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9 juillet 2025 : Plage de Cavalas, nouvelle alerte pollution

Le prélèvement effectué le 9 juillet 2025 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) au niveau de la plage de Cavalas-Grave révèle une importante pollution bactériologique.

Les résultats indiquent une concentration en Escherichia coli dépassant 1 000 bactéries/100 ml, soit un niveau incompatible avec une baignade sans risque.

La présence de près de 100 entérocoques intestinaux/100 ml – des bactéries indicatrices de pollution fécale – confirme une contamination par des eaux usées ou des déjections animales.

01 Bacteriologie Cavalas 20250515 0709 20250711

Evolution des niveaux, parfois élevés, des concentrations bactériennes en Escherichia coli et Entérocoques intestinaux entre le 13 mai et le 9 juillet 2025 ce qui signale la présence d’eaux usées ou de déjections animales dans les eaux de baignade de la plage de Cavalas-Grave.

Une information absente ou obsolète

Malgré ces résultats préoccupants, aucune alerte n’a été affichée sur le panneau d’information de la plage. Le seul bulletin visible à ce jour date du 16 juin 2025 et indique : « Eaux de bonne qualité pour la baignade » – un message trompeur en totale contradiction avec les dernières analyses.

z02 Panneau Info Bulletin ARS 20250619

Le bulletin d’information de l’ARS affiché sur le panneau d’information de la plage de Cavalas-Grave n’informe pas les utilisateurs de cette plage, qui ne vérifieraient pas sa date, des risques qu’ils encourent en s’y baignant en indiquant « Eaux de bonne qualité pour la baignade ».

Ce manque d’information constitue une violation du Code de la santé publique (article D1332-32), qui impose l’affichage des résultats des derniers prélèvements, dans les plus brefs délais, sur le lieu même de baignade.

Une pollution récurrente

Depuis 2018, l’APE alerte sur la pollution régulière de cette plage (note technique du 7 aout 2018). En réponse, après avoir nié tout problème et attaqué l’association, la commune a fini par mettre en place un suivi par l’ARS à partir de mai 2019.

Malgré cela, les sources de pollution n’ont toujours pas été identifiées ni maîtrisées.

D'où vient la pollution ?

Plusieurs origines sont suspectées.

z03 Cavalas Canier 02403684 z04 Canier Zoom 02403669

Le ru côtier, qui débouche au niveau du canier à l’extrémité est de la plage, montre des signes récurrents de pollution (mousses, algues vertes, odeurs…).

z05 Cavalas Containers 02405539 z06 Cavalas culture 02406526

Des aménagements récents dans le vallon de Cavalas (terrassements agricoles, containers installés fin 2024-début 2025) pourraient aussi favoriser des ruissellements chargés en polluants.

Les demandes de l’APE

Dans sa note technique adressée en août 2018, l’APE demandait :

  • Un suivi microbiologique régulier de l’eau de baignade en saison.
  • Le contrôle des eaux usées issues du PEM.
  • Une évaluation écologique et chimique des eaux du ru.
  • Un plan d’actions pour identifier les sources et supprimer les pollutions potentielles.

Aujourd’hui, seule la surveillance estivale des eaux de baignade est en place. Les autres mesures demandées sont manifestement ignorées.

Agir pour notre santé et notre littoral

L’APE réaffirme que la protection de la santé publique passe par celle de l’environnement. Il est urgent de mettre fin à ces pollutions invisibilisées.

Rejoignez-nous. Adhérez, partagez, soutenez nos actions
pour un littoral sain et protégé.

8 juin 2025 : Trop de beaux discours, trop peu d'actes pour notre littoral !

Pas un jour ne passe sans qu’un élu, une entreprise ou une association récemment créée ne clame haut et fort son amour inconditionnel pour la planète, les océans, les mers… L’engagement écologique est devenu la posture incontournable. Et tant mieux, en apparence : le message passe, la prise de conscience semble réelle.

Mais une question persiste : est-il vraiment compris ? sincèrement intégré dans un véritable engagement ?

Car sur le terrain, les scientifiques comme les associations constatent un triste décalage. Entre les envolées lyriques, le trémolo dans la voix, la main sur le cœur et les yeux brillants d’émotion, les actes concrets des institutionnels sont souvent absents. Pire : ceux qui agissent vraiment depuis de nombreuses années, lanceurs d’alerte, bénévoles, collectifs écologistes, sont parfois caricaturés, traités « d’écoterroristes », comme pour mieux décrédibiliser leur combat.

Un exemple tout frais de cette hypocrisie ? Un cas d’école de greenwashing, pardon, d’écoblanchiment à la française, visible en ce moment même sur notre littoral.

