Ce soir à 21h05 sur TV5, Hugo Clément enquête sur la pollution et la dépollution de l'eau du robinet en France. Ainsi, que fait-on quand une eau potable dépasse les seuils de pollution ? Elle est tout simplement mélangée avec une autre source, plus pure, et renvoyée dans le réseau.
L'eau consommée par les Toulonnais provient du barrage de Carcès, alimenté par l'Issole, le Caramy et la retenue du Revest. L'eau du barrage de Carcès est acheminée par un aqueduc de 50 km jusqu’à l'usine de la Valette qui produit 61% du volume total de l’eau consommée. Le Caramy prend sa source dans le massif de la Sainte-Baume, non loin de Brignoles, mais montre des rives parfois très polluées par des déchets plastiques et autres avant de rejoindre 25 km plus loin le fleuve Argens.
L'enquête révèle également que l'eau est de plus en plus contaminée par des résidus de pesticides, des polluants de l'industrie ou même des restes des guerres.
La conséquence directe en est que le traitement de l'eau coûte plus cher. Certains citoyens se battent pour réduire les sources de pollution en amont plutôt que de financer des usines toujours plus perfectionnées et hors de prix.
Si vous voulez voir et revoir l’émission
L’évolution des différentes composantes du PPI nucléaire du port militaire de Toulon annoncée en 2022 progresse. Point d’actualité : enfin du concret.
L’arrêté préfectoral portant approbation des nouveaux périmètres communaux du plan particulier d’intervention « Port militaire de TOULON » a été signé le 8 novembre 2024 (voir 83-2024-11-08-00004).
Comme nous le demandions dans nos discussions avec la préfecture, l’arrêté présente les périmètres de 2km et 5km autour du port militaire qui identifient les communes qui seraient concernées par des mesures de protection radiologique en cas d’accident nucléaire. Objet de nos demandes répétées en 2019, 2020, 2021, la commune de Saint-Mandrier est maintenant intégrée au PPI alors qu’elle ne l’était pas sur le précédent PPI datant de 2012.
Le rayon pour la pré-distribution des comprimés d’iode stable est porté de 2 à 5 km, voire légèrement au-delà puisque c’est l’ensemble des superficies des communes qui sont concernées dès lors qu’une de leur partie est dans le rayon des 5km. Les communes de Toulon, Ollioules, La Seyne sur mer et de Saint-Mandrier sont maintenant intégrées dans leur totalité dans le périmètre 5km du PPI. La zone de mise à l’abri définie par un rayon de 2 km est modifiée en mesure de mise à l’abri reflexe planifiée sur une zone unique, à 360° autour du point de référence du site, sans attendre dans un premier temps la prise en compte des conditions météorologiques. Cette dernière mesure simplifie ainsi les 3 zones du PPI 2012.
La révision du PPI est donc dans sa phase finale. La version révisée sera mise en consultation du public ce mercredi 20 novembre pendant un mois. Le document sera consultable dans les mairies des quatre communes. A la fin de la période de consultation achevée, il sera soumis à l'approbation de monsieur le Préfet.
Concernant la distribution des comprimés d’iodure de potassium qui sont à ingérer rapidement en cas d’accident nucléaire avec rejet de radionucléides dans l’atmosphère, elle sera précédée d'une campagne nationale de communication puisque plusieurs sites militaires disposant d’installations nucléaires sont concernés. L’approvisionnement des pharmacies en comprimés serait prévu pour notre région courant 2025.
Même lorsque toutes les règles de sûreté sont bien établies et respectées, les accidents ou les actes de malveillance sur des installations nucléaires sont par définition imprévisibles, c’est pourquoi il est essentiel d’être prêt à faire face aux éventuels risques radiologiques pour en minimiser les conséquences sur la santé des populations.
Chi va piano, va sano e va lontano et en espérant qu’il n’y ait pas d’accident d’ici 2025…
Conférence organisée par l’association ACTENERGIES pour FNE83 - Invitation
Vendredi 6 décembre à 17 heures
Salle Arnal 28 Rue Vincent SCOTTO à Toulon
Air & Santé
L’air que nous respirons contient des polluants qui encrassent nos poumons et affectent notre santé.
