Le 3 mars dernier, le Comité français de l’UICN et l’Unité mixte de service Patrimoine Naturel (Office français de la biodiversité (OFB), Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)) publiaient la mise à jour de la liste rouge des espèces menacées en France. Ce document est une synthèse de 13 ans d’observations de la faune et la flore française.
En effet, pour préserver la diversité de la faune et de la flore, il est important de connaître la situation précise de chaque espèce, de surveiller l’évolution des menaces et d’identifier les priorités d’actions : c’est l’objectif de la Liste rouge nationale des espèces menacées.
Aussi, la Liste rouge nationale est un outil essentiel pour identifier les priorités, guider les politiques et les stratégies d’action, et inciter tous les acteurs à agir pour limiter le taux de disparition des espèces. Elle contribue à mesurer l’ampleur des enjeux, les progrès accomplis et les défis à relever pour la France.
Quelques chiffres clefs
Tous les résultats sont disponibles sur le site de l’INPN où on y apprend qu’en France métropolitaine, 14% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 32% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce.
Concernant la flore, depuis 2016, l’évolution est plutôt positive pour les plantes puisqu’il y a cinq ans 528 espèces de flore étaient menacées d’extinction, soit 100 de plus qu’aujourd’hui mais 15% des espèces d’orchidées sont menacées.
Ainsi, 255 espèces d'oiseaux nicheurs ont été identifiées dans notre région ainsi que 147 espèces d'oiseaux hivernants et 374 de passage. Parmi les espèces d’oiseaux nicheurs, 37.5% sont menacées d'extinction au niveau régional, soit 82 espèces, en augmentation par rapport à l'évaluation de 2012 (35%).
Heureusement, il y a quelques bonnes nouvelles ! Ainsi, le goéland railleur, Chroicocephalus genei, dont la population était considérée il y a 5 ans comme en « Danger d’extinction » est redescendue d’une catégorie et aujourd’hui classée en « Vulnérable et stable ». De même, l’avenir de la population de Goéland leucophée, Larus michahellis, est classé aujourd’hui dans la catégorie « Préoccupation mineure ».
Un léger mieux donc, résultat des mesures de protection de ces espèces de goéland. En effet, en France, elles sont protégées par la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, 1979 : Annexe III) et par l’ Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Cependant, il est possible d'obtenir auprès du préfet, une dérogation pour supprimer ces oiseaux ou leurs œufs selon l'article L 411-1 et 2 du code de l'environnement. En effet, la multiplication des goélands agace certains. En particulier « Le goéland leucophée est source de nombreuses plaintes suite aux nuisances qu’il occasionne » mentionne l’édition du 25 mai dernier de Var-Matin, rapportant les propos d’un un élu local dans un article étonnement vindicatif : L’animal serait bruyant, agressif et nuisible. Bruyant certes mais nuisible ?
Ainsi, des arrêtés préfectoraux portant autorisation, à titre dérogatoire à l’article L.411-1 du Code de l’environnement, au bénéfice des villes de Nice, du Canet et de Toulon leur permettent de procéder à la stérilisation des œufs de goéland leucophée pendant la période de ponte.
Vous pouvez agir pour éviter les stérilisations des œufs de goéland
Ces dernières années, l’urbanisation a pris une ampleur illimitée. Parmi les conséquences, un problème ornithologique car là où il y a plus de gens, la nourriture y est abondante et pendant la saison froide les oiseaux cherchent à survivre. En fait, chacun peut aider à limiter la population de goélands en ville et éviter ces stérilisations. Il suffit de suivre les règles suivantes :
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Plantes protégées
Au niveau des espèces de plantes protégées, la Presqu’ile abrite des herbiers de Posidonies, Posidonia oceanica, dont la surface régresse régulièrement, en particulier au niveau du littoral de la rade ou dans les zones de réensablement.
Vous connaissez également le Gattilier, Vitex agnus-castus, qui se développe à Pin Rolland. L’APE avait signalé sa présence au Président du département, M. Marc Giraud (lien de notre courrier) avant sa destruction. L’APE a donc signalé cette destruction au procureur et va porter plainte.
Sachez que l’aménagement et la protection de notre environnement relève aussi des attributions des départements et régions, aussi en cette période électorale, nous vous invitons à aller voter dès le 20 juin 2021 !
