18 septembre 2024 : Pleine lune des moissons et éclipse partielle
En début de nuit, après la pluie de la journée, le ciel était encore encombré par intermittences par des passées nuageuses mais la pleine lune était suffisamment illuminée pour se laisser admirer, parfois même à travers les nuages.
C’était la quatrième Super Lune cette année 2024 : la Super Lune des Moissons. Ainsi appelée car dans l’hémisphère nord, c’est la période des moissons avant les premières gelées et dans les temps plus anciens les agriculteurs profitaient de la lumière reflétée par cette pleine Lune pour prolonger leur journée de moisson après le coucher du soleil (The Old Farmer’s Almanac).
La Super lune des moissons dans le ciel au-dessus de Saint-Mandrier (Photographies prises le 18 septembre entre minuit et 2H00).
Comme nous l’expliquions le 20 aout dernier, cette pleine lune est qualifiée de Super lune car alors que la distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 384 472 kilomètres, ce 18 septembre la lune était à seulement 358 300 kilomètres de la terre selon la NASA.Plus proche donc que lors de la Super lune bleue du 20 août puisqu’elle était alors à environ 362 565km de la terre.
Cette super lune a fait également l’objet d’une éclipse partielle. Loin d’être totale, à mi-parcours et à son maximum vers 4h30, seulement 8 % de la surface de la lune s’est trouvée dans l’ombre de la Terre. La couverture nuageuse s’étant à nouveau épaissie, l’éclipse n’était pas visible de Saint-Mandrier.
La prochaine Super Lune, celle des chasseurs, aura lieu le 17 octobre prochain.
17 septembre 2024 : Une pollution matinale
Les branchements électriques des quais ne réduiront pas les pollutions en entrées-sorties de rade, ni celles des traversées qui continueront comme le démontre aujourd’hui l’électrification des quais militaires depuis des années. Seules les améliorations sur les motorisations avec des changements de types de carburants permettront des avancées dans la réduction des pollutions atmosphériques dues au transport maritime qui contribue à 3% des émissions mondiales des gaz à effet de serre.
Une frégate de type La Fayette quitte la petite rade en polluant copieusement l’atmosphère joliment illuminé par le soleil levant (Photographie prise le 17 septembre à 8h23).
Suggestion de lecture :
Pollution cachée : pourquoi 70% des émissions maritimes échappent aux régulations
14 septembre 2024 : Un séisme localisé au large du Var
Une alerte sismique a été émise à la suite de la détection le 14 septembre à 20h47 d’un séisme au large du var de magnitude 4.3 dont l’épicentre à été localisé en mer à 90 km au Sud, Sud-Est de Cannes. Son épicentre est localisé à proximité de celui d’un séisme précédent détecté le 25 septembre 1994.
Le séisme a été détecté par 131 stations de mesure dont les données ont été utilisées pour en préciser l’épicentre. Les stations sur le territoire métropolitain à proximité ont enregistré le passage des ondes sismiques.
Le tremblement de terre a été ressenti sur le littoral, de Toulon jusqu'à la frontière italienne, sans qu’aucun dégât matériel ou humain n'ait été reporté. Si vous avez ressenti ce séisme, vous pouvez participer à la science en apportant votre témoignage : Témoignez !
Carte des intensités ressenties issues des témoignages des 5 derniers jours Chaque point sur la carte correspond à un ou plusieurs témoignages internet, les intensités étant moyennées par commune.
Chaque étoile sur la carte est un séisme, le plus récent étant en rouge (Source : Bureau Central Sismologique Français Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre).
Le précédent séisme de magnitude 4 détecté localement a été enregistré le 20 juillet dernier à 15h26 à 234 km de Toulon.
Un séisme sous marin peut provoquer un tsunami lorsqu’il atteint une magnitude d'au moins 6,5. L'importance du tsunami variera alors selon l'intensité du séisme et provoque des inondations, la destruction des infrastructures en bord de mer par les vagues, l'érosion de la côte, etc. Nous avions consacré des articles à ce sujet : « Et si un tsunami venait frapper le littoral toulonnais » et « Exercice - Exercice - Exercice TSUNAMI à Saint-Mandrier ce vendredi 19 janvier 2024 »
11 septembre 2024 : Le Marella Voyager lâche ses rejets devant Saint-Mandrier !
