Saint-Mandrier, presqu'île de charme, son béton et ses poubelles qui débordent une fois de plus sur la promenade Sainte-Asile. L'anticipation n'est pas de mise à la mairie avec ce beau week-end de 3 jours ... Quel constraste avec la fête de la Nature qui se termine aujourd'hui !
Petit rappel ce week-end, comme chaque année, l’APE vous engage à prendre 1 heure pour compter les oiseaux que vous observerez dans votre jardin, balcon, etc. et ainsi vous contriburez au projet scientifique de comptage national mené par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle.
Trois oiseaux que vous pourrez observer ce week-end : la mésange bleue, la fauvette à tête noire et le roitelet.
Des documents pour vous aider à identifier les oiseaux sont disponibles sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Alors, vous êtes fin prêt, n'hésitez plus, comptez ?
Pour participer en reportant vos résultats d’observation, rendez-vous sur l’observatoire des oiseaux : ICI.
Ce jeudi soir 25 mai était un rendez-vous à ne pas manquer, celui de la Conférence de François Sarano, sur les cachalots, leur singularité individuelle, leur comportement qu’il reste encore à décrypter et les avancés de la science sur leur communication sonore.
Sa passion du vivant dont entre autres celles des cachalots qu’il nous avait présenté dans la cuvée 2020 et 2022 de Passion bleue est communicative et nous pousse au respect de toute vie sur cette planète.
Sa présentation avec de nombreuses explications à partir des enregistrements des vocalises de ces géants des mers, enregistrements dont certains réalisés au large de Toulon restent encore à relier aux différents comportements des cachalots à déclenché une multitude de questions de la part du public.
Plongeur de l’équipe Cousteau, océanologue, défenseur de l’environnement et fondateur de l’association Longitude 181, conférencier, auteur de nombreux ouvrages, François Sarano développe des programmes d’étude et de préservation des grands animaux marins : requins, raies, cachalots… "Ils sont des symboles de la vie sauvage, les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan et leur préservation exige celle de l’ensemble des écosystèmes dont ils dépendent." Avec son épouse Véronique ils observent et étudient depuis des année avec passion la vie d’un clan de cachalots au large de l’Île Maurice.
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’exposition phare pour 2023 « Plongée sonore avec les cétacés » organisée par le Muséum Départemental du Var jusqu’au 12 novembre 2023.
Le Muséum départemental du Var se penche sur les sons du monde sous-marin, imperceptibles pour l’oreille humaine mais représentatifs de la vie au fond des mers. Des photographies grands formats prolongent l’exposition dans le Jardin départemental du Las.
« C’est un voyage hors du commun qui attend les visiteurs, en immersion totale dans les profondeurs abyssales de la Méditerranée. L’exposition se focalise sur les approches innovantes des analyses des sons sous-marins imperceptibles par l'oreille humaine et pourtant si caractéristiques de la vie océanique.
Avec l'aide de Pascale Giraudet et Hervé Glotin, chercheurs précurseurs de la bioacoustique de l’Université de Toulon, il s'agit de découvrir les mystères du langage sonore des cétacés présents au large des côtes varoises. Tendez l’oreille pour explorer clics des cachalots, sifflements des dauphins ou encore chants des baleines afin de donner la parole aux moins audibles et certainement aux plus menacés des habitants de la mer Méditerranée. L’occasion de révéler l’importance de leurs rôles dans les écosystèmes marins présents aux portes du Var, dans un monde obscur et injustement qualifié de silencieux ».
Voir également nos précédents posts:
La Fête de la Nature se déroule chaque année au mois de mai, à une date la plus proche du 22 mai, date de la journée internationale de la biodiversité. Cette année, elle se déroulera du 24 au 27 mai, c’est donc l’occasion de célébrer la nature tous ensemble dans les sites encore préservés de l’artificialisation et u bétonnage par les défenseurs de l’environnement.
La Fête de la Nature a été créée en France en 2007 sur une idée du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage. A cette occasion, des milliers de manifestations sont organisées par les associations de conservation et d’éducation à la nature, les collectivités locales, les établissements scolaires, les entreprises, les particuliers… sur tout le territoire français, en métropole et en Outre-mer, dans les villes comme à la campagne.
Pour trouverez ICI les activités proposées dans notre région et ailleurs. Bonne fête de la Nature !
A cette occasion, si vous vous promenez vers la Renardière ou dans votre jardin, vous observerez peut-être des fourmis à tête rouge que Shannon a récemment photographiées. Les ouvrières de cette espèce de fourmi sont de petite taille, entre 3 et 5 mm et sont faciles à reconnaître avec leur tête et l’avant du thorax rouge ou brun rouge. L'abdomen est aussi très caractéristique, il est large, aplati et pointu, en forme de cœur ou de goutte.
