Le documentaire animalier sud-africain La sagesse de la pieuvre, réalisé par Pippa Ehrlich et James Reed, a été consacré meilleur documentaire le 11 avril par le Bafta et ce lundi 26 avril par l'Oscar 2021.
Ce documentaire est basé sur la découverte et les rencontres entre les pieuvres et un plongeur, Craig Foster. Cinéaste il raconte les relations de confiance qu’il a établi à partir de 2010 avec des pieuvres lors de ses plongées dans les eaux de Cape Town en Afrique du Sud. Ce documentaire est le résultat d'une année de tournage, soit la durée de vie d’une pieuvre, durant laquelle Craig est allé retrouver journalièrement en apnée un poulpe dont il a progressivement gagné la confiance.
Au fil des plongées, Craig et la pieuvre s'observent, entrent en contact physique, tentacules contre peau, et finalement interagissent. Ce documentaire montre les capacités d’adaptation, de compréhension des poulpes. Classés dans les mollusques aux huit bras autonomes (Octopus), capables de régénérations tissulaires, ces champions du camouflage ont une intelligence qui leur permet de développer des techniques de recherche de nourriture mais aussi de fuite pour échapper à leurs prédateurs et ne pas finir comme nourriture !
Sous la surface des eaux africaines, Craig s’adapte à la vie sous-marine pour être au plus près de ses habitants. Il apprend à maîtriser ses mouvements en apnée, respecter les animaux sans équipement pour être au plus proche de la nature, dans ce documentaire il décrit son apprentissage de la vie marine et ce que lui apporte cette relation avec la pieuvre faisant évoluer celle avec son fils... Plus qu’un documentaire animalier, ce film est à découvrir absolument !
Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Sagesse_de_la_pieuvre
Avec le retour du soleil et la montée de la température, la couleuvre girondine (Coronella girondica) a terminé son hibernation et s’est mise en quête de nourriture s’attaquant aux lézards et aux petits rongeurs.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir la vidéo !
Aujourd’hui une couleuvre girondine a attaqué une Tarente de Mauritanie (Tarentola mauritanica), qui a finalement réussi à s’échapper. Cette couleuvre est totalement inoffensive pour nous, ne tentant que très rarement de mordre.
La couleuvre girondine avale ses proies directement sans les mâcher. Le temps de digestion de ces animaux est très variable et dépend bien évidemment de la taille de la proie. Généralement elle digère entièrement sa proie, y compris les parties dures, mâchoires, becs, os et même les dents, en moins d'une semaine grâce à des sucs digestifs très puissants.
La couleuvre girondine mesure entre 50 et 70 cm, et peut atteindre facilement 1m, de coloration rosée avec une partie ventrale jaunâtre parsemée de tache sombres elle est facilement reconnaissable (voir notre précédent article).
Habituellement, la coronelle girondine est très difficile à observer, elle préfère sortir la nuit en été, en soirée ou en fin d'après-midi dans les autres saisons. Elle apprécie les fourrés, les garrigues, et le maquis méditerranéen, les cultures à proximité d'habitations, les ruines et les amas de pierres.
Les accouplements ont lieu en juin et elle pond jusqu’à 30 œufs en juillet. Les petits naissent en septembre et mesurent environ 15 cm.
Les couleuvres sont fréquemment victimes des machines utilisées au jardin comme la tondeuse, le motoculteur, la débroussailleuse ou le coupe-fil. Aussi, elles sont de plus en plus menacées de disparition de nos milieux naturels mais aussi à cause de la raréfaction de leur habitat par l’étalement urbain. Pourtant elles font partie des espèces protégées par la convention de Berne de 1979, et figurent sur la liste rouge de l'UICN des espèces menacées en France bénéficiant d'une protection totale depuis 1976.
