Saisi par deux associations de protection des animaux, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et One Voice, ce vendredi 6 août, le Conseil d’État annule aujourd’hui plusieurs autorisations de chasser les vanneaux huppés, pluviers dorés, alouettes des champs, grives et merles noirs à l’aide de filets (pantes, tenderies) ou de cages (matoles). Il juge que ces autorisations délivrées par le ministre chargé de l’environnement ne sont pas conformes aux exigences du droit européen relatif à la protection des oiseaux.
La Ligue pour la protection des oiseaux et l’association One Voice ont demandé au Conseil d’État d’annuler les autorisations ministérielles de chasse des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles noirs à l’aide de tenderies (filets fixés à terre ou nœuds coulants suivant les espèces chassées) dans le département des Ardennes, et des alouettes des champs à l’aide de pantes (filets horizontaux) et de matoles (cages) dans les départements de Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques pour les saisons de chasse 2018 à 2020.
La directive européenne « Oiseaux » du 30 novembre 2009 interdit les techniques qui capturent des oiseaux massivement et sans distinction d’espèce. Mais elle prévoit aussi qu’une dérogation peut notamment être accordée, à condition d’être dûment motivée et dès lors « qu’il n’existe pas d’autre solution satisfaisante » pour capturer certains oiseaux.
Le Conseil d'État constate que les autorisations ministérielles en cause, d’une part, ne sont pas dûment motivées et, d’autre part, que le ministre n’a pas été en mesure d’établir que ces méthodes de chasse, certes traditionnelles, sont les seules permettant de procéder à la capture des vanneaux huppés, pluviers dorés, alouettes des champs, grives et merles noirs. Or, comme l’a précisé la Cour de justice de l’Union européenne en mars dernier1, le seul motif de préserver ces méthodes de chasse dites « traditionnelles » ne suffit pas à les autoriser.
Ce jugement du Conseil d’état vient conforter et compléter son jugement précédent du 26 juin sur l’interdiction de la chasse à la glu dont les fédérations de chasse, dont celles du Var, réclamaient son maintien.
Pour en savoir plus :
La LPO obtient la fin des chasses traditionnelles ! La LPO obtient la fin des chasses traditionnelles ! - LPO PACA - Ligue pour la Protection des Oiseaux
Les poubelles de la plage du Canon sont inspectées quotidiennement par les goélands et autre pigeons Mandréens qui se partagent les restes d’aliments entre les baigneurs. Nos volatiles locaux s’en donnent à cœur joie et ingèrent les déchets alimentaires.
Photo 1 : Les poubelles ouvertes sont ouvertes à tout vent et aux oiseaux.
Photo 2 et 3 : Les goélands et pigeons se nourrissent des déchets qui se dispersent sur la plage du canon.
Vers 14h25 des flammes étaient visibles aux fenêtres du dernier étage d’un bâtiment au cœur du village, avenue Estienne d’Orves. Les pompiers sont intervenus rapidement et ont maitrisé l’incendie dans l’heure qui a suivi.
Regardez la vidéo de l'incendie, l'on aperçoit des flammes sortant des fenêtres.
C'est lors d’un nouveau nettoyage citoyen du rivage de la presqu’ile que des biomédias issus des stations d’épuration des eaux usées ont été récupérés parmi les divers déchets en épave sur nos plages et entre les rochers. Voir notre article du 5 juillet 2021.
Evidemment, début juillet nous avions contacté par écrit l’ARS et la Préfecture pour leur demander des informations sur l’origine de ces biomédias et les mesures prises pour dépolluer les plages. Nos courriers étant restés sans réponse à ce jour, nous les rééditons et vous tiendrons informés.
Pour en savoir plus : Rapport Surfrider 2018 : Supports de prolifération bactériologique et Pollution des milieux aquatiques
L'ancien sous-marin Agosta de la Marine française a quitté le port de Toulon en début d'après-midi à bord du navire porte-barge Jumbo Kinetic. Il rejoint Brest pour y être déconstruit dans le cadre d’un contrat de 6 millions d’euros conclu entre le Service de soutien de la flotte de la Marine nationale et Navaleo, filiale des Recycleurs bretons.
L'Agosta va rejoindre le Bévéziers et La Praya, deux autres sous-marins de la classe Agosta d’ores et déjà en cale sèche pour déconstruction.
Le Préfet du Var vient de décider que jusqu’au 30 juillet 2021 inclus, sur l’ensemble des 153 communes du département du Var, le port du masque reste obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus :
- Sur les marchés de plein air alimentaires et non alimentaires, les brocantes et vide-greniers, les ventes au déballage, les foires et fêtes foraines.
- Pour tout événement public générant un rassemblement important de population, dont les manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L.211-1 du code de la sécurité intérieure, les festivals, les concerts en plein air, les événements sportifs de plein-air ainsi que les rassemblements lors des feux d’artifice.
- Sur le parvis et quais des gares (routières, ferroviaires et maritimes), abris et stations d’attente des transports en commun.
- Dans les enceintes sportives couvertes et non couvertes ;
- Dans les files d’attente.
Jean-Christophe Pelletier nous a quitté la nuit dernière, par surprise, nous laissant sans voix.
Nous garderons dans nos meilleurs souvenirs son look de marin, le tempo de sa voix, son rire, son amour de la mer, de la musique, des moments de partage, l'énergie positive qu'il dégageait naturellement, ses réactions contre la bêtise et la vanité, contre les destructeurs de l'environnement...
Nous partagions beaucoup de ses idées et de ses espoirs, nous partageons la douleur de ses enfants, de sa compagne, de ses parents, de tous ses amis.
Bon vent entre les étoiles Jean-Christophe...