Le samedi 17 juin auront lieu les plaidoiries finales du procès-simulé: Droits des océans et éolien offshore breton auquel vous pouvez assister en présentiel ou en ligne.
La quatrième saison du programme Wild Legal aura pour objectif d’incuber l’action juridique visant à condamner l’Etat à abroger le Document stratégique de façade Atlantique Nord Manche Ouest et à suspendre les projets de parcs éoliens offshore non encore attribués par appel d’offres, dans l’attente de la réalisation des études scientifiques nécessaires.
Les reproches portent sur l’incompatibilité de la planification de l’éolien offshore en Bretagne avec les obligations légales de protection de la biodiversité. L’occasion pour le programme Wild Legal d’étudier l’opportunité d’une nouvelle jurisprudence pour les droits de la Nature, à la recherche d’un équilibre viable entre le déploiement des énergies “vertes” et les intérêts et besoins des non-humains.
A vos agenda : Inscrivez-vous ici (en présentiel ou en ligne)
Chaque année, le procès-simulé du programme Wild Legal propose une saison de recherche-action consacrée aux étudiant.es dans une pratique légale ludique, encadrée par une équipe d'experts et ouverte au public.
Inspiré des "Moot Courts" anglo-saxons, le procès-simulé propose ainsi chaque année un procès fictif mêlant concours d'écritures et concours de plaidoiries, afin de soumettre les sujets environnementaux d'actualité aux plumes aiguisées et aux arguments acérés des étudiants juristes de nos universités partenaires. Il sera sanctionné par une remise de prix et soutenu par un système d'aides aux étudiants participants.
A VOS AGENDA - INFORMATIONS PRATIQUES :
- Date et horaires : Samedi 17 juin 2023, à partir de 10h
- Lieu en présentiel : Académie du Climat (2 place Baudoyer – Paris 4e)
- Stations : Hôtel de Ville (lignes 1 et 11) – Saint-Paul (ligne 1) – Pont Marie (ligne 7)
Alors que l’érosion de la biodiversité des insectes menace directement le maintien des équilibres biologiques, les agents de l’Office français de la biodiversité ont été priés, à la demande du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de ne pas contrôler les périodes de pulvérisation de pesticides par les arboriculteurs.
Ces périodes sont pourtant définies par la réglementation et indispensables pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs en période de floraison.
France Nature Environnement et Générations Futures saisissent la justice pour rappeler que nul n’est au-dessus des lois : la police de l’environnement et les magistrat·es doivent pouvoir faire leur travail.
Au-delà, France Nature Environnement et Générations Futures demandent à ce que des moyens dignes soient alloués à la police de l’environnement et à l’institution judiciaire afin qu’elles puissent fonctionner convenablement et traiter les atteintes à l’environnement de manière égale sur l’ensemble du territoire.
Pour en savoir plus
- Protection des pollinisateurs vis-à-vis des pesticides en période de floraison
La pluie est enfin tombée sur la presqu’ile (si, si c’est vrai pour ceux qui sont partis en balade) déclenchant le réveil des escargots et autres limaces qui se sont rués sur les débris au sol et la végétation. Ils s'alimentent grâce à une langue (radula) couverte d'aspérités très dures (de 1 500 à 2 500 dents), disposées en rangées régulières comme une râpe de menuisier.
Un moment de plus en plus rare avec cette sécheresse persistante pour observer les balades de ces mollusques terrestres. Ils sont partis à l’aventure quittant leurs abris où ils se protègent de la déshydratation : planches en bois, tuiles, murets, mousse, grandes feuilles, fruits à terre, morceaux de carton humide, etc.
Des individus d’escargots petit-gris (Cornu aspersum) et d’autres espèces sont de sortie, protégés du soleil sous le ciel nuageux. Ils sont visibles sur le sol mais aussi sur les plantes jusqu’assez haut dans les branches des arbres pour trouver leur nourriture. Ce sont de véritables acrobates capables de positions incroyables mais efficaces pour atteindre les feuilles les plus tendres et les délicieux pétales de fleurs.
C’est l’occasion de participer à «l’opération escargots » organisée pour les propriétaires ou locataires de jardins par le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), l’association Noé et l’Office français de la biodiversité.