Il y a 60 ans, le 12 avril 1961 à 06:07 UTC, le cosmonaute Youri Gagarine effectuait le premier vol spatial habité à bord du vaisseau Vostok 3KA, d’une masse de 4 725 kg, et la première rotation d'un être humain autour de notre planète en 1 heure et 48 minutes à une altitude comprise entre 1 69km (Périgée) et 315 km (Apogée).
Après avoir envoyé le 4 octobre 1957 le premier satellite artificiel spoutnik 1, d'une masse de de 83,6 kg, dans l'espace pour célébrer l'Année géophysique internationale marquant l'an 1 de l’ère spatiale, les scientifiques et ingénieurs soviétiques ouvraient la voie à l'exploration spatiale par des vols habités et à l'observation de la terre vue de l'espace.
Les fusées porteuses de Spoutnik 1 puis des vaisseaux Vostok, lancées du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, étaient des versions du lanceur R-7 Semiorka, le premier missile balistique intercontinental développé par l'Union soviétique. Ce lanceur était toujours utilisé pour lancer les vaisseaux Soyouz vers la station spatiale internationale.
Aujourd’hui, si la terre n’a qu’un seul satellite naturel, 2 063 satellites sont en orbite terrestre, dont 788 (38 %) sont dédiés à l'observation de la Terre (étude du climat, des précipitations, surveillance...) et 773 (37 %) aux services de communication. Ils côtoient les satellites à buts scientifiques ou technologiques dans la communication ou la défense (263) et ceux utilisés pour la navigation globale ou régionale (138).
Trajectoire du vol orbital du vaisseau Vostok 1 avec la séquence des émissions de messages radio, parfois non reçu en USSR, et son point d'atterrissage à l'ouest du point de lancement en raison de la rotation vers l'est de la Terre.
A 7h55 TU, le Vostok 1 est à 7 km d’altitude. La trappe du Vostok est ouverte, et Youri Gagarine s'éjecte du vaisseau et son parachute principal est déclenché. Il atterrit à 8h05 à proximité du vaisseau qui l’a précédé et a atterrit à 7 h 55 TU puisque son parachute s’est déployé à 2,5 km d’altitude. Les heures sont exprimées en heure de Moscou (TU+3heures).
La pleine floraison des cerisiers (Prunus jamasakura) des villes de Tokyo et de Kyoto au Japon a été particulièrement précoce cette année, atteignant leur apogée ce vendredi 26 mars 2021.
Un grand merci à nos ami.es japonais.es qui nous ont envoyé ces photos des jardins de Tokyo !
Le cortège s’est élancé vers 11 heure ce matin. Près de 500 organisations avaient appelé à manifester pour demander une "vraie loi Climat" qui prenne en compte les travaux des 150 membres de la Convention citoyenne. A Toulon, comme dans près de 160 villes en France, des rassemblements autorisés ont eu lieu pour réclamer une politique écologique plus ambitieuse.
En effet, le projet de loi pour la "lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets" sera débattu à partir de lundi dans l'Hémicycle. A la veille de cet examen à l'Assemblée, ces marches ont été organisées car le projet de loi en l’état est jugé comme n’étant pas à la hauteur des défis climatiques.
Ainsi, les membres de la Convention citoyenne, qui ont travaillé sur les moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre, ont jugé très sévèrement la réponse de l'exécutif à leurs 149 propositions qui n’ont pas été reprises "sans filtre", comme M. Macron l’avait promis au départ. De même, le Haut Conseil pour le climat a lui aussi pointé les insuffisances du texte, tout comme d’ailleurs le Conseil économique, social et environnemental !
Ce sont donc plusieurs centaines de personnes de nombreuses associations, FNE-PACA, UDVN83, APE entre autres, et de citoyennes, citoyens de tous âges qui ont défilé dans les rues de Toulon dans une ambiance printanière avec de nombreuses revendications et une même Marseillaise « Aux arbres citoyens, Marchons, Marchons pour qu’un air plus pur abreuve nos poumons ! »
Comme vous l’avez constaté le Gattilier que nous vous avions signalé sous la forme d’un arbuste en fleurs le 15 mai dernier au niveau de la route départementale RD18 rejoignant le quartier de Pin Rolland a été rasé.
