Ce dimanche 119 des 150 citoyens tirés au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le climat (CCC) se sont réunis pour évaluer le projet de loi du gouvernement « climat et résilience ». Chaque citoyen a donné une note sur la « prise en compte » par le gouvernement de leurs propositions. Verdict: les citoyens jugent, pour le moins, que le projet de texte de loi manque d'ambition !
C'est un désaveu de plus pour le gouvernement. Aucun des votes des citoyens sur les six grands thèmes de mesures de la loi n'a atteint la moyenne : Ainsi le vote sur le thème “se loger” a obtenu une moyenne de 3,4 sur 10, ceux sur « produire et travailler », « se nourrir » et « se déplacer » ont obtenu 3,7/10, celui sur consommer 4/10 et sur les propositions sur la gouvernance 4,1/10. Dans le détail, les transpositions de 75 des objectifs emblématiques de la CCC sur les 149 proposés, ont été sévèrement notées : « Limiter les effets néfastes du transport aérien » a obtenu 2,8 de moyenne, et l’introduction dans le droit d’un « délit d’écocide », appauvri par rapport à la proposition de la CCC qui proposait d’introduire dans la loi un « crime d’écocide », avec une note de 2,7/10. La réforme de l’article 1er de la Constitution pour y introduire la lutte contre le changement climatique a obtenu tout juste la moyenne avec la note de 6,1/10.
Dommage, puisque le texte de loi devait justement « reprendre sans filtre les travaux de la Convention », exercice de démocratie participative inédite en France et décidé par Emmanuel Macron.
Départ d’un incendie en contrebas de la route de la Renardière aujourd’hui vers 15h00. Attisé par des vents violents soufflant de l’Est, l’incendie a détruit une partie du reboisement de jeunes pins de la zone incendiée en 2005. Ce départ de feu volontaire a été rapidement maitrisé par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS-83) avec l’aide du Comité Communal Feux de Forêts (CCFF).
Malgré les quelques pluies récentes, le risque incendie du massif forestier de la presqu’ile reste bien présent à toute période de l’année, particulièrement lors des épisodes de vents violents. La vigilance est donc de mise pour les promenades en forêt.
Même si les mesures sanitaires de confinement prises pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 ont provoqué l’effondrement du nombre de bouchons dans le monde entier, les faits sont têtus, nous n’avons pas constaté d’amélioration importante sur l’année dans notre région. Ainsi, selon une étude du constructeur de GPS TomTom, la ville de Toulon se rapproche des places du podium des villes françaises congestionnées, passant de la 7ème position en 2019 à la 5ème place des villes les plus embouteillées de France en 2020 …
(https://www.tomtom.com/en_gb/traffic-index/toulon-traffic/).
Toulon reste devancée par Paris, Marseille, Bordeaux et Grenoble mais passe devant Nice et Lyon ! Toulon a même gagné, si l’on peut dire, 45 places au niveau mondial, pour devenir la 97ème ville la plus embouteillée de plus de 400 villes suivis par TomTom dans le monde !
Pourtant, les mesures sanitaires et le télétravail ont réduit la circulation dans toutes les villes du monde. Mais à Toulon, la circulation routière a seulement diminué de 10% et la durée des embouteillages a seulement baissé d’un petit 3 % sur l’année, pourtant avril 2020 voyait les embouteillages passer à 5% avec le premier confinement ! La médiocrité de ce score annuel en fait une des moins bonnes élèves des villes de France.
En réalité, les problèmes de circulation à Toulon s’aggravent: en 2020, conduire entre 17 et 18 heures pouvait rallonger notre durée de trajet de moitié. Le pire jour pour circuler a été le 29 octobre, veille de confinement dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, avec jusqu’à 73 % de bouchons, presque autant qu’à Paris (79%) !
En une année, nous avons donc passé l’équivalent de près de 5 jours (112 heures) dans les embouteillages aux heures de pointe ; c’est certes un jour de moins qu’en 2019 (135 heures), mais pour beaucoup d’entre nous, c’est encore trop !
Pour son édition 2020 du Traffic Index, TomTom a étudié plus de 400 villes dans 57 pays, dont 25 grandes villes françaises.
