En France, le brûlage des déchets verts à l’air libre, pourtant interdit, est encore très répandu : plus de 15% des personnes possédant un jardin enfreignent la loi (parfois sans le savoir), et 830 000 tonnes de déchets végétaux sont brûlés chaque année.

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Cette pratique, qui émet des polluants atmosphériques toxiques, est néfaste pour notre santé et pour l’environnement, et elle limite le retour au sol de la matière organique ( Photographie prise le 1 novembre 2024 à 7:50). Voir également les photos de l'année passée.

En 2023, en partenariat avec l'ADEME, FNE a réalisé une vidéo pour inciter au changement dans la gestion des déchets végétaux avec les outils existants pour agir et transformer cette matière en ressource.

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La pollution de l’air des navires s’explique notamment par les rejets dus aux teneurs élevées en soufre des carburants utilisés par les navires. Fioul lourd, diesel marin… (Photographie du Costa Fascinosa de la compagnie Costa Croisières à l’entrée de la petite rade prise le 1 novembre 2024 à 8:03)

En effet, les carburants des navires ont une teneur en soufre jusqu’à 3 500 fois plus élevée que le diesel des voitures. Une fois brûlé, ce carburant les navires rejettent du dioxyde de soufre, connu pour son impact sanitaire (maladies respiratoires, bronchites, irritations de la gorge) et environnemental (pluies acides) mais aussi du dioxyde d’azote.

Nous saluons le rôle de la France dans la création de la zone à faible émission de soufre en Méditerranée (zone SECA), mais il est nécessaire d’aller plus loin pour protéger la santé des riverains des villes portuaires en Méditerranée et ailleurs.

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