Pourtant, comme nous vous l’indiquions, le Gattilier (Vitex agnus-castus L.) est une espèce protégée ainsi que son habitat naturel. Ils sont protégés par l’Arrêté du 20 janvier 1982 qui fixe la liste des espèces végétales protégées et de leur habitat sur l'ensemble du territoire national ; Toute destruction est interdite PAR L'article L.411-1 du code de l'environnement QUI précise que « La destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement de végétaux de ces espèces, de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la détention de spécimens prélevés dans le milieu naturel » sont interdits.
La population de Gattilier de Pin Rolland avait déjà été gravement atteinte lors de la construction du premier stade puisque plusieurs individus avaient été détruits. Ceux restant sont aujourd’hui enchâssés entre le goudron de la route et celui des parkings du stade.
Quant à celui qui vient d’être rasé, nous n’avons ce jour aucune certitude quant au responsable de la destruction de cette espèce protégée et de son habitat. Mais cette destruction remonte à la période d’entretien de la voirie de cette endroit réalisée en début d'anne par les services du Conseil départemental du Var à qui, pourtant, nous avions signalé la présence du Gattilier en juillet dernier.
Afin de faire toute la lumière sur la destruction illégale de cette espèce protégée et de son habitat, l’APE a porté plainte contre X pour destruction, coupe, mutilation de l’espèce protégée Vitex agnus-castus L. (Gattilier) et la destruction de son habitat et a demandé l’ouverture d’une enquête pour identifier le(s) responsable(s) de ces faits.
Avant
Après
Le dimanche 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi "climat et résilience" à l'Assemblée nationale, avec de nombreuses associations dont celles fédérées par France Nature Environnement nous nous mobiliserons dans les rues de Toulon pour exiger une loi ambitieuse reprenant les mesures proposées par la Convention Citoyenne pour le Climat.
Le projet de loi "climat et résilience" actuel est bien loin de l’ambition des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui était de baisser d’au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre du territoire français d’ici 2030, dans un esprit de justice sociale.
Les propositions des citoyen-nes ont été détricotées, transformées, amoindries, vidées de leur substance dans le projet de texte de loi.
Le manque d'ambition et l'inaction du gouvernement français doivent cesser. Le 3 février, le tribunal administratif de Paris jugeait illégale l’inaction climatique du gouvernement. Le texte de loi fera son entrée en séance plénière à l’Assemblée nationale le 29 mars, moment essentiel au cours duquel les député-es pourront encore modifier le texte de loi.
A la veille de ces débats, il est encore temps de saisir l’opportunité de la loi "climat et résilience" pour opérer un changement de cap radical pour la protection des droits de toutes les générations et de la nature.
Alors faisons entendre notre voix pour que le processus démocratique sans précédent qu’a été la Convention Citoyenne aboutisse à l’adoption d’une loi à la hauteur de l’urgence climatique.
Faisons de ce 28 mars un rassemblement pour la justice climatique et sociale !
Réservez cette date et invitez vos proches, cette journée doit être historique
Marche pour la loi climat
DIMANCHE 28 MARS 2021 à 10:00 heures
Départ Carré du Port de Toulon
Nous espérons que vous serez nombreuses et nombreux
Nous comptons sur vous !
NB : La marche sera maintenue car une manifestation peut être déclarée malgré le confinement.
Ce mercredi 17 mars, la Cour de Justice de l’Union européenne a jugé illégale cette méthode de chasse à la glu, très controversée, en ces termes : « Un État membre ne peut pas autoriser une méthode de capture d’oiseaux conduisant à des prises accessoires lorsque ces dernières sont susceptibles de causer un préjudice non négligeable aux espèces concernées. Le caractère traditionnel d’une méthode de capture d’oiseaux, comme celle de la chasse à la glu, ne suffit pas, en soi, à établir qu’une autre solution satisfaisante ne peut lui être substituée.»