Pour en savoir plus
- Liste rouge régionale des oiseaux nicheurs, de passage et hivernants de Provence-Alpes-Côte d’Azur (http://www.observatoire-biodiversite-paca.org/files/rapport-lrroiseaux_cen_lpo_paca_vf.pdf)
- Liste des espèces d’oiseaux de Saint-Mandrier : https://www.faune-paca.org/index.php?m_id=300&sp_tg=1&action=splist&zid=5&sp_Commune=34078&disp_key=Afficher+la+liste+des+esp%C3%A8ces
- Le site de l’Unité mixte de service PatriNat : https://www.patrinat.fr/fr
- Var matin édition du 25 mai 2021 : https://www.varmatin.com/vie-locale/bruyants-agressifs-nuisibles-toulon-declare-la-guerre-aux-goelands-690788
Samedi 19 juin 2021 à 13h20 : Ecoutez l'émission "13h15 le samedi" : L'homme qui parle aux cachalots
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-19-juin-2021_4647383.html
Si vous avez aimé sa conférence à Toulon le 13 octobre dernier (notre post) ou si vous regrettez de l’avoir ratée, écoutez le magazine "13h15 le samedi" (Twitter, #13h15) sur France Inter qui a suivi ce défenseur des animaux marins dans ses plongées fantastiques…
François Sarano, docteur en océanographie de renom, a passé treize ans aux côtés du commandant Jacques-Yves Cousteau comme conseiller scientifique et chef de mission. Mexique, île Maurice, Méditerranée… au cœur des mers donc.
Défenseur de l’environnement, conférencier, auteur de nombreux ouvrages, il est le fondateur de l’association Longitude 181 (https://www.longitude181.org/), qui se veut "la voix de l’océan".
Requins, raies, cachalots… les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan
"L’océan, dernier territoire sauvage : partageons maintenant et avec les générations futures l’émotion d’une rencontre, la richesse d’un milieu indompté, l’émerveillement", proclame l’association qui, dès 2002, a fait la promotion d’une "plongée respectueuse" et poussé "chacun à changer son comportement, sous l’eau comme à terre".
François Sarano développe des programmes d’étude et de préservation des grands animaux marins : requins, raies, cachalots… "Ils sont des symboles de la vie sauvage, les meilleurs indicateurs de l’état de santé de l’océan et leur préservation exige celle de l’ensemble des écosystèmes dont ils dépendent."
A lire aussi : https://www.liberation.fr/evenements-libe/2020/09/25/francois-sarano-comme-une-passion-dans-l-eau_1800507/
Chaque année, le 5 juin, la Journée mondiale de l'environnement incite à réfléchir aux problèmes environnementaux urgents, et à agir. Cette année ce sera pour la restauration des écosystèmes naturels ou anthropiques, comme les villes.
Nous dépendons d'écosystèmes sains, que ce soit pour les ressources naturelles (alimentation, matériaux, énergie…), la régulation du climat, la qualité de l’air ou de l’eau, notre bien-être (paysages, loisirs…).
Aussi, cette Journée mondiale de l'environnement ouvre la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, une mission mondiale visant à faire revivre des milliards d'hectares, des forêts aux terres agricoles, du sommet des montagnes aux profondeurs de la mer.
En particulier, les bienfaits des espaces protégés de l’urbanisation au sein des villes sont nombreux : ils rafraichissent l’air, limitent les risques de ruissellement et d’inondation, captent le carbone ou encore produisent de l’oxygène.
Nous sommes la génération qui peut faire la paix avec la nature. Soyons actifs, soyons audacieux, pas timides. Aussi, à Saint-Mandrier, la friche agricole de Pin Rolland située dans le couloir écologique La Renardière -Sainte Elme peut être réhabilitée ou conservée dans son état boisé actuel où vous pouvez observer régulièrement des tortues, hérissons, renards et même des faisans qui viennent s’y cacher pour échapper aux plombs des chasseurs.
