L’ile de Procida, jumelée avec notre presqu’ile est élue capitale italienne de la culture 2022 !
Le ministre du patrimoine culturel et des activités et du tourisme M. Dario Franceschini a annoncé que Procida prendra le relais de Parme qui, en raison de la pandémie, conservera en 2021 le titre un an de plus que prévu. Il a suivi en cela le choix du jury chargé de la sélection de la capitale italienne de la culture 2022 qui a proposé l’ile de Procida parmi les dix finalistes sur 28 villes qui avaient initialement postulé.
«La culture n'isole pas», c'est le nom du dossier présenté par Procida basé sur un modèle de vie orienté vers la culture en tenant compte des souhaits de sa communauté comme le mentionne le projet: « Procida est l'île qui n'isole pas, c’est un laboratoire culturel du bonheur social ... Nous sommes honorés et félicitons toutes les autres villes… la culture, pour nous et pour elles, peut être un détonateur extraordinaire du plan de relance stratégique » a déclaré le maire de Procida, Raimondo Ambrosino.
D’après le ministre Franceschini « Vive Procida » accompagnera l'année du redémarrage qu’il prévoit en 2022 avec la fin de la pandémie. Il espère que la culture et le tourisme redeviendront aussi importants qu'ils l'étaient avant la pandémie, c’est « un signal pour regarder vers l'avenir ».
La quatrième édition du «One Planet Summit» (OPS), a été organisée ce lundi à Paris en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale durant laquelle une trentaine de personnalités sont intervenues, principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Précisément, il s’agissait de relancer la diplomatie verte qui a pris du retard à cause de la Covid-19 et dont l’agenda devrait repartir en 2021, après une année blanche en 2020 en termes de sommets environnementaux. Aussi sur le thème de la biodiversité, le congrès de l'Union internationale de conservation de la nature et la réunion de la Convention de l'ONU sur la diversité biologique (COP15) ont été reportés à l'automne 2021 et sur le thème climat la COP26 prévue à Glasgow (Ecosse) a aussi été retardée à novembre 2021.
Bien que le Sommet ne soit pas un événement onusien, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a insisté qu’après la crise du Covid-19, qui illustre les dangers des dérèglements environnementaux, « nous ne pouvons pas revenir à l'ancienne normalité ». Qu’il soit entendu.
Quatre thèmes ont été traités: la protection des écosystèmes terrestres et marins; la promotion de l'agro-écologie; la mobilisation des financements; le lien entre déforestation, préservation des espèces et santé humaine.
Dans ce dernier thème, l’initiative PREZODE (PREventing ZOonotic Diseases Emergence) cherchera une coopération internationale entre les acteurs de la recherche et des réseaux de vigilance sanitaire pour la prévention de nouvelles pandémies issues de réservoirs animaux. Egoïstement sur la protection des écosystèmes marins locaux il faut retenir la promotion d’une coalition pour une mer Méditerranée exemplaire en 2030 autour de 4 engagements : développer un réseau d’aires protégées, mettre fin à la surpêche, lutter contre la pollution marine et mettre fin au plastique à usage unique et verdir le transport maritime. Ces thèmes sont centraux depuis des années au niveau international, mais aucun des objectifs fixés pour la décennie écoulée en termes par exemple de protection de la biodiversité n'a été atteint, comme l’a d’ailleurs rappelé Emmanuel Macron: « Il nous faut regarder en face cet échec, […] juste pour accélérer notre action avec des choses très concrètes et un suivi réaliste de celles-ci ». Engagements qui devraient être relancés par l’Espagne, la France et la principauté de Monaco. A suivre donc…
Pour en savoir plus sur le sommet: https://www.oneplanetsummit.fr/actualites-17
La tempête polaire Filomena touche la presqu’ile, arrivant d'Espagne où elle a déjà provoqué des chutes de neige exceptionnelles, d’une ampleur inédite depuis 50 ans à Madrid. Ici, pas encore de neige, mais elle a d’ores et déjà fait chuter à nouveau les températures avec un vent d’est (80-90°) bien établi et des rafales qui ont atteint les 92 km/heure vers 11 heures. Demain dimanche, la tempête continuera à se déplacer vers le pourtour méditerranéen et des pluies sont prévues autour du golfe du Lion et sur la presqu’île.