Sur le quai Cronstadt du port de Toulon, une série de panneaux baptisée « Les parcours de la mer » a été installée fin mai à grand renfort de logos par Veolia et Toulon Provence Regatta, avec la bénédiction de plusieurs institutions publiques locales et nationales. Objectif : faire croire qu’ils sont à l’avant-garde de la protection des océans, pile à l’approche de la troisième conférence des Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC) à Nice.

Mais cette jolie vitrine masque mal la réalité que nous vivons ici, chaque jour : ports pollués, plages souillées, émissions maritimes incontrôlées.

Des panneaux bien léchés… et les eaux de notre littoral polluées par les déchets. Voilà le paradoxe.

Alors oui, parlons de la mer. Mais pas en slogans. En actes. Exemples par l’image des décalages entre discours et actes !

z01 20250521 TL Port Qaui Boué e 8 Plastique 02406643 z02 20250521 TL Port Ponton Navette 02406664 z03 20250521 TL Port Quai Pollution 02406661 z04 20250521 TL Port Quai Panneau Bouée 9 02406646 z05 SM Port 02406559

Le texte du panneau sur les plastiques est explicité, intitulé « Le plastique en mer : Une menace croissante. Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent dans les océans. dont seulement 1 % est visible en surface. Ces déchets s'accumulent dans cinq gigantesques tourbillons océaniques, certains atteignant six fois la superficie de la France. En Méditerranée, mer quasi fermée abritant 9% de la biodiversité marine mondiale, les microplastiques représentent un danger majeur. Ces particules microscopiques 70 fois plus fines qu'un cheveu menacent les écosystèmes en s'intégrant à la chaîne alimentaire via le plancton… Face à cette pollution croissante aux conséquences encore mal connues pour l'environnement et la santé humaine, la solution réside dans la prévention : réduction des déchets à la source, transformation des modes de production et de consommation, et meilleure gestion des déchets ». Mais la réalité gâche le décor… Malheureusement, alors que ces beaux discours s’affichent sur les quais, la réalité, elle, flotte en surface. Les mêmes jours que l’inauguration des panneaux « Parcours de la mer », les eaux des ports de Toulon et de Saint-Mandrier étaient constellées de débris plastiques bien visibles. Les photos, prises le 21 mai 2025 en plein après-midi des eaux de ces deux ports, parlent d’elles-mêmes.

L’écologie ne s’écrit pas à coups de slogans. Elle se mesure à ce qu’on choisit de ne pas voir.

Malheureusement, comme une démonstration sur le terrain de ce message, les mêmes jours les débris de plastique étaient bien visibles à la surface des eaux des ports de Toulon et de Saint-Mandrier (Photographies prises le 21 mai 2025 après-midi).

z06 20250422 SM Plage Vieille Plastique 02401231 z07 20250607 SM Plage Cavalas 02409802 z08 20250607 SM Plage Cavalas microplastique 02409802

Et ce triste spectacle ne se limite pas aux zones portuaires. Sur de nombreuses plages de la région, on retrouve régulièrement des plastiques de toutes tailles à la dérive ou échoués sur le littoral, en grande quantité. Bouteilles, fragments d’emballages, microplastiques… Une pollution omniprésente, persistante, et pourtant soigneusement ignorée dans les discours officiels (Photographies de déchets de plastique dans les rochers bordant la plage de la Vieille le 21 avril 2025, fragments de plastique de toutes tailles dans les eaux de la plage de Cavalas-Grave le 7 juin 2025).

Les océans et mers forment une entité vivante et non une simple ressource. L'Océan est l'origine commune de toute vie passée, mais également la condition de notre vie présente et future. Pour maintenir la santé de l’Océan ainsi que pour garantir l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines pour lequel il est indispensable, il est nécessaire de transformer fondamentalement la manière dont notre société occidentale perçoit, occupe et exploite l'Océan.

Les scientifiques ont fait leur part : ils ont analysé, alerté, proposé des solutions concrètes. Il ne reste plus qu’aux décideurs politiques – de tous bords – à passer des promesses aux actes. À moins, bien sûr, qu’une fois encore, l’urgence soit… d’attendre !

Pour en savoir plus

  • Les plages de carte postale, le poison qui tue la côte croate à petit feu
  • Rejet des eaux usées dans le bassin d’Arcachon
  • Fascicule pour les droits de l'Océan
  • Greenwashing, ou écoblanchiment, procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique.

18 mai 2025 : Épaves en rade de Toulon : nette amélioration côté civil, mais une situation alarmante persiste sur le littoral militaire

Communiqué de presse Couverture Note EpavesL’APE avec les associations France Nature Environnement var et PACA viennent de publier leur3ème inventaire annuel des épaves visibles en petite rade de Toulon (disponible ICI).