Le 29 janvier dernier, deux têtes de dauphins ont été retrouvées sur la côte de Quiberon. A la même période, dix échouages de dauphins étaient signalés en Loire-Atlantique avec des traces de capture, perforations sur le corps et rostre brisé. Début février, quatre autres dauphins sont trouvés sur des plages de Charente-Maritime, dont certains avaient la queue sectionnée pour pouvoir être sortis des filets.
Chaque hiver, les écologistes font ces décomptes macabre le long du littoral français. Ainsi, depuis le mois de décembre, plus de 500 dauphins ont été retrouvés échoués sur les côtes françaises de l’Atlantique. En réalité, seule une faible partie des dauphins tués par les filets de pêche sont répertoriés, le nombre total des morts est estimé à 5 000 dauphins. Ainsi au cours des 30 dernières années, près de 100 000 dauphins sont morts capturés dans les filets de pêche du golfe de Gascogne [1]. Face à cet hécatombe, l’inaction du gouvernement français met en défaut son discours sur sa réelle volonté de protéger les dauphins.
Courbe d’évolution de la mortalité des dauphins au cours du temps sur le littoral français
Une énième réunion du groupe de travail sur les captures accidentelles de cétacés s’est tenue ce mardi 16 février 2021. Une réunion sans ministres, sans les directeurs des pêches maritimes et de l’aquaculture et de l’eau et de la biodiversité…. Les scientifiques présents ont une nouvelle fois fait le lien entre techniques de pêche et mortalité, mais en retour n’ont obtenu aucune information sur l’effort de pêche ou la stratégie de contrôle des pêches. Les scientifiques ont également rappelé que la seule mesure d’urgence permettant d’enrayer l’hécatombe de dauphins est un moratoire sur l’utilisation des méthodes de pêche les plus néfastes.
Voir le reportage vidéo sur youtube
En réponse à ces multiples alertes et demandes, le gouvernement égrène des effets d’annonce, des «engagements», des «essais» sans aucun effet immédiat alors que la mortalité de dauphins capturés dans les filets de pêche, elle, s’intensifie. France Nature Environnement a jugé que cette situation ne devait plus durer et annonce déposer auprès du Conseil d'Etat un recours contre la ministre de la Mer pour inaction de l'Etat afin de l’obliger à instaurer un moratoire sur certaines techniques de pêche jugées « mortifères » dès cet hiver et à renforcer les mesures de suivi scientifique. (Voir le communiqué de FNE)
Espérons que ce recours sera gagné par FNE pour que, une nouvelle fois, la France soit contrainte de se conformer à la mise en demeure de la Commission européenne [2] puisque les navires de pêche concernés par les captures de dauphins dans le golfe de Gascogne sont majoritairement français et les techniques de pêche mortifères concernées sont connues [3].
En attendant le retour du Conseil d’Etat, FNE appelle donc le gouvernement à la raison : il est temps de fermer temporairement les pêcheries dont les captures de dauphins pourraient à terme mener à la disparition de ces espèces [4], qui se reproduisent lentement et qui sont, et oui, protégées par la loi…
[1] Etat des connaissances sur les captures accidentelles de dauphins communs dans le golfe de Gascogne – Synthèse 2019. Observatoire PELAGIS – UMS 3462, La Rochelle Université / CNRS, 23 pages.
[2] Nature et pêche: la Commission demande instamment à la FRANCE, à l'ESPAGNE et à la SUÈDE de prendre des mesures pour réduire les prises accessoires, juin 2020.
[3] Entre 2015 et 2018, les chaluts pélagiques et filets maillants (les deux méthodes de pêche concernées par les captures) présents dans le golfe de Gascogne étaient à 97% des bateaux français. (Source: Global Fishing Watch et Marine Protected Area boundary data).
[4] Rapport du Comité Scientifique de la Commission Baleinière Internationale, Nairobi, Kenya, 10-23 mai 2019.
Ce vendredi, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a été condamnée pour « parasitisme » à l’égard de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) : en imitant la communication de l’association écologiste, la FNC a été reconnue coupable de vouloir s’approprier des valeurs qui ne sont pas les siennes et de tromper l’esprit du grand public. En effet, courant septembre 2018, la FNC faisait mine de se questionner « Les chasseurs, 1ers écologistes de France ?» avec une campagne de communication provocatrice sur les murs des métros et panneaux d’affichage partout en France. (voir le communiqué LPO).
