Aujourd’hui, comme malheureusement chaque jour, les eaux du port de Saint-Mandrier labelisé « port propre » montraient une diversité de polluants qui détruisent la biodiversité marine. N’oublions pas qu’un déchet plastique qui sédimente sur le fond des mers est irrécupérable, il faut donc éviter qu’il atteigne la mer…
Les nettoyages répétés médiatisés (exemple Var-Matin 6 février 2022) qui transfèrent la charge du nettoyage aux citoyens et aux associations sont une tendance qui se renforce alors que l’action est à mener en amont en limitant l’utilisation du plastique aux objets utiles et nécessaires et en favorisant la consigne comme cela est le cas en Allemagne ou au Danemark. Dans ces pays, la consigne permet effectivement de collecter presque tous les emballages de bouteilles en plastique. C’est l’une des raisons pour laquelle le gouvernement avait souhaité, en décembre 2019, mettre en place ce dispositif en France. Mais, le projet de loi a été torpillé par l’Association des maires de France…
Ce 9 février Mme Claire Nouvian, Fondatrice de l’association BLOOM (https://bloomassociation.org/ ), ardente défenseuse de la défense des océans et de la pêche artisanale, s’est adressée dans une lettre ouverte au Président de la République en amont de l’ouverture du Sommet de l’océan organisé à Brest (One Ocean Summit).
Dans cette lettre ouverte au Président de la République, Mme Claire Nouvian détaille les raisons pour lesquelles BLOOM n’a pas participé au sommet organisé par le Président.
Nous vous engageons à lire cette lettre qui résume bien la situation actuelle quant aux difficultés à faire respecter la protection de notre environnement.
https://bloomassociation.org/one-ocean-summit-lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-emmanuel-macron/
Extraits
« La somme et l’étendue de vos actes vous font porter aujourd’hui une responsabilité inédite dans la destruction de l’environnement et de l’océan en particulier. C’est pour cela que nous refusons de collaborer avec votre gouvernement. Parce que vous avez tué l’espoir… Avec vous, la flamme du « possible » en politique s’est éteinte… »
En juin dernier, la république de Nauru, a requis que les discussions sur la réglementation sur l'exploitation minière en eaux profondes dans les eaux internationales entre états membres de l'Autorité internationale des fonds marins, organisme des Nations unies, soient finalisées.
Cette demande apparaît comme un ultimatum pour que les industriels puissent démarrer rapidement l'exploitation minière en eaux profondes.
L'extraction minière en eaux profondes concerne les modules polymétalliques qui se trouvent dans les sédiments à des milliers de mètres sous la surface de l'océan et qui contiennent des terres rares et autres métaux et minéraux.
Les différents impacts de l'extraction minière en eaux profondes.
(Source : UICN https://www.iucn.org/fr/node/30492)
Depuis des années, la perspective de l'exploitation minière en eaux profondes suscite des critiques en raison des dommages qu'elle pourrait infliger aux écosystèmes marins. En effet, les fonds marins les plus profonds couvrent 80% de la surface des mers et pourtant, nous en connaissons très peu quant à la physique, chimie, biologie et écologie de ces habitats profonds.
Les partisans de cette exploitation minière en eaux profondes affirment qu'elle est moins nocive que l’exploitation minière terrestre et qu’elle est nécessaire pour fournir des matériaux pour les technologies renouvelables, telles que les batteries lithium-ion pour les véhicules électriques. Cependant, des questions éthiques ont été mises en avant concernant ces représentants financés par les dollars des entreprises.
Les mimosas de la presqu’ile sont en pleine floraison avec leurs fleurs individuelles regroupées en inflorescences globuleuses ou en épis cylindriques couvrant toutes les nuances de jaune.
Le mimosa a été classé dans la famille des Mimosaceae et dans le genre Acacia qui regroupe près 1 350 espèces dans le monde dont près de 1 000 en Australie qui a choisi la fleur de l’Acacia pycnantha comme emblème floral national. En Australie, les forêts d'Acacia sont le deuxième type de forêt le plus courant après celles d'eucalyptus, couvrant 980 000 kilomètres carrés soit 8% de la superficie forestière totale.