La mer est agitée par des vagues poussées par le vent d’est qui continuent à dégager les blocs de la Coudoulière faisant régulièrement l’objet d’une coûteuse remise en état. Sans succès évidemment… Un catamaran a brisé ses amarres ce matin pour venir se drosser sur les rochers de la digue de l’entrée du port du village. Il y aurait surement rejoint une épave coulée depuis des mois, mais heureusement le catamaran a été remorqué à temps et mis à l’abri à Port Pin Rolland. Félicitation à tous ceux qui se sont mobilisés faisant preuve d’une solidarité pour un beau résultat : Un bateau sauvé et une pollution supplémentaire de nos eaux littorales évitée.
Ceux qui ont eu le courage de sortir sous un vent établi ont pu admirer les jeux de virevolte des goélands au-dessus de la mer et un petit groupe de mouettes rieuses qui se reposaient et se restauraient en bordure de la plage de la vieille.
Avec l'espoir de vous retrouver rapidement autour d'un buffet de l'amitié.
Prenez bien soin de vous
Le 21 décembre à 19 h 22, cest le solstice d'hiver ! Préparez votre appareil photo pour faire la prochaine photo du jour si le temps et la couverture nuageuse le permettent.
Pour le solstice de décembre, les deux planètes Jupiter et Saturne nous réservent un grand moment avec un rapprochement visuel exceptionnel lors de cette nuit la plus longue de l'année. Ce rendez-vous a lieu tous les 20 ans mais est exceptionnel cette année. Vue de la Terre, les deux planètes ne seront séparées que de 0,1°, soit un cinquième du diamètre de la Pleine Lune. En fait, elles seront quand même distantes de centaines de millions de kilomètres. Cette perspective exceptionnelle a été observée la dernière fois en 1623 et la prochaine fois, cela sera en 2080 !
Demain, il faudra scruter le ciel dans la direction du sud-ouest au moment du crépuscule, à partir de 17 heures et vers 18 heures idéalement, sous la constellation du Capricorne. Choisissez un horizon bien dégagé (ce n’est pas gagné), car les deux planètes seront à moins de 10° de hauteur sur l’horizon.
Visible à l’œil nu, avec des jumelles ou un télescope, si le ciel est trop couvert pour l’observation, un site devrait permettre d’observer en direct cette « grande conjonction planétaire » : http://jupitersaturn2020.org/
Avec un peu de chance vous pourrez aussi observer quelques étoiles filantes des Géminides.
Chères Amies, chers amis
Nous sommes proches de la fin de cette année très particulière, nous vous espérons en bonne santé comme tous ceux qui vous entourent et qui vous sont chers.
Espérant que la situation sanitaire s’améliore prochainement, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bien meilleure année 2021 !
Faites bien attention à vous
Amicalement
Le Conseil d’administration de l’APE
Le 23 août 2019, à la veille de l’ouverture du G7 à Biarritz, le président Emmanuel Macron déclarait « Un écocide est en train de se développer à travers l’Amazonie, et pas seulement au Brésil. »
Pourtant, un an plus tard, le 29 juin 2020, le président de la République, annonçait à l’Elysée aux 150 participants de la convention citoyenne pour le climat qu’il ne reprendrait pas leur proposition d’inscrire le terme d’« écocide » dans le droit français sous prétexte qu’elle ne pouvait entrer tel quelle dans le droit français. En effet, les citoyens proposaient d’adopter une loi pénalisant le crime d’écocide dans le cadre des neuf limites écologiques planétaires, dont l’érosion de la biodiversité, le changement climatique ou encore le changement d’utilisation des sols (https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/). M. Emmanuel Macron était quand même d’accord pour mener la bataille à l’international en précisant « il faut faire en sorte d’inscrire ce terme dans le droit international pour que les dirigeants qui sont chargés par leurs peuples de protéger le patrimoine naturel et qui faillissent délibérément rendent compte de leurs méfaits devant la Cour pénale internationale ».
Le lundi 23 novembre, nouvelle pirouette, les deux ministres de la transition écologique et de la justice, Mme Barbara Pompili et M. Eric Dupond-Moretti, ont expliqué aux mêmes citoyens vouloir « éradiquer le banditisme environnemental » à l’aide de nouvelles dispositions textuelles, ainsi que des modifications institutionnelles du droit national ! Mais, en lieu de crime d’écocide, leur proposition est la « création d’un délit transversal sanctionnant la négligence-imprudence-manquement à une obligation de sûreté conduisant à une pollution des eaux ou des sols (délit d’écocide) ».
