveaux s’appuyant sur des règles globales, sur « l’initiation d’un nouveau processus de prise de décisions et de légitimation de celles-ci ». Des « espaces de conversation, de consultation, d’arbitrage, de résolution des conflits et de supervision sont nécessaires, bref, une sorte de plus grande démocratisation dans la sphère mondiale pour exprimer et intégrer les différentes situations. Il n’est pas utile de soutenir des institutions dans le but (de) préserver les droits des plus forts sans se préoccuper des droits de tous ».
Annonçant l’importance des décisions qui devraient conclure la COP 28 et son propre engagement, le pape procède à une étude fine des progrès et échecs des conférences sur le climat. Reprenant l’historique de ces rendez-vous depuis la conférence de Rio de Janeiro en 1992 jusqu’à la COP 27 de Sharm El Sheikh, c’est à une analyse sans concessions à laquelle nous sommes invités, entre progrès et entraves. Elle nous conduit vers un nouveau constat critique : « Aujourd’hui, nous pouvons continuer à affirmer que les accords n’ont été que peu mis en œuvre parce qu’aucun mécanisme adéquat de contrôle, de révision périodique et de sanction en cas de manquement, n’a été établi. Les principes énoncés demandent encore des moyens, efficaces et souples, de mise en œuvre pratique. En outre, les négociations internationales ne peuvent pas avancer de manière significative en raison de la position des pays qui mettent leurs intérêts nationaux au-dessus du bien commun général. Ceux qui souffriront des conséquences que nous tentons de dissimuler rappelleront ce manque de conscience et de responsabilité ».
Ce diagnostic conduit le pape à préciser sa pensée : « Si l’on veut sincèrement que la COP28 soit historique, qu’elle nous honore et nous ennoblisse en tant qu’êtres humains, on ne peut qu’attendre des formes contraignantes de transition énergétique qui présentent trois caractéristiques : efficaces, contraignantes et facilement contrôlables ; cela pour parvenir à initier un nouveau processus radical, intense et qui compte sur l’engagement de tous. Cela n’est pas advenu sur le chemin parcouru jusqu’à présent, mais ce n’est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie, car ce n’est que de cette manière concrète qu’il sera possible de réduire notablement le dioxyde de carbone et éviter à temps les pires maux. »
Aussi « espérons que ceux qui interviendront seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l’avenir de leurs enfants, plutôt qu’aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte. Aux puissants, j’ose répéter cette question : Pourquoi veut-on préserver aujourd’hui un pouvoir qui laissera le souvenir de son incapacité à intervenir lorsqu’il était urgent et nécessaire de le faire ? ».
Mais « dire qu’il n’y a rien d’autre à espérer serait un acte suicidaire qui conduirait à exposer toute l’humanité, en particulier les plus pauvres, aux pires impacts du changement climatique ». En mai 2015, l’encyclique « Sauvegarde de la maison commune » avait été publiée quelques semaines avant la COP 21 de Paris, l’exhortation d’aujourd’hui a précédé de deux mois la COP 28 de Dubaï.
Le pape François pour des raisons de santé ne s’est pas rendu comme prévu du 1er au 3 décembre 2023 à la COP28 à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Si la présidence de cette conférence est assurée par l’émirati Sultan Al Jaber, PDG de la compagnie pétrolière nationale Adnoc (qui annonce vouloir continuer à augmenter sa production pétrolière !), c’est comme chef d’état que le pape apporte cette contribution sans concession avec la conviction de participer utilement aux travaux qui devraient conduire à une accélération de la transition énergétique avec des engagements fermes et suivis, validés par un maximum de contributeurs, y compris dans les pays émergents.
Evidemment l’organisation de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï en plein désert et sous la présidence du directeur général de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis Adnoc, septième producteur mondial de pétrole, pose question. Mais finalement pas plus que l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar[1], cinquième producteur de gaz naturel, avec des compétitions qui se sont déroulées dans des stades climatisés quasiment à usage unique au milieu du désert ou encore l’organisation prévue en 2029 des Jeux asiatiques d’hiver en Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, à Neom, mégalopole en cours de construction en plein désert.