(https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2021-03/cp210040fr.pdf
Le piégeage à la glu consiste à recouvrir de colle des baguettes, appelées gluaux, qui sont fixées sur des branches d’arbre ou au sommet de grandes perches. Le 27 août 2020, M. Emmanuel Macron avait décidé de mettre à zéro les quotas de chasse à la glu des grives et des merles, dans l’attente de l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE (voir nos articles du 27 juillet et 27 aout 2020).
Le quotidien Le Monde rapporte, dans son édition du 17 mars, les propos d’Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) : « J’ai un double sentiment. La satisfaction bien sûr, mais aussi un sentiment de gâchis devant tout ce temps perdu et toutes ces souffrances. »
De même, Muriel Arnal, présidente de One Voice s’est réjoui de cet arrêt « pour les chasseurs qui s’amusaient à coller rouges-gorges, merles, grives musiciennes pour les manger, la fin de la récréation a sonné ! Cette magnifique victoire démontre combien il vaut la peine de ne jamais plier face à ce lobby figé dans ses pratiques cruelles et destructrices. Le combat pour les oiseaux n’est pas terminé, ils restent menacés par d’autres chasses traditionnelles. Nous serons là ! »
Ces deux associations, qui militent de longue date contre cette pratique, avaient déposé un recours devant le Conseil d’Etat contre les arrêtés de septembre 2018 autorisant la chasse à la glu dans cinq départements français. A la suite de ce recours, le Conseil d’Etat avait décidé fin 2019 d’interroger la Cour de justice de l’UE sur la légalité de cette chasse.
Prenant acte de l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE qui condamne très clairement le procédé de la glu, reste donc maintenant au Conseil d’État à juger à son tour de la légalité de la chasse à la glu. Espérons qu’il suivra l’arrêt de la Cours de justice de l’UE et que cette pratique disparaisse !
Le 11 mars dernier, en commémoration des 10 ans du tsunami provoqué par un séisme sous-marin qui dévastait une partie du littoral du Japon nous titrions « Et si un tsunami venait frapper le littoral toulonnais… ».
Cette nuit, à 00:17 UTC, un séisme de magnitude 5.2 ± 0.1 mb à 10 ± 1.9 km de profondeur a été détecté au nord-est de Cap Carbon, au large de Bejaia (Algérie). Le Centre de gestion interministériel des crises a émis cette alerte à destination des professionnels (préfectures, pompiers, les météo-France). La préfecture n'a pas émis d'alerte à la population car le risque tsunami était très faible compte tenu de la magnitude du séisme.
Carte de localisation du séisme détecté par 46 stations de l’US Geological Survey-National
Earthquake Information Center.
En France, cette nuit également à 00:12 UTC un évènement de magnitude 3.2, proche de Cagnes-sur-Mer a été détecté par le Réseau national de surveillance sismique ainsi qu’un tremblement de terre de magnitude 2.6 à 00:34, proche de Perpignan.
D’après le site de Tout sur l'Algérie (https://www.tsa-algerie.com/). Ce séisme peu profond n’aurait pas fait de victime ni de dégâts matériels importants. « Selon la Protection civile, quatre personnes ont été blessées à Bejaia et six autres à Jijel, suite à ce séisme, qui a provoqué un début de panique à Bejaia où de nombreux habitants ont passé la nuit dehors par crainte de nouvelles secousses ».
Ce matin, M. Yannick Ferrand, Directeur Prévention Risques Majeurs de la Ville de Cannes a twitté un message d’information au sujet de ce séisme.
