Tout à fait d’accord avec M. Le Julien Denormandie ministre chargé de la Ville et du Logement qui s’en émeut et qui lance un plan national pour inciter les propriétaires d’habitations vides à les louer. La France compte 3 millions de logements vacants recensés par l'Insee, dont 200 000 le sont depuis au moins deux ans − ce que l'on appelle la vacance structurelle.
C’est l’une des raisons pour lesquelles l’APE a déposé un recours contre le PLU de la commune. En effet, l’Insee recense pratiquement autant de résidences principales (49,4%) que secondaires (46,3%) et 227 logements vacants (4,3%) sur la presqu’ile en 2016. La situation empire d’année en année. Autant de logements vacants à Saint-Mandrier, c’est inacceptable.
Au lieu de promouvoir la réhabilitation des habitations pour y loger à des prix de location abordables ceux qui souhaiteraient devenir habitants de la commune, le PLU-2017 ouvre de nouveaux espaces à la construction de complexes immobiliers gargantuesques et destructeurs des espaces naturels de la commune.
« Pour les particuliers, il est très compliqué de réquisitionner, car le droit de propriété est, dans notre Constitution, l’un des plus protecteurs, et c’est normal… Il faut les accompagner et les inciter» a souligné Julien Denormandie dans son entretien au Parisien. C’est également pourquoi il faut faire un audit de la situation réelle de Saint-Mandrier et réformer le PLU sur de nouvelles bases.
Si vous ne l’avait pas déjà fait : signer et faites circuler la pétition contre la bétonisation de Saint-Mandrier par une urbanisation excessive de la presqu’ile et pour la réforme du PLU pour y intégrer des projets alternatifs de rénovation urbaine (lien vers la pétition).
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< 7 février 2020 > |
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Municipales 2020 / 10 questions aux candidat.e.s sur la transition Écologique
Le mouvement FNE en région (250 associations, 21 000 adhérents) interpelle les candidat.e.s grâce à 10 questions sur les enjeux fondamentaux de la transition écologique. En s’appuyant sur un cahier de priorités d’actions, nous invitons les citoyens à questionner leurs candidat.e.s sur la réalité de leur projet environnemental.
L’écologie n’est pas une option et « verdir » n’est pas agir à la source
A l’approche des élections, nous voyons fleurir des actions dites « écologiques » que nous ne pouvons considérer sérieusement : planter des arbres alors que l’on continue de bétonner, prôner l’agriculture en ville et faire disparaitre des terres agricoles, encourager la voiture individuelle électrique et abandonner les transports collectifs et les mobilités actives, etc.
L’urgence environnementale est au cœur des enjeux sociétaux. La protection de l’environnement constitue l’une des principales attentes des citoyens vers leurs élus locaux.
Pour FNE, l’écologie doit être le fil conducteur des programmes politiques, de l’aménagement du territoire à la prévention et la gestion des déchets en passant par l’amélioration de la qualité de l’air.
Pour en finir avec la prose, FNE propose !
Depuis plusieurs années, FNE est force de propositions. Sur 10 domaines clefs, elle propose des priorités d’actions à mettre en œuvre d’urgence telles que :
- Stopper la dégradation des milieux et lutter contre l’étalement urbain en mettant en place des zones agricoles protégées, en intégrant les trames verte, bleue, noire au sein des documents d’urbanisme ;
- Réduire la pollution de l’air en mettant en place une offre performante de transports collectifs et des voies dédiées pour les mobilités actives ;
- Protéger les espaces naturels et espèces sauvages tant sur le littoral qu’en montagne, en interdisant l’utilisation des pesticides aux abords des habitations, en rétablissant les continuités écologiques ;
- Réduire tous les déchets en mettant, notamment, en place la collecte des bio déchets et une politique de tarification incitative.
