19 octobre 2024 : François Sarano, la voix des cachalots
Ce samedi 19 octobre, François Sarano était au Fort du Pradeau (Tour Fondue), Centre d'interprétation du territoire du Parc national de Port-Cros, pour présenter les dernières découvertes du programme scientifique et de préservation “La Voix des cachalots” mené par Longitude 181. L’occasion de partager avec l’assistance les dernières observations des membres de l’équipe à l’ile Maurice, en océan Indien, et en Méditerranée avec les missions “WhaleWay”.
Ces études, réalisées avec différentes équipes scientifiques, utilisent des méthodes novatrices qui apportent une meilleure connaissance des cachalots et de leurs besoins. Elles rassemblent les éléments scientifiques qui permettront de proposer des mesures de protection. En effet, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a attribué au cachalot le statut « d’espèce vulnérable » en 1996 et le cachalot est toujours considéré comme une « espèce en danger » en vertu du Endangered Species Act des USA.
La sous-population de cachalots en Méditerranée se porte moins bien que celle de l’Atlantique. Elle est menacée par les prises accidentelles dans les filets dérivants utilisés pour la pêche au thon et à l’espadon. Le bruit sous-marin causé par les navires et les sonars, l’ingestion de matières plastiques et la contamination toxique sont également des menaces très actuelles.
Pour en savoir plus sur les cachalots, nous vous recommandons la lecture en famille de la BD "S'il te plaît, dessine-moi un cachalot, La grande Aventure du clan de Irène Gueule Tordue » de François Sarano réalisée avec Pome Bernos et publiée chez Actes Sud.
13 octobre 2024 : Mort massive de bars échoués sur le littoral de la presqu’île
Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.
Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).
Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.
Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.
Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.
Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.
En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.
10 octobre 2024 : En bref, la semaine du littoral, activités humaines et non-humaines
Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude, quatrième unité de la classe Rubis admis au service actif en septembre 1988, est parti, ce mardi 8 octobre 2024, du port militaire de Toulon pour rejoindre Cherbourg pour y être désarmé puis déconstruit (Photographie prise au large de la presqu’ile le 8 octobre 2024 à 13h00).
Le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE et à protéger est délimité par des bouées. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer par le ravinement des eaux de pluies et les vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà en piteux état. Un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) vole à raz de l’eau et vient se reposer à proximité sur les rochers entre la plage et la pointe de la Vieille (Photographies prises le 9 octobre 2024 à 14h50).
Sous la couverture nuageuse matinale le Mega Smeralda quitte la petite rade en laissant sa trainée de contaminants qui s’échappent dans l’atmosphère avec les produits de combustion de ses vieux moteurs (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 8h30).
En longeant les quais du Porte de La Seyne, un panneau « ici nous favorisons la biodiversité » invite à « ouvrir les yeux ». Belle opération de greenwashing des ports de la rade car juste à l’aplomb de cette affirmation et au-dessus des grillages, une nappe de d’essence et des déchets divers voguaient à la surface de l’eau. C’est sûr attirer des poissons dans les ports évidemment pollués est une bonne idée, c’est surement pour cette raison qu’il est interdit d’y pécher… (Photographie prise dans le port de La Seyne le 10 octobre 2024 à 10h00).
Devant les quais du port militaire, pêche au gros, voire au très gros et très lourds… Des déchets gisant en épaves sur le fond de la rade sont récupérés à l’aide d’un grappin depuis quelques temps par une barge équipée d’une grue. Une dépollution bien nécessaire (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 10h15).
Plage de Sainte-Asile, même cause, même effet. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer sous l’effet des vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà morts. Les banquettes détruites par les travaux de rechargement et transformées en « mille-feuilles » (sic la commune) réapparaissent et protège une partie de la plage. Les vagues ont également amené des déchets et un mérou mort (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 11h30).