En effet, comme nous l’indiquions le 11 mars, les autorités redoutent plus que tout les raz-de-marée qui pourraient se déclencher en Algérie et atteindre les côtes françaises…
Vous avez envie de vous promener dans un cadre naturel et d’observer les oiseaux en toute tranquillité. Alors, nous vous conseillons la visite du parc ornithologique du Pont de Gau. A 4 km des Sainte Maries de la mer, ce parc est un espace naturel qui se visite à pied avec de nombreux sentiers aménagés pour observer la faune en toute liberté (https://www.parcornithologique.com/fr/le-parc/historique/historique-1.html). Les vedettes : les flamants roses en très grand nombre, mais aussi différentes espèces de hérons, l’ibis falcinelle, le busard des roseaux, de canards, les ragondins et bien d’autres espèces…
Le parc est ouvert tous les jours de 10h à 17h et les 2,8 km de sentiers de la partie sud du parc sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. Le temps de visite dépend du choix des sentiers, et un minimal de 1h / 1h30 est à envisager.
Les billets d’entrée (Adulte : 7,50 € et Enfants de 4 à 12 ans : 5 €) sont valables toute la journée et vous permettent d’adapter votre visite en fonction de votre emploi du temps. Les pique-niques y sont autorisés mais les animaux domestiques n’y sont pas admis.
Le parc ornithologique du Pont de Gau a été créé par des amoureux de la nature camarguaise. Depuis le début des années 2000, son activité principale concerne la gestion du Centre de Sauvegarde de la Faune sauvage avec des actions scientifiques : suivi des espèces, camps de baguages, gestion des espaces naturels, sensibilisation à la protection de la nature... Depuis 2009, le parc est co-gestionnaire de deux sites du Conservatoire du Littoral et des rivages lacustres de la commune des Saintes Maries de la Mer.
Si vous avez encore un peu de temps vous pourrez faire un arrêt pour vous promener et observer, gratuitement, les oiseaux sur le site de la Maison Grand site de France à Aigues-Mortes ou sur la plage des Saintes-Maries de la mer (mouettes rieuses et goélands).
Le 11 mars 2011, il y a 10 ans, un tsunami provoqué par un séisme sous-marin dévastait une partie du littoral du Japon provoquant des accidents industriels majeurs. Ainsi, le tsunami a mis hors service les systèmes de refroidissement des réacteurs 1, 2 et 3 situés sur le site de Fukushima Daiichi ce qui a entrainé la fusion des cœurs nucléaires de ces réacteurs et a conduit à des rejets radioactifs liquides en mer et gazeux dans l’atmosphère, rejets gazeux mesurés sur l’ensemble de l’hémisphère nord.
Ce type de catastrophe peut-il arriver chez nous ? Un tsunami peut-il atteindre notre littoral méditerranéen ? La réponse est oui, le risque existe bel et bien pour la façade méditerranéenne ! C’est pourquoi un exercice a été organisé le 2 février dernier par la direction générale de la sécurité civile et de la gestion de crise en lien avec la zone de défense et de sécurité sud. Cet exercice avait pour principal objectif de tester la diffusion de l’alerte descendante du niveau national au niveau local, l’armement des postes de commandement, la prise des premières décisions opérationnelles et les remontées d’information terrain (http://www.var.gouv.fr/se-preparer-au-risque-tsunami-a9332.html).
En effet, un séisme sur les côtes du Maghreb ou en mer de Ligurie (au nord de la Corse) provoquerait un raz-de-marée qui peut être ressenti sur la côte méditerranéenne française. C’est ce qui est arrivé le 21 mai 2003 lorsqu’un séisme de magnitude 6.7 sur l’échelle de Richter a généré un tsunami qui a atteint le littoral français. Le foyer du séisme était situé à une dizaine de kilomètres de profondeur au niveau de la zone d’affrontement entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne, à 4 km de la cote, au large de la ville de Zemmouri (Ouest de Bormerdés).