Ce jour, en fin d’après-midi, le Marella Voyager de la compagnie Marella Cruise battant pavillon maltais quittait la rade de Toulon. Au passage devant Saint-Mandrier il a rejeté dans l’atmosphère ses polluants de combustion sous la forme d’un panache impressionnant…
Comme dirait le maire de Saint-Mandrier, « Il est vraiment urgent d’attendre » pour que la métropole interdise les escales de ces navires. En attendant, les poumons de tous les Mandréens bénéficient de ce type de pollution…
Le Marella Voyager, construit à l'origine en 1997 pour Celebrity Cruises est devenu le Mein Schiff Herz du croisiériste TUI puis a repris la mer sous son nom actuel en juin 2023 après une rénovation de la proue à la poupe de plusieurs millions d’euros. C’est le cinquième et le plus grand en termes de tonnage de la flotte de croisières Marella. Il transporte jusqu’à 1 912 passagers. Après une escale à Nice puis Toulon, il rejoint Barcelone. Le périple classique de nombre des paquebots que nous voyons passer devant notre presqu’ile (Photographies prise le 11 septembre 2024 entre 18h20 et 18h43).
Ce navire a fait les titres des journaux quant une importante épidémie de norovirus en février 2010 a touché près de 500 personnes à son bord sur un total d'un peu plus de 1 800 passagers voyageant de Charleston, en Caroline du Sud, vers les Caraïbes orientales.
Si vous voulez un autre avenir pour notre presqu’ile et métropole, faites-le savoir en signant la pétition « STOP CROISIERES GRANDE RADE DE TOULON », ICI
11 septembre 2024 : Posidonie mon amour, Alexandre Briano nous a quitté
Alexandre Briano s'est éteint ce 5 septembre à l’âge de 91 ans. Passionné d’histoire locale, il était un homme engagé, militant infatigable pour la protection de l’environnement. Co-fondateur de l'association Défense et protection du Faron et président du comité d'intérêt local du Mourillon-centre jusqu’en 1988, il s’était engagé très tôt dans le combat pour préserver les herbiers de Posidonie.
Ainsi, en 1978 il s’était enchainé à un bulldozer pour stopper les travaux d’endigage de l’anse Tabarly et des plages artificielles du Mourillon demandant, avec 26 associations, la protection des herbiers de Posidonie encore présents à l’époque. Aujourd’hui, il serait traité d’écoterroriste !
Il écrira un livre retraçant ce combat : Un amour de Posidonie. Il y décrit l'opposition des 36 associations varoises et plus particulièrement toulonnaises contre le tout béton et les endigages du littoral toulonnais, aujourd'hui limités par la loi afin de protéger, entre autres espèces, les posidonies.
Les actions de ces écologistes de la première heure localement avaient été initiées en 1970 avec un recours en annulation auprès du tribunal administratif du gigantesque endigage, sur plusieurs kilomètres de littoral toulonnais, projeté par la chambre de commerce du Var.
Evolution du littoral Mourillonnais entre 1950 et aujourd’hui (Source IGN – Remonter le temps).
Ces 36 associations par leur action ont finalement eu raison du projet municipal, déjà d’un autre temps, qui prévoyait un port de plaisance de 500 anneaux en eaux profondes, une voie rapide sur le littoral, la mise sur le sable du fort Saint-Louis, la construction d'hôtels par la vente de l'espace public gagné sur la mer, etc. Une bétonisation rampante anachronique qui a encore de nombreux partisans locaux très actifs…
Alexandre Briano, une belle personne à qui nous devons beaucoup pour la préservation de notre environnement. Un grand merci pour ton engagement !
Pour en savoir plus : Un amour de Posidonie
9 septembre 2024 : Lou Mistrau gagnant, le Scarlet Lady battu à plate couture !
Dans la nuit, le Mistrau s’est mis à souffler chassant les nuages et la pluie. Le ciel est redevenu lumineux. Il est prévu qu’il transfère son énergie aux éoliennes et aux voiles des sportifs pendant les jours à venir.