Avec son réseau d’experts, FNE a élaboré un cahier des priorités sur les thématiques suivantes : démocratie participative, déchets, mobilités actives, qualité de l’air, alimentation saine et locale, pesticides, eau et milieux aquatiques, artificialisation des sols, transition énergétique, biodiversité.
Le cahier des priorités sera déployé sur l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’azur grâce au maillage territorial de ses fédérations départementales.
Découvrez-le en cliquant sur le lien suivant.
Contacts presse
Gilles Marcel – Président FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur : 06 08 89 75 54
France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur est la fédération régionale de France Nature Environnement. Ses 250 associations regroupent environ 21 000 bénévoles. Soucieuse de préserver la nature et l’environnement, FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur défend aussi l’humain en agissant pour l’intérêt général. Intervenant sur l’ensemble des domaines du développement durable, elle s’implique dans les grands débats régionaux et porte des projets à chaque échelle de territoire.
Retrouvez-nous sur http://www.fnepaca.fr/ Facebook et Twitter (@FNEPACA)
Le 30 décembre 2019, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a publié les chiffres des populations légales 2017 qui entrent en vigueur au 1er janvier 2020.
De quoi s’agit-il ? Le terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes. Le chiffre de la population totale est important car c’est celui auquel se réfère l’application des lois et règlements. Ce chiffre pour 2017 est utilisé en particulier pour le calcul de la dotation globale de fonctionnement, principale dotation de l'État attribuée à chaque commune à compter du 1er janvier 2020, de l’ordre de 20% du budget de fonctionnement de notre commune.
Dans le Mandréen du mois de février, page 4, Monsieur le Maire présente différentes informations à ce sujet. Les premières informations reportées concernent la France avec une population de 66 524 000 habitants, soit une croissance de +0,5% par an sur la période 2007-2017.
Mais entre 2007 et 2017, que constatons-nous pour la commune de Saint-Mandrier ? Le tableau intitulé « POPLEF T1- Populations légales » en bas de la même page montre que la population totale passe de 6 371 à 5 931 personnes, soit une baisse de -7%.
C’est donc une mauvaise nouvelle pour les finances de la commune. En effet, la dotation globale de fonctionnement qui sera versée par l’état en 2020 à la commune sur la base de la population légale 2017 baissera donc encore puisque notre population totale a diminué.
Pendant que le nombre d’habitants en France augmentait de +0,5%, sur la même période, le nombre d’habitants de Saint-Mandrier baissait donc de -7%. Cette démographie décroissante de la commune inverse de celle de la France n’est pas une surprise. Elle est observée depuis le début des années 2000. Nous l’avons montré dans le recours auprès du tribunal administratif pour l’annulation du PLU-2017 et des articles sur ce site (lien vers courbe). Le Préfet et le commissaire enquêteur s’en étaient d’ailleurs inquiétés lors de l’enquête publique sur le PLU.
Le Maire indique « en ce qui concerne notre commune, suite au recensement qui a lieu au début de l’année 2019, la population a augmenté par rapport à 2014 ». S’il est vrai que notre commune a bien fait l’objet d’un recensement de la population en 2019, à la date d’aujourd’hui seules les données des départements sont publiées par l’Insee qui précise que « les populations de 2018 et de 2019 sont pour l'instant des estimations ».
Dans le tableau intitulé « Commune de Saint-Mandrier-sur-Mer » présenté par M. le Maire, la partie supérieure du tableau concernerait la « Population recensée en 2019 ». En fait ce sont des estimations 2019 et les chiffres sont inquiétants. La population des ménages diminue encore de 25 personnes de 2017 à 2019 passant de 4 847 à 4 823 personnes, elle était de 4 864 en 2016. La croissance annoncée reposerait donc sur l’augmentation de la population vivant en communautés (maisons de retraite, camps militaires, établissements militaires d'enseignement).
La croissance de +0,5% par an de la population mandréenne retenue dans le PLU-2017 pour justifier le besoin de nouveaux logements n’est donc toujours pas au rendez-vous en 2017, ni en 2019. La population des ménages décroissant, le nombre de logements vacants continuera à augmenter (Tableaux ci-dessous : source Insee Dossier complet : Commune de Saint-Mandrier-sur-Mer).
