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L’océan couvre 71 % de la surface de la Terre. Il régule le climat, absorbe une part massive du CO₂ que nous émettons, abrite une biodiversité exceptionnelle. Et pourtant, il est en danger.

Vous avez raté ou vous souhaitez réécouter l’émission Grand bien vous fasse diffusé mercredi 9 juillet sur France Inter alors cliquez sur son intitulé Comment mieux veiller sur l’océan .

Trois invitées – Marine Calmet (juriste, autrice de Justice pour l’étoile de mer), Simonetta Greggio (romancière, passionnée de Méditerranée) et Marie Tabarly (navigatrice) ont livré un message puissant : notre survie est indissociable de celle de l’océan.

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L’océan : un écosystème global, en péril

L’océan n’est pas un simple espace à gérer, mais un immense être vivant interconnecté avec tous les autres. Or, il se meurt : réchauffement, acidification, pollution, destruction de la biodiversité marine… Cet effondrement écologique menace notre propre santé, notre dignité, notre avenir.

Comme le rappelle Simonetta Greggio : « La mer, c’est nous. Tout ce que l’on détruit sur terre finit dans l’océan… et revient à nous. »

Donner des droits à l’océan

Le droit est encore largement impuissant face à cette crise. Marine Calmet appelle à changer de paradigme juridique, pour reconnaître à l’océan et à ses écosystèmes des droits fondamentaux : le droit d’exister, de se régénérer, d’être protégé.

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Elle cite l’exemple de l’Équateur, pionnier en la matière, qui a inscrit les droits de la nature dans sa Constitution. Cela a permis d’interdire le chalutage et d’autres pratiques destructrices dans les zones sensibles comme les Galápagos, pour protéger à la fois la vie marine et les droits des pêcheurs côtiers.

Ce qui est légal n’est pas toujours écologique

En France, même si le procès de l’Erika a marqué une avancée avec la reconnaissance du préjudice écologique, de nombreuses atteintes graves à l’océan restent encore légalement possibles. Il est temps de faire évoluer nos lois pour qu’elles défendent réellement le vivant, au lieu d’accompagner sa destruction.

L’APE Saint-Mandrier soutient cette vision d’un droit pour le vivant

Face à la menace qui pèse sur notre mer Méditerranée, remblaiement, pollution, artificialisation des côtes, il est urgent de repenser notre rapport à l’océan. Il ne s’agit pas de gérer des ressources, mais de cohabiter avec des êtres vivants que nous devons respecter.

L’APE appelle à une mobilisation citoyenne pour faire évoluer les lois et défendre concrètement notre littoral et ses écosystèmes.

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pour que la mer ait, elle aussi, droit à la justice