Pour en savoir plus :
https://www.unep.org/fr/events/un-day/journee-mondiale-de-lenvironnement-2021
https://www.worldenvironmentday.global/fr
Réécoutez l'émission CO2 mon amour du dimanche 30 mai, émission phare de France Inter sur l’environnement qui passe sur les ondes depuis 1992 en cliquant sur ce lien consacré à l'émission: https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mon-amour-30-mai-2021
Le producteur journaliste Denis Cheissoux, interviewe Marine CALMET sur son parcours qui l'a conduit de la découverte de la nature à Saint-Mandrier à s'interroger sur la notion actuelle de progrès et à la défense des droits de la nature et des territoires jusqu'en Guyane ...
Depuis plus de 10 ans maintenant, de multiple études scientifiques menées aux échelles nationale, européenne et mondiale ont confirmé le déclin de la biodiversité et évalué son ampleur. Ces études en ont identifié les causes et mis en évidence les risques vitaux de cet appauvrissement de la biodiversité pour l’avenir de l’humanité. Aussi, le ministère de la Transition écologique a lancé une consultation citoyenne sur la troisième stratégie française en la matière.
Questionnaire de la consultation
Ouverte jusqu'au 5 juillet, cette consultation invite tous les citoyens à se prononcer sur leurs attentes et leurs propositions. Elles alimenteront les travaux pour élaborer la nouvelle stratégie nationale. En effet, au terme de concertations territoriales et citoyennes qui se dérouleront tout au long de l’année 2021, il s’agira de définir la troisième stratégie nationale pour la biodiversité pour la nouvelle décennie afin, s’il en est encore possible, d’inverser la trajectoire de déclin de la biodiversité.
Les premiers éléments de la stratégie seront présentés du 3 au 11 septembre lors du congrès mondial de la nature de l'UICN prévu à Marseille. La finalisation de la stratégie est prévue en fin d'année, après la COP 15 de la convention sur la biodiversité prévue en octobre en Chine, pour une mise en œuvre à partir de 2022.
Pour en savoir plus : https://m.actu-environnement.com/actualites/lancement-consultation-ciotyenne-strategie-nationale-biodiversite-37575.html
Cela fait une quinzaine de jours que les Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) virevoltent à toute vitesse dans le ciel de la presqu’ile. Elles avaient disparu pour aller hiverner sur le continent africain et elles nous reviennent pour nidifier dans différentes régions de l’Europe occidentale.
Les ailes en faucille, la queue fourchue et le corps fuselé de l'Hirondelle rustique en font un modèle typique de sa famille scientifique, les Hirundinidés. D’une longueur de 15 à 20 cm, leur poids ne dépassera pas les 18 g.
Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre (Marie Curie)
A partir du 26 avril 1986, l’explosion initiale puis l’incendie pendant 10 jours du combustible nucléaire du réacteur n°4 du centre de Tchernobyl, ont libéré une grande quantité de radionucléides artificiels dans l’environnement (voir référence AIEA-1). Ces radionucléides se sont rajoutés à la grande quantité déjà présente naturellement dans l’atmosphère, les eaux et la terre mais aussi dans notre corps.
En effet, le corps humain contient des radionucléides, notamment le potassium-40 et le carbone-14, dont huit mille atomes se désintègrent par seconde dans nos tissus. Pour rappel, le becquerel (Bq) est l’unité de mesure de la radioactivité, il représente le nombre de désintégrations par seconde, le potassium-40 et le carbone-14 représentent donc une activité de l’ordre de 8 000 Bq dans le corps d’une personne de 70 kg.
Les activités des différents radionucléides libérés pendant les 10 jours qui suivirent l’explosion sont importantes : ainsi un total d'environ 14 exaBq, soit 14 milliards de milliard de becquerel de substances radioactives sont émises principalement dans l’atmosphère. Ce sont des isotopes de l’iode (1,8 exaBq), du césium (0,085 exaBq), du strontium (0,01 exaBq) et du plutonium (0,003 exaBq). Les gaz rares ont contribué à environ 50% du total de la radioactivité libérée dans l’environnement (voir référence AIEA-2).
Après 5 jours de transport par les vents, dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1985 les radionucléides contenus dans le panache radioactif provenant de la centrale nucléaire de Tchernobyl, atteignent le littoral méditerranéen français et les retombées radioactives contaminent notre région.