Ce jugement est une bonne nouvelle pour toutes les associations de protection de la nature qui agissent concrètement et de façon désintéressée pour la sauvegarde de la biodiversité . Ironiquement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) se questionnait à son tour : « Les chasseurs, 1ers parasites de France ? »
Pourtant, ce mois-ci encore, une brochure luxueuse intitulée « La chasse, cœur de biodiversité », imprimée sur papier glacé a été envoyée aux élus municipaux, y compris à ceux de Saint-Mandrier, accompagnée « des compliments du président Willy Schraen ». Une propagande qui évidemment passe sous silence les conséquences néfastes de la chasse sur la biodiversité, conséquences dénoncées depuis des années par les associations écologistes : dérèglement des écosystèmes par l’abattage des petits prédateurs considérés comme « nuisibles », pollution des sols due au plomb, chasse de nombreuses espèces d’ores et déjà menacées de disparition, parcs et enclos de chasse, lâcher d’animaux élevés pour la chasse, appropriation de l’espace public de promenade avec régulièrement des tragédies, comme la mort en décembre 2020 de Morgan Keane, un jeune homme de 25 ans confondu avec un sanglier pendant qu’il coupait du bois au fond de son jardin…
Vous vous souviendrez que le 22 juillet 2020, la Commission Européenne donnait trois mois à la France pour mettre fin aux chasses illégales et pour non-respect des espèces d’oiseaux protégés suite à une plainte déposée par la LPO. En effet, ces pratiques sont illégales et interdites par la directive européenne 2009/147 ( https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A32009L0147 ), dite « directive oiseaux », qui vise à protéger toutes les espèces d'oiseaux naturellement présentes à l'état sauvage dans l'Union européenne. Une première victoire de la LPO (notre article sur le sujet).
Concernant la chasse à courre, la plupart des pays européens l’ont interdite: l’Allemagne en 1950, la Belgique en 1995, l’Ecosse en 2002 et même l’Angleterre en 2005, alors qu’il s’agit du pays d’origine de la vénerie ! Elle n’est plus pratiquée dans beaucoup d’autres pays, au Pays-Bas, au Luxembourg et en Suisse par exemple. En France, les veneurs représentent 0,01% de notre population et près de 85% des Français sont contre la chasse à courre…
La Suisse a également été le premier pays à interdire totalement la chasse dans l’un de ses cantons, le canton de Genève, et ce depuis 1974. Le Bhoutan à l’une des législations les plus strictes au monde basée sur les préceptes du Tsa Yig qui estiment que tous les êtres ont le droit fondamental d'exister et de ne pas souffrir. Le Bhoutan limite donc l'abattage du bétail à quelques offrandes et à des repas de fêtes, mais interdit la chasse et la pêche dans l'ensemble du pays…
Le blanc éclaire la presqu’ile, que ce soit l’écume des vagues qui viennent explorer ses plages, les fleurs qui explosent sur les rameaux d’amandiers et attirent les abeilles, celles des corymbes du laurier-tin qui se plaît dans tous les sols, même les plus secs.
Le mot blanc vient de « blank », d’origine germanique signifiant brillant. Du point de vue physique, le blanc résulte de la somme de toutes les longueurs d’ondes, de toutes les couleurs du spectre visible.
La couleur blanche fait l’objet de nombreuses interprétations possibles. Ainsi pour la linguiste Anne Mollard-Desfours, « le blanc classe, associe, connote et varie : entre summum, sublimation, manque, vide et silence, neutralité, paix, désespoir ou espoir, vertu, fascination et terreur » (Le Blanc. Dictionnaire de la Couleur - Mots et expressions d'aujourd'hui. XXème et XXIème. CNRS éditions, Paris, février 2008, 330 p).
« Ce n'est pas la couleur de notre peau qui nous rend si différents, c'est la couleur de nos pensées ». Steven Aitchison
Ce samedi 30 et dimanche 31 janvier, seront les journées du grand comptage national des passereaux qui fréquentent les villes et les villages en hiver.
Vous aimez observer les oiseaux dans votre jardin ou dans vos promenades, vous avez une âme d'ornithologue, et bien la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Museum national d’histoire naturelle (MNHN) vous proposent de consacrer une heure de votre temps à observer les oiseaux, à les identifier et à transmettre vos observations sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.
Pour participer, pas besoin d’être un expert scientifique des oiseaux hivernants. Vos observations permettront de recenser les espèces venues passer l’hiver en France.