Les amandiers sont en fleurs ! L’amandier est le premier arbre fruitier à fleurir dans l’année, dès le début de ce mois de février.
L’apparition de ses fleurs blanches, parfois agrémentées de reflets rosés, est annonciatrice du printemps qui ne tardera plus.
Ses fleurs paraissent avant les feuilles et couvrent l’arbre d’une belle robe (admirez celui de l'ancienne propriété Fliche).
L’amandier est classé dans l’ordre des Rosales et au genre Prunus, il peut atteindre 6 à 12 mètres de haut et vit en moyenne plus de 100 ans et se multiplie par semis ou par greffes. Il apprécie les terres pauvres de la presqu’ile où il pousse sur les sols caillouteux et secs, pauvres en matière organique.
L’Amandier est originaire d’Asie. Dès le Paléolithique Supérieur, les amandes sont ramassées au Proche-Orient. De 3 000 à 4 000 ans avant Jésus-Christ, les amandiers sont cultivés en Iran et en Egypte d’où les Grecs les rapportent avant de les introduire en Provence au 5éme siècle avant Jésus-Christ.
Profitez du spectacle !
Dans le cadre de la "Journée mondiale des zones humides", venez découvrir toutes les richesses des zones humides et du littoral méditerranéen sur les Salins d’Hyères.
Au programme visites guidées gratuites organisées par la LPO PACA.
Renseignements et réservation obligatoire au 04 94 01 09 77
Les 5 et 6 février à 9h30 : SORTIE DE DÉCOUVERTE DES OISEAUX - SALIN DES PESQUIERS
Le 5 février de 13h30 à 16h30 : GRANDE BALADE DE DÉCOUVERTE DU SITE DES VIEUX SALINS
Quand tu veux pratiquer La pêche au gros à partir du bord il ne faut pas avoir peur de crapahuter de rocher en rocher pour trouver un bon spot. Muni d’une bonne canne à pêche et d'une poignée de leurres, les meilleurs spots sont les zones brassées par les vagues avec écume. Mais surtout si tu veux pêcher du gros, il faut monter gros en ligne !
Et voilà une belle prise ! Un Dixmude de la famille des porte-hélicoptères amphibie avec un poids de 32 300 t (ballasté) pour une taille de 199 mètres …
Le Dixmude avec ses copains au port et en balade en mer
Un petit rappel pour ce week-end chargé de rendez-vous. Avec la visite de Bormes les mimosas avec les rencontres des journées Mimosalia pleines de promesse, nous vous rappelons que se tiendra le comptage national des oiseaux des jardins, organisé par la Ligue protectrice des oiseaux et le Muséum national d’histoire naturelle.
C’est une bonne occasion pour rafraichir ses connaissances sur les espèces d’oiseaux que vous apercevez quotidiennement par la fenêtre, sur votre balcon ou votre terrasse et qui viennent se nourrir aux mangeoires que vous avez installées pour l'hiver. Pour vous aider, voir notre précédent post du 11 janvier.
Attention au mauvais exemple. Au soleil, de la terrasse d’un bar accueillant sur le port, différents volatiles sont observables mais outre que l’excès d’alcool est dangereux pour la santé et peut amener à compter double, certaines observations ne sont pas comptabilisables même si intéressantes d’un point de vue biologie du comportement… Devinette : Quelles sont les trois espèces observées à se partager les restes du déballage d’une poubelle ce jeudi 26 janvier ?
Attention, nourrir les oiseaux durant la période hivernale les aide à passer cette période de froid, cependant soyez vigilants aux prédateurs éventuels que sont les chats domestiques, à surveiller ou éviter les filets à boule de graisse qui peuvent se transformer en pièges, le lait qui les intoxique… aussi nous vous recommandons de suivre les quelques règles de la LPO.
Ce matin la plage de la Vieille était l’objet d’une agitation exceptionnelle en cette période et qui n’avait rien à voir avec une quelconque activité balnéaire. En effet, des hommes en armes derrière des protections, une tente, une jeep, des engins de terrassement et un chaland de transport de matériel ont débarqué sur la plage tandis que des zodiacs sillonnaient la zone à quelques encablures.