La simulation numérique reconstitue la trajectoire du panache radioactif créé par les émissions de radionucléides à la suite de l’explosion et de l’incendie du réacteur nucléaire n°4 de la centrale de Tchernobyl le 26 avril 1986 et montre que le panache atteint l’atmosphère des alpes françaises le 30 avril vers 13h00 puis celui du littoral toulonnais à partir de 1h00 du matin le 1er mai 1985.
Le préfet du Var a décidé de mettre en œuvre le plan-cadre départemental Sécheresse, approuvé le 15 juillet 2019, et a déclenché le seuil de vigilance, plaçant notre département en vigilance "Sécheresse".
Le seuil de vigilance a été déclenché à la suite du constat d’une pluviométrie déficitaire sur une période de 6 mois, en particulier d’un déficit supérieur à 30 % sur plusieurs secteurs du Var par rapport la moyenne pluriannuelle sur cette même période. Le seuil de vigilance est le premier seuil qui est suivi des seuils d'alerte, d'alerte renforcée et de crise.
Le seuil de vigilance permet de renforcer les observations et le recueil des données, sans mise en place de mesure de restriction des usages. Le franchissement de ce seuil déclenche des mesures de communication et de sensibilisation du grand public, des collectivités territoriales et des professionnels.
L'objectif général du plan-cadre départemental Sécheresse est de gérer une situation déficitaire en eau et de préserver les usages prioritaires, et plus particulièrement la santé, la sécurité civile, l'approvisionnement en eau potable et la préservation des écosystèmes aquatiques.
La lutte contre le gaspillage doit devenir un réflexe de chacun et de tous les jours : plus on limite les prélèvements, plus on retarde le risque de pénurie.
Le seuil de vigilance intervient simultanément sur l'ensemble du département dès que les critères d'analyse sont franchis une seule d' entre elles. La commune de Saint-Mandrier est en zone C côtière.
Le site de la Préfecture précise qu’il est désormais très important d’adopter une gestion économe de la ressource en eau, incluant une attention particulière pour sa protection vis-à-vis des pollutions et, dans un souci de solidarité citoyenne, de veiller aux mesures générales qui s’appliquent dans l’usage quotidien de l’eau :
- utilisation de la stricte quantité d’eau nécessaire ;
- limitation des arrosages (à effectuer en nocturne), en favorisant les systèmes économes ;
- installation de systèmes de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage et mise en place de techniques d’arrosage économes telles que le goutte à goutte ;
- limitation du lavage des voitures et du remplissage des piscines ;
- lutte contre les fuites.
La lutte contre le gaspillage doit devenir un réflexe de chacun et de tous les jours : plus on limite les prélèvements, plus on retarde le risque de pénurie.
Source : Terre d’Agglo N°22. Printemps 2016. Codah. Le Havre.
Pour en savoir plus :
- Arrêté préfectoral du 22 avril 2021 plaçant en situation de vigilance "Sécheresse" le département du Var (http://www.var.gouv.fr/situation-vigilance-secheresse-pour-le-departement-a9585.html)
- Plan d’actions départemental « Sécheresse » http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/pas_du_15_7_2019.pdf
Le documentaire animalier sud-africain La sagesse de la pieuvre, réalisé par Pippa Ehrlich et James Reed, a été consacré meilleur documentaire le 11 avril par le Bafta et ce lundi 26 avril par l'Oscar 2021.
Ce documentaire est basé sur la découverte et les rencontres entre les pieuvres et un plongeur, Craig Foster. Cinéaste il raconte les relations de confiance qu’il a établi à partir de 2010 avec des pieuvres lors de ses plongées dans les eaux de Cape Town en Afrique du Sud. Ce documentaire est le résultat d'une année de tournage, soit la durée de vie d’une pieuvre, durant laquelle Craig est allé retrouver journalièrement en apnée un poulpe dont il a progressivement gagné la confiance.
Au fil des plongées, Craig et la pieuvre s'observent, entrent en contact physique, tentacules contre peau, et finalement interagissent. Ce documentaire montre les capacités d’adaptation, de compréhension des poulpes. Classés dans les mollusques aux huit bras autonomes (Octopus), capables de régénérations tissulaires, ces champions du camouflage ont une intelligence qui leur permet de développer des techniques de recherche de nourriture mais aussi de fuite pour échapper à leurs prédateurs et ne pas finir comme nourriture !
