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15 septembre 2025 : Confirmation de la contamination bactériologique de la plage de Grave Cavalas

L'APE vient de réaliser une étude qui confirme la contamination fécale de la plage de Grave-Cavalas. Ce problème est dû à un ruisseau issu de l’enceinte militaire du Pôle des écoles de la Méditerranée qui se jette dans la mer à l'est de la plage.

Des signes de pollution organique chronique, comme la prolifération d'algues, ont été observés par l’APE dès 2018 au niveau du débouché du ruisseau en mer de cette plage. Cet été encore des pollutions bactériologiques importantes de l’eau de mer ont été détectées lors des contrôles réglementaires de l’Autorité régionale de santé qui ont conduit à l’interdiction de la baignade.

z1 20250607 SM Cavalas Algues 02409911 z2 20250712 SM Plage Cavals Grave Prelevement bacterio 02403669

Algues indicatrices de pollution organique se développant dans l’eau et sur les galets dans le lit du ruisseau côtier débouchant dans la partie Est de la plage de Grave-Cavalas (Photographies du haut à gauche prise le 7 juin 2025 et en bas à droite le 12 juillet 2025)

Résultats des analyses et risques pour la santé

Le panneau d’information de la plage ne mentionne aucune source de pollution pour expliquer ces contaminations récurrentes. Aussi, nous courriers étant restés sans réponse, l'APE a prélevé un échantillon d'eau du ruisseau le 29 août 2025 pour des analyses bactériologiques afin de confirmer la source de cette contamination bactériologique.

z3 Prélévement échantillon

Point de prélèvement de l’échantillon APE d’eau du ruisseau débouchant à l’est de la plage de Grave-Cavalas (Flèche blanche) et du point de prélèvement des échantillons de contrôle de l’ARS-Var (Flèche noire).

Les résultats ont révélé des niveaux de contamination fécale significatifs :

1 200 entérocoques/100 mL et 2 400 Escherichia coli/100 mL.

Ces valeurs sont bien au-delà des seuils de qualité de l'eau des eaux de baignade. Les concentrations dépassant les valeurs guides de 370 entérocoques/100 mL ou de 1 000 E. coli/100 mL justifient des interdictions de la baignade. Ces résultats confirment que le ruisseau est une source de pollution bactériologique d’origine fécale, même par temps sec.

Pour mémoire, une eau de boisson doit être exempte de toute présence d’Escherichia coli. La détection d’un seul germe impose alors une action immédiate.

Risque pour la santé

Cette contamination chronique en germes potentiellement pathogènes expose les usagers de la plage à des risques sanitaires, notamment des infections gastro-intestinales, cutanées, etc.

La zone Est de la plage, très fréquentée par les propriétaires de chiens, est particulièrement touchée. En effet, les eaux du ruisseau percolent dans le sable, qui retient les bactéries, et peut également être une source de contamination. Les chiens peuvent boire cette eau ou s’y baigner se contaminant et devenir une source de contamination pour leur entourage.

4 page couverture contamination bactériologique eaux baignade Grave VF 20250913 Lien vers le Rapport transmis aux autorités et au responsable du site.

Recommandations de l'APE

Face à ce constat alarmant, le rapport sur cette contamination a été transmis aux autorités et au responsable du site avec plusieurs recommandations urgentes :

  • Interdiction temporaire de la zone Est de la plage et installation de panneaux d'information pour sensibiliser les usagers aux risques sanitaires.
  • Inspection immédiate du réseau d'assainissement du site militaire pour identifier et éliminer la source de la contamination.
  • Renforcement des contrôles sanitaires, avec l'ajout d'un point de prélèvement au niveau du ruisseau et une augmentation de la fréquence d'échantillonnage.
  • Affichage transparent de l’ensemble des résultats d’analyse dès connaissance par l’autorité.
  • Réalisation d'études complémentaires pour analyser le sable et modéliser l'impact des pluies.