Le Rolldock Storm de la compagnie néerlandaise Rolldock, navire semi-submersible spécialisé dans le transport des charges lourdes est arrivé en rade de Toulon pour prendre en charge le sous-marin nucléaire d’attaque La Perle dont la proue a gravement été endommagée par un incendie le 12 juin dernier.
Compte-tenu de la météo peu favorable de ces jours-ci le Rolldock Storm est au mouillage en rade des Vignettes devant le Pradet. Il entrera au port militaire pour être équipé de berceaux sur lesquels le SNA sera sécurisé pour son transport jusqu’à Cherbourg. Semi-submersible, le Rolldock Storm s’immergera en partie en remplissant ses ballasts d’eau de mer afin que son pont arrière soit sous l’eau et que le SNA puisse être positionné sur les berceaux. Il videra ensuite ses ballasts pour reprendre sa flottaison normale et transporter à sec le SNA-La Perle jusqu’au port de Cherbourg où le sous-marin sera réparé. Les travaux de réparation consisteront à remplacer la proue du SNA-La Perle par celle du SNA-Saphir qui a été désarmé en 2019 et était en attente d’être démantelé.
Le Rolldock Storm est un navire relativement récent (2014) de tirant d'eau de 5,67 m et dont les dimensions 151,54 x 25,42 x 13,26 m permettent d’accueillir sans problème le SNA-Perle (74 m de long). Dans le passé, en 2017, il a d’ailleurs déjà convoyé, entre la Russie et le Vietnam, un sous-marin de type Kilo, de dimensions proches de celles du SNA-Perle.
Pour la première fois, le Conseil d’Etat est amené à se prononcer sur une affaire portant sur le respect des engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, la commune de Grande-Synthe a saisi le Conseil d’État à la suite du refus du Gouvernement opposé à sa demande que soient prises des mesures supplémentaires pour respecter les objectifs issus de l’accord de Paris. La haute juridiction juge d’abord que la requête de la commune, commune littorale particulièrement exposée aux effets du changement climatique, est recevable.
Sur le fond, le Conseil d’Etat relève que si la France s’est engagée à réduire ses émissions de 40 % d’ici à 2030, elle a, au cours des dernières années, régulièrement dépassé les plafonds d’émissions qu’elle s’était fixés et que le décret du 21 avril 2020 a reporté l’essentiel des efforts de réduction après 2020.
Avant de statuer définitivement sur la requête, le Conseil d’État demande donc aujourd’hui au Gouvernement de justifier, dans un délai de trois mois, que son refus de prendre des mesures complémentaires est compatible avec le respect de la trajectoire de réduction choisie pour atteindre les objectifs fixés pour 2030.
Pour en savoir plus : https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-le-gouvernement-doit-justifier-sous-3-mois-que-la-trajectoire-de-reduction-a-horizon-2030-pourra-etre-respectee
Maurice Genevoix (1890-1980), normalien, soldat de la bataille de la Marne et de la marche sur Verdun, grièvement blessé et mutilé, mémoraliste aux témoignages intransigeants, humaniste chantre de « l’invincible espérance des hommes », écrivain naturaliste, académicien…
Il entre ce mercredi 11 novembre 2020 au Panthéon. Il n’y a pas de public, mais avec lui, « Ceux de 14 », l’accompagnent dans ce sanctuaire républicain et laïque. Les jeunes de sa génération dont il a raconté dès 1916 le sort et immortalisé les souffrances et la mort lors de cette guerre terrible entre peuples européens, devenue mondiale. Ses carnets de guerre Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La boue (1921) et Les Eparges (1923) sont réunis sous le titre « Ceux de 14 » et publiés en 1949.
Maurice Genevoix, observateur très attentif, très subtil, très profond de la vie des champs et des forêts dessine également abondamment la nature. Dans son style descriptif, il écrit de véritables hymnes aux habitants du Val de Loire et de la Sologne de son enfance, aux bêtes de la forêt, aux eaux du fleuve et des étangs dans Raboliot, La boîte à pêche (1926), Rroû (1931). Il rédige une série de récits consacrés à la nature avec La Loire, Agnès et les garçons (1962), La forêt perdue (1967), Images pour un jardin sans murs (1968), Tendre bestiaire (1969), Bestiaire enchanté (1970), Bestiaire sans oubli (1971). Dans Tendre bestiaire, Maurice Genevoix écrit ‘’Oui les bêtes parlent. Celui-là seul oserait le nier qui pas une fois en sa vie n’a regardé les yeux d’un chien’’.