Alors quelques tracés graphiques pour vous faire une opinion sur la volonté de changer de ceux qui dirigent cette planète…
Evolution de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, CO2. Aujourd’hui les niveaux de CO2 sont supérieurs de 50 % à leurs niveaux de l’époque préindustrielle, ce qui a pour effet de piéger la chaleur dans l’atmosphère. L’effet des décisions des différentes COPs pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, comme le CO2, est bien visible, en particulier depuis la COP21 de Paris en 2015 pour limiter l’augmentation de la température à 1,5° degré Celsius (°C), un bel exemple de « en même temps n’est-ce pas » ?
Evolution de l’écart de la température journalière au cours du temps par rapport à celle de la période préindustrielle (1850-1900) considérée comme référence par les experts du GIEC. La courbe rouge représente l’évolution de cet écart en 2023 qui est supérieur depuis le mois de mai 2023 à ceux observés dans le passé. Les données recueillies jusqu’à la fin du mois d’octobre montrent que les températures de 2023 ont dépassé d’environ 1,40°C (avec une marge d’incertitude de ±0,12 °C) les valeurs de la période de référence préindustrielle (1850-1900). C’est la première fois qu’un écart de 2°C est dépassé pendant deux jours, les 17 et 18 novembre 2023 (source Copernicus).
Evolution de la température journalière de la surface des eaux marines situées entre 60° Sud et 60°Nord. A partir de mai 2023, l’élévation de la température est supérieure à toutes les observations des années précédentes et était toujours de 0,2°C au 1er novembre 2023 (courbe rouge) (source Copernicus).
Submersion marine de la D18 au niveau du quai Aristide Briand du port du village. Les eaux du port remontent dans le réseau pluvial pour se répandre sur la chaussée, en réalité la mer commence donc sur la chaussée. Les rejets d’autres orifices du réseau sont visibles dans le port par leur couleur tranchée et qui polluent les eaux marines.
Pas de doute donc pour les climatosceptiques, il est urgent d’attendre. Allô Mars ? ici la Terre…
[1] Le Qatar n’est pas concerné par les réductions décidées par l’OPEP+, dont il ne fait plus partie depuis 2018.
Le journaliste et militant écologiste était à Toulon ce mercredi soir invité dans le cadre des conférences Passion Bleue au théâtre Liberté pour défendre la cause animale devant un auditoire fourni. Son message est clair. Nous sommes parties du vivant et il faut arrêter de se placer au-dessus des autres espèces parce que notre complexe de domination nous conduit à exploiter et à détruire le vivant ce qui n’est vraiment pas une démonstration de supériorité intellectuelle vu que nous dépendons précisément de l’existence des autres espèces pour notre survie.
Fidèle à ses convictions et ses combats qu’il présente dans l’émission Sur le Front (France 5), il a passé en revue les préjugés sur les espèces animales et exhorté à changer le regard porté sur les animaux qui nous entourent. Ainsi, il n’a pas hésité à dénoncer les lieux et pratiques conduisant à des souffrances animales : élevages intensifs, chasses, zoos… Mais, il a insisté sur le fait que la plupart des gens ont de l’empathie pour les animaux et ne veulent pas leur faire de mal.
Il a également encouragé les efforts Individuels en changeant par exemple notre mode de consommation mais sans chercher la pureté écologique. Nul n’étant parfait, seule l’action collective structurée permettra d’obtenir des changements significatifs. Pour illustrer ses propos, il a développé l’exemple des chasseurs qui sont moins nombreux que les défenseurs des animaux, mais qui sont mieux organisés. Ainsi, la Fédération nationale des chasseurs est représentée dans les institutions locales, régionales, nationales captant les subventions. Ainsi, ils arrivent encore à gagner dans les confrontations pour la protection de l’environnement même s’ils sont de moins en moins nombreux.