Ce document a pour but d'alerter sur un risque persistant et de proposer des solutions concrètes pour restaurer la qualité des eaux de la plage de Grave-Cavalas.

Cette étude indépendante, cruciale pour révéler la vérité sur la contamination de nos plages, a été entièrement financée par l’APE, grâce à la générosité de ses adhérents et donateurs.

Le cout des analyses bactériologiques pèse sur nos ressources, ces analyses sont pourtant essentielles pour défendre notre environnement et notre santé. Pour continuer à financer des analyses indépendantes, alerter les autorités et protéger notre littoral, nous avons besoin de vous.

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"Sans vos dons, pas d’analyses. Sans analyses, pas de preuves. Sans preuves, pas d’action.  Avec vous, changeons les choses !"

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L’APE83430 – Une association 100 % citoyenne, apartisane et indépendante.

P.S. : Votre don est déductible à 66 % de vos impôts dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

9 septembre 2025 Quand le ferry Pascal Lota repeint la rade de Toulon… en noir !

Comme à de nombreuses occasions, hier matin, ce matin nous avons eu le privilège d’assister à un véritable spectacle « écologique » dans la rade de Toulon. Le ferry Pascal Lota de la Corsica Ferries, dans toute sa splendeur, a gratifié les riverains d’un panache de particules noires digne d’un tableau expressionniste… mais beaucoup moins artistique. Ce nuage de pollution, s’étendant sur une distance impressionnante derrière le navire, a laissé une empreinte aussi visible que gênante dans notre belle Méditerranée.

z01 Corsica Pascal lota Look Up 02502032 z02 Pascal lota Look Up02502040

Ironie de la situation : pendant que les armateurs, la main sur le cœur, jurent sur tous les ponts qu’ils « font de leur mieux » pour préserver l’environnement, leurs navires semblent avoir une tout autre idée de la propreté marine. Corsica Ferries, nous offre ici une démonstration éclatante de ce que « préserver la mer » signifie dans leur dictionnaire : rejeter des particules polluantes à faire pâlir les cheminées d’usine d’antan ! Cette crédibilité qui s’envole au rythme des fumées noires est presque poétique, si elle n’était pas si désastreuse pour nos eaux et notre air.

Ces rejets, probablement issus d’un carburant lourd et/ou d’une combustion mal optimisée, ne sont pas un incident isolé. Ils rappellent cruellement que les promesses environnementales des compagnies maritimes doivent être scrutées avec la même méfiance qu’un horizon voilé par leurs panaches.

À l’APE, nous exigeons des explications claires de Corsica Ferries sur ces émissions et des mesures concrètes pour les réduire : filtres à particules, carburants moins polluants, ou encore contrôles rigoureux des moteurs. La Méditerranée n’est pas une décharge, et nous méritons mieux qu’un décor de carte postale souillé par des pratiques indignes de 2025.

Rejoignez-nous pour soutenir nos actions et exiger un avenir où les ferries naviguent vraiment propre.

Partagez vos observations et photos de ces pollutions en les envoyant sur This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. Ensemble, mettons fin à ce double discours !

31 août 2025 : Le trafic maritime, source cachée d’émissions de méthane

Une étude récente publiée dans Communications Earth & Environment révèle un phénomène alarmant et jusqu’ici sous-estimé : les navires déclenchent des émissions massives de méthane (CH₄) dans les zones côtières et portuaires. Voici ce qu’il faut retenir.

Un phénomène méconnu et préoccupant

Les zones côtières et estuariennes sont des sources importantes de méthane, un gaz à effet de serre 28 fois plus puissant que le CO₂ sur un siècle. Les chercheurs ont découvert que le passage des navires dans ces zones peut provoquer des émissions brutales de méthane, en raison des changements de pression et du brassage de l’eau qu’ils engendrent.

