De tendresses, Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour… Les vers luisants s’accouplent !
L’augmentation de la température aidant, les couples de « ver » luisant (Lampyris noctiluca), qui ne sont pas des vers mais bien de coléoptères, se forment grâce à la lumière émise par les femelles.
Accouplement de Lampyris noctiluca.
Le mâle est nettement plus petit que la femelle et a toutes les caractéristiques d’un insecte coléoptère.
En effet, ce sont les femelles du lampyre bien visibles la nuit grâce aux segments terminaux lumineux de leur abdomen qui attirent les mâles ailés dans les herbes hautes et les petits buissons. Elles mesurent jusqu’à 3 cm de long et gardent une forme larvaire d’où le nom de « ver » luisant donné à cette espèce.
Lampyris noctiluca femelle.
Cette bioluminescence est provoquée par une réaction biochimique lors du mélange de luciférine et luciférase dans les cellules, produisant une lumière verdâtre. Cette réaction produit 95 % de lumière et seulement 5 % de chaleur. Ce phénomène est aussi observé chez des espèces de poissons des grands fonds. Voir le post du 9 juin 2020 : Les vers luisant brillent dans la nuit (lien).
Les lampyres sont des auxiliaires importants des jardiniers car les larves se nourrissent d'escargots et de limaces qu'elles paralysent en leur injectant un venin et des enzymes digestives qui liquéfient leurs proies.
Les populations de Lampyre semblent en régression, en particulier dans le nord de la France, sous l’effet de différentes causes dont par la pollution lumineuse.