« Nous ne parviendrons à atteindre nos objectifs que si l’on s’y met tous ensemble… rejoignez les associations de protection… Le jour où les millions de citoyens sensibles à la cause des animaux s’organiseront dans des structures, les choses changeront bien plus rapidement ».
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Les livres d’Hugo Clément
- Le théorème du Vaquita[1]. « Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir. Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux. Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la terre ».
- Les lapins ne mangent pas de carottes. « L’image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l’injustice ».
- Journal de guerre écologique. « Nous savons que l’Humanité fait face au plus grand défi de son histoire. Nous savons que les écosystèmes dont nous dépendons menacent de s’écrouler. Nous savons qu’il y a urgence. Le doute n’est plus d’actualité ».
- Comment j'ai arrêté de manger les animaux. Un manifeste et un guide pratique destiné à tous, aux végétariens qui veulent convaincre, mais aussi aux carnivores qui se posent des questions.
[1] Le Vaquita, est une espèce de marsouins en danger critique d'extinction car il n'en resterait qu'une dizaine d'individus. Elle fait partie de la liste des 100 espèces les plus menacées au monde établie par l'UICN en 2012.
Cette année encore les Français et les Françaises ont été au rendez-vous de l’émission proposée France Nature Environnement et France Télévisions consacrée à l’environnement où l’océan était à l’honneur.
Une opportunité pour un beau moment de rencontre, d’échanges et de partage en particulier lors de la réunion organisée pour l’occasion à Saint-Mandrier en présence du président de FNE-PACA, M. Gilles Marcel, du représentant national, M. Alain Grapinet et de Mme Annelise Muller Chargée de mission Eau & Mer, Biodiversité pour notre région.
Plus de 1,8 millions de personnes ont regardé l’émission et 1,2 millions d’euros ont été récoltés pour le financement des 9 projets de protection et de préservation de la faune et de la flore sous-marine. Nous sommes heureux et fiers que le service public de l’audiovisuel mette ainsi l’environnement en Une de ses programmes. C’était un pari, et il a été largement gagné !
L’APPEL A DONS RESTE OUVERT et les équipes de France Nature Environnement restent donc pleinement mobilisées sur le suivi et le financement des projets.
Pour notre région, le projet proposé par FNE-Provence Côte d’Azur conjointement avec la région FNE-Occitanie Méditerranée est intitulé « Préserver les petits fonds côtiers de Méditerranée ». En effet, entre 20 et 30% des espèces marines du monde ne se trouvent qu’en Méditerranée ! Mais, sous l’effet des pressions humaines, les populations des espèces marines de Méditerranée ont diminué de moitié en 25 ans. Aussi les objectifs de ce projet sont :
✔ Création de zones refuges pour la biodiversité
✔ Renaturation d’habitats sous-marins dégradés
✔ Amélioration des connaissances sur ces écosystèmes uniques
✔ Implication des acteurs du territoire (habitant.es, pêcheurs, collectivités locales, associations, plongeurs, loueurs...)
✔ Sensibilisation de la population aux enjeux de protection des petits fonds côtiers.
Encore un grand MERCI pour votre générosité !
Attention, des travaux en cours font qu’une circulation à sens unique a été mise en place pour sortir ou entrer dans la commune entre les deux ronds-points Sous-marin Protée au niveau du port du Lazaret et celui au niveau des ateliers municipaux (déchetterie) à Pin-Rolland.
Les déviations sont mises en place au niveau de ces deux ronds-points et devraient être maintenues jusqu’au 11 décembre 2023.
Plan de la circulation en sens unique.
Il n’y a pas d’information donnant la raison de ces travaux sur le site de la mairie où seuls 4 arrêtés sont disponibles pour 2023 alors que le même site précise que « les actes à portée réglementaire doivent désormais être publiés sous format électronique pour garantir l’information du public ».