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Les variations de pression sous-marines induites par les navires (30 à 60 mbar) entraînent des émissions de méthane à partir des sédiments comparables à celles dues aux variations de pression des marées. Les émissions de méthane induites par les navires correspondent à une augmentation de 22 % des équivalents dioxyde de carbone émis, par rapport aux émissions liées à la combustion. (Souce : Communications Earth & Environment volume 6, Article number: 380 (2025).)

Dans la baie de Neva (Russie), une zone très fréquentée par les navires, les émissions de méthane mesurées atteignent 11,1 mmol/m²/jour, un niveau 10 à 1 000 fois supérieur aux flux moyens observés dans d’autres zones côtières. Ces émissions sont comparables à celles des "points chauds" de méthane.

Comment les navires déclenchent-ils ces émissions ?

Plusieurs mécanismes sont en jeu :

  • Les changements de pression : Le passage d’un navire crée une baisse de pression sur le fond marin, ce qui libère des bulles de méthane piégées dans les sédiments.
  • Le brassage de l’eau : Les hélices et le sillage des navires mélangent la colonne d’eau, favorisant la remontée du méthane dissous vers la surface.
  • La taille et la vitesse des navires : Les grands navires (porte-conteneurs, ferries, croisiéristes) et ceux naviguant à haute vitesse provoquent les émissions les plus importantes.

z02 Corsica Mage Smeralda 02501225

Ces résultats démontrent la nécessité d'inclure les voies de navigation dans l'évaluation des émissions de méthane estuariennes et côtières lors des calculs d’impact de ces activités (Photographie du Mega Smeralda de la Corsica ferries prise le 31 aout 2025 à 9h00 en sortie de la petite rade de Toulon).

Les chercheurs ont observé que 28 % des passages de navires dans la baie de Neva déclenchaient des émissions significatives de méthane. Les porte-conteneurs et les navires de croisière étaient les plus concernés, avec des émissions jusqu’à 10 fois supérieures à la moyenne.

Un impact climatique sous-estimé

Les émissions de méthane déclenchées par les navires ne sont pas prises en compte dans les inventaires actuels des gaz à effet de serre. Pourtant, elles pourraient représenter jusqu’à 22 % des émissions équivalentes de CO₂ liées au trafic maritime, en plus des émissions directes des moteurs.

Cette découverte souligne l’urgence d’intégrer ces sources indirectes d’émissions dans les bilans carbone et les stratégies de réduction des gaz à effet de serre. Les zones portuaires comme La Seyne et Toulon, souvent situées dans des estuaires riches en méthane, pourraient être des points chauds d’émissions bien plus importants qu’estimé jusqu’ici.

Quelles solutions ?

Les auteurs de l’étude proposent plusieurs pistes pour limiter ces émissions :

  • Réduire la taille et la vitesse des navires dans les zones sensibles, ce qui diminuerait à la fois les émissions de méthane et le bruit sous-marin.
  • Éviter les zones côtières riches en méthane lors du tracé des routes maritimes.
  • Intégrer ces émissions dans les réglementations internationales, comme celles de l’Organisation Maritime Internationale (OMI).
  • Étudier davantage ce phénomène pour mieux comprendre son ampleur et ses impacts, notamment dans des zones comme la Méditerranée, où le trafic maritime est intense et les écosystèmes côtiers vulnérables.

Un enjeu pour la rade de Toulon et la Méditerranée

Cette étude rappelle que les activités humaines, même indirectement, peuvent aggraver les déséquilibres écologiques et climatiques. Pour la rade de Toulon, comme dans d’autres communes littorales, la régulation du trafic maritime, l’aménagement des ports et la gestion des sédiments doivent prendre en compte ces nouveaux risques.

L’APE83430 appelle à une vigilance accrue sur les projets d’aménagement côtier et portuaire. La prise en compte des émissions indirectes de gaz à effet de serre dans les études d’impact qui devraient être intégrées dans les débats publics transparents sur les choix d’urbanisme et de transport maritime, pour préserver notre environnement et notre santé.