Sous la surface des eaux africaines, Craig s’adapte à la vie sous-marine pour être au plus près de ses habitants. Il apprend à maîtriser ses mouvements en apnée, respecter les animaux sans équipement pour être au plus proche de la nature, dans ce documentaire il décrit son apprentissage de la vie marine et ce que lui apporte cette relation avec la pieuvre faisant évoluer celle avec son fils... Plus qu’un documentaire animalier, ce film est à découvrir absolument !
Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Sagesse_de_la_pieuvre
Avec le retour du soleil et la montée de la température, la couleuvre girondine (Coronella girondica) a terminé son hibernation et s’est mise en quête de nourriture s’attaquant aux lézards et aux petits rongeurs.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la vidéo !
Aujourd’hui une couleuvre girondine a attaqué une Tarente de Mauritanie (Tarentola mauritanica), qui a finalement réussi à s’échapper. Cette couleuvre est totalement inoffensive pour nous, ne tentant que très rarement de mordre.
La couleuvre girondine avale ses proies directement sans les mâcher. Le temps de digestion de ces animaux est très variable et dépend bien évidemment de la taille de la proie. Généralement elle digère entièrement sa proie, y compris les parties dures, mâchoires, becs, os et même les dents, en moins d'une semaine grâce à des sucs digestifs très puissants.
La couleuvre girondine mesure entre 50 et 70 cm, et peut atteindre facilement 1m, de coloration rosée avec une partie ventrale jaunâtre parsemée de tache sombres elle est facilement reconnaissable (voir notre précédent article).
Habituellement, la coronelle girondine est très difficile à observer, elle préfère sortir la nuit en été, en soirée ou en fin d'après-midi dans les autres saisons. Elle apprécie les fourrés, les garrigues, et le maquis méditerranéen, les cultures à proximité d'habitations, les ruines et les amas de pierres.
Les accouplements ont lieu en juin et elle pond jusqu’à 30 œufs en juillet. Les petits naissent en septembre et mesurent environ 15 cm.
Les couleuvres sont fréquemment victimes des machines utilisées au jardin comme la tondeuse, le motoculteur, la débroussailleuse ou le coupe-fil. Aussi, elles sont de plus en plus menacées de disparition de nos milieux naturels mais aussi à cause de la raréfaction de leur habitat par l’étalement urbain. Pourtant elles font partie des espèces protégées par la convention de Berne de 1979, et figurent sur la liste rouge de l'UICN des espèces menacées en France bénéficiant d'une protection totale depuis 1976.
Il y a 60 ans, le 12 avril 1961 à 06:07 UTC, le cosmonaute Youri Gagarine effectuait le premier vol spatial habité à bord du vaisseau Vostok 3KA, d’une masse de 4 725 kg, et la première rotation d'un être humain autour de notre planète en 1 heure et 48 minutes à une altitude comprise entre 1 69km (Périgée) et 315 km (Apogée).
Après avoir envoyé le 4 octobre 1957 le premier satellite artificiel spoutnik 1, d'une masse de de 83,6 kg, dans l'espace pour célébrer l'Année géophysique internationale marquant l'an 1 de l’ère spatiale, les scientifiques et ingénieurs soviétiques ouvraient la voie à l'exploration spatiale par des vols habités et à l'observation de la terre vue de l'espace.
Les fusées porteuses de Spoutnik 1 puis des vaisseaux Vostok, lancées du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, étaient des versions du lanceur R-7 Semiorka, le premier missile balistique intercontinental développé par l'Union soviétique. Ce lanceur était toujours utilisé pour lancer les vaisseaux Soyouz vers la station spatiale internationale.
Aujourd’hui, si la terre n’a qu’un seul satellite naturel, 2 063 satellites sont en orbite terrestre, dont 788 (38 %) sont dédiés à l'observation de la Terre (étude du climat, des précipitations, surveillance...) et 773 (37 %) aux services de communication. Ils côtoient les satellites à buts scientifiques ou technologiques dans la communication ou la défense (263) et ceux utilisés pour la navigation globale ou régionale (138).