Ce samedi ou dimanche, choisissez un créneau d’une heure, idéalement en fin de matinée ou en début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus élevées et les oiseaux plus actifs. Postez-vous sur votre lieu d’observation favori, jardin, parc, balcon, en ville ou à la campagne. Identifiez er comptez durant une heure tous les oiseaux qui visitent votre poste d'observation. Pour reconnaître les espèces plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi que des explications pour le comptage. Ensuite, vous n’aurez plus qu’à transmette vos données sur la plateforme.
Pourquoi participer à cette campagne ?
En deux décennies, les populations des espèces d'oiseaux qui fréquentent les milieux agricoles, les villes et villages ont diminué de près de 15 %. Les observations que vous transmettrez permettront d’aider à améliorer la connaissance de ces oiseaux, de mettre éventuellement en évidence une raréfaction de certaines espèces, de comparer leurs effectifs aux années précédentes et ainsi de conforter les explications à cette disparition et aider à améliorer les mesures de protection.
Pour consulter l'inventaire déjà réalisé par l'APE.
Pour en savoir plus : www.oiseauxdesjardins.fr
L’ile de Procida, jumelée avec notre presqu’ile est élue capitale italienne de la culture 2022 !
Le ministre du patrimoine culturel et des activités et du tourisme M. Dario Franceschini a annoncé que Procida prendra le relais de Parme qui, en raison de la pandémie, conservera en 2021 le titre un an de plus que prévu. Il a suivi en cela le choix du jury chargé de la sélection de la capitale italienne de la culture 2022 qui a proposé l’ile de Procida parmi les dix finalistes sur 28 villes qui avaient initialement postulé.
«La culture n'isole pas», c'est le nom du dossier présenté par Procida basé sur un modèle de vie orienté vers la culture en tenant compte des souhaits de sa communauté comme le mentionne le projet: « Procida est l'île qui n'isole pas, c’est un laboratoire culturel du bonheur social ... Nous sommes honorés et félicitons toutes les autres villes… la culture, pour nous et pour elles, peut être un détonateur extraordinaire du plan de relance stratégique » a déclaré le maire de Procida, Raimondo Ambrosino.
D’après le ministre Franceschini « Vive Procida » accompagnera l'année du redémarrage qu’il prévoit en 2022 avec la fin de la pandémie. Il espère que la culture et le tourisme redeviendront aussi importants qu'ils l'étaient avant la pandémie, c’est « un signal pour regarder vers l'avenir ».
La quatrième édition du «One Planet Summit» (OPS), a été organisée ce lundi à Paris en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale durant laquelle une trentaine de personnalités sont intervenues, principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Précisément, il s’agissait de relancer la diplomatie verte qui a pris du retard à cause de la Covid-19 et dont l’agenda devrait repartir en 2021, après une année blanche en 2020 en termes de sommets environnementaux. Aussi sur le thème de la biodiversité, le congrès de l'Union internationale de conservation de la nature et la réunion de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique (COP15) ont été reportés à l'automne 2021 et sur le thème climat la COP26 prévue à Glasgow (Ecosse) a aussi été retardée à novembre 2021.
Bien que le Sommet ne soit pas un événement onusien, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a insisté qu’après la crise du Covid-19, qui illustre les dangers des dérèglements environnementaux, « nous ne pouvons pas revenir à l'ancienne normalité ». Qu’il soit entendu.
Quatre thèmes ont été traités: la protection des écosystèmes terrestres et marins; la promotion de l'agro-écologie; la mobilisation des financements; le lien entre déforestation, préservation des espèces et santé humaine.