Pour aller plus loin :

  • Lire l’étude complète Nylund, A.T., Mellqvist, J., Conde, V. et al. Coastal methane emissions triggered by ship passages. Commun Earth Environ 6, 380 (2025) (en anglais)

Protéger notre littoral, c’est aussi comprendre et agir sur les impacts invisibles de nos activités. Ensemble, exigeons la transparence et l’action !

Adhérez, partagez, soutenez nos actions pour un littoral sain et vraiment protégé.

18 août 2025 : Quand la plage de La Vieille bat un record… de pollution !?

Petit bilan des résultats des analyses microbiologiques réalisées dans le cadre de la surveillance des eaux de baignade entre mai et le 14 août 2025 dans la rade de Toulon. Verdict : la plage de La Vieille décroche un triste record le 14 août, avec 1 200 bactéries Escherichia coli pour 100 ml d’eau de mer.

Record absolu pour toutes les stations de la rade cet été !

Une valeur qui interpelle, surtout quand certains pointent du doigt la responsabilité des bateaux au mouillage au large de la plage qui, « sans vergogne », rejetteraient leurs eaux usées directement en mer…

La règlementation ne fixe pas de seuils ou de références pour qualifier la qualité microbiologique d'un échantillon d'eau prélevé sur la zone de baignade.

Tableau classement qualité eaux baignade

Toutefois, la qualité microbiologique d'un échantillon d'eau de baignade sera qualifiée de « bon », « moyen » ou « mauvais » selon les modalités proposées par l'AFSSET (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) ci-dessus.

Carte 1 E coli Gauche Carte 2 E coli droite

Derniers résultats des mesures d’Escherichia coli (E. coli) dans 100 ml d’eau de mer, disponibles au 18 août 2025 sur le site du Ministère du travail, de la santé et de la solidarité pour les différentes plages de la Rade de Toulon. La carte de gauche montre les dernières données d’E. coli pour la dernière quinzaine d’août 2025, tandis que la carte de droite présente les valeurs maximales pour la saison estivale 2025. Ces cartes illustrent la pollution record à la plage de La Vieille, toutes stations confondues.

Que mesurent ces analyses ?

Elles portent principalement sur deux types de bactéries :

  • Escherichia coli, indicateur d’une pollution fécale récente,
  • Entérocoques intestinaux, indicateurs d’une pollution plus ancienne.

Plus la concentration est élevée, plus le risque sanitaire augmente. Ces germes traduisent non seulement la présence d’eaux usées, mais aussi la possible contamination par d’autres agents pathogènes. Ces derniers peuvent être amenés par les eaux et autres débris s’échouant sur la plage, comme les biomédias issus des stations d’épuration des eaux usées.

Résultats contrastés

Si les eaux de baignade de La Vieille explosent les compteurs en E. coli, les valeurs d’entérocoques intestinaux y sont restées faibles (moins de 15 bactéries pour 100 ml) pour les données du ministère de la Santé mais grimperaient à 130 bactéries/100ml le 16 août d’après le résultat des mesures de MTPM ! Rien de rassurant donc pour cette plage et la variabilité des contaminations observées.

D’autres plages de la rade, notamment dans la zone du Mourillon, ont affiché des concentrations également préoccupantes.

Carte 3 Enterocoque gauche Carte 4 Enterocoque droite

Derniers résultats des mesures d’entérocoques intestinaux dans 100 ml d’eau de mer, disponibles au 18 août 2025 sur le site du Ministère du travail, de la santé et de la solidarité pour les différentes plages de la Rade de Toulon. La carte de gauche montre les dernières données d’entérocoques intestinaux pour la dernière quinzaine d’août. La carte de droite présente les valeurs maximales en entérocoques intestinaux pour la saison estivale 2025, avec un pic atteint début août à l’anse Tabarly (base nautique).

Et ailleurs ?