Pourtant, depuis des années, la municipalité clame sa théorie sur « l’urgence de bâtir » qui verrait la construction de nouveaux logements, dans un parc déjà saturé, conduire soi-disant à une augmentation du nombre d’habitants.
Tout cela rappelle la théorie des pseudo-scientifiques adeptes de Lyssenko qui, réfutant la génétique moderne ont coupé la queue à des générations de souris en prophétisant que leur descendance naitrait sans queue…
Saisi conjointement par France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Humanité et Biodiversité et One Voice, le Conseil d’État a annulé l’arrêté ministériel qui permettait de chasser les oies sauvages jusqu’à la fin du mois de février.
C’est la 13ème fois qu’un tel arrêté ministériel est ainsi cassé à la demande des associations de protection de la nature, contraintes de rappeler année après année aux gouvernements successifs que la législation européenne interdit de chasser les oiseaux migrateurs au cours de leur trajet de retour vers leur lieu de nidification. En effet, en décembre dernier, fidèle à sa jurisprudence, le Conseil d’État a annulé définitivement l’arrêté litigieux. Satisfaites de cette décision, nos associations appellent aujourd’hui le gouvernement à ne pas récidiver une quatorzième fois en 2020 en tentant à nouveau de prolonger la période de chasse aux oiseaux migrateurs au-delà du 31 janvier. Lire la suite
Le maire de Bora-Bora, M. Gaston Tong Sang, a indiqué que la situation devenait invivable pour les habitants de l’ile à cause des touristes débarquant lors des escales de nombreux paquebots géants. Il a donc opté pour un « développement raisonnable » de sa commune en limitant le développement de la capacité hôtelière à terre à 1000 chambres, pour 700 aujourd’hui, ainsi que pour l’accostage des bateaux en mer. Pour ce faire, il a déclaré vouloir interdire les escales des paquebots géants à partir de 2022 pour limiter le nombre de touristes qui se côtoient autour du lagon de l’île et sur l’eau. Pour le maire, il s’agit de préserver la qualité de l’accueil des touristes de passage sur l’île. Que du bon sens ! voir ce lien.
Les constatations du suivi environnemental effectué par des membres plongeurs de L’Association pour la protection des sites et du littoral du Brusc et de la presqu'île du cap Sicié sont confirmées par un huissier de justice qui a plongé sur le site de Port Méditerranée : les grandes nacres (Pinna nobilis) ont disparu, les herbiers de posidonies et de cymodocées sont détruits ou abimés par les rochers et gravats immergés lors des opérations de remblayage. Le constat environnemental est donc sévère.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets sur la planète, mais bien au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. Le réchauffement climatique conduit à augmenter la violence des incendies et ces incendies conduisent aux mêmes déclarations des hommes politiques : Ce n’est pas de leur responsabilité, pour eux c’est évidemment de la faute des écologistes ! Comme le premier ministre Scott Morrison en Australie, le maire de notre presqu’ile a mis en accusation ceux qui veulent préserver notre environnement en les traitant d’ayatollahs.
En Australie, depuis septembre, les incendies ont déjà fait 26 morts et ce sont plus 100.000 km2 de bush et de forêts, soit une superficie supérieure à celle de la Corée du Sud ou le Portugal, qui ont été détruits ainsi que plus de 2.000 maisons. Ce dernier vendredi, dans le sud-est de l'Australie, deux gigantesques incendies ont fusionné sous l'effet des vents en un méga-brasier qui a réduit en cendres une superficie de plus de 6.000 km2, soit plus de 55 fois celle de Paris. Cet été austral 2019-2020 est d’ores et déjà l’une des saisons les plus dévastatrices qu’ait connues le pays.