Présentation par FNE83 des polluants de l’air puis de leurs effets sur notre santé par notre invité, le Docteur Alain Collomb de l’Association Santé Environnement France (ASEF)
Mobilisez-vous pour améliorer la qualité de l’air, rejoignez l’une des associations : ACTENERGIES, APE Saint Mandrier, ASEF, Fédération FNE83, Fédération MART, Toulon Avenir, Toulon Var Déplacements, associations varoises adhérentes de ATMOSUD.
Cette action de FNE83 est conventionnée avec la DREAL PACA et la région SUD-PACA
En France, le brûlage des déchets verts à l’air libre, pourtant interdit, est encore très répandu : plus de 15% des personnes possédant un jardin enfreignent la loi (parfois sans le savoir), et 830 000 tonnes de déchets végétaux sont brûlés chaque année.
Cette pratique, qui émet des polluants atmosphériques toxiques, est néfaste pour notre santé et pour l’environnement, et elle limite le retour au sol de la matière organique ( Photographie prise le 1 novembre 2024 à 7:50). Voir également les photos de l'année passée.
En 2023, en partenariat avec l'ADEME, FNE a réalisé une vidéo pour inciter au changement dans la gestion des déchets végétaux avec les outils existants pour agir et transformer cette matière en ressource.
La pollution de l’air des navires s’explique notamment par les rejets dus aux teneurs élevées en soufre des carburants utilisés par les navires. Fioul lourd, diesel marin… (Photographie du Costa Fascinosa de la compagnie Costa Croisières à l’entrée de la petite rade prise le 1 novembre 2024 à 8:03)
En effet, les carburants des navires ont une teneur en soufre jusqu’à 3 500 fois plus élevée que le diesel des voitures. Une fois brûlé, ce carburant les navires rejettent du dioxyde de soufre, connu pour son impact sanitaire (maladies respiratoires, bronchites, irritations de la gorge) et environnemental (pluies acides) mais aussi du dioxyde d’azote.
Nous saluons le rôle de la France dans la création de la zone à faible émission de soufre en Méditerranée (zone SECA), mais il est nécessaire d’aller plus loin pour protéger la santé des riverains des villes portuaires en Méditerranée et ailleurs.
Pour en savoir plus
Les courants ont amené en fin de journée des centaines de cadavres de bars qui se sont échoués sur le littoral mandréen. De nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, flottent à proximité du rivage ou sont d’ores et déjà échoués sur la grève.
Méduses et cadavres de bars observés à l’entrée du port de Saint-Elme (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Des cadavres de bars flottent à la surface des eaux au niveau de la plage de Sainte-Asile (Vidéo prise vers 18h30). Un cadavre de mérou était visible ce 10 octobre sur les banquettes de posidonie de la plage avec la même apparence, des tissus nécrosés immédiatement derrière la tête (Photographie prise le 10 octobre 2024 à 11h50).
Aujourd’hui, de nombreux cadavres de bars flottent à la surface de eaux de la plage de Sainte-Asile et sont échoués sur le sable vaseux à l’entrée du port de Saint-Elme ou de nombreuses méduses sont également échouées.
Certainement que méduses et cadavres des bars flottant en surface ont été portés à la côte par les mêmes courants. Des cadavres de bars ont également été observés du côté de l’entrée de la rade, au niveau de la plage des Oursinières au Pradet mais aussi de l’IMS.
Porté par les courants de surface, Var-Matin indique que ces bars proviendraient d’un site d’aquaculture situé au Frioul à Marseille qui aurait perdu plusieurs tonnes de poissons à la suite d’une maladie qui aurait décimé la production.
Leur élimination en mer pose question car si c’est une bactérie, virus, champignon pathogène ou un parasite qui les a tués, il pourrait être transmis à la population de bars sauvages, voir aux personnes en contact avec des restes de ces poissons. L’élimination de ces cadavres de poissons par le professionnel via une filière garantissant leur destruction sans la dispersion d’un éventuel germe pathogène auraient été évidemment une précaution préférable.
En attendant les résultats d’éventuelles analyses, nous déconseillons la baignade ou les jeux aquatiques et d’approcher les goélands dans ces zones.
- Samedi 12 octobre 2024 : Rappel - Dépistage du cancer du sein : les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile répondront à vos questions.
- Samedi 12 octobre 2024 : Dépistage du cancer du sein, les professionnels de la Maison de Santé de la Presqu’ile se mobilisent.
- 7 octobre 2024 : Une nouvelle journée Escale-zéro fumée ratée !
- 24 septembre 2024 : Pluies, sable et polluants à la mer