L'abattage illégal d'animaux d’espèces protégées est un problème mondial très souvent mal documenté. Aussi, la fréquence et les conséquences écologiques de ces braconnages sont souvent sous-estimées, voire totalement inconnues dans certaines régions et/ou pour certaines espèces animales.
Voir la suite de cet article sur le site des gardiens, gardiennes de la rade.
En fin de matinée, le cri typique du faucon crécerelle "ki ki ki ki ki kik" à la tonalité élevée pouvait être entendu au-dessus du terrain Fliche. D’ailleurs son nom latin, Falco tinnunculus, donné par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, vient d'un diminutif du latin tinnulus, « qui rend un son clair ». De même le nom français de Crécerelle dérivé du latin crepitare, « craquer », par analogie avec les cris de l'oiseau.
Un bel individu adulte observé perché sur l’une des branches du platane à coté d’une des bâtisses du terrain Fliche guettant ses proies favorites dans cette zone encore préservée de nouvelles constructions pour l’instant (Photo du 15 février 2023, 11h50).
Des spécimens de grand cormoran (Phalacrocorax carbo) sont visibles à différents endroits de la rade. Ils se reposent sur les jetées du port à Saint-Mandrier, les bouées de celui de Toulon, le terreplein de la petite mer, nagent et pêchent au bord de la plage de la coudoulière. En effet, ils ne fréquentent pas la haute mer et vivent en général le long des côtes rocheuses et des falaises.
Ils sont faciles à reconnaitre par leur plumage noir, leur grande taille atteignant 1 m, leur corps allongé se poursuivant par un long cou flexible et leur bec puissant et crochu.
La position ailes déployées du cormoran dite "en étendard" lui permet de sécher ses plumes.
Cette espèce est grégaire et niche en colonies sur les corniches des falaises, dans des arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres.
Il nage avec le corps très enfoncé dans l’eau et de loin, seul le cou et la tête sont visibles. Le grand cormoran se nourrit principalement de poissons qu’il capture avec le bec lors de plongée en apnée qui peuvent durer facilement plus d’une minute.
Depuis 1 300 ans au Japon, ainsi qu’en chine, les cormorans ont été utilisés pour la pêche en eaux douces. Les pêcheurs leur mettent un anneau autour du cou qui les empêche d'avaler les poissons qu'ils ont attrapé. Attaché par une ficelle le cormoran est ensuite ramené avec sa prise jusqu’à l’embarcation par le pêcheur.
Les grands cormorans ont été éliminés par les pêcheurs qui les considéraient comme des concurrents pour les ressources piscicoles. Le Grand Cormoran et le Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis) sont aujourd’hui inclus dans la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire français (Arrêté du 29 octobre 2009).
Pour en savoir plus :
- Michel Serrault, Bernard Blier, Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques(1971), écrit par Michel Audiard :
- Alfred : Jusqu'à présent j'ai laissé aller, maintenant je préviens : je suis quelqu'un d'assez célèbre, vous allez avoir de gros ennuis !
- Monsieur K. : Sans vouloir vous faire de peine, j'ai jamais vu quelqu'un de vraiment célèbre faire du stop sur la route. Surtout sur une route secondaire.