Contrairement à ce que certains prétendent, ces feux sont bien favorisés par le réchauffement du climat. Vous trouverez ci-dessous des extraits d’un excellent article du journal Le Monde sur le sujet que nous vous invitons à lire (voir ce lien).
« Cette catastrophe, nourrie par la sécheresse, a ravivé le débat national sur la lutte contre le réchauffement climatique, un sujet sur lequel le gouvernement libéral de Scott Morrison est critiqué pour son manque d’ambition (voir lien précédent du 18 décembre). En réaction à ces critiques, certains conservateurs australiens, comme le député Barnaby Joyce, ont accusé les politiques écologistes d’avoir favorisé les incendies dans l’arrière-pays australien. Cette thèse a été défendue dans les médias australiens par Alan Jones (ex-sélectionneur de l’équipe de rugby devenu polémiste et animateur radio, connu pour son climatoscepticisme) et relayée en France par Laurent Alexandre…
Un article de l’édition du 6 janvier 2020 de Var-Matin sur l’évolution des populations varoises indique que le nombre d’habitants de Saint-Mandrier a chuté de -7% en 10 ans.
Saint-Mandrier est la bonne dernière des communes de la métropole, avec le taux le plus bas alors que la majorité des autres communes voit sa population augmenter entre 2007 et 2017.
Les chiffres sont issus des recensements de la population légale des communes françaises publiés le 30 décembre 2019 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Ce n’est pas une surprise pour l’APE ! Dans le recours pour l’annulation du PLU-2017 déposé en 2018 au tribunal administratif de Toulon, l’APE a démontré dans ses argumentaires que l’évolution démographique, retenue par la commune pour justifier d’un besoin de logements, était irréaliste car en totale contradiction avec les chiffres des recensements officiels publiés depuis des années pour Saint-Mandrier.
En effet, alors que le nombre de résidents décroit depuis des années, la commune a retenu une prévision de croissance annuelle de 0,5% de ses habitants, celui du taux de croissance démographique le plus haut du Var ! Elle ne s’est appuyée sur aucune démonstration, uniquement le choix du prince confondant ses désirs avec la réalité ! Mais les faits sont têtus : les statistiques de l’Insee montrent que depuis le début des années 2000 la population mandréenne décroit inexorablement alors que le nombre de logements croit, avec plus de 51% de résidences secondaires.
Alors que c’est le taux le plus haut du Var qui a été retenu dans le PLU-2017, c’est en réalité le taux le plus bas qui est constaté en 2017 par l’Insee pour Saint-Mandrier !
Courbe issue des documents APE fournis au Tribunal administratif de Toulon dans le recours en annulation du PLU-2017.
Pourtant, pour éviter les choix arbitraires, le Code de l’urbanisme dans son article L.151- 4 requiert que le rapport de présentation du PLU explique les choix retenus pour établir le projet d’aménagement en s’appuyant entre autres sur un diagnostic établi au regard des prévisions démographiques.
(Source : https://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_3_diagnostic_du_territoire_et_definition_besoins.pdf).
Aucune explication n’a été donnée dans le PLU-2017, seule l’affirmation chimérique que la construction de nouveaux logements, à des prix exorbitants d’ailleurs, allait attirer plus de résidents alors qu’en même temps le nombre d’emplois locaux a lui aussi été revu sévèrement à la baisse…
Il y a urgence à agir, la bétonisation de la presqu’ile n’est pas une fatalité : Mandréennes, Mandréens, mobilisez-vous et rejoignez l’APE pour nous aider à arrêter l’urbanisation insensée de Saint-Mandrier !
La saison estivale vient juste de débuter depuis trois semaines chez nos amis de "l'ile continent", aux antipodes de notre Presqu'île. Les mêmes causes ayant les mêmes effets sur l'ensemble de la planète, comme pour la France, la canicule s'y est installée et les maximums de température tombent. voir l'animation sur twitter
La moyenne nationale des températures maximales calculée par le bureau de météorologie australien a atteint 41,9 °C le 18 décembre. L'Australie a battu le record de la journée la plus chaude des mois de décembre depuis le début des relevés météorologiques. C’est un degré de plus que le précédent record (40,9 °C) qui avait été établi… la veille 17 décembre (!), battant celui de janvier 2013 (40,3 °C).