Ce lundi matin, le vent soufflait fort sur notre région, un p’tit 45km/h quand même. Le Scarlet Lady de la compagnie Virgin et battant pavillon des Bahamas devait venir enfumer la rade comme à son habitude, dispersant son panache persistant sur l’agglomération environnante. Mais que nenni, il s’est présenté à l’entrée de la grande rade pour un accostage prévu à 7H30 mais face à la force du vent il a préféré battre en retraite et changer de destination. Au lieu de Toulon, ce sont les habitants de la Marina di Carrara en Italie qui « bénéficieront » de ses polluants de combustion (Photographie prises le 9 septembre 2024 à 8h30).
Alors que nombre d’associations se battent depuis des années avec peu de succès pour arrêter les passages de ces paquebots d’un autre temps, lou Mistrau y est arrivé : la force de la nature n’est plus à démontrer ! A cette occasion, on hésite entre les autres noms provençaux du Mistrau, en particulier entre Lou magistrau (le magistral), l’escoubaire (le balayeur) et Lou boulaire (le souffleur).
Le Mega Express Five de la compagnie Corsica Ferries battant pavillon italien, a quant à lui tenté l’aventure et lou Mistrau a dispersé largement et intensément ses polluants (Photographies prises le 9 septembre 2024 entre 8h00 et 8h16).
Le mistral est un vent "catabatique" du à une masse d'air froid dévalant les reliefs sous des couches d'air plus chaudes. Vent de Nord Ouest, il va pousser les eaux chaudes de la couche de surface de la mer vers le large dont les volumes vont être compensés par une remontée d’eaux froides profondes au niveau du littoral (upwelling). Très rapidement la température de nos eaux côtières va donc baisser fortement sachant que les eaux profondes sont à 13-15°C, même en plein été !
Cet extrait des Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet décrit bien le souffle du Mistrau d’aujourd’hui « Comme de la mer unie malgré ses vagues, il se dégage de cette plaine un sentiment de solitude, d’immensité, accru encore par le mistral qui souffle sans relâche, sans obstacle, et qui, de son haleine puissante, semble aplanir, agrandir le paysage. Tout se courbe devant lui. Les moindres arbustes gardent l’empreinte de son passage, en restent tordus, couchés vers le sud dans l’attitude d’une fuite perpétuelle… »
9 septembre 2024 : Muge, mugo fangous, mujou, mulet, et tutti quanti …
Le mulet, également appelé muge est un poisson très commun dans les eaux baignant nos côtes mais très cosmopolite. Ce sont plus d’une centaine d’espèces différentes qui ont été décomptées par les scientifiques dans la famille des mugilidés représentée dans toutes les zones côtières tropicales, subtropicales et tempérées. Il lui a également été donné plus de 20 noms vernaculaires comme mujou testu et varidou en provençal, mujou pensard et carida en niçois.
Sur nos côtes, ce sont les mulets à grosses lèvres (Mugil cephalus) et les mulets lippus (Chelon labrosus) qui sont très souvent observés. Rarement solitaires, en banc d’une centaine d’individus de taille identique, ils se nourrissent durant la journée pour atteindre une taille de 80 cm et un poids de 4 kg à l’âge adulte.
Inévitablement, au niveau des différentes plages de la presqu’île, vous verrez des mulets en mettant la tête sous l’eau. Par exemple à la Coudoulière, lorsque vous verrez un cœur, nagez en suivant la direction indiquée par sa pointe et vous rencontrerez des mulets nageant en pleine eau ou à proximité du fond de sable.
Les adultes consomment des micro-algues, des détritus organiques et de petits invertébrés trouvés sur le sable, sur les algues et les feuilles des herbiers de Posidonie. Leur tractus gastro-intestinal de plus de 2 m de long possède une portion stomacale, comme un gésier, leur permettant de digérer les détritus organiques absorbés. Les mulets peuvent aussi aspirer les bio-films d'algues qui se développent à la surface de l’eau et dans l'écume.