Pour participer à ce programme de science participative citoyenne, il suffit de poser un abri dans son jardin, coupelle de terre cuite ou éventuellement planche de bois — mais attention l’essence de bois peut avoir des effets sur les espèces récoltées. Puis, un mois plus tard, de le retourner pour compter et photographier les escargots et les limaces qui s’y seront réfugiés. Les données et les images sont à saisir sur la plateforme « qualité biologique des sols ». La participation est ouverte à tous et ce tout au long de l’année.
Sur les 691 espèces indigènes identifiées en France, 40 % des espèces sont mal documentées, ce qui a conduit à leur classement dans la catégorie « données insuffisantes ». Le suivi au cours du temps de l’évolution de ces mollusques terrestres est indispensable pour prendre d’éventuelles mesures de préservation sachant qu’une centaine d’espèces sont considérées comme quasi-menacées ou menacées de disparition, et sont donc des espèces à fort enjeux de conservation (deux espèces ont déjà disparu). Ces dernières espèces sont aujourd’hui en péril à cause de la disparition de leurs habitats (urbanisation, exploitation forestière, surpâturage, sur-fréquentation touristique), des pollutions (agriculture, eaux usées), de la compétition des espèces invasives, des incendies et du changement climatique (sécheresse).
L’APE vous engage à participer à cette opération citoyenne, déjà menée de 2009 à 2020, car votre concours aidera les scientifiques à améliorer les connaissances sur la répartition de ces gastéropodes et sur l’évolution de la biodiversité de la presqu’ile.
Il existe aujourd'hui onze agglomérations de plus de 150 000 habitants sur l'ensemble de territoire, qui doivent mettre en place une Zone à Faible Emission-mobilité. Ce sont au final plus d'une trentaine de ZFE-m devront être mises en place d'ici 2025. Plus de 300 ont d’ores et déjà été mises en place dans les différents pays de l’Union Européenne.
« il était essentiel de réunir les principaux élus des 43 agglomérations concernées par la mise en place des zones a faibles émissions mobilité. Il s’agit d’un levier d’action central pour améliorer la qualité de l’air et protéger les populations dans les zones denses les plus polluées... L’état est pleinement mobilise pour permettre a chacun de respirer un air de meilleur qualité. »
M. Christophe Béchu, Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires.
25 octobre 2022, 1er comité ministériel sur les ZFE-m
Ainsi, depuis quelques années, certaines agglomérations comme Grenoble, Lyon, Paris ont commencé à restreindre leur accès aux véhicules les plus "polluants" en s'appuyant sur le système de classification Crit'Air. D'abord organisées de manière volontaire par les métropoles, les ZFE-m vont également être étendues de manière systématique aux grandes villes dès 2025.
Les métropoles de Lyon, Toulouse, Montpellier et Strasbourg proposent des solutions pour permettre aux véhicules les plus polluants, Crit'air 4 et 5, de circuler dans la ZFE, mais pas Rouen par exemple. Ainsi, un pass « ZFE 24 heures » permet de circuler pendant 24 heures dans la ZFE-m, et ce à 24 reprises dans l’année.
Cependant à moins d'un an et demi de cette généralisation, les ZFE-m sont une source de contestation, d'inquiétude et d'incompréhensions de la part de certains résidents des agglomérations concernées, mais également des conducteurs qui habitent à leur périphérie et qui doivent s’y rendre pour des raisons de santé ou professionnelles.
Aujourd’hui ce sont 38 % des voitures actuellement en circulation (Crit'air 4 et 5) et ainsi qui pourraient ainsi se retrouver interdites d’entrée dans les ZFE-m.
La commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a mis en place une mission d'information sur l'acceptabilité des ZFE-m afin d'identifier plus précisément le niveau de connaissance des Français, mais aussi leurs ressentis, les obstacles qu'ils y voient, comment ils comptent s'y adapter...
Afin de mener cette analyse, la mission d'information a lancé une consultation en ligne, ouverte à tous les citoyen.nes jusqu'au 14 mai 2023.
Ce matin, si vous regardiez le ciel, une belle inversion thermique était visualisée au-dessus de nos têtes toulonnaises par les fumées de pollution qui s’échappaient du Corsica Ferries Mega Express à quai dans le port de Toulon.
Les fumées rejetées dans l’atmosphère par le Corscia Ferries Mega Express se sont répandues à l’horizontal bloquées dans la zone de contact entre les deux couches de l’inversion thermique, la couche atmosphérique froide la plus basse et celle plus chaude au-dessus. La flèche blanche indique le panache plus chaud issu des moteurs du navire qui rejoint l’interface entre les deux couches atmosphériques situées à environ 300m d’altitude (Corsica ferries Mega Express à quai, 19 avril 2023 à 8H26).
