Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.
Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).
Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.
Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.
Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.
Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.
En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.
Les chiffres clé du cancer du sein
En France, 650 000 femmes sont ou ont été touchées par le cancer du sein. On compte 54 000 nouveaux cas chaque année et environ 12 000 femmes décèdent de la maladie. D'après cancerdusein.org, on estime qu'une femme sur huit sera touchée par le cancer du sein.
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue leur principale cause de mortalité. C’est donc parce que le cancer du sein touche encore beaucoup de femmes que votre participation à Octobre Rose est importante.
De quoi s’agit-il ?
Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, instaurée en 1985. Elle a vu le jour aux États-Unis et a fait sa première apparition en France en 1994, sous l'impulsion du magazine Marie Claire et du groupe Estée Lauder. De cette collaboration est née l'association Le Cancer du Sein, Parlons-en ! En 2020, l'association a été rebaptisée Ruban Rose.
Octobre Rose est un événement national. Du 1er octobre au 31 octobre de chaque année, des événements sont organisés afin de rassembler des associations et des professionnels de santé autour de l'information sur le dépistage du cancer du sein et de récolter des fonds pour la recherche.
N’hésitez pas, participer à Octobre rose !
Depuis sa création, le mouvement Octobre Rose s'appuie sur un réseau associatif national engagé. Autour d'organisations locales, régionales et nationales, des événements en tout genre sont créés. Par le biais du sport et notamment de la course à pied, ces femmes peuvent se faire entendre à l'unisson.
Tout le monde peut donc participer à Octobre Rose. Vous pouvez choisir de participer à une des actions proposées comme une marche ou une course à pied. Les fonds récoltés lors de ces événements sont reversés à la recherche contre le cancer du sein. Durant ce mois, vous pouvez aussi choisir d’organiser vous-même un événement physique ou virtuel pour récolter des fonds que vous reverserez à l’association à la fin de l’opération.
Les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile vous attendent donc ce samedi matin à partir de 9h00 au niveau d’un stand au marché au village pour vous informer et répondre à toutes vos questions. L’après-midi ils vous invitent à Marégau (près de la pharmacie ) à partir de 15h00 avec Studio S Zumba et un atelier d’auto-palpation des seins et à 17h00 pour un goûter « rose ».
Pour en savoir plus
« Octobre Rose » fête son 31e anniversaire en 2024. L'événement symbolisé par le ruban rose met l'accent sur le dépistage du cancer du sein et est organisé avec l'Institut national du cancer. La campagne d'information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d'octobre a pour slogan : « Plus fortes ensemble ! ».
Les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile vous attendent ce samedi matin à partir de 9h00 au niveau d’un stand au marché au village pour vous informer et répondre à toutes vos questions. L’après-midi ils vous invitent à Marégau ( près de la pharmacie ) à partir de 15h00 avec Studio S Zumba et un atelier d’auto-palpation des seins et à 17h00 pour un goûter « rose ».
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue leur principale cause de mortalité.
L'Institut national du cancer (INCa) estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge que l'INCa préconise d'effectuer un dépistage régulier, le plus efficace afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie. Détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs.
Pour en savoir plus
Plafond bas, très bas ce matin sur la rade avec un petit vent d’ouest… juste de quoi rabattre vers la ville les panaches de rejets de contaminants issus des moteurs des navires de la Corsica Ferries et de ceux du Scarlet Lady de la compagnie Virgin à quai.
Le Mega Express de la Corsica Ferries battant pavillon italien amarré ce matin à quai du port de Toulon à côté de la potence d’alimentation électrique inutilisée puis à La Seyne a donné toute la mesure de ses capacités de rejets de contaminants issus de la combustion de ses vieux moteurs.
Alors que les impôts fonciers et locaux font cette année encore l’objet d’une augmentation conséquente, il est bon de s’interroger sur l’utilisation de l’argent collecté pour réduire les pollutions des navires à quai. En effet, les trois quais du port de Toulon accueillant les ferries et croisiéristes sont équipés, depuis novembre 2023, de bornes électriques financés par les 20,6 millions d’Euros de l’Union Européenne, l’Etat, la région Sud/PACA, la Métropole Toulon Provence Méditerranée. Outre ces investissements, la compagnie Corsica Ferries a perçu 600.000 Euros de la région Sud/PACA pour équiper deux de ses navires, les Mega Express IV et V, pour qu’ils puissent se connecter à quai dans le cadre du plan Escale-zéro fumée.
Ce lundi matin, le Scarlet Lady de la compagnie Virgin battant pavillon des Bahamas à quai au port de Toulon a enfumé l’atmosphère de la rade. Une différence aujourd’hui par rapport aux semaines passées, son panache persistant au cours de la journée était rabattu vers le sol des quartiers du port. Encore une journée Escale-zéro fumée de ratée…
A grands renforts d’articles de journaux, il a été expliqué aux habitants de MTPM, comme à ceux de la Métropole Nice Côte d’Azur, l’importance des millions d’euros dépensés pour les protéger des pollutions atmosphériques et sonores des navires à quai, pendant les manœuvres d’accostage et d’appareillage mais aussi celles des véhicules embarquant et débarquant obligés de rouler jusqu’aux centres de Toulon et de Nice.
Cependant, à la vue des panaches quotidiens des navires et des bouchons en ville, nous le rappelions récemment, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’utilité, la raison d’être des branchements électriques installés sur les quais du port de commerce de Toulon. Il est à craindre que leur interrogation reste sans réponse des édiles locaux puisque fin septembre il a été annoncé une augmentation du nombre d’escales de croisiéristes en 2025, avec 32 escales à Toulon et 72 escales prévues à La Seyne dont les quais ne sont évidemment pas équipés de système d’alimentation électrique…
Var-Matin dans son édition du 3 octobre dernier, titrait « La Chambre de commerce du Var projette un afflux record de croisiéristes l'an prochain, avec une augmentation du nombre d'escales à La Seyne et Toulon. Et autant de retombées économiques ». En fait, c’est surtout autant de retombées atmosphériques de contaminants que les habitants vont respirer, l’économie prime sur la santé des habitants…
Les petites ondées de ce mardi tombées sur les secteurs aux surfaces imperméabilisées, toits, routes, parking, etc. reliés au réseau d’eaux pluviales ont donc rejoint la mer. Ces eaux ont entrainé avec elles par lixiviation, tous les polluants microbiens et chimiques déposés sur ces surfaces et ont contaminées les eaux marines et donc la flore et la faune littorales.
Le sable rajouté en quantité sur la place des Résistants pique les yeux lorsque le Mistraou le soulève. Cette fois-ci, le sable été entrainé par les eaux de ruissellement qui se sont déversées dans le port. Les eaux de pluie sont moins denses que les eaux de mer, bien visibles puisque colorées par le sable. Elles se sont mélangées avec les eaux portuaires et celles des rejets pluviaux bien visualisées à cette occasion, pour ceux qui en doutaient, à la sortie des émissaires le long des quais (Photographies prises le 24 septembre 2024 à 15h00).
Quant aux recharges en sable de carrière des plages de la presqu’île que nous demandons d’arrêter depuis des années, celles de juin dernier sont déjà pour partie érodées, dispersées en mer, le sable venant étouffer les herbiers de Posidonies situés à proximité.
Ce sont des exemples bien concrets d’interventions anachroniques et non maitrisées de la commune qui relèvent d’une gabegie financière doublée d’une gabegie écologique…
Vous pouvez nous aider à sauver les derniers sites naturels de la presqu’ile,
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