En entrant et sortant de l’eau, vous observerez les mulets à proximité du bord, se nourrissant des algues se développant sur les cailloux et rochers. Ils se déplacent avec aisance dans les rouleaux des vagues. Au petit matin, lorsque la mer est calme les mulets se laissent bercer par le va et vient des ondes près de la surface et, si vous évitez tout mouvement brusque, ils acceptent de partager ce plaisir avec eux. Ils sont souvent observés avec des bancs de saupes qui se nourrissent dans les mêmes zones.
Pour voir un mulet sans se mouiller : facile ! Ils sont nombreux à écumer la surface des eaux des ports comme ceux de Saint-Mandrier. Malheureusement, les films en surface des ports sont souvent des films d’huile de moteur de bateaux…
En Méditerranée, le mulet à grosse tête pénètre dans les étangs et les lagunes littoraux à la fin de l'automne pour repartir se reproduire en mer au début de l'été, c’est une espèce dite catadrome. C'est à ce moment-là qu'il est pêché pour ses œufs dont on fait la poutargue. Une spécialité de la ville voisine de Martigues. Le mulet lippu et le mulet-porc regagnent quant à eux les étangs au printemps pour les quitter au début de l'hiver.
Pour en savoir plus :
Sur les mulets à grosses lèvres et sur la poutarge.
7 Septembre 2024 : L’APE présente au Forum des associations
Le passage de quelques nuages, d’ailleurs ignorés par les participants au Forum des associations, n’a pas gâché ce beau moment de partage entre membres de l’APE et d’accueil de nouveaux adhérents.
Ces rencontres traditionnelles sont toujours l’occasion de faire un point des actions en cours et à venir de l'APE et de répondre aux questions concernant ces actions. Ainsi, la gestion des plages et la protection des herbiers de Posidonie ont fait l'objet de très nombreuses questions, suggestions et discussions. De même que l’abondance des déchets abandonnés sur la presqu’ile, la pollution par les plastiques, les pollutions bactériologiques des plages et des eaux de la rade…
De nombreux échanges ont eu lieu sur l’action Marchons vers l'école qui continue pour cette nouvelle année scolaire. L’inscription des enfants est requise sur le site internet de l’APE, ICI.
L’inquiétude suscitée par les excès de la bétonisation immodérée et anachronique de la presqu’ile nous a conduit à expliquer le détail des recours et des jugements des tribunaux pour l’annulation du Plan local d'urbanisme, des permis de construire et l’avenir des grands programmes immobiliers sur la presqu'ile, etc.
A ce sujet, nombre de questions ont concernées le devenir des serres Garonne. Une pétition est en cours pour reclasser le site des serres Garonne en terrain agricole qui ont été classés par cette municipalité dans le Plan local d’urbanisme 2017 en zone d’urbanisation future, voir ce lien.
Encore un grand merci pour votre engagement à nos côtés et votre soutien aux actions APE essentielles pour protéger notre qualité de vie, santé et la nature.
Vous le savez, plus que jamais la nature a besoin de vous et vous avez besoin de ne pas rester seul. L’APE reste mobilisée pour faire respecter la loi afin de protéger et préserver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais aujourd’hui nous avons besoin de votre soutien !
Adhérez ou faites un don (www.ape83430.fr)
2 septembre 2024 : Le repas du héron cendré
Le héron cendré (Ardea cinerea) est commun dans notre région et il est souvent observé durant la journée se reposant ou chassant sur les berges des points d’eau : mares et lacs artificiels, étangs, marais.
Les Hérons cendrés présentent un plumage à dominante grise, un long cou, un long bec pointu de couleur jaune et de longues pattes également jaune. Ils peuvent atteindre 95 cm de hauteur et une envergure de 1,85 m pour une masse de 1,5 à 2 kg. Ils sont les plus communs des hérons d'Europe.
Le héron pêche à l'affût. Il attend immobile, guettant une proie : poisson grenouille serpent, mulots ou autres petits rongeurs. Une fois localisée, lorsqu’elle passe à portée il tend son cou et d'un rapide coup de bec il s’en saisi et l’avale prestement en une seule gorgée.
