La saison estivale vient juste de débuter depuis trois semaines chez nos amis de "l'ile continent", aux antipodes de notre Presqu'île. Les mêmes causes ayant les mêmes effets sur l'ensemble de la planète, comme pour la France, la canicule s'y est installée et les maximums de température tombent. voir l'animation sur twitter
La moyenne nationale des températures maximales calculée par le bureau de météorologie australien a atteint 41,9 °C le 18 décembre. L'Australie a battu le record de la journée la plus chaude des mois de décembre depuis le début des relevés météorologiques. C’est un degré de plus que le précédent record (40,9 °C) qui avait été établi… la veille 17 décembre (!), battant celui de janvier 2013 (40,3 °C).
L’APE avec beaucoup, et de plus en plus, d’associations le disent depuis des années. Extrait : Certains pointent du doigt une cause principale : l'urbanisation sans borne et la bétonisation du département, le long de la côte et des cours d'eau. Il faut dire qu'en soixante ans, la population du département a plus que doublé, passant de 413 000 habitants en 1954 à plus d'un million en 2016.
"On construit beaucoup. Donc forcément, on a des inondations qu'on n'aurait peut-être pas eu il y a une dizaine d'années, parce qu'il n'y avait pas de constructions à ces endroits-là, détaille Paul Marquis, prévisionniste à Météo-13 auprès de France 3 « On passe d'une sécheresse à de très fortes pluies, on a donc des phénomènes qui vont être aggravés sur le ruissellement urbain notamment". L'urbanisation imperméabilise les sols et empêche l'eau d'être naturellement absorbée par la terre. Franceinfo remonte le temps pour vous montrer l'étendue des constructions dans le Var avec la comparaison de photos prises au cours du temps.
Nous avons fait le même exercice pour Saint-Mandrier: Faites bouger de droite à gauche le curseur central.
"Depuis des décennies, l'espèce humaine est en guerre contre la planète et la planète rend coup pour coup. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature et la science nous dit que nous pouvons le faire" Ce sont les mots prononcés dimanche 1er décembre par Antonio Guterres, à la veille de l'ouverture de la conférence climat de l'ONU (COP25) à Madrid. Le secrétaire général des Nations unies a donné le ton pour ce nouveau sommet pour l'environnement. Le slogan qui résume cette nouvelle COP : "Time for action".
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les activités humaines ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. Les experts du Giec considèrent comme "probable" que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 sur la base du taux d’augmentation actuel. Certaines régions, comme l’Arctique, connaissent un réchauffement encore plus accéléré (deux à trois plus fort qu'ailleurs). L’augmentation du dernier demi-degré expliquerait la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu'il arrive.
Il reste plus qu'un an aux 196 pays signataires de l'accord de Paris 2015 pour respecter leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'objectif est d'agir dans le but de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C. Pour s'y tenir, il faudrait réduire les émissions de CO2 de 7,6% par an, chaque année, dès l'an prochain, jusqu'à 2030 et atteindre la neutralité carbone. Alors qu'il n'y a aucun signe qu'elles commencent à baisser.
Dans ce contexte la COP25 a débuté à Madrid aujourd’hui et les discussions vont être difficiles car les pays les plus gros pollueurs sont hostiles à la réduction de leurs émissions de CO2. Antonio Gutteres s'est adressé à eux : "les plus gros émetteurs mondiaux ne font pas leur part, et sans eux, notre objectif n'est pas atteignable". Cependant, le Japon ne veut pas revoir à la hausse ses engagements, la Russie n'a rien indiqué et les États-Unis vont quitter l'accord de Paris l'année prochaine.
Nos dirigeants ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Haroun Tazieff, géologue du Cnrs, nous alertait le 4 septembre 1979 lors d’une émission télé des dossiers de l’écran consacrée à l’antarctique.