Notre beau royaume serait-il l’objet d’un putsch, très à la mode dans les royaumes amis, s’inquiète le fou du roi ?
Non, un exercice d'évacuation de ressortissants français (RESEVAC) d’un état déstabilisé, en guerre ou touché par une catastrophe naturelle et dans l’incapacité de garantir la sécurité de la population, est en cours.
Les « ressortissants » seront évacués un peu plus tard par le chaland jusqu’au porte-hélicoptères amphibie Dixmude (L9015) qui croise au large dans la brume matinale en compagnie de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul (D261), tels des vaisseaux fantômes…
Réservez ce dernier week-end de janvier pour les journées Mimosalia !
Ces deux journées sont le premier rendez-vous de l’année des amoureux du jardin. Vous y découvrirez plantes de collection, végétaux rares et autres variétés insolites.
70 exposants venus de toute la France ont été sélectionnés pour la qualité de leur production, exposants répartis par espaces thématiques dans le magnifique Parc du Cigalou.
C’est également deux journées pour vivre l'actualité des plantes avec l'élite de la botanique française, rencontres avec tous ceux qui travaillent pour un avenir meilleur, respectueux de la nature et de l'être humain.
Le thème de cette année : "Mimosalia, des solutions pour demain" avec un village des alternatives et de nombreuses conférences organisées lors de ces deux jours à 10h, 11h30, 14h30, 16h et 19h dans la salle des fêtes.
Pour en savoir plus :
- Mimosalia, le site : https://www.bormeslesmimosas.com/fr/agenda/les-grands-evenements/mimosalia
- Programmes des conférences : https://www.bormeslesmimosas.com/sites/default/files/upload/O%C3%B9%20manger/depliant_mimosalia2022-p4-web.jpg
Le 20 décembre 2021, l’APE a été invité par la municipalité de la Seyne avec d’autres associations à participer aux discussions sur le projet de réhabilitation de la corniche de Tamaris. Cette réunion nous a permis de faire part de notre intérêt et de nos espoirs de voir se concrétiser un nouvel aménagement qui permette de mettre en valeur la corniche tout en l’adaptant à des transports en commun à haut niveau de service, à la circulation des vélos et des piétons et en respectant l’environnement sensible de cette zone littorale avec ses terrains en zone humide, dont certains ont été protégés jusqu’à ce jour de l’urbanisation.
La corniche, avec la D18, est l’un des deux axes principaux de déplacement de la presqu’ile par voie terrestre. Sa réhabilitation permettra également de rénover les réseaux des eaux sanitaires et pluviaux qui sont sources de pollutions régulières des eaux de la rade et des productions mytilicoles. Elle est donc importante pour nous tous, habitants du territoire de TPM.
Dans une volonté de transparence la municipalité de La Seyne a mis sur son site internet les premières informations d’ores et déjà disponibles en l’état du projet qui en est au tout premier stade initial du diagnostic. N’hésitez pas à consulter ces informations sur https://www.la-seyne.fr/les-projets/la-corniche-de-tamaris/.
Sur ce même site, la municipalité de la Seyne à mis en ligne un questionnaire où vous pouvez préciser jusqu’au 7 février 2022, votre intérêt pour la corniche ainsi que vos attentes quant à sa réhabilitation.
En janvier, trois « diagnostics en marchant », pour chaque tronçon du projet, sont proposés pour parcourir la Corniche en compagnie des paysagistes en charge du projet. Vous pourrez échanger avec eux sur ce qui fonctionne et ce qui est à améliorer :
- Samedi 15 janvier, 10h-12h: des Sablettes à l’avenue Henri Guillaume,
- Samedi 22 janvier, 10h-12h: de l’avenue Henri Guillaume au Boulevard de la Corse Résistante,
- Samedi 22 janvier, 14h-16h: du Boulevard de la Corse résistante à la montée du Bois Sacré.
Attention pour participer à ces marches, l’inscription est obligatoire auprès de
Compte tenu de l’importance patrimoniale, environnementale et en tant qu’axe de déplacement majeur, nous vous engageons à participer activement à l’élaboration du projet de rénovation de la corniche de Tamaris et à en suivre l’évolution.