Les vagues les plus importantes, d’une amplitude maximale de 3 m, ont été observées aux Baléares. Des vagues moins importantes ont touché le littoral français et, dans huit ports de la Côte d’Azur, de Toulon à Monaco le raz de marée a entraîné l’abaissement du niveau de la mer jusqu’à 1,5 m. De nombreuses embarcations ont été endommagées.
Comme au Japon, un séisme localisé en Méditerranée peut donc générer un tsunami qui peut endommager les installations nucléaires de la base navale militaire de Toulon et les navires à propulsion nucléaire : sous-marins nucléaires d’attaque et porte-avions Charles de Gaulle.
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La simulation approximative de la propagation du premier train de vagues d’un Tsunami dans la rade de Toulon qui montre les zones et installations susceptibles d’être submergées temporairement.
Les semaines passées, l’atmosphère de notre littoral s’est légèrement colorée en jaune à différentes reprises comme le 6 février dernier. La cause de ce phénomène réside dans la remise en suspension de fines particules de sable du désert saharien lors de tempête de sable pour être ensuite transportées par des vents issus du Sahara qui ont finalement traversés l’Europe.
L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest (Acro) a récolté les dépôts de ces poussières pour réaliser des mesures de radioactivité par spectrométrie gamma. Les résultats de ces analyses montrent que ces dépôts contiennent des traces de Césium-137, un radionucléide caractéristiques des essais d’explosions d’engins nucléaires réalisées dans l’atmosphère et des accidents nucléaires, comme ceux de Tchernobyl et Fukushima.
Compte tenu de l’origine des vents, l’Acro relie ces apports atmosphériques aux essais d’explosions d’engins nucléaires réalisés par la France dans le Sahara algérien, voir cet article.
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Circulation des vents le 6 février 2021 |
Image SAT24 prise le 6 février 2021 |
Ce dimanche 119 des 150 citoyens tirés au sort pour participer à la Convention citoyenne pour le climat (CCC) se sont réunis pour évaluer le projet de loi du gouvernement « climat et résilience ». Chaque citoyen a donné une note sur la « prise en compte » par le gouvernement de leurs propositions. Verdict: les citoyens jugent, pour le moins, que le projet de texte de loi manque d'ambition !
C'est un désaveu de plus pour le gouvernement. Aucun des votes des citoyens sur les six grands thèmes de mesures de la loi n'a atteint la moyenne : Ainsi le vote sur le thème “se loger” a obtenu une moyenne de 3,4 sur 10, ceux sur « produire et travailler », « se nourrir » et « se déplacer » ont obtenu 3,7/10, celui sur consommer 4/10 et sur les propositions sur la gouvernance 4,1/10. Dans le détail, les transpositions de 75 des objectifs emblématiques de la CCC sur les 149 proposés, ont été sévèrement notées : « Limiter les effets néfastes du transport aérien » a obtenu 2,8 de moyenne, et l’introduction dans le droit d’un « délit d’écocide », appauvri par rapport à la proposition de la CCC qui proposait d’introduire dans la loi un « crime d’écocide », avec une note de 2,7/10. La réforme de l’article 1er de la Constitution pour y introduire la lutte contre le changement climatique a obtenu tout juste la moyenne avec la note de 6,1/10.
Dommage, puisque le texte de loi devait justement « reprendre sans filtre les travaux de la Convention », exercice de démocratie participative inédite en France et décidé par Emmanuel Macron.
Départ d’un incendie en contrebas de la route de la Renardière aujourd’hui vers 15h00. Attisé par des vents violents soufflant de l’Est, l’incendie a détruit une partie du reboisement de jeunes pins de la zone incendiée en 2005. Ce départ de feu volontaire a été rapidement maitrisé par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS-83) avec l’aide du Comité Communal Feux de Forêts (CCFF).
Malgré les quelques pluies récentes, le risque incendie du massif forestier de la presqu’ile reste bien présent à toute période de l’année, particulièrement lors des épisodes de vents violents. La vigilance est donc de mise pour les promenades en forêt.
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