L’APE avec beaucoup, et de plus en plus, d’associations le disent depuis des années. Extrait : Certains pointent du doigt une cause principale : l'urbanisation sans borne et la bétonisation du département, le long de la côte et des cours d'eau. Il faut dire qu'en soixante ans, la population du département a plus que doublé, passant de 413 000 habitants en 1954 à plus d'un million en 2016.
"On construit beaucoup. Donc forcément, on a des inondations qu'on n'aurait peut-être pas eu il y a une dizaine d'années, parce qu'il n'y avait pas de constructions à ces endroits-là, détaille Paul Marquis, prévisionniste à Météo-13 auprès de France 3 « On passe d'une sécheresse à de très fortes pluies, on a donc des phénomènes qui vont être aggravés sur le ruissellement urbain notamment". L'urbanisation imperméabilise les sols et empêche l'eau d'être naturellement absorbée par la terre. Franceinfo remonte le temps pour vous montrer l'étendue des constructions dans le Var avec la comparaison de photos prises au cours du temps.
Nous avons fait le même exercice pour Saint-Mandrier: Faites bouger de droite à gauche le curseur central.
"Depuis des décennies, l'espèce humaine est en guerre contre la planète et la planète rend coup pour coup. Nous devons mettre fin à notre guerre contre la nature et la science nous dit que nous pouvons le faire" Ce sont les mots prononcés dimanche 1er décembre par Antonio Guterres, à la veille de l'ouverture de la conférence climat de l'ONU (COP25) à Madrid. Le secrétaire général des Nations unies a donné le ton pour ce nouveau sommet pour l'environnement. Le slogan qui résume cette nouvelle COP : "Time for action".
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les activités humaines ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. Les experts du Giec considèrent comme "probable" que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 sur la base du taux d’augmentation actuel. Certaines régions, comme l’Arctique, connaissent un réchauffement encore plus accéléré (deux à trois plus fort qu'ailleurs). L’augmentation du dernier demi-degré expliquerait la recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu'il arrive.
Il reste plus qu'un an aux 196 pays signataires de l'accord de Paris 2015 pour respecter leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'objectif est d'agir dans le but de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C. Pour s'y tenir, il faudrait réduire les émissions de CO2 de 7,6% par an, chaque année, dès l'an prochain, jusqu'à 2030 et atteindre la neutralité carbone. Alors qu'il n'y a aucun signe qu'elles commencent à baisser.
Dans ce contexte la COP25 a débuté à Madrid aujourd’hui et les discussions vont être difficiles car les pays les plus gros pollueurs sont hostiles à la réduction de leurs émissions de CO2. Antonio Gutteres s'est adressé à eux : "les plus gros émetteurs mondiaux ne font pas leur part, et sans eux, notre objectif n'est pas atteignable". Cependant, le Japon ne veut pas revoir à la hausse ses engagements, la Russie n'a rien indiqué et les États-Unis vont quitter l'accord de Paris l'année prochaine.
Nos dirigeants ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Haroun Tazieff, géologue du Cnrs, nous alertait le 4 septembre 1979 lors d’une émission télé des dossiers de l’écran consacrée à l’antarctique.
La 25ème conférence de l'ONU sur le climat se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre prochains, quatre ans après la signature de l'Accord de Paris par 195 pays et l'Union Européenne lors de la COP21. Dans un rapport publié cette semaine, l'ONU tire à nouveau la sonnette d'alarme, soulignant l'écart entre les objectifs des pays participants de la COP21 et la réalité des émissions de gaz à effet de serre (GES), dont la courbe a continué d'augmenter l'an dernier. Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° C par rapport à l'ère pré-industrielle, l'humanité aurait dû infléchir ses émissions de GES avant 2020 pour ensuite atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. C'est-à-dire l’équilibre entre ce qui sera émis et ce qui sera absorbé par l’environnement, forêts, sols ou océans.