Habituellement solitaires, lors de la période de reproduction, entre février à juillet, les hérons se regroupent en colonies et construisent de grand nid au sommet des arbres, en bordure des lacs et des rivières.
Les femelles pondent jusqu’à 5 œufs gris-bleus qui sont couvés alternativement par les deux parents durant environ 26 jours. Les jeunes prennent leur envol après 50 jours et quittent le territoire des parents au bout de 8 à 9 semaines.
Pour en savoir plus : Le héron cendré
25 août 2024: l'impact de l'artificialisation des plages sur les posidonies
La Marseillaise publie un article sur les dégâts produits par l'articificialisation des plages. Pour lire l'article complet, cliquez sur l'image ou écrivez-nous à l'adresse
25 août 2024 : Robert Doisneau, pionnier du photojournalisme à la Villa Tamaris, à voir !
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, l'Association de l'Œil en Seyne organise jusqu’au 22 septembre 2024 une exposition de l’un des plus grands photographes du XXe siècle : “un certain Robert Doisneau” à la Villa Tamaris, Centre d’art de la Seyne. Cette exposition est comme un écho à celle présentée en septembre dernier de l’œuvre de Willy Ronis, un autre parisien jusqu’au bout des ongles.
Robert Doisneau est en effet connu pour ses nombreuses photos de Paris et de sa banlieue mais il a également immortalisé le monde de la mer et réalisé de nombreux portraits de personnalités célèbres. Pour cette exposition, 200 photos ont été extraites de son œuvre photographique imposante totalisant près de 500 000 négatifs où il met en valeur le quotidien et les événements forts du genre humain.
L’exposition reprend des clichés iconiques bien connus des années de sortie de guerre et certains pris à Toulon. Ceux ayant connu les années 50, y retrouveront les émotions de leur jeunesse.
18 août 2024 : Rencontres d’été de l’APE, studieuses mais conviviales
Un beau dimanche d’août pour ces rencontres d’été de l’APE organisées sur la plage de La Vieille en fin d’après-midi. Les rafales de vent étaient brièvement au rendez-vous mais elles n’ont pas empêché adhérent(e)s, ami(e)s de l’APE et vacanciers de passage de se retrouver pour discuter environnement et qualité de vie.
Bien sûr il a été question des Posidonies puisque la plage de La Vieille accueille le récif frangeant relictuel de Posidonie identifié (lien vers la publication 2023) et signalé par l’APE, récif frangeant mis à mal par les ré-ensablements annuels réalisés par la commune depuis des années.
Ces rencontres estivales ont été l’occasion d’échanger sur différents sujets et en particulier autour d’une présentation sur l’importance de la protection des Posidonies, espèce endémique de la Méditerranée, avec un zoom sur l’étude en cours sur l’état des posidonies du récif frangeant financée par France nature Environnement. Même si les actions concrètes pour la protection de l’environnement trainent en longueur, la foi dans de nouveaux succès pour les actions en cours était exprimée avec humour… suisse.
Un satisfecit quand même à ce sujet puisque MTPM a disposé une ligne de flotteurs pour localiser le récif frangeant de la Vieille afin d’éviter qu’il soit dégradé par inadvertance en marchant sur les rhizomes. Cependant, l’APE avec France Nature Environnement a déposé un recours pour excès de pouvoir contre le maire de Saint Mandrier qui cette année encore a autorisé le réensablement de la plage a moins de 10 m de l’herbier. Sable qui se disperse dans l’herbier et limite sa survie… C’est quand même bizarre ces gens qui disent une chose et font le contraire…
Les panaches des navires de la Corsica Ferries dispersant leurs contaminants (Nox, SO2, gaz à effet de serre et autres particules dans les gaz d’échappement issus de leurs moteurs) dans l’atmosphère de notre littoral ont rappelé tout l’intérêt de ne pas accepter la pollution de l’air que nous respirons. (Photographies du Corsica ferries Mega Express et de son panache prises lors de son entrée et de sa sortie de la rade le 18 juillet 2024 à 18h11 et 20h13).
Bref, un beau moment d’observations de terrain, de discussions et de convivialité.