La 25ème conférence de l'ONU sur le climat se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre prochains, quatre ans après la signature de l'Accord de Paris par 195 pays et l'Union Européenne lors de la COP21. Dans un rapport publié cette semaine, l'ONU tire à nouveau la sonnette d'alarme, soulignant l'écart entre les objectifs des pays participants de la COP21 et la réalité des émissions de gaz à effet de serre (GES), dont la courbe a continué d'augmenter l'an dernier. Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° C par rapport à l'ère pré-industrielle, l'humanité aurait dû infléchir ses émissions de GES avant 2020 pour ensuite atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. C'est-à-dire l’équilibre entre ce qui sera émis et ce qui sera absorbé par l’environnement, forêts, sols ou océans.
L'ONU confirme ce que nous disent les scientifiques du Giec : à force de procrastiner, le temps presse de plus en plus car l'horloge climatique accélère ! N’oublions pas que si le réchauffement climatique est global, les solutions sont locales et relèvent de nos choix et décisions.
Aussi, la Marche pour le climat organisée ce samedi 30 novembre a réuni dans les rues de Toulon de nombreux participants, jeunes et moins jeunes, mobilisés pour demander plus de justice climatique et sociale dans un défilé festif, familial et non-violent. La manifestation s’est terminée par un arrêt symbolique devant l’Hôtel de ville pour demander l’arrêt de la pollution atmosphérique générée par les fumées des bateaux.
Ensemble, en exigeant des actions immédiates pour un développement durable de la planète nous préserverons l’environnement pour les plus jeunes et les générations à venir !
A lire : Après « la stratégie du choc », Naomi Klein, la journaliste et essayiste engagée canadienne explique en quoi le changement climatique constitue un immense défi économique, social mais aussi moral dans son nouveau livre "Plan B pour la planète : le new deal vert" (éd. Actes Sud).
La métropole a voté «la déclaration d’état d’urgence climatique », il s’agit maintenant de demander de passer aux actes qui se font attendre pour améliorer la qualité de l’air de notre métropole.
De nouvelles marches pour le climat et la biodiversité seront organisées le 29 pour les lycéens et 30 novembre 2019 à Toulon. La marche du 29 novembre 2019 des lycéens en grève démarrera à 13h45. Elles sont organisées par les groupes et associations toulonnaises des collectifs «Citoyens pour le Climat» et «Youth For Climate» en liaison avec le « Lobby d’Actions Citoyennes Toulon » (https://www.marchepourleclimat.com)
Ces deux marches sont l’occasion pour les citoyens de la région Toulonnaise de se mobiliser pour appuyer les demandes réitérées pour une meilleure prévention de la pollution de l’air sur la métropole ainsi que sensibiliser nos concitoyen aux conséquences sur notre planète de la consommation frénétique en cette période de fêtes de fin d’année.
Les associations demandent concrètement que :
- le diesel dont la teneur en soufre n’excède pas 0,1% soit utilisé en remplacement du fuel lourd à 1,5% de soufre, 30 minutes avant l’entrée du chenal d’accès à la rade de Toulon avec des contrôles du respect de cette obligation par des laboratoires indépendants (signer la pétition MART) lien vers la pétition).
- une étude détaillée des flux des passagers et des marchandises qui transitent par les ferries au départ et à l’arrivée à Toulon menée par un bureau d’études indépendant afin d’en optimiser le trafic.
- soit mise en place une information continue par des panneaux informatifs sur les niveaux de polluants de l’air que nous respirons.
La marche du 29 novembre 2019 démarrera à 13h45 devant Dumont d’Urville avec une arrivée à Bonaparte prévue à 16h30. Un concert Rap sera organisé à 18h devant le Palais Neptune.
La marche pour le climat du 30 novembre démarrera à 14h30 place du murier avec à 14h40 un « Die in » au rond-point Mayol, 15h30 une prise de parole au Palais du Commerce et de la mer. Elle se terminera sur le port.
L’APE soutient ces actions et convie ses membres à y participer comme dans le passé (2018 :lien vers la Marche pour le climat 2018).