Ce type de phénomène météorologique dégrade fortement la qualité de l’air d’autant que ce matin le vent étant très faible. Il n’a donc pas dispersé les polluants, entre autres les particules fines des fumées émises par les bateaux de la Corsica Ferries, qui se sont accumulés dans la couche la plus basse.
En effet, la couche d’air chaud située au-dessus de la couche d’air froid agit comme un couvercle piégeant les polluants émis par les différentes activités humaines dans la couche la plus basse de l’atmosphère, malheureusement c’est l’air que nous respirons. Mais alors que font donc les élus locaux à part s’épancher régulièrement dans Var-Matin sur les effets de la pollution atmosphérique « sur la santé des gens » tout en remettant en cause l’instauration d’une Zone à faible émission sur le territoire de TPM… Heureusement d’ailleurs que la nature ne les a pas attendus, le réchauffement progressif de la couche basse par les rayons du soleil a fait disparaître l’inversion thermique vers 10h00.
Justement à la même heure, si vous avez continué à regarder le ciel, vous avez aperçu les premiers groupes de Martinets qui sont arrivés depuis une semaine dans le bleu de l’azur ! Très aérodynamiques, ils sont reconnaissables à leurs longues ailes en forme de faux.
Les Martinets virevoltent dans notre ciel avec des cris stridents à la recherche d’insectes entrainer par le réchauffement de l’air et dont ils se nourrissent.
L'assemblée générale de la fédération France Nature Environnement de la région PACA s'est déroulée jeudi 13 avril à Antibes. Deux membres du conseil d'administration de l'APE y participaient.
Après une matinée consacrée aux obligations statutaires, les participants se sont déplacés sur la plage d'Antibes pour discuter de l'évolution du trait de côte.
Chaque année, la ville d'Antibes doit consolider les enrochements protégeant la route du bord de mer, et l'on peut observer la disparition progressive de la plage comme cela est également observé sur la partie est de la plage de la Coudoulière à Saint Mandrier
Citons à ce propos l'article paru dans Sciences & Avenir d'Avril 2023 avec l'intervention de Sophie Sejalon du conservatoire du littoral en charge entre autres de la renaturation de la plage de la Coudoulière.
Dans cette lettre ouverte à Monsieur le Maire de Saint Mandrier, l'APE demande la mise en place de restriction d'eau et le gel des permis de construire sur la commune.
Après des années d’une lente réflexion, c’est lors du dernier Conseil Métropolitain que vient d’être dévoilé le nouveau projet de la Métropole TPM : La vallée des Sphinx, pendant pharaonique du non moins pharaonique projet De Mayol à Pipady !
Vue de l’esprit complète de la vallée des Sphinx (Etude Cabinet architectes Numérobis).
Ce projet s’inscrit dans le développement de la filière touristique de la Métropole TPM, il est le versant collinéen du projet portuaire « De Mayol à Pipady » que le Président de la métropole a immédiatement rebaptisé « La vallée des Sphinx jusqu’à Pipady ».
Le Vice-Président en charge de l’Aménagement du Territoire, planification et stratégie foncière a décrit le projet en l’état de l’étude produite par le Cabinet d’architectes Numérobis. S’inspirant de l’hôtel-casino 5 étoiles le Louxor de Las Vegas, deux sphinx monumentaux, immenses reproductions de 100 m de haut du Sphinx de Gizeh, seront construits aux sommets des monts Faron et Coudon pour être visibles simultanément de la rade. Le Sphinx du Faron dominera la ville de plus de 400m et celui du Coudon culminera à plus de 600 m d’altitude !
Vue de l’esprit de l’entrée du Sphinx du Faron (Etude Cabinet architectes Numérobis Cartes à vendre chez Contrebandes, 37 Rue Paul Lendrin, 83000 Toulon).
D’une facture résolument moderne, l’intérieur et les terrasses accueilleront des hôtels de 400 et 1000 chambres, des restaurants spécialisés : Chez Marius et Fanny, l’Oursin qui pique, le Kebab provençal, la tequila du Faron et l’inévitable Kochari mode toulonnaise, etc., des boites de nuit, « le Faron/le Coudon nightclub », des casinos avec des tables de Blackjack et des salons de Poker. Comme à Las Vegas, des lieux de culte de différentes religions permettront les célébrations de mariage dans un cadre somptueux avec une vue unique sur un horizon radieux.
Vue de l’esprit détaillée des deux édifices de la vallée des Sphinx (Etude Cabinet architectes Numérobis).