Image 5 Temporary Caution Sign 668x1024

Aux États-Unis, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) recommande une valeur d’action de 130 entérocoques/100 ml. Au-delà, la baignade doit être interdite pour protéger la santé publique. Chez nous ? On attend que ça passe, dépasse les 370 pour annoncer que c’est mauvais… ou que ça se dilue.

zImage 6 Mega Express three VF 02500395 zImage 7 Pascal Lota VF 02500423 zPhoto 8 Pollution Mousse

Question bateaux transitant dans la rade qui polluent « sans vergogne » visibles depuis nos plages, nous accumulons les exemples (Photographies du Mega Express Three et Pascal Lota de la Corsica Ferries prises de la plage de La Vieille le 17 août 2025 à 18h35 et 19h55). Question pollution des eaux en surface les exemples ne manquent pas non plus… (Photographie prise des eaux de baignade de la plage de la Vieille le 17 août à 20h15). Dans tous ces cas, inutile d’attendre des résultats d’analyses… qui n’ont pas été faites faute de prélèvement !

Au sein de notre association l’APE Saint-Mandrier, nous le rappelons : protéger nos plages, c’est protéger notre santé.

Et tant que certains continueront à polluer « sans vergogne », nous continuerons à dénoncer et à agir. Adhérez, partagez, soutenez nos actions pour un littoral sain et vraiment protégé.

10 août 2025 : Corsica Ferries : voyage inclus, fumée offerte

Ce matin, le Mega Express Three a quitté la rade de Toulon en grande pompe… de suie. Panache soufré dans le ciel, parfum d’hydrocarbures sur le pont arrière : ambiance croisière post-apocalyptique garantie. Les passagers ? Enfumés. Littéralement. Le ciel ? Jaunasse de soufre. La mer ? Elle tousse encore.

z02508683R1 zCorsica Mega express Three Rade Panache Passagers 02508692R1

Ciel pollué… et passagers fumés comme des sardines sur le pont arrière. Merci qui ? Merci la pollution maritime. Ils pensaient partir respirer l’air du large, ils ont eu Pékin version smog. Merci Corsica Ferries pour cette immersion dans le transport du futur, si le futur est un retour à l’ère du fuel lourd (Photographie du Corsica Ferries Mega Express Three prise ce 10 août 2025 à 8h25).

Les navires de croisière et de transport maritime sont parmi les plus gros émetteurs de polluants atmosphériques : Oxydes d’azote (NOx), Particules fines, Soufre (SOx), Composés organiques volatils…

Ce matin, les rejets de fumée du Corsica Ferries Mega Express Three ont une fois de plus soulevé des préoccupations environnementales et sanitaires. Les passagers présents sur le deck arrière ont été exposés à des émissions polluantes, mettant en lumière les impacts directs de la pollution maritime sur notre santé et notre environnement.

Ces émissions ont des effets avérés sur la santé respiratoire, notamment chez les enfants, les personnes âgées et les populations déjà fragilisées. Elles contribuent aussi à la pollution marine et à l’acidification des milieux côtiers.

Nous restons déterminés à lutter contre ces pratiques qui nuisent à notre planète et à ses habitants. Il est crucial que des mesures soient prises pour réduire ces rejets de polluants dans l’atmosphère.

L’air pur, ce n’est pas du luxe !

Rejoignez-nous dans notre combat pour un air plus pur et un avenir plus sain pour tous.

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  1. 9 juillet 2025 : Plage de Cavalas, nouvelle alerte pollution
  2. 9 juillet 2025 : Pollution des ferries visible à l’horizon : un signal d’alerte environnemental
  3. 29 juin 2025 : Interdiction de fumer sur les plages à partir d’aujourd’hui
  4. 27 juin 2025 : Vague de chaleur : soyons vigilants et solidaires

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Association pour la Protection de l'Environnement et l'Amélioration du cadre de vie de la Presqu'île de Saint-Mandrier
Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
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