La pollution par les déchets rejetés dans l'air, l'eau et la terre par les activités humaines est aujourd'hui la plus grande cause environnementale de maladie dans le monde. Elle est responsable d'environ neuf millions de décès prématurés par an, d'énormes pertes économiques, de l'érosion du capital humain et de la dégradation des écosystèmes pointe un rapport présenté à Monaco ce jeudi 3 décembre.
Ce rapport intitulé Santé humaine et pollution des océans, a été rédigé par quarante-cinq scientifiques (dont des scientifiques français de l’Ifremer et du Cnrs) de quarante pays différents et publié dans la revue américaine Annals of Global Health.
Les océans couvrent plus de 70% de la surface de la terre. Malgré leur vaste étendue, les mers sont menacées, principalement en raison de l'activité humaine. Les auteurs du rapport ont donc examiné les effets de la pollution des océans sur la santé humaine à partir des résultats de 584 rapports scientifiques récents, identifié les lacunes dans les connaissances, projeté les tendances futures et proposé des recommandations pour réduire la pollution des océans fondées sur des preuves scientifiques et fixé des priorités pour la recherche...
Le Dr Philip Landrigan, épidémiologiste de l’université Boston-College et coordinateur du rapport, considère que ce document « est le premier à examiner de manière complète l’impact global de la pollution des océans sur la santé humaine ».
Plus de 80 % des sources de la pollution océanique se trouvent à terre, souligne le rapport qui montre que si les déchets plastiques constituent la source de pollution des océans la plus visible, la liste est longue des formes de pollution de l’océan qui « augmentent en silence » avec des effets sur la santé humaine qu’on commence seulement à comprendre.
Déchets rejetés sur la plage de la Coudoulière 4 décembre 2020
Bisphénols, phtalates, parabènes, éthers de glycol, retardateurs de flamme bromés et composés perfluorés... Près de 70 biomarqueurs ont été étudiés par Santé publique France qui a mesuré la présence de ces polluants dans des prélèvements biologiques (urines, sérum et cheveux) de 1104 enfants et 2503 adultes, représentatifs de la population française composée (www.santepubliquefrance.fr).
Les bisphénols (A, F et S), les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés sont pour certains des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes, avérés ou suspectés.
Les principaux résultats montrent que :
- Ces polluants sont présents dans l’organisme de l’ensemble des adultes et des enfants ;
- Les niveaux d’imprégnation mesurés sont comparables à ceux d’autres études menées à l’étranger, notamment aux Etats-Unis et au Canada à l’exception des retardateurs de flamme bromés, des bisphénols S et F et des parabènes ;
- Des niveaux d’imprégnation plus élevés sont retrouvés chez les enfants.
Cette étude permet d’établir les premières valeurs de référence d’imprégnation de ces polluants pour la population générale. Elle sera suivie de deux autres volets sur les métaux et les pesticides.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril 2019 après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) mais de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont réapparues depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de Cavalas après le passage d'un engin de chantier pour niveler les galets.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) , voir le journal municipal "Le Mandréen" de mai 2019 en page 3.
Cependant, de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont observées depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de la Coudoulière.
Des graviers en tas et en épandage sur les galets sont également observables.
Ce 31 octobre, le littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier est lui aussi touché par la pollution aux hydrocarbures.
Le jeudi 25 octobre 2018, 11 communes étaient impactées par la pollution aux hydrocarbures. 49 plages faisant l’objet de travaux de dépollution de surface ont été fermées au public (http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/cp-pollutionplages-25oct17h30.pdf). Aujourd’hui, c’est au tour des parties du littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier orientées vers la pleine mer d’être touchées par les échouages de galettes d’hydrocarbures. De nombreuses galettes de toutes tailles sont visibles sur le littoral de la Coudoulière. Nous en avons informé la mairie. Le préfet du Var qui a déclenché le plan POLMAR Terre pour gérer les galettes d’hydrocarbure arrivant sur les plages demande aux populations de ne pas toucher ou ramasser les galettes qu’elles peuvent trouver.