Une baisse encourageante du nombre d’épaves visibles

Bonne nouvelle : grâce aux opérations de relevage menées en mars et avril 2025, le nombre d’épaves visibles en petite rade est passé de 45 en février 2024 à 21 en mai 2025. Une réduction de près de moitié, fruit d’un travail collectif pour protéger le littoral et sécuriser les zones de navigation.

- Secteur civil : Une avancée majeure avec une baisse de 32 à 5 épaves visibles.

- Secteur militaire : Une situation inversée et préoccupante avec une hausse de 13 à 16 épaves.

Un point noir : le secteur militaire du Lazaret à Saint-Mandrier

Aucune épave n’a été retirée du secteur militaire. Pire : certaines, en état avancé de désintégration, libèrent déjà des polluants chimiques dans l’eau et les sédiments. Ces substances menacent l’équilibre des écosystèmes marins, mais aussi les activités économiques locales telles que la mytiliculture et la pisciculture, situées à moins de 400 mètres.

Aujourd’hui, aucune surveillance des contaminants issus de ces épaves n’est en place. Impossible, donc, de mesurer l’ampleur des dégâts sur la faune, la flore… et la santé humaine.

Ce que nous demandons : une action immédiate et responsable

Nous appelons les autorités civiles et militaires à :

- Enlever les épaves sans délai, en priorité celles immergées depuis plusieurs années.
- Le faire dans le cadre du Code des transports (articles L.5142-1 à 8 et R.5142-1 à 25).
- Collaborer avec les filières spécialisées comme l’Association pour la plaisance éco-responsable, qui développe des solutions de déconstruction respectueuses de l’environnement, soutenues par le Secrétariat d’État à la mer.

L’APE appelle à la mobilisation

Cette pollution n’est ni invisible, ni inévitable. Il est encore temps d’agir pour protéger notre rade, notre biodiversité, notre santé et notre économie locale. L’APE reste pleinement mobilisée et prête à coopérer avec tous les acteurs concernés pour des solutions durables.

Agissons ensemble pour une mer plus propre, un littoral plus sûr et un avenir plus responsable.

Votre soutien compte ! Adhérez ou faites un don
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Contactez-nous pour agir ensemble !

2 mai 2025 : Pollution quotidienne (suite)

L’épisode de chaleur précoce avec des températures élevées a été marqué aujourd’hui par une absence de vent, propice à une mer calme, et une stabilité thermique de l’atmosphère. En absence de vague, les pollutions marines de surface sont alors bien visibles et en absence de vent, les polluants atmosphériques des rejets des navires de la Corsica Ferries ne se dispersent que très lentement

z01 Coudou Pollution 02402246 z02 Coudou Pollution 02402268 z03 Coudou Pollution 02402279 z04 Coudou Pollution 02402310

A la surface des eaux de la plage de la Coudoulière, en provenance du large, de larges trainées de polluants dérivaient en début d’après-midi avant de s’échouer sur le bord. D’où viennent-elles ? D’un pollueur évidemment, mais lequel ? De quels polluants s’agit-il ? Ce qui est certain, c’est que leur impact sur l’environnement marin et ses habitants, voire les baigneurs, ne peut pas être positif…(Photographies prises le 2 mai 2025 vers 14h00).

z05 Mega Smeralda 02402377R2 z06 Mega Smeralda 02402380R2

Le Mega Smeralda battant pavillon italien en sortie de grande rade s’éloigne en direction de Bastia avec un panache toujours bien crasseux (Photographies prises le 2 mai 2025 vers 19h40).

L’impact de ces différentes pollutions sur le vivant, y compris sur la santé des individus de notre espèce, est difficile a apprécier car les effets délétères de ces cocktails de polluants sont difficilement étudiables compte tenu de la multiplicité infinie des mélanges possibles. En revanche, il est à craindre que les impacts sanitaires et environnementaux des polluants s’additionnent comme le pensent les scientifiques travaillant sur les interactions toxicologiques ou écotoxicologiques des pollutions multiples.

13 octobre 2024 : Mort massive de bars échoués sur le littoral de la presqu’île

Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.

z01 Bar 02407324 z02 bar 02407321

Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).

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Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).

Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.

Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.

Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.

Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.

En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.

  1. 24 septembre 2024 : Pluies, sable et polluants à la mer
  2. 16 mars 2024 : les épaves, sources de contaminations de la rade
  3. 11 mars 2024 : Inventaire cartographique des épaves à la côte – Edition 2024, 3 épaves en moins !
  4. 26 février 2024 : Le Pascal Lota fait tache dans le port de Toulon !

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Association pour la Protection de l'Environnement et l'Amélioration du cadre de vie de la Presqu'île de Saint-Mandrier
Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
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