Allo Mars, ici la Terre…
Les chasseurs se présentent de plus en plus en protecteurs de la nature, voire en garants de la biodiversité. Pourtant en Afrique, de riches chasseurs tuent régulièrement des espèces protégées en payant d’importantes sommes d’argent. Ils se justifient en prétendant que les sommes versées reviendraient aux habitants locaux. En France aussi, les chasseurs usent des mêmes arguments ajoutant qu’ils participeraient à la régulation du nombre d’animaux. Un raisonnement difficile à entendre dans un contexte global d’extinction massive des espèces sauvages, en particulier de celles d’oiseaux.
Ce mois-ci, la Ligue de Protection des Oiseaux nous apprend que depuis l’ouverture de la chasse au mois de septembre 2023, le neuvième oiseau d’espèce protégée braconné vient de passer les portes du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de notre région !
Ce sont un Aigle botté, deux buses variables, un Milan noir, un Faucon crécerelle, un Choucas des Tours, un Autour des Palombes, un Héron cendré et une Grue cendrée qui ont été la cible de « chasseurs ». Lisez le communiqué LPO ici.
Mardi prochain, le 28 novembre au soir, France Télévisions 2 s’associe une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une grande soirée de sensibilisation et d’action face au défi climatique.
Aussi, nous avons prévu de nous retrouver dès 20 heures, salle Bailli de Suffren dans le bâtiment de la capitainerie du port pour visionner ensemble l’émission et discuter des « LES SUPER-POUVOIRS DE L’OCÉAN » autour d’un buffet qui n’attend que votre contribution (salée, sucrée ou liquide) pour agrémenter nos discussions. La présence des enfants est évidemment acceptée, voire recommandée.
Se joindront à nous Gilles Marcel, le président de FNE-PACA avec des représentants FNE de la région pour répondre à vos questions sur les actions en cours en faveur de l’environnement marin, mais pas seulement.
Cette soirée, les océans seront à l’honneur et nous comptons sur vous !
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Quatre projets d'arrêtés préfectoraux sont ouverts à consultation publique jusqu'au 30 novembre pour prolonger de 10 ans l’interdiction de la pêche des mérous et des corbs dans les eaux de PACA et de Corse.
Les arrêtés en cours concernant ces interdictions venant à expiration, il est donc très important de s'exprimer pour appuyer leur prolongation pour 10 nouvelles années puisqu'ils ont prouvé leur efficacité en favorisant l'augmentation des populations de mérous et de corb dans les eaux littorales méditerranéennes françaises.
Nous partageons régulièrement des photographies de ces espèces prises dans les eaux baignant la presqu’ile. N’hésitez pas à consulter le site de Longitude 181 pour connaître les raisons qui militent en faveur de la protection stricte de ces espèces qui ont été très proches de disparaître de notre littoral.
Aussi, si vous êtes convaincus du bien fondé de la protection de ces espèces, exprimez votre avis favorable à ces projets d’arrêtés. En effet, lors de ces consultions publiques, ce sont en général ceux qui sont opposés à la protection des espèces qui s'expriment en nombre. Il faut donc se mobiliser pour que les avis favorables soient majoritaires.
Pour ce faire, c’est très simple. Nous vous proposons d'envoyer deux courriels sous la forme de l’argumentaire ci-dessous aux services en charge de ces arrêtés préfectoraux, l’un pour la région PACA et l’autre pour la Corse.
Les mérous et corbs de nos littoraux ont besoin de vous !
- Pour la zone PACA, le courriel est à envoyer à
Objet : Consultation du public sur les deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale.