La LPO nous invitent à participer à la 10e édition du grand comptage des oiseaux de nos jardins.
Quelles seront les espèces les plus présentes dans les jardins cet hiver ? Pour le savoir participez au comptage. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en ornithologie, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
Photos : Pour vous encourager à participer à ces deux journées, quelques oiseaux observés ce mois-ci sur la presqu’ile par les ornithologues passionnés de l’APE.
Pour participer, c’est tout simple…
- Choisir un jour d’observation: samedi 29 ou dimanche 30 janvier, et prévoir un créneau d’1 heure. En cette période hivernale, privilégiez la fin de matinée ou le début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;
- Trouver un lieu d’observation : un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;
- Compter et noterdurant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Afin de ne pas compter 2 fois le même oiseau, conservez au final que le nombre maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps ;
- Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.
Pour vous aider à identifier les oiseaux, vous trouver des fiches d’identification des espèces.
- Vous pouvez retrouver les fiches LPO d’identification des espèces.
- N’hésitez pas à consulter les fiches confusions, afin d’éviter les erreurs d’identifications entre les espèces proches.
- Si malgré cela vous rencontrez un problème pour l’identification d’un oiseau, envoyez une photo à l'adresse de l'Observatoire (
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. ). La LPO vous aidera à l'identifier afin de pouvoir l'ajouter à la liste des espèces observées ce week-end ! - Pour demander de l’aide ou plus de renseignements, l’équipe de l’observatoire des oiseaux des jardins peut être contactée à l’adresse
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it. .
N’hésitez pas à participer à cette initiative importante pour suive l’évolution de la biodiversité de la presqu’ile et du territoire national dans son ensemble.
Pour en savoir plus :
Lors de notre dernière assemblée générale en avril 2021, Marine CALMET s’était jointe à nous pour débattre des questions d’actualité pour la défense de l’environnement. Son livre "Devenir gardiens de la nature", publié chez Tana éditions, a obtenu le Prix du Livre de l'Écologie à l’occasion des 50 ans de l'Institut Européen d'Écologie.
Elle a été invitée sur France inter ce mardi 4 janvier 2022 par Mathieu Vidard dans l’émission LA TERRE AU CARRÉ où elle a présenté les carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature à travers son expérience de lutte pendant près de 3 ans en Guyane française contre le projet de mine industrielle Montagne d'or et contre les forages offshore de TOTAL.
Marine mise sur l’avenir et explique comment l'arsenal juridique existant doit être revu pour apporter de véritables outils répondant aux enjeux de notre siècle, ainsi elle appelle à la reconnaissance du crime d’écocide afin de sacraliser la défense de la nature.
Elle nous engage à devenir des gardiens de la nature en rejoignant les associations de défense de l’environnement : alors si ce n’est pas déjà fait n’hésitez pas, rejoignez-nous pour défendre notre environnement !
Pour écouter Marine sur Franceinter: https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-du-mardi-04-janvier-2022
Pour en savoir plus :
- Wild Legal : https://www.wildlegal.eu/qui-sommes-nous
- Devenir gardien de la nature Marine Calmet TEDxMinesNancy : https://www.youtube.com/watch?v=3Qtx70hAetQ
- Environnement : gardiens de la nature, mais à quel prix ? https://information.tv5monde.com/video/environnement-gardiens-de-la-nature-mais-quel-prix
En effet, l'Étourneau sansonnet est une espèce migratrice qui apparaît sous nos cieux en période hivernale. Les populations les plus nordiques rejoignent en hiver la région méditerranéenne. Très grégaire, des groupes importants d’Étourneaux sansonnet ont donc rejoint depuis quelques jours le ciel de la presqu’ile qu’ils égaient de leurs vols coordonnés.
Ils se rassemblent sur les fils électriques tels les notes d’une partition.
Omnivores, ce sont quand même de grands consommateurs d'insectes qu’ils recherchent pour s’en nourrir, tant au sol que dans les buissons.
Il est réconfortant de savoir qu’aujourd’hui l'Étourneau sansonnet est une espèce très commune. En augmentation numérique, elle n’est pas menacée et n'a donc besoin d'aucune protection particulière, si ce n’est de respecter ses individus.
Pour en savoir plus :