Bisphénols, phtalates, parabènes, éthers de glycol, retardateurs de flamme bromés et composés perfluorés... Près de 70 biomarqueurs ont été étudiés par Santé publique France qui a mesuré la présence de ces polluants dans des prélèvements biologiques (urines, sérum et cheveux) de 1104 enfants et 2503 adultes, représentatifs de la population française composée (www.santepubliquefrance.fr).
Les bisphénols (A, F et S), les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés sont pour certains des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes, avérés ou suspectés.
Les principaux résultats montrent que :
- Ces polluants sont présents dans l’organisme de l’ensemble des adultes et des enfants ;
- Les niveaux d’imprégnation mesurés sont comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et au Canada à l’exception des retardateurs de flamme bromés, des bisphénols S et F et des parabènes ;
- Des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants.
Cette étude permet d’établir les premières valeurs de référence d’imprégnation de ces polluants pour la population générale. Elle sera suivie de deux autres volets sur les métaux et les pesticides.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril 2019 après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) mais de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont réapparues depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de Cavalas après le passage d'un engin de chantier pour niveler les galets.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) , voir le journal municipal "Le Mandréen" de mai 2019 en page 3.
Cependant, de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont observées depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de la Coudoulière.
Des graviers en tas et en épandage sur les galets sont également observables.
Ce 31 octobre, le littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier est lui aussi touché par la pollution aux hydrocarbures.
Le jeudi 25 octobre 2018, 11 communes étaient impactées par la pollution aux hydrocarbures. 49 plages faisant l’objet de travaux de dépollution de surface ont été fermées au public (http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/cp-pollutionplages-25oct17h30.pdf). Aujourd’hui, c’est au tour des parties du littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier orientées vers la pleine mer d’être touchées par les échouages de galettes d’hydrocarbures. De nombreuses galettes de toutes tailles sont visibles sur le littoral de la Coudoulière. Nous en avons informé la mairie. Le préfet du Var qui a déclenché le plan POLMAR Terre pour gérer les galettes d’hydrocarbure arrivant sur les plages demande aux populations de ne pas toucher ou ramasser les galettes qu’elles peuvent trouver.
L’observation de la prolifération de macroalgues du genre Ulva sp. (voir photo ci-contre) sur la plage de Cavalas justifie la mise en place
- d’un contrôle de la qualité des eaux usées en provenant du PEM transitant vers la mer par le ru Est,
- d’une surveillance de l'état écologique et de l'état chimique des eaux de surface couplée à
- une surveillance microbiologique régulière des eaux de baignades de la plage de Cavalas,
- d’un plan d’actions pour réduire/éliminer cette pollution.
Il en va de la santé de tous et de la préservation de ce site littoral remarquable. Aussi cette note (cliquez ici pour la télécharger) a été transmise au Mouvement d'Actions pour la Rade de Toulon et le littoral Varois (MART, http://www.federation-mart83.org/bienvenue.html) qui gère les Observateurs de la rade et des bassins versants dans le cadre du Contrat de baie ainsi qu’à l’Agence régionale de santé du Var.