Depuis début mai vous avez surement aperçu le Sylvain azuré (Limenitis reducta) dans vos balades.
Ce papillon est en effet, très facilement reconnaissable avec son envergure de 45-50 mm mais surtout grâce à ses ailes presque noires, chatoyantes de reflets bleu acier, traversées par des bandes blanches postdiscales plus ou moins continues. La cellule des ailes antérieures est ornée d’une tache disco-cellulaire blanche.
Le revers des ailes est rouge vineux avec un tiers basal gris bleuâtre satiné aux postérieures, lesquelles ne portent qu’une unique rangée de points noirs antémarginaux.
Le Sylvain Azuré, est une espèce méditerranéo-asiatique très répandue et fréquente dans le Midi et donc sur la presqu’ile. L’espèce est dite méso-xérophile, c’est-à-dire que ces papillons préfèrent les milieux chauds et secs, en particulier les pelouses buissonneuses et pentues où ils se déplacent le long de la lisière des forêts bien abritées et où la température peut atteindre des niveaux élevés en journée.
Il y butine les plantes à fleurs des prairies et sous-bois jouant un rôle important en termes de pollinisation. La chenille se développe sur le Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum) et le Chèvrefeuille des jardins (Lonicera caprifolium), et construit également un hibernarium.
Le Sylvain azuré a été classé dans la famille au joli nom des Nymphalidae.
Pour en savoir plus : LAFRANCHIS T., JUTZELER D., GUILLOSSON J-Y., KAN P.&B., 2015, La Vie des Papillons. Ecologie, Biologie et Comportement des Rhopalocères de France., Ouvrage, Ed Diatheo : 751p.