Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude, quatrième unité de la classe Rubis admis au service actif en septembre 1988, est parti, ce mardi 8 octobre 2024, du port militaire de Toulon pour rejoindre Cherbourg pour y être désarmé puis déconstruit (Photographie prise au large de la presqu’ile le 8 octobre 2024 à 13h00).
Le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE et à protéger est délimité par des bouées. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer par le ravinement des eaux de pluies et les vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà en piteux état. Un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) vole à raz de l’eau et vient se reposer à proximité sur les rochers entre la plage et la pointe de la Vieille (Photographies prises le 9 octobre 2024 à 14h50).
Sous la couverture nuageuse matinale le Mega Smeralda quitte la petite rade en laissant sa trainée de contaminants qui s’échappent dans l’atmosphère avec les produits de combustion de ses vieux moteurs (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 8h30).
En longeant les quais du Porte de La Seyne, un panneau « ici nous favorisons la biodiversité » invite à « ouvrir les yeux ». Belle opération de greenwashing des ports de la rade car juste à l’aplomb de cette affirmation et au-dessus des grillages, une nappe de d’essence et des déchets divers voguaient à la surface de l’eau. C’est sûr attirer des poissons dans les ports évidemment pollués est une bonne idée, c’est surement pour cette raison qu’il est interdit d’y pécher… (Photographie prise dans le port de La Seyne le 10 octobre 2024 à 10h00).
Devant les quais du port militaire, pêche au gros, voire au très gros et très lourds… Des déchets gisant en épaves sur le fond de la rade sont récupérés à l’aide d’un grappin depuis quelques temps par une barge équipée d’une grue. Une dépollution bien nécessaire (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 10h15).
Plage de Sainte-Asile, même cause, même effet. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer sous l’effet des vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà morts. Les banquettes détruites par les travaux de rechargement et transformées en « mille-feuilles » (sic la commune) réapparaissent et protège une partie de la plage. Les vagues ont également amené des déchets et un mérou mort (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 11h30).
Au port commercial de Toulon les navires à quai de la Corsica Ferries battant pavillon italien côtoient le Silver Spirit battant pavillon des Bahamas qui dégage ses miasmes dans l’atmosphère de la rade. La CCIV est fier d’annoncer plus de croisiéristes en 2025 et une promesse d’escale zéro fumée mode toulonnaise. Des contaminations de l’environnement en perspectives également avec les épaves des bateaux échoués le long du littoral de Tamaris qui recommencent à s’accumuler. La brume s’épaissie et la barge avec sa grue sont à peine visible dans la rade tout comme les flamants roses qui migrent en direction de l’est… (Photographies prises le 10 octobre 2024 vers 17h30).
Ce dimanche, de nombreuses méduses urticantes (Pelagia noctiluca) sont observées en épaves sur le sable de l’entrée du port de Saint-Elme. Les rayons du soleil couchant les illuminent une dernière fois. Les courants ne les ont pas amenées seules, de nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, jonchent également le bord de mer. Les jeunes goélands s’en repaissent, véritables éboueurs de la mer. Cette mortalité de bars est inquiétante et le signe d’un problème, voir le post à ce sujet. La prudence recommande de ne pas avoir de contact avec les eaux et les goélands de ces zones (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).