Dans ce dernier thème, l’initiative PREZODE (PREventing ZOonotic Diseases Emergence) cherchera une coopération internationale entre les acteurs de la recherche et des réseaux de vigilance sanitaire pour la prévention de nouvelles pandémies issues de réservoirs animaux. Egoïstement sur la protection des écosystèmes marins locaux il faut retenir la promotion d’une coalition pour une mer Méditerranée exemplaire en 2030 autour de 4 engagements : développer un réseau d’aires protégées, mettre fin à la surpêche, lutter contre la pollution marine et mettre fin au plastique à usage unique et verdir le transport maritime. Ces thèmes sont centraux depuis des années au niveau international, mais aucun des objectifs fixés pour la décennie écoulée en termes par exemple de protection de la biodiversité n'a été atteint, comme l’a d’ailleurs rappelé Emmanuel Macron: « Il nous faut regarder en face cet échec, […] juste pour accélérer notre action avec des choses très concrètes et un suivi réaliste de celles-ci ». Engagements qui devraient être relancés par l’Espagne, la France et la principauté de Monaco. A suivre donc…
Pour en savoir plus sur le sommet: https://www.oneplanetsummit.fr/actualites-17
La tempête polaire Filomena touche la presqu’ile, arrivant d'Espagne où elle a déjà provoqué des chutes de neige exceptionnelles, d’une ampleur inédite depuis 50 ans à Madrid. Ici, pas encore de neige, mais elle a d’ores et déjà fait chuter à nouveau les températures avec un vent d’est (80-90°) bien établi et des rafales qui ont atteint les 92 km/heure vers 11 heures. Demain dimanche, la tempête continuera à se déplacer vers le pourtour méditerranéen et des pluies sont prévues autour du golfe du Lion et sur la presqu’île.
La mer est agitée par des vagues poussées par le vent d’est qui continuent à dégager les blocs de la Coudoulière faisant régulièrement l’objet d’une coûteuse remise en état. Sans succès évidemment… Un catamaran a brisé ses amarres ce matin pour venir se drosser sur les rochers de la digue de l’entrée du port du village. Il y aurait surement rejoint une épave coulée depuis des mois, mais heureusement le catamaran a été remorqué à temps et mis à l’abri à Port Pin Rolland. Félicitation à tous ceux qui se sont mobilisés faisant preuve d’une solidarité pour un beau résultat : Un bateau sauvé et une pollution supplémentaire de nos eaux littorales évitée.
Ceux qui ont eu le courage de sortir sous un vent établi ont pu admirer les jeux de virevolte des goélands au-dessus de la mer et un petit groupe de mouettes rieuses qui se reposaient et se restauraient en bordure de la plage de la vieille.
Avec l'espoir de vous retrouver rapidement autour d'un buffet de l'amitié.
Prenez bien soin de vous
Le 21 décembre à 19 h 22, cest le solstice d'hiver ! Préparez votre appareil photo pour faire la prochaine photo du jour si le temps et la couverture nuageuse le permettent.
Pour le solstice de décembre, les deux planètes Jupiter et Saturne nous réservent un grand moment avec un rapprochement visuel exceptionnel lors de cette nuit la plus longue de l'année. Ce rendez-vous a lieu tous les 20 ans mais est exceptionnel cette année. Vue de la Terre, les deux planètes ne seront séparées que de 0,1°, soit un cinquième du diamètre de la Pleine Lune. En fait, elles seront quand même distantes de centaines de millions de kilomètres. Cette perspective exceptionnelle a été observée la dernière fois en 1623 et la prochaine fois, cela sera en 2080 !
Demain, il faudra scruter le ciel dans la direction du sud-ouest au moment du crépuscule, à partir de 17 heures et vers 18 heures idéalement, sous la constellation du Capricorne. Choisissez un horizon bien dégagé (ce n’est pas gagné), car les deux planètes seront à moins de 10° de hauteur sur l’horizon.
Visible à l’œil nu, avec des jumelles ou un télescope, si le ciel est trop couvert pour l’observation, un site devrait permettre d’observer en direct cette « grande conjonction planétaire » : http://jupitersaturn2020.org/
Avec un peu de chance vous pourrez aussi observer quelques étoiles filantes des Géminides.
Chères Amies, chers amis
Nous sommes proches de la fin de cette année très particulière, nous vous espérons en bonne santé comme tous ceux qui vous entourent et qui vous sont chers.
Espérant que la situation sanitaire s’améliore prochainement, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bien meilleure année 2021 !
Faites bien attention à vous
Amicalement
Le Conseil d’administration de l’APE
- 5 décembre 2020 : INFOX & INTOX CRIME D’ECOCIDE ET BANDITISME ENVIRONNEMENTAL : DECRYPTAGE
- 28 novembre 2020 : Le Rolldock Storm est en rade de Toulon
- 19 novembre 2020 : le Gouvernement doit justifier sous 3 mois que la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030 pourra être respectée (Accord de Paris 2015)
- 11 novembre 2020 : Maurice Genevoix entre au Panthéon