Nous vous avions présenté l’exposition « Legacy » en octobre 2020 dans le cadre de l'Oeil en Seyne à la villa Tamaris qui avait fermé ses portes en raison du deuxième confinement à cause de la crise sanitaire, voir notre post précédent.
Cette magnifique exposition retraçant l’œuvre du grand photographe, Yann Arthus-Bertrand a été reprogrammée du 13 juin au 29 août 2021.
Elle retrace l’ensemble du travail de Yann Arthus-Bertrand partant de ses premières photos prises au Kenya, des portraits des Français des différentes couches professionnelles, d’éleveurs et de propriétaires d’animaux ainsi que celles de la terre vue du ciel. Ces dernières photos sont saisissantes et illustrent dramatiquement parfois les combats du photographe dans le domaine de l’écologie, dénonçant l’urbanisation intensive et l’exploitation minière incontrôlée, pour la préservation de la planète afin de sauver l’humanité.
Plus d' infos : Villa Tamaris Centre d'art : Entrée gratuite. Tous les jours de 14 h 30 à 19 h sauf les lundis et jours fériés. www.villatamaris.fr
C'est lors d’un nettoyage citoyen du rivage de la presqu’ile que des biomédias ont été récupérés parmi les divers déchets en épave sur nos plages et entre les rochers. Ces biomédias sont facilement reconnaissables sous la forme de disques alvéolés en plastique. Ils sont utilisés pour le traitement des eaux usées des stations d'épuration. Ils sont relargués par ces dernières lors de débordement des bassins de traitement des eaux usées. Ils sont ensuite retrouvés échoués le long du littoral, participant à la pollution des mers par les plastiques.
Après des recherches pour identifier l’origine du type de biomédia qui jonchent le littoral de la presqu’ile, il apparait que certains de ces filtres sont du même type que ceux mentionnés dans un article du 4 juillet de France info qui reportait que les plages du nord-est de la Corse étaient polluées par des centaines de milliers de ces disques plastiques. Ils proviendraient d'une station d'épuration de Bastia, en Corse. Selon des analyses demandées par France 3 Corse, le plastique contient des germes de matière fécale. (https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/corse-une-station-d-epuration-rejette-de-la-pollution-plastique-sur-les-plages_4689841.html).
Ces filtres plastiques surnagent et ont donc peut-être dérivé en surface jusqu’à notre littoral sous l’influence du courant liguro-provençal, à moins qu’une station continentale plus proche n’ait fait des siennes !
Pour en savoir plus :
L'ONG de défense de l'environnement Surfrider s'est intéressé au problème de ces biomédias dès 2008 lorsque ces filtres ont été observés pour la première fois sur les plages de la côte basque. Par la suite les témoignages de pollutions de ces échouages se sont multipliés, voir ce reportage.
Ce matin, rassemblant les pêcheurs autour de leur saint patron avec quelques autres marins, le cortège des bateaux pavoisés s'est formé à l'entrée du port pour la bénédiction en mémoire de ceux disparus en mer avec le jet de gerbes en mer.
Cliquez sur l'image pour accéder au site du Conseil d'Etat
Certainement une conséquence d'une opération de brûlage mal maitrisée. Le feu s'est étendu sur la zone traversée par le chemin allant du chemin des roses au chemin Ardissone, chemin fermé par le propriétaire, voir notre post précédent. Le haut de la zone incendiée est classé en Espace Boisé Classé (EBC) dans le PLU approuvé en 2017.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour visionner le procès fictif.
Exception du fait d'e la simulation d'un procès d'assises, le délibéré du jury est public. Après débat, l'entreprise a été reconnue coupable du délit d'écocide.
Deux exemples de la pollution montrés par le représentant de la prud'homie des pécheurs de La Ciotat: deux raies et un squale ...
Dans le Mandréen du mois de mai, un article signé du Maire nous annonce que le chemin « Ardissone » est à nouveau praticable à la suite des travaux de sécurisation entrepris par la Métropole sur le versant de colline ravagé par l’incendie de juillet 2019. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Il comprend cependant plusieurs informations susceptibles d’induire en erreur les personnes qui ne connaîtraient pas les lieux. Tout d’abord, comme on peut le voir sur le plan, le chemin Ardissone ne démarre pas du chemin des Bruyères (accessible par le chemin des mimosas) mais bien à la fin du chemin des Aubépines, chemin qui longe l’ancien stade du village.
De très nombreuses personnes se sont plaintes de la récente fermeture du sentier rejoignant le chemin Ardissone au départ du chemin des roses, longeant l’ancienne friche agricole en bordure de forêt (ci-dessous schématisé en rouge), fermeture réalisée par le propriétaire du terrain.
Ce sentier, très fréquenté depuis des décennies y compris par les sportifs de la Marine Nationale, offre l’avantage du fait de sa faible déclivité d’un accès au chemin Ardissone beaucoup plus facile et agréable que par le chemin des Aubépines.
Le Maire évoque ensuite un autre chemin communal, l’ancien chemin vicinal de Saint Mandrier à Saint Elme. Malheureusement, cet ancien chemin de Saint Mandrier à Saint-Elme bien qu’il figure encore virtuellement sur le cadastre n’est plus emprunté depuis près d’un siècle et, dans la réalité… son tracé a disparu, emporté par l’érosion. De plus, ce sentier traverse une zone qui n’est pas sécurisée et aboutirait d’ailleurs aujourd’hui sur le grillage clôturant le sentier de la Renardière.
Et même si ce tracé était réhabilité, sur ce terrain à très forte déclivité et très accidenté, il ne saurait remplacer le chemin actuellement fermé pour les personnes à mobilité réduite.
Attention donc aux promeneurs qui chercheraient ce sentier !
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