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine, de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes et de la pêche maritime professionnelle au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales en Méditerranée continentale
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
- Pour la Corse, le courriel est à envoyer à :
Objet : Consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux territoriales autour de la Corse
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux les eaux territoriales autour de la Corse, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine et de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales autour de la Corse
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux territoriales autour de la Corse
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
Après le succès de l’émission Aux Arbres, Citoyens ! de novembre 2022, France Télévisions a décidé de renouveler l’opération et de s’associer une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une nouvelle grande émission de sensibilisation et de mobilisation sur la cause environnementale en première partie de soirée (« Prime time »).
Ce mardi 28 novembre 2023 une émission sur France 2 avec France Nature Environnement consacrée aux Super-Pouvoirs de l’océan sera retransmise en direct lors d’une soirée organisée par l’APE.
L’APE AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ORGANISE UNE SOIREE-DEBATS
SALLE BAILLI DE SUFFREN (CAPITAINERIE) MARDI 28 NOVEMBRE A PARTIR DE 20H00 NOUS COMPTONS SUR VOTRE SUPER-PRESENCE ! |
Cette émission est placée sous le signe de l’engagement de personnalités qui militent inlassablement depuis des années pour la préservation des océans. Ainsi, des scientifiques de renommée internationale seront présents sur le plateau de l’émission comme : Françoise Gail, biologiste marine, directrice de recherche au CNRS, Gilles Bœuf, biologiste, ancien président du Muséum d’Histoire Naturelle, Heidi Sevestre, glaciologue, professeure d’université, François Sarano, océanographe spécialiste des cétacés.
L’émission est structurée autour de quatre « super-pouvoirs » des mers et des océans :
- L’Océan, poumon de la planète: Diégo Buñuel est parti à l’île Maurice avec François Sarano, à la rencontre des cachalots étudiés en vue de leur préservation.
- L’Océan, notre garde-manger: Valérie Filaina rencontré les bénévoles de l’Association Coral Guardian en Indonésie qui restaurent les coraux avec l’aide des populations locales.
- L’Océan nous protège: Laury Thilleman présente la glaciologue Heidi Sevestre qui étudie les conséquences du réchauffement climatique sur les glaciers du Svalbard et dans l’océan Arctique.
- L’Océan pour se soigner: Christophe Dechavanne brosse le portrait de Steve Stievenart, l’une des vedettes mondiales de la nage en eau libre qui explique comment l’Océan lui a sauvé la vie.
Ce jour de cérémonie en mémoire à ceux tombés, mutilés, blessés nos pensées vont aussi à celles et ceux qui subissent les mêmes sorts aujourd’hui.
Des enfants de la presqu’ile ont lu des lettres poignantes de ces hommes qui tenaient bons face à l’horreur du front.
A la jeunesse, Jean Giono a adressé 26 octobre 1938 un message tout aussi poignant mais peu connu, publié dans l’Œuvre, et que les temps troubles que nous vivons nous conduit à partager avec vous…
MESSAGE DE JEAN GIONO À LA JEUNESSE
Votre jeunesse est la qualité de l’homme à laquelle on a le plus envie de s’adresser. C’est en elle seule que j’ai confiance au milieu de l’effondrement général. C’est à elle seule que je veux parler aujourd’hui. Les hommes de ma génération sont hors-jeu ; s’ils ont l’air de dire le contraire, ne les croyez pas ; méfiez-vous : c’est qu’ils prétendent vous mener. Vous n’êtes pas un troupeau ; ils veulent que vous le deveniez.
Ils essayent de vous donner une conscience de masse pour détruire cette conscience individuelle qui fait votre propre beauté. Ils veulent supprimer votre humanité pour vous asservir à leur spiritualité. C’est le travail habituel des générations hors-jeu. Vous êtes, vous, de l’humain tout frais et tout neuf. Restez-le. Ne vous laissez pas transformer comme de la matière première ; refusez d’être un outil entre les mains de quelqu’un, soyez seulement l’outil de votre propre vie. En face de vous, les hommes de mon âge n’ont qu’un seul droit : celui de dresser le catalogue de leurs fautes et de vous en instruire, pour que vous en soyez prévenus. La pureté de votre jeunesse fera le compte.