Compte rendu succinct de la matinée
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Il faisait frais ce matin, 5°C, et à peine jour quand les amoureux de la nature, dont nous faisions partie cela va sans dire, se sont naturellement engagés ce samedi matin dès 8h00 pour répondre à l’appel de la commune pour aider aux plantations du site de l’Ermitage. |
Prochaine plantation reportée au samedi 30 novembre pour cause de mauvaise condition météo.
La destruction le 29 juillet dernier de la quasi-totalité de la forêt de l’Ermitage, propriété du Conservatoire du littoral, est un événement majeur pour le maintien de la biodiversité future de ce site. A la suite de son acquisition, le Conservatoire avait réalisé un diagnostic environnemental qui mentionnait la présence « d’une végétation typique d’une colline méditerranéenne. Le boisement dense qui occupe la colline est principalement constitué de pins d’Alep, mais aussi de chênes verts. Les arbustes qui accompagnent ce couvert forestier sont le cortège de végétaux méditerranéens classiques (romarins, cistes, lentisque, genet scorpion, ...), mais aussi des plantes plus spécifiques du maquis méditerranéen que l’on trouve sur terrain cristallin comme le calicotome épineux ou la bruyère arborescente ». Le Conservatoire avait identifié comme enjeu majeur de « maintenir la qualité des espaces paysagers et naturels en secteur péri-urbain ».
Un projet de reboisement a été annoncé par la municipalité dès le lendemain de l’incendie. Malheureusement aucune réunion du Comité de gestion du site de l’Ermitage n’a été organisée par la suite pour débattre et élaborer un projet garantissant la pérennité de l’environnement naturel méditerranéen et de la biodiversité du site. L’APE, membre fondateur de ce Comité de gestion n’a donc pas participé aux discussions du projet de reboisement. Evidemment, nous le regrettons puisque l’APE avait dressé les inventaires initiaux floristique et faunistique du site en localisant précisément les différentes essences et espèces protégées, en particulier celles d’orchidées sauvages.
Le projet actuel prévoirait de replanter 8 000 plants sur le versant collinaire avec une majorité de pins parasols (6 280 plants), et dans une moindre proportion, des chênes verts (900 plants) et des chênes lièges (100 plants) seraient prévus pour repeupler les fonds de vallon. Les plantations de pins parasols sont privilégiées car nous dit-on leur « envergure ne laisse peu ou pas passer le soleil, empêchant le maquis de se reconstituer » (Var-Matin édition du 11 novembre). Cette espèce va donc devenir l’espèce dominante du site, dénaturant fortement sa biodiversité en la réduisant. Pourtant des alternatives existent que nous aurions aimé suggérer et discuter au sein du Comité de gestion (lien vers le numéro spécial).
Pour autant, les plantations ont été planifiées les matins des 3 prochains samedis de ce mois de novembre. Les plants sont livrés et attendent leur plantation qui doit être faite maintenant sans tarder pour profiter d’un sol humide et des pluies à venir. L’APE a participé à toutes opérations de replantations qui ont été organisées dans le passé suite aux incendies, en particulier sur les versants de la Renardière (lien vers la vidéo). Les membres de l’APE sont donc conviés une fois de plus à participer activement à cette nouvelle opération. C’est l’occasion de se retrouver sur le site et de le parcourir entre amoureux de la nature et du site en plantant chênes verts et chênes lièges.
Certes les replantations méditerranéennes n’ont pas un taux de réussite faramineux, moins de 30% de survie des plants d’après l’ONF mais
Après la plantation de l'Ermitage
retrouvons-nous le samedi 30 novembre à 8 heures route de la Renardière
Pour que la forêt mandréenne revive
Hauts les cœurs ! Nur Mut ! Take heart ! Ànims ! In alto i cuori !
A regarder et écouter.