Trajectoire du vol orbital du vaisseau Vostok 1 avec la séquence des émissions de messages radio, parfois non reçu en USSR, et son point d'atterrissage à l'ouest du point de lancement en raison de la rotation vers l'est de la Terre.
A 7h55 TU, le Vostok 1 est à 7 km d’altitude. La trappe du Vostok est ouverte, et Youri Gagarine s'éjecte du vaisseau et son parachute principal est déclenché. Il atterrit à 8h05 à proximité du vaisseau qui l’a précédé et a atterrit à 7 h 55 TU puisque son parachute s’est déployé à 2,5 km d’altitude. Les heures sont exprimées en heure de Moscou (TU+3heures).
La pleine floraison des cerisiers (Prunus jamasakura) des villes de Tokyo et de Kyoto au Japon a été particulièrement précoce cette année, atteignant leur apogée ce vendredi 26 mars 2021.
Un grand merci à nos ami.es japonais.es qui nous ont envoyé ces photos des jardins de Tokyo !
Le cortège s’est élancé vers 11 heure ce matin. Près de 500 organisations avaient appelé à manifester pour demander une "vraie loi Climat" qui prenne en compte les travaux des 150 membres de la Convention citoyenne. A Toulon, comme dans près de 160 villes en France, des rassemblements autorisés ont eu lieu pour réclamer une politique écologique plus ambitieuse.
En effet, le projet de loi pour la "lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets" sera débattu à partir de lundi dans l'Hémicycle. A la veille de cet examen à l'Assemblée, ces marches ont été organisées car le projet de loi en l’état est jugé comme n’étant pas à la hauteur des défis climatiques.
Ainsi, les membres de la Convention citoyenne, qui ont travaillé sur les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ont jugé très sévèrement la réponse de l'exécutif à leurs 149 propositions qui n’ont pas été reprises "sans filtre", comme M. Macron l’avait promis au départ. De même, le Haut Conseil pour le climat a lui aussi pointé les insuffisances du texte, tout comme d’ailleurs le Conseil économique, social et environnemental !
Ce sont donc plusieurs centaines de personnes de nombreuses associations, FNE-PACA, UDVN83, APE entre autres, et de citoyennes, citoyens de tous âges qui ont défilé dans les rues de Toulon dans une ambiance printanière avec de nombreuses revendications et une même Marseillaise « Aux arbres citoyens, Marchons, Marchons pour qu’un air plus pur abreuve nos poumons ! »
Comme vous l’avez constaté le Gattilier que nous vous avions signalé sous la forme d’un arbuste en fleurs le 15 mai dernier au niveau de la route départementale RD18 rejoignant le quartier de Pin Rolland a été rasé.
Pourtant, comme nous vous l’indiquions, le Gattilier (Vitex agnus-castus L.) est une espèce protégée ainsi que son habitat naturel. Ils sont protégés par l’Arrêté du 20 janvier 1982 qui fixe la liste des espèces végétales protégées et de leur habitat sur l'ensemble du territoire national ; Toute destruction est interdite PAR L'article L.411-1 du code de l'environnement QUI précise que « La destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement de végétaux de ces espèces, de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la détention de spécimens prélevés dans le milieu naturel » sont interdits.
La population de Gattilier de Pin Rolland avait déjà été gravement atteinte lors de la construction du premier stade puisque plusieurs individus avaient été détruits. Ceux restant sont aujourd’hui enchâssés entre le goudron de la route et celui des parkings du stade.
Quant à celui qui vient d’être rasé, nous n’avons ce jour aucune certitude quant au responsable de la destruction de cette espèce protégée et de son habitat. Mais cette destruction remonte à la période d’entretien de la voirie de cette endroit réalisée en début d'anne par les services du Conseil départemental du Var à qui, pourtant, nous avions signalé la présence du Gattilier en juillet dernier.
Afin de faire toute la lumière sur la destruction illégale de cette espèce protégée et de son habitat, l’APE a porté plainte contre X pour destruction, coupe, mutilation de l’espèce protégée Vitex agnus-castus L. (Gattilier) et la destruction de son habitat et a demandé l’ouverture d’une enquête pour identifier le(s) responsable(s) de ces faits.
Avant
Après