A l’âge où vous êtes, maintenant, libres (et l’amour vous a mis la main d l’épaule), on nous a pris, nous, et on nous a chargés du harnais de la guerre. Et nous n’avons pas osé affirmer notre force. Oui, à l’instant même, où vous êtes maintenant, aussi forts que vous, aussi radieux que vous, nous avons été tout de suite prisonniers de la mort, et pour nous tout a été fini. Comme si pour vous maintenant tout finissait et que les deux tiers d’entre vous soient jetés par terre, crevés et pourrissants. Car nous avions écoutés les poètes, les écrivains, les hommes en place de la génération hors-jeu, et ils nous avaient jetés volontairement dans le massacre.
Ceux d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, prétendent parler au nom du bonheur des générations futures. Vous êtes, vous autres, la génération dont on nous parlait au futur et dont notre martyre devait assurer le bonheur. L’avons-nous fait ? Non. Nous avons au contraire permis des temps terribles. St vous y consentez comme nous y avons consenti, et pour n’importe quel motif, votre mort n’assurera le bonheur de personne. Ce sera simplement votre mort. Totalement inutile.
Voilà ce que j’avais à vous dire, à vous qui, maintenant, avez le cœur rempli de forêts vivantes, de montagnes et d’océans. Le héros n’est pas celui qui se précipite dans une belle mort : c’est celui qui se compose une belle vie. La mort est toujours égoïste. Elle ne construit jamais. Les héros morts n’ont jamais servi ; certains vivants se sont servis de la mort des héros et c’est ce qu’ils ont appelé l’utilité des héros. Mais après des siècles de cet héroïsme nous attendons toujours la splendeur et la paix.
Seule, la vie est juste. La vie la plus solitaire est intimement mêlée à la vie du monde, et la beauté se développe soudain à travers tous, plus vite que le vent.
Ne suivez personne ! Marchez seuls ! Que votre clarté vous suffise !
Jean Giono. L’Oeuvre, 26 octobre 1938
La Russie se retire du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) qu’elle avait signée le 24 septembre 1996 et ratifiée le 30 juin 2000.
En effet, le Conseil de la Fédération, chambre haute, a approuvé le 25 octobre à l'unanimité le projet de loi concernant le retrait de la Russie que la Douma, chambre basse, avait adopté lors d'un vote accéléré la semaine précédente. Cette loi n’a plus besoin que de la signature du président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur.
La presse avait reporté la déclaration du président Poutine le 5 octobre : « J’entends des appels pour commencer à tester des armes nucléaires. Je ne suis pas prêt à dire si nous devons réellement procéder à des tests ou non ». Le gouvernement russe avait annoncé dans la foulée le 6 octobre son intention de retirer sa ratification du traité pour en être uniquement signataire, c’est à dire au même niveau que les États-Unis qui ont également signé le TICE le 24 septembre 1996 mais sans jamais le ratifier bloquant ainsi son entrée en vigueur.
Le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a cependant déclaré début octobre que Moscou continuerait à respecter l'interdiction et ne reprendrait les essais nucléaires que si les États-Unis le faisaient.
Cette position a été confirmé par l’ambassadeur russe auprès de l’Organisation du TICE (Message sur X).
Il est à noter que, quelques heures après l’annonce russe, les États-Unis ont procédé le 18 octobre 2023 à une expérience utilisant des explosifs chimiques puissants et des radiotraceurs dans le tunnel P de la zone 12 du site de sécurité nationale du Nevada, anciennement connu sous le nom de Nevada Test Site où les Etats Unis ont procédé à plus de 1000 essais nucléaires. 61 essais nucléaires ont d’ailleurs été réalisés dans cette zone 12 entre 1957 et 1992.
Le tunnel P dans la zone 12 du site de sécurité nationale du Nevada (Crédit NNSS).