Le Président de la métropole a rappelé que la décision de construire cette vallée des Sphinx sur les hauteurs de Toulon était plus qu’un choix immobilier ambitieux pour relancer le secteur du bâtiment mais bien une évocation historique, et de rappeler ce 19 mai 1798, où une flotte de 300 navires français menée par le général Bonaparte quittait Toulon à la conquête de l'Égypte. C’est précisément au pied des pyramides de Gizeh que Bonaparte a prononcé cette phrase célèbre « Songez que du haut de ces monuments 40 siècles nous contemplent ». Cette phrase sera gravée à la base des deux édifices pour commémorer l’aventure militaire mais également les découvertes scientifiques de cette campagne.
Le vice-président de TPM chargé de l’environnement a vanté quant à lui le projet en précisant que les emplacements de « ce nouveau projet phare » aux sommets du Faron et du Coudon ont été retenus pour « prendre en considération les évolutions environnementales y compris l’évolution du niveau de la mer et l’augmentation de la température ! ». Evidemment, des innovations environnementales seront proposées pour prendre en compte les cibles du label « Quartier Durable Méditerranéen ».
Ce projet a également pour vocation l’amélioration de la qualité de vie des Toulonnais et de l’ensemble des habitants de la Métropole TPM et du Var tout en développant les emplois touristiques. Ainsi, le vice-Président en charge de la Commission Politique de la Ville et Habitat a indiqué que le projet permettra de relier le centre historique de Toulon au quartier du Mourillon en ajoutant les deux étapes clefs du Faron et du Coudon sur le parcours entre ces deux quartiers. Certes, a concédé la vice-présidente aux Mobilités, le nouveau parcours ne sera pas des plus directs mais des pistes cyclables et des transports en tramways sont prévus et permettront d’innover en matière de mobilités, de connectivité et d’énergies. La prime pour l’achat de vélos sera augmentée significativement pour permettre aux plus démunis d’accéder aux modèles électriques les plus puissants.
Bien entendu la primauté des intérêts stratégiques des Armées sera conservée et les équipements militaires existants et à venir seront complétement intégrés dans le bâti des édifices actuels, avec l’avantage de les masquer totalement à d’éventuels tirs ennemis. De mauvaises langues ont cependant immédiatement prétendu que ce projet était en réalité une couverture pour installer des missiles nucléaires…
Le Bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier (A725) est arrivé dans les eaux toulonnaises via Brest après avoir quitté le chantier naval de Saint-Nazaire le 19 mars. Son équipage est composé de 130 marins. Il est le premier d’une série de quatre navires de ce type, sa silhouette va donc devenir familière dans la rade.
D’une longueur de 194 mètres pour une largeur de 24 mètres et un déplacement de 31 000 tonnes en charge, le Jacques Chevallier a une autonomie de 8 000 nautiques. Il a une double coque, une passerelle de navigation à 360°, quatre mâts de ravitaillement polyvalents permettant le soutien simultané de deux navires. Il dispose d’une plateforme d'atterrissage pour un hélicoptère type NH-90 et d’un drone aérien.
Il assurera des missions de soutien aux autres navires de la Marine Nationale déployés en haute mer, au sein du groupe aéronaval ou de groupes d’actions navales. Avec une capacité d’emport de 1 500 tonnes de fret et de 13 000 m3 de carburants, il leur fournira en pleine mer carburant, munitions, pièces de rechanges et vivres.
Ce BRF est construit sur la base de la classe du A5335 Vulcano produit par le constructeur italien Fincantieri et livré en 2021 à la Marina militare. D’après le site internet Zone Militaire, la première tôle du second BRF, le Jacques Stosskopf, a été découpée en février 2022 au chantier naval de Castellammare di Stabia dans la baie de Naples en Italie pour une livraison en 2025. Les BRF Emile Bertin et Gustave Zédé sont programmés pour être livrés en 2027 et 2029.
Ils remplacent les bâtiments de commandement et de ravitaillement (BCR) de la classe Durance (Durance, Meuse, Var, Marne, Somme) dont ils ne restent plus que les épaves plus que vieillissantes en attente de démantèlement dans la rade de Toulon depuis leur désarmement (Meuse et Var), la Marne dont le désarmement est prévu en 2023 et la Somme toujours en service. Le BCR Durance a été intégré à la Marine argentine en 1999 et renommé ARA Patagonia.
Le BCR Marne (A630) mis sur cales le 4 août 1982, mis à l'eau le 2 février 1985, mis en service le 16 janvier 1987 dont le désarmement est prévu en 2023 après 36 ans de service.