Après deux années marquées par la pandémie du Covid-19 et les précautions sanitaires qui s’imposaient, l’évolution favorable de la pandémie a permis aux adhérents de l’association de se retrouver pour l’assemblée générale qui s’est tenue en présentiel le 16 avril dernier.
Une belle occasion de faire le point sur les actions menées pour la protection de l’environnement de la presqu’ile et plus largement celles réalisées au niveau de notre région en commun avec les associations concernées par la protection de la nature.
En effet, le nombre d’espèces évolue en permanence, mais la communauté scientifique estime qu’aujourd’hui les activités humaines accentuent ces changements et sont la principale raison des disparitions d’un grand nombre d’espèces. Les études identifient comme cause de cette érosion de la biodiversité l’agriculture intensive, l’exploitation forestière, l’urbanisation, l’extraction minière, les activités de pêche et de chasse intensive, la pollution et les espèces invasives et autres maladies ainsi que le changement climatique.
Avec l’aide des données du Conservatoire botanique, de la LPO, de Reptil’Var, l’APE tient à jour un répertoire des différentes espèces observées sur la presqu’ile depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, nous vous proposons de participer à une étude citoyenne de recensement de deux espèces inscrites sur la liste des espèces protégées : le hérisson (Erinaceus europaeus), résident permanent de la presqu’ile et le martinet noir (Apus apus), migrateur de passage de mars à octobre.
Nombre d’entre nous ont constaté la raréfaction du hérisson sur la presqu’ile. C’est le même constat des scientifiques au niveau européen. En France, au moins 70% des populations de hérissons ont disparu en 20 ans sous l’effet de différents facteurs. Ainsi, l’intensification du réchauffement climatique ferait que les naissances des choupissons (les jeunes hérissons) initialement en été, sont maintenant observées en automne, période qui ne permet pas au jeune animal de trouver les ressources nécessaires pour passer l’hiver.
Quant aux martinets noirs, ils sont observés en plus grand nombre dans les airs de la presqu’ile pendant la période de reproduction entre mi-avril et fin juillet. Expert en voltige, le martinet noir, entièrement brun noirâtre avec une gorge plus clair est plus grand que l’hirondelle, avec des ailes longues en forme de faux. Ses populations sont en forte décroissance, en effet, ils nichent dans les fissures et cavités des habitations et les sites favorables à l’installation des nids se raréfient suite à la rénovation du bâti ancien.
Le hérisson et le martinet noir sont des espèces protégées en France et en Europe.
Ce projet de sciences participatives est ouvert à tous : il suffit de prendre une photo de chaque hérisson et des lieux de nidification de martinets que vous observerez dans votre jardin ou lors de vos promenades le long des sentiers et quartiers de la presqu’ile. Si disponible, l’option localisation de l’appareil photo doit être activée pour que chaque photo enregistre la position géographique GPS du site de la prise de vue afin de cartographier vos observations. Les photos sont ensuite à transmettre à
Merci de votre soutien et de votre participation à ce projet. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question, prenez bien soin de vous.