L'ONU confirme ce que nous disent les scientifiques du Giec : à force de procrastiner, le temps presse de plus en plus car l'horloge climatique accélère ! N’oublions pas que si le réchauffement climatique est global, les solutions sont locales et relèvent de nos choix et décisions.
Aussi, la Marche pour le climat organisée ce samedi 30 novembre a réuni dans les rues de Toulon de nombreux participants, jeunes et moins jeunes, mobilisés pour demander plus de justice climatique et sociale dans un défilé festif, familial et non-violent. La manifestation s’est terminée par un arrêt symbolique devant l’Hôtel de ville pour demander l’arrêt de la pollution atmosphérique générée par les fumées des bateaux.
Ensemble, en exigeant des actions immédiates pour un développement durable de la planète nous préserverons l’environnement pour les plus jeunes et les générations à venir !
A lire : Après « la stratégie du choc », Naomi Klein, la journaliste et essayiste engagée canadienne explique en quoi le changement climatique constitue un immense défi économique, social mais aussi moral dans son nouveau livre "Plan B pour la planète : le new deal vert" (éd. Actes Sud).
La métropole a voté «la déclaration d’état d’urgence climatique », il s’agit maintenant de demander de passer aux actes qui se font attendre pour améliorer la qualité de l’air de notre métropole.
De nouvelles marches pour le climat et la biodiversité seront organisées le 29 pour les lycéens et 30 novembre 2019 à Toulon. La marche du 29 novembre 2019 des lycéens en grève démarrera à 13h45. Elles sont organisées par les groupes et associations toulonnaises des collectifs «Citoyens pour le Climat» et «Youth For Climate» en liaison avec le « Lobby d’Actions Citoyennes Toulon » (https://www.marchepourleclimat.com)
Ces deux marches sont l’occasion pour les citoyens de la région Toulonnaise de se mobiliser pour appuyer les demandes réitérées pour une meilleure prévention de la pollution de l’air sur la métropole ainsi que sensibiliser nos concitoyen aux conséquences sur notre planète de la consommation frénétique en cette période de fêtes de fin d’année.
Les associations demandent concrètement que :
- le diesel dont la teneur en soufre n’excède pas 0,1% soit utilisé en remplacement du fuel lourd à 1,5% de soufre, 30 minutes avant l’entrée du chenal d’accès à la rade de Toulon avec des contrôles du respect de cette obligation par des laboratoires indépendants (signer la pétition MART) lien vers la pétition).
- une étude détaillée des flux des passagers et des marchandises qui transitent par les ferries au départ et à l’arrivée à Toulon menée par un bureau d’études indépendant afin d’en optimiser le trafic.
- soit mise en place une information continue par des panneaux informatifs sur les niveaux de polluants de l’air que nous respirons.
La marche du 29 novembre 2019 démarrera à 13h45 devant Dumont d’Urville avec une arrivée à Bonaparte prévue à 16h30. Un concert Rap sera organisé à 18h devant le Palais Neptune.
La marche pour le climat du 30 novembre démarrera à 14h30 place du murier avec à 14h40 un « Die in » au rond-point Mayol, 15h30 une prise de parole au Palais du Commerce et de la mer. Elle se terminera sur le port.
L’APE soutient ces actions et convie ses membres à y participer comme dans le passé (2018 :lien vers la Marche pour le climat 2018).
Compte rendu succinct de la matinée
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Il faisait frais ce matin, 5°C, et à peine jour quand les amoureux de la nature, dont nous faisions partie cela va sans dire, se sont naturellement engagés ce samedi matin dès 8h00 pour répondre à l’appel de la commune pour aider aux plantations du site de l’Ermitage. |