Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.

z01 Bar 02407324 z02 bar 02407321

Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).

z03 Mérou 02406994

Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).

Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.

Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.

Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.

Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.

En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.