La douleur d'une baleine harponnée ou de poissons entassés dans les filets d'un chalutier reste invisible. L'association Sea Shepherd a donc décidé de faire entendre la "souffrance dans les océans", en diffusant des sons d'animaux marins agonisants pour sa nouvelle campagne de sensibilisation. "Nous avons créé un cri de détresse composé de 30 sons d'animaux agonisants", explique dans une vidéo postée sur son site l'association de défense des animaux marins.
Plus de 30 personnes, jeunes et moins jeunes, sont parties à la chasse aux mégots, plastiques, cannettes, etc. ce samedi matin dans la pinède de Sainte-Asile. Cette chasse aux déchets a été organisée par l’APE sous la bannière du World Clean Up Day, journée mondiale de nettoyage de la planète en faveur de l’environnement.
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En admirant la passe vers la petite rade, à dix minutes d’intervalle avec des conditions météorologiques identiques, il est aisé de vérifier qu’il y a des navires plus respectueux de nos poumons et de notre santé que d’autres !
A lire, l'article du journaliste du Monde Stéphane Foucart Stéphane Foucart qui dévoile comment l’agrochimie a infiltré et instrumentalisé des organisations scientifiques reconnues et des ONG de protection de la nature.
Il y a 75 ans, en fin de journée du 27 août 1944, les tractations conduites par le colonel Le Puloch (Commandant le Groupement comprenant le Régiment d'infanterie chars de marine, le III/4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais, des tank destroyers. et une section du génie), avec l'amiral Ruhfus (Chef de la défense allemande de Toulon), aboutissent par l’acceptation des conditions de la reddition allemande.
Le 28 août 1944, la reddition est remise au général Morlière qui la reçoit au nom du général Magnan, commandant la 9ème Division d'Infanterie Coloniale et commandant militaire de la ville de Toulon. La presqu’ile de Saint-Mandrier, dernier bastion de la résistance allemande de la zone toulonnaise, est libérée.
Depuis la veille, la presqu’ile de Saint-Mandrier a été soumise à de violents tirs d'artillerie de terre et de mer, s’ajoutant aux bombardements de l’aviation alliée. Heureusement la presqu’ile est vide de ses habitants. Près de 800 tonnes de bombes et 8 700 projectiles sont tombés sur la presqu’ile en août 1944.
Le préfet de la région Normandie qui a autorité sur la réglementation des pêches en mer du Nord a pris un arrêté en date du 25 juillet pour « rendre effective cette interdiction dans les eaux françaises concernées, pour tous les navires, dès le 14 août 2019 et jusqu'à la date de la généralisation de cette interdiction dans l'ensemble des eaux européennes » (Ministère de l’ Agriculture et de l’Alimentation - Communiqué de presse).
La vocation de l’APE est résumée dans son nom : protection de l'environnement et amélioration du cadre de vie de la presqu’ile. Ces valeurs sont celles partagées par ses adhérents. Nous avons donc été particulièrement touchés ce lundi 29 juillet par l’incendie dramatique qui a détruit une grande partie de la forêt de Saint-Mandrier. Depuis près de 30 ans, c’est en effet, l’ADN de l’APE de défendre, avec d’autres associations et organisations, le patrimoine naturel et culturel de la presqu'île, ses paysages, sa qualité de vie pour le bien commun et les générations futures. Aussi, l’APE à immédiatement transmis son soutien à nos amis du Conservatoire du littoral avec lesquels nous nous sommes battus pour que l’ermitage reste un domaine agricole et ne soit pas urbanisé.
La protection de l’environnement de la commune déjà très, trop urbanisée doit être l’objet d’une gestion particulièrement rigoureuse dans le contexte géographique d’une petite presqu’ile où s’entremêlent les zones naturelles, industrielles et urbanisées. Le strict respect des règles de protection de l’environnement, celles de la protection des forêts comme celles de la mise en sécurité des personnes et des habitations telles que définies par la loi, est notre credo et ce depuis des années. L’APE n’a jamais hésité à aller devant les tribunaux pour les faire respecter et continuera à le faire.