Au port commercial de Toulon les navires à quai de la Corsica Ferries battant pavillon italien côtoient le Silver Spirit battant pavillon des Bahamas qui dégage ses miasmes dans l’atmosphère de la rade. La CCIV est fier d’annoncer plus de croisiéristes en 2025 et une promesse d’escale zéro fumée mode toulonnaise. Des contaminations de l’environnement en perspectives également avec les épaves des bateaux échoués le long du littoral de Tamaris qui recommencent à s’accumuler. La brume s’épaissie et la barge avec sa grue sont à peine visible dans la rade tout comme les flamants roses qui migrent en direction de l’est… (Photographies prises le 10 octobre 2024 vers 17h30).
Ce dimanche, de nombreuses méduses urticantes (Pelagia noctiluca) sont observées en épaves sur le sable de l’entrée du port de Saint-Elme. Les rayons du soleil couchant les illuminent une dernière fois. Les courants ne les ont pas amenées seules, de nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, jonchent également le bord de mer. Les jeunes goélands s’en repaissent, véritables éboueurs de la mer. Cette mortalité de bars est inquiétante et le signe d’un problème, voir le post à ce sujet. La prudence recommande de ne pas avoir de contact avec les eaux et les goélands de ces zones (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Samedi 12 octobre 2024 : Rappel - Dépistage du cancer du sein : les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile répondront à vos questions.
Les chiffres clé du cancer du sein
En France, 650 000 femmes sont ou ont été touchées par le cancer du sein. On compte 54 000 nouveaux cas chaque année et environ 12 000 femmes décèdent de la maladie. D'après cancerdusein.org, on estime qu'une femme sur huit sera touchée par le cancer du sein.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue leur principale cause de mortalité. C’est donc parce que le cancer du sein touche encore beaucoup de femmes que votre participation à Octobre Rose est importante.
De quoi s’agit-il ?
Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, instaurée en 1985. Elle a vu le jour aux États-Unis et a fait sa première apparition en France en 1994, sous l'impulsion du magazine Marie Claire et du groupe Estée Lauder. De cette collaboration est née l'association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! En 2020, l'association a été rebaptisée Ruban Rose.
Octobre Rose est un événement national. Du 1er octobre au 31 octobre de chaque année, des événements sont organisés afin de rassembler des associations et des professionnels de santé autour de l'information sur le dépistage du cancer du sein et de récolter des fonds pour la recherche.
N’hésitez pas, participer à Octobre rose !
Depuis sa création, le mouvement Octobre Rose s'appuie sur un réseau associatif national engagé. Autour d'organisations locales, régionales et nationales, des événements en tout genre sont créés. Par le biais du sport et notamment de la course à pied, ces femmes peuvent se faire entendre à l'unisson.
Tout le monde peut donc participer à Octobre Rose. Vous pouvez choisir de participer à une des actions proposées comme une marche ou une course à pied. Les fonds récoltés lors de ces événements sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Durant ce mois, vous pouvez aussi choisir d’organiser vous-même un événement physique ou virtuel pour récolter des fonds que vous reverserez à l’association à la fin de l’opération.
Les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile vous attendent donc ce samedi matin à partir de 9h00 au niveau d’un stand au marché au village pour vous informer et répondre à toutes vos questions. L’après-midi ils vous invitent à Marégau (près de la pharmacie ) à partir de 15h00 avec Studio S Zumba et un atelier d’auto-palpation des seins et à 17h00 pour un goûter « rose ».
Pour en savoir plus
7 octobre 2024 : Une nouvelle journée Escale-zéro fumée ratée !
Plafond bas, très bas ce matin sur la rade avec un petit vent d’ouest… juste de quoi rabattre vers la ville les panaches de rejets de contaminants issus des moteurs des navires de la Corsica Ferries et de ceux du Scarlet Lady de la compagnie Virgin à quai.
Le Mega Express de la Corsica Ferries battant pavillon italien amarré ce matin à quai du port de Toulon à côté de la potence d’alimentation électrique inutilisée puis à La Seyne a donné toute la mesure de ses capacités de rejets de contaminants issus de la combustion de ses vieux moteurs.