En automne, la sève se retire dans les racines entraînant la chute des feuilles des espèces à feuilles caduques dont les parties aériennes entrent en repos végétatif. Les racines continuent de se développer, c’est pourquoi planter des arbres en novembre permet à leur système racinaire de bien s’installer avant le refroidissement hivernal favorisant leur reprise au printemps.
C’est aussi le moment de multiplier les plantes qui vous plaisent en les reproduisant à l'identique, ce que ne permet pas toujours le semis lorsqu'il s'agit d'hybrides à feuillage doré ou de végétaux à fleurs doubles. En effet, le sol de la presqu’ile est encore assez chaud, le soleil est lumineux et il vient de pleuvoir. Dans ces conditions, avec du 6 au 18 novembre la lune descendante, les premières racines des plants multipliées devraient apparaître en moins de deux semaines après leur plantation.
Pour multiplier vos végétaux préférés en nombre, et à moindres frais, vous avez le choix entre plusieurs techniques : la division du pied, le bouturage ou le marcottage. Cependant certaines d’entre elles sont mieux adaptées que d’autres aux différentes espèces de végétaux cultivées dans nos pots et jardins.
Dans le cadre du 16ème Festival International de la photographie, L’Œil en Seyne retrace, avec une exposition de plus de 150 tirages présentés à la Villa Tamaris, l’œuvre du photographe Yann Arthus-Bertrand.
L’exposition démarre avec ses premiers clichés au Kenya, puis des photographies chocs « des histoires de l’humanité » avec l’empreinte humaine sur la nature dans la série "la Terre vue du Ciel" (à partir de 1993), d’éleveurs avec leurs « bestiaux » (à partir de 1991) et des portraits de « Vraies gens » (1990-2019) de tous horizons. L’exposition se termine avec des clichés très expressifs de relations entre personnes humaines et non-humaines (https://www.loeil-en-seyne.fr/).
Depuis le 24 septembre, les échanges battent leur plein entre artistes, scientifiques, navigateurs, explorateurs, décideurs politiques et le public qui participent aux événements organisés au Liberté, à Châteauvallon et dans la ville de Toulon.
L’objectif de ce Théma, « apprendre à connaître la mer et la préserver, s’effacer devant la grandeur des océans, retrouver notre lien amniotique avec les éléments et se laisser emporter par cette passion bleue et dévorante ! »
Objectif atteint sur toute la ligne le 13 octobre, au théâtre Liberté avec une très belle rencontre avec François Sarano, océanographe fondateur de l'association Longitude 181, qui a communiqué à l’auditoire sa passion pour la mer et ses habitants (https://www.longitude181.org/).
Son énergie et la richesse de ses photos pour illustrer des exemples de relations entre humains et animaux, dits sauvages, ont convaincu l’auditoire : le respect de l’autre, personne humaine et non-humaine, conduit à des rencontres inoubliables de par leur richesse en émotions.
François a développé ses travaux en cours sur le décryptage des liens sociaux entre individus d’un clan de cachalots qu’il suit avec de nombreuses équipes scientifiques depuis plus de 10 ans. En duo, Hervé Glotin, professeur à l’Université de Toulon a commenté les enregistrements des signaux acoustiques des échanges entre ces géants des mers.
Si vous vous promenez sur le bord de la route et les sentiers de la Renardière, vous pouvez observer des extrémités des rameaux de pin d’Alep qui jonchent le sol. Ils sont parfois en grand nombre sous la frondaison d’un pin dont le houpier est parfois dépourvu d’aiguille. Les aiguilles des rameaux au sol sont jaunâtres et la section du rameau est creusée d’un orifice bien circulaire.
Si vous faite une section longitudinale de ces rameaux vous constaterez que l’orifice donne sur une galerie au fond de laquelle vous pourrez trouver un minuscule coléoptère cylindrique de 2 mm environs de long, aux élytres de couleur brune.