Découvrez l'ancienne propriété Juvénal et la plage de la Coudoulière sur le site du Conservatoire du Littoral: cliquez ici.
Pour défendre le projet d'aménagement du site de la Marinière accordé à la Société CHOURNIOZ, M. le Maire n'hésite pas à embrouiller sciemment tout le monde en mélangeant tout : les différentes décisions de justice, les documents d'urbanisme (POS-Plan d'Occupation des Sols-et PLU-Plan Local d'Urbanisme-), l'action des associations de l'environnement et ses propres manœuvres politiciennes en vue des prochaines élections. Tout cela occulte le débat qui doit pourtant nécessairement avoir lieu au sujet de l'aménagement de ce site qui est de la plus haute importance pour le quartier du Pin Rolland.
Alors qu'en est-il véritablement dans cette affaire ? Téléchargez ici la réponse de l'APE.
L'arrêt du Conseil d'Etat du 6 décembre 2012 met fin au feuilleton judiciaire entretenu jusqu'au bout depuis 2003 par la Commune de Saint-Mandrier pour tenter de régulariser et de maintenir les remblais enrochés illégaux et calamiteux qu'elle a réalisés sur la plage.
En effet, M. le Maire a voulu contester devant le Conseil d'Etat l'application de la loi « Littoral » et l'obligation qui lui était faite de préserver le caractère naturel du site.
Le Conseil d'Etat a rejeté sa requête.
Cet arrêt rend définitif le jugement de la Cour d'Appel de Marseille qui avait annulé en février dernier la concession d'arrière plage de la Coudoulière. Cette concession, octroyée à la Commune, avait été alors jugée incompatible avec la loi Littoral car elle entérinait des travaux (remblais et enrochements) qui nuisaient au caractère remarquable du site en le dénaturant et en appauvrissant son milieu.
Seule la Commune de Saint-Mandrier avait décidé de contester le jugement de la Cour Administrative d'Appel de Marseille. Ni la Préfecture, ni le Ministère de l'Ecologie, n'avaient jugé bon pour leur part de faire appel de ce jugement. Un entêtement judiciaire dont l'environnement et les contribuables se seraient bien passés !
Une nouvelle fois, grâce à l'action de l'APE (Association pour la Protection de l'Environnement), un des principaux sites naturels de la presqu'île se voit protégé par la justice en tant qu'espace remarquable.
C'est une garantie pour le cadre de vie des mandréens et une réelle opportunité pour améliorer la qualité de l'offre touristique de la presqu'île. Un atout social et économique que favorise la préservation de l'environnement.
Le tribunal administratif de Toulon vient d'annuler le permis de construire accordé à la société Chourgnoz pour une résidence de tourisme et un centre de balnéothérapie. Téléchargez le jugement du 19/01/2012.
Le projet annulé était encore plus important que celui majoritairement refusé par les mandréens en 2000 lors de l'enquête publique menée dans le cadre d'une création de ZAC. Le tribunal a considéré que ce permis, autorisant la destruction d'un espace boisé littoral dans un secteur inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du Var était contraire à la loi "Littoral". Aucune insconstructibilité n'est posée sur l'ensemble du site: seul l'espace boisé doit être préservé.
Suite à l'action de l'APE, la Cour d'Appel de Marseille (CAA) a reconnu le caractère remarquable du site de la plage de la Coudoulière et l'illégalité des enrochements au regard de la loi Littoral: jugement.
Ainsi, la Cour d'Appel de Marseille, saisie par l'APE, a annulé la concession d'utilisation du domaine public d'arrière plage accordée à la Commune (Arrêt du 22 novembre 2011) car ce document autorisait des aménagements (remblais et enrochement) incompatibles avec la plage naturelle.Les aménagements doivent y être légers, ne pas dénaturer le site, ni lui porter atteinte. Enrochements, remblais, bitumage des sols sont désormais illégaux. A noter que le recours de l'APE, ni le jugement n'ont concerné les douches ou les jeux d'enfants !
L'APE regrette que, cette fois encore et comme en 2006 pour la propriété Juvénal, elle ait été obligée d'aller jusqu'en appel contre la Commune pour faire reconnaitre le caractère remarquable du site de la Coudoulière.
La mobilisation de l'association continue car, aujourd'hui encore, la Commune, dans le cadre de son appel contre l'annulation du PLU, nie le caractère remarquable de l'arrière plage de la Coudoulière.
La Commune a décidé de saisir le Conseil d'Etat. La mobilisation de l'association continuera donc devant le Conseil d'Etat pour préserver le caractère naturel de la plage.
L'APE continuera également de défendre l'arrière plage car aujourd'hui encore dans son appel contre l'annulation du PLU, la Commune conteste le caractère remarquable de la zone Nl sur l'arrière plage de la Coudoulière pourtant en partie acquise par le Conservatoire du Littoral.
La Commune voudrait obtenir ainsi la possibilité de construire en dur sur ces espaces exceptionnels protégés par la Loi Littoral.
Saint Mandrier, presqu'île de charme ...
Nous laissons le lecteur apprécier l'état de la plage de la Coudoulière en ce début d'année, cela se passe de commentaires.
Pour les nostalgiques, voici la plage dans les années 1950.
(Enième épisode désastreux du feuilleton de la plage naturelle de la Coudoulière).
Janvier 2011: L’APE dénonce l’acharnement de la Commune de Saint Mandrier à défigurer et dénaturer ce site remarquable.
Voici les énième travaux entrepris par la Commune pour tenter d’empêcher la mer de reprendre ses droits et la plage d’exister:
Excavation de la plage pour reparer l'effondrement de l'enrochement construit en juin dernier.
Voilà comment on traite l’un des plus beaux espaces remarquables de la presqu’île.
Comme prévu, les premières largades ont mis à mal le talus artificiel construit à grands frais sur la plage. La plage reprend sa place.
Mais hélas, la plage a souffert : décaissée pour combler en galets le terre plein car on y avait déversé de la terre et enfoui des blocs. La mer a emporté et bouleversé tout cela, elle a drossé les galets contre l'enrochement.
Au bout de combien d'années et au prix de combien de travaux inutiles, reviendra-t-on à la raison et laissera-t-on enfin cette plage revenir à un équilibre naturel ?
Site littoral de la Marinière, la destruction de la pinède a commencé comme le montre ces photos prises le 3 juillet 2010. Ces abattages d'arbres sont malheureusement prévus par le permis de construire contre lequel l'APE a déposé un recours.
Ci-dessous, le projet adopté en conseil municipal le 30 juillet 2006:
La plage a pratiquement disparu sur la partie Est.
Les galets ont laissé la place à un magma informe de gravats !
Un permis d'aménager a été déposé pour le terrain: la prairie disparait complétement au profit du béton.
L'APE a pris la décision d'attaquer ce nouveau permis. La sauvegarde de la coupure verte et du glaieul douteux, plante protégée au niveau national, est en jeu. Mandréens, soutenez l'action de l'APE contre le béton.
Octobre 2010, l'APE déplore que ce droit de réponse n'a toujours pas été publié, les mandréens jugeront !
La procédure a été initiée par le Préfet du Var contre la commune de Saint Mandrier devant le Tribunal administratif de Nice.
Le jugement rendu le 3 mars 2005 a donné raison au Préfet du Var et à l'APE intervenante sur le dossier. La commune est condamnée à reprendre les enrochements litigieux pour les positionner en dehors des limites de la concession de la plage naturelle.