Alors que les impôts fonciers et locaux font cette année encore l’objet d’une augmentation conséquente, il est bon de s’interroger sur l’utilisation de l’argent collecté pour réduire les pollutions des navires à quai. En effet, les trois quais du port de Toulon accueillant les ferries et croisiéristes sont équipés, depuis novembre 2023, de bornes électriques financés par les 20,6 millions d’Euros de l’Union Européenne, l’Etat, la région Sud/PACA, la Métropole Toulon Provence Méditerranée. Outre ces investissements, la compagnie Corsica Ferries a perçu 600.000 Euros de la région Sud/PACA pour équiper deux de ses navires, les Mega Express IV et V, pour qu’ils puissent se connecter à quai dans le cadre du plan Escale-zéro fumée.
Ce lundi matin, le Scarlet Lady de la compagnie Virgin battant pavillon des Bahamas à quai au port de Toulon a enfumé l’atmosphère de la rade. Une différence aujourd’hui par rapport aux semaines passées, son panache persistant au cours de la journée était rabattu vers le sol des quartiers du port. Encore une journée Escale-zéro fumée de ratée…
A grands renforts d’articles de journaux, il a été expliqué aux habitants de MTPM, comme à ceux de la Métropole Nice Côte d’Azur, l’importance des millions d’euros dépensés pour les protéger des pollutions atmosphériques et sonores des navires à quai, pendant les manœuvres d’accostage et d’appareillage mais aussi celles des véhicules embarquant et débarquant obligés de rouler jusqu’aux centres de Toulon et de Nice.
Cependant, à la vue des panaches quotidiens des navires et des bouchons en ville, nous le rappelions récemment, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’utilité, la raison d’être des branchements électriques installés sur les quais du port de commerce de Toulon. Il est à craindre que leur interrogation reste sans réponse des édiles locaux puisque fin septembre il a été annoncé une augmentation du nombre d’escales de croisiéristes en 2025, avec 32 escales à Toulon et 72 escales prévues à La Seyne dont les quais ne sont évidemment pas équipés de système d’alimentation électrique…
Var-Matin dans son édition du 3 octobre dernier, titrait « La Chambre de commerce du Var projette un afflux record de croisiéristes l'an prochain, avec une augmentation du nombre d'escales à La Seyne et Toulon. Et autant de retombées économiques ». En fait, c’est surtout autant de retombées atmosphériques de contaminants que les habitants vont respirer, l’économie prime sur la santé des habitants…
2 octobre 2024 : Poisson volant dans le port et seiche à la plage
Un poisson volant de Méditerranée (certainement Cheilopogon heterurus), encore appelé exocet, a été observé nageant à la surface des eaux troubles du port de Saint-Mandrier village. Sans doute a-t-il été attiré par les lumières des lampadaires le long des quais ? En effet, ces poissons sont attirés par la lumière et se font attraper lorsqu’ils sautent dans les bateaux bien éclairés.
Les poissons volants sont présents dans tous les océans, principalement dans les eaux chaudes tropicales ou subtropicales mais aussi en Méditerranée. Il vit dans les eaux de surface et en pleine mer, rarement près des côtes. Grace à ses nageoires pectorales très développées il effectue des "vols planés" de plus de 100 m, à environ 1 m au-dessus de l'eau (Photographie et vidéo du 30 septembre 2024 à 23h45).
Ce matin, sous 50 cm d’eau à la plage de la Coudoulière, une seiche juvénile de 5 cm jouait dans le ressac essayant de se camoufler entre les galets en évitant les pieds des très rares baigneurs matinaux (Photographies du 1 octobre 2024 à 11h15).
26 septembre 2024 : Cultiver son jardin dans un environnement toxique ?
Nous vous l’annoncions hier, Mme Bertille Darragon autrice d’un livre de référence pour composer avec les conséquences des pollutions des sols liées au monde industriel, a fait une présentation sur les causes, les mécanismes de transfert des métaux lourds et autres polluants dans les sols et les plantes.
