Les méduses sont des organismes capables de mouvements limités qui sont classées par les scientifiques dans le plancton et plus précisément au sein du zooplancton. Elles sont incapables de se déplacer à contre-courant et sont donc entrainées par les courants marins. C'est le cas de la méduse bleue-rose très urticante Pelagia noctiluca qui apparait régulièrement dans les eaux de mer mandréennes.
Ainsi, au début de cette semaine les derniers vents d’est ou sud-est ont généré des courants de surface qui ont amené naturellement ces méduses vers notre littoral où elles se sont échouées sur les plages, en particulier au niveau de la plage de la Vieille.
Des milliers de méduses étaient échouées sur le bas de la plage de la Vieille ce 15 novembre (Photos) et étaient encore très présentes dans les eaux les jours suivants.
Ces méduses encore présentes les jours suivants étaient malheureusement accompagnées de déchets en particulier de filtres biomedia rejetés en mer lors d'incidents de fonctionnement des stations d'épuration des eaux sanitaires. Ces filtres étant potentiellement contaminés par des bactéries (Escherichia coli, Coliformes fécaux, etc.) et des virus, leur présence a été signalée une nouvelle fois à l'Agence Régionale de Santé et aux préfets en les sollicitant sur leurs origines ainsi que sur leur impact sanitaire potentiel sur les habitants de la métropole. Courriers restés sans réponse à ce jour. (en juillet 2021 et ce 18 novembre 2022).
Mélangés avec des déchets en épave sur le bas de la plage de la Vieille se trouvaient des filtres biomédia (31 octobre 2022) également visibles au milieu des méduses dérivant à la surface des eaux entre la plage de la Vieille et la plage du Rotari (17 novembre 2022).