Le Secrétaire général des Nations Unies à précisé que « Depuis l’adoption du Traité, la Russie a joué un rôle de premier plan dans la recherche de l’entrée en vigueur du TICE. Il est inquiétant de constater un renversement de cette tendance ».
A ce jour 187 pays ont signé le TICE et 178 l’ont ratifié. Pour que le TICE entre en vigueur, il doit encore être ratifié par huit États sur une liste de 44 définis comme détenteurs de technologie nucléaire à l'annexe 2 du Traité, à savoir Chine, RPDC, Égypte, Inde, Iran, Israël, Pakistan et États-Unis). États, auquel il faut donc maintenant rajouter la Russie. La France a signé le TICE le 24 septembre 1996 et l’a ratifié conjointement avec le Royaume uni le 6 avril 1998 après un dernier essai souterrain (Xouthos) le 27 janvier 1996 à Fangataufa.
Le TICE interdit les explosions nucléaires par tous les pays et partout : au-dessus du sol, sous l’eau et sous terre. C’est un élément essentiel du cadre international de contrôle des armements nucléaires et de désarmement. En effet, les essais nucléaires constituent une étape clé dans le développement des armes nucléaires. En y mettant fin, le TICE freine toute prolifération des armes nucléaires, qu’il s’agisse du développement d’armes nucléaires par des pays qui n’en possèdent pas actuellement, de la modernisation des arsenaux nucléaires actuels ou de la création de nouvelles générations d’armes nucléaires plus avancées.
Le TICE entretient une relation intrinsèque et complémentaire avec le Traité historique sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération et de désarmement nucléaire, qui reconnaît l’importance cruciale de mettre fin aux explosions nucléaires expérimentales.
Le TICE prévient également les graves conséquences des essais nucléaires sur la santé et l’environnement.
Pour en savoir plus :
- Texte du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires - TICE
- Communiqué de presse du ministère de l’Energie US concernant l’explosion chimique souterraine du 18 octobre 2023
- Déclaration du Dr Robert Floyd, Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
Trois ans après la tempête Alex, comme indiqué par Météo-France la dépression Aline a frappé le sud-est de la France dans la nuit du 19 au 20 octobre et a été suivie de la dépression Bernard du lundi au mardi provoquant des pluies et des rafales de vent.
La hauteur d’eau a atteint près de 1m au-dessus du zéro hydrographique dans la rade le 20 octobre vers 12h puis régulièrement jusqu’à 85 cm les jours suivants entre le 23 et le 27 octobre provoquant des submersions marines du littoral de la commune (Source : Données du marégraphe Toulon, data.shom.fr).
Un vent en provenance du sud-ouest (220°) qui s’établit progressivement à partir du 20 octobre et atteignant 78,5 km/h en rafales à 6h00 a été mesuré au Cap Cépet (Source : infoclimat, station du Cap Cépet).
Outre les submersions marines habituelles le long du littoral, les vagues ont submergé et érodé les plages de la commune.
La zone la plus basse de la partie renaturée de la plage de la Coudoulière a été érodée ainsi que la partie haute de la partie avec les enrochements.
A la plage de Sainte-Asile, le sable déversé chaque année aux frais du contribuable mandréen a été dispersé en mer enfouissant les rhizomes de Posidonia et les galets de la plage naturelle sont réapparus.
L'Autorité nationale des jeux dénonce l'addiction qu'il pourrait provoquer chez les jeunes. Une sénatrice socialiste accuse de son côté le gouvernement de "greenwashing" et avec France Nature Environnement nous mettons en garde les joueurs potentiels (Attention arnaque à la biodiversité) puisque ce sont seulement 43 centimes sur les 3 € du prix de vente qui seront versés à l’Office Français de la Biodiversité (OFB)…
A lire et écouter : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/loto-de-la-biodiversite-on-vous-explique-pourquoi-le-jeu-mission-nature-est-si-decrie_6136182.html