A l’invitation de l’Agora, Mme Bertille Darragon a fait une présentation très documentée qui a captivé l’auditoire. Les sols de la presqu’ile n’étant pas exemptés de toutes sortes de pollutions, de nombreuses questions ont été posées suivies de discussions sous les Pins de la Coudoulière.
Pour en savoir plus
- Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? Un livre sur les principaux contaminants de nos jardins où Mme Bertille Darragon expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
24 septembre 2024 : Pluies, sable et polluants à la mer
Les petites ondées de ce mardi tombées sur les secteurs aux surfaces imperméabilisées, toits, routes, parking, etc. reliés au réseau d’eaux pluviales ont donc rejoint la mer. Ces eaux ont entrainé avec elles par lixiviation, tous les polluants microbiens et chimiques déposés sur ces surfaces et ont contaminées les eaux marines et donc la flore et la faune littorales.
Le sable rajouté en quantité sur la place des Résistants pique les yeux lorsque le Mistraou le soulève. Cette fois-ci, le sable été entrainé par les eaux de ruissellement qui se sont déversées dans le port. Les eaux de pluie sont moins denses que les eaux de mer, bien visibles puisque colorées par le sable. Elles se sont mélangées avec les eaux portuaires et celles des rejets pluviaux bien visualisées à cette occasion, pour ceux qui en doutaient, à la sortie des émissaires le long des quais (Photographies prises le 24 septembre 2024 à 15h00).
Quant aux recharges en sable de carrière des plages de la presqu’île que nous demandons d’arrêter depuis des années, celles de juin dernier sont déjà pour partie érodées, dispersées en mer, le sable venant étouffer les herbiers de Posidonies situés à proximité.
Ce sont des exemples bien concrets d’interventions anachroniques et non maitrisées de la commune qui relèvent d’une gabegie financière doublée d’une gabegie écologique…
Vous pouvez nous aider à sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile,
Rejoignez-nous ou soutenez nos actions !
14 septembre 2024 : Un séisme localisé au large du Var
Une alerte sismique a été émise à la suite de la détection le 14 septembre à 20h47 d’un séisme au large du var de magnitude 4.3 dont l’épicentre à été localisé en mer à 90 km au Sud, Sud-Est de Cannes. Son épicentre est localisé à proximité de celui d’un séisme précédent détecté le 25 septembre 1994.
Le séisme a été détecté par 131 stations de mesure dont les données ont été utilisées pour en préciser l’épicentre. Les stations sur le territoire métropolitain à proximité ont enregistré le passage des ondes sismiques.
Le tremblement de terre a été ressenti sur le littoral, de Toulon jusqu'à la frontière italienne, sans qu’aucun dégât matériel ou humain n'ait été reporté. Si vous avez ressenti ce séisme, vous pouvez participer à la science en apportant votre témoignage : Témoignez !
Carte des intensités ressenties issues des témoignages des 5 derniers jours Chaque point sur la carte correspond à un ou plusieurs témoignages internet, les intensités étant moyennées par commune.
Chaque étoile sur la carte est un séisme, le plus récent étant en rouge (Source : Bureau Central Sismologique Français Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre).
Le précédent séisme de magnitude 4 détecté localement a été enregistré le 20 juillet dernier à 15h26 à 234 km de Toulon.
Un séisme sous marin peut provoquer un tsunami lorsqu’il atteint une magnitude d'au moins 6,5. L'importance du tsunami variera alors selon l'intensité du séisme et provoque des inondations, la destruction des infrastructures en bord de mer par les vagues, l'érosion de la côte, etc. Nous avions consacré des articles à ce sujet : « Et si un tsunami venait frapper le littoral toulonnais » et « Exercice - Exercice - Exercice TSUNAMI à Saint-Mandrier ce vendredi 19 janvier 2024 »