Evidemment l’organisation de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï en plein désert et sous la présidence du directeur général de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis Adnoc, septième producteur mondial de pétrole, pose question. Mais finalement pas plus que l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar[1], cinquième producteur de gaz naturel, avec des compétitions qui se sont déroulées dans des stades climatisés quasiment à usage unique au milieu du désert ou encore l’organisation prévue en 2029 des Jeux asiatiques d’hiver en Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, à Neom, mégalopole en cours de construction en plein désert.
Alors quelques tracés graphiques pour vous faire une opinion sur la volonté de changer de ceux qui dirigent cette planète…
Evolution de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, CO2. Aujourd’hui les niveaux de CO2 sont supérieurs de 50 % à leurs niveaux de l’époque préindustrielle, ce qui a pour effet de piéger la chaleur dans l’atmosphère. L’effet des décisions des différentes COPs pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, comme le CO2, est bien visible, en particulier depuis la COP21 de Paris en 2015 pour limiter l’augmentation de la température à 1,5° degré Celsius (°C), un bel exemple de « en même temps n’est-ce pas » ?
Evolution de l’écart de la température journalière au cours du temps par rapport à celle de la période préindustrielle (1850-1900) considérée comme référence par les experts du GIEC. La courbe rouge représente l’évolution de cet écart en 2023 qui est supérieur depuis le mois de mai 2023 à ceux observés dans le passé. Les données recueillies jusqu’à la fin du mois d’octobre montrent que les températures de 2023 ont dépassé d’environ 1,40°C (avec une marge d’incertitude de ±0,12 °C) les valeurs de la période de référence préindustrielle (1850-1900). C’est la première fois qu’un écart de 2°C est dépassé pendant deux jours, les 17 et 18 novembre 2023 (source Copernicus).
Evolution de la température journalière de la surface des eaux marines situées entre 60° Sud et 60°Nord. A partir de mai 2023, l’élévation de la température est supérieure à toutes les observations des années précédentes et était toujours de 0,2°C au 1er novembre 2023 (courbe rouge) (source Copernicus).
Submersion marine de la D18 au niveau du quai Aristide Briand du port du village. Les eaux du port remontent dans le réseau pluvial pour se répandre sur la chaussée, en réalité la mer commence donc sur la chaussée. Les rejets d’autres orifices du réseau sont visibles dans le port par leur couleur tranchée et qui polluent les eaux marines.
Pas de doute donc pour les climatosceptiques, il est urgent d’attendre. Allô Mars ? ici la Terre…
[1] Le Qatar n’est pas concerné par les réductions décidées par l’OPEP+, dont il ne fait plus partie depuis 2018.
Le journaliste et militant écologiste était à Toulon ce mercredi soir invité dans le cadre des conférences Passion Bleue au théâtre Liberté pour défendre la cause animale devant un auditoire fourni. Son message est clair. Nous sommes parties du vivant et il faut arrêter de se placer au-dessus des autres espèces parce que notre complexe de domination nous conduit à exploiter et à détruire le vivant ce qui n’est vraiment pas une démonstration de supériorité intellectuelle vu que nous dépendons précisément de l’existence des autres espèces pour notre survie.
Fidèle à ses convictions et ses combats qu’il présente dans l’émission Sur le Front (France 5), il a passé en revue les préjugés sur les espèces animales et exhorté à changer le regard porté sur les animaux qui nous entourent. Ainsi, il n’a pas hésité à dénoncer les lieux et pratiques conduisant à des souffrances animales : élevages intensifs, chasses, zoos… Mais, il a insisté sur le fait que la plupart des gens ont de l’empathie pour les animaux et ne veulent pas leur faire de mal.
Il a également encouragé les efforts Individuels en changeant par exemple notre mode de consommation mais sans chercher la pureté écologique. Nul n’étant parfait, seule l’action collective structurée permettra d’obtenir des changements significatifs. Pour illustrer ses propos, il a développé l’exemple des chasseurs qui sont moins nombreux que les défenseurs des animaux, mais qui sont mieux organisés. Ainsi, la Fédération nationale des chasseurs est représentée dans les institutions locales, régionales, nationales captant les subventions. Ainsi, ils arrivent encore à gagner dans les confrontations pour la protection de l’environnement même s’ils sont de moins en moins nombreux.
« Nous ne parviendrons à atteindre nos objectifs que si l’on s’y met tous ensemble… rejoignez les associations de protection… Le jour où les millions de citoyens sensibles à la cause des animaux s’organiseront dans des structures, les choses changeront bien plus rapidement ».
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Les livres d’Hugo Clément
- Le théorème du Vaquita[1]. « Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir. Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux. Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la terre ».
- Les lapins ne mangent pas de carottes. « L’image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l’injustice ».
- Journal de guerre écologique. « Nous savons que l’Humanité fait face au plus grand défi de son histoire. Nous savons que les écosystèmes dont nous dépendons menacent de s’écrouler. Nous savons qu’il y a urgence. Le doute n’est plus d’actualité ».
- Comment j'ai arrêté de manger les animaux. Un manifeste et un guide pratique destiné à tous, aux végétariens qui veulent convaincre, mais aussi aux carnivores qui se posent des questions.
[1] Le Vaquita, est une espèce de marsouins en danger critique d'extinction car il n'en resterait qu'une dizaine d'individus. Elle fait partie de la liste des 100 espèces les plus menacées au monde établie par l'UICN en 2012.
Cette année encore les Français et les Françaises ont été au rendez-vous de l’émission proposée France Nature Environnement et France Télévisions consacrée à l’environnement où l’océan était à l’honneur.
Une opportunité pour un beau moment de rencontre, d’échanges et de partage en particulier lors de la réunion organisée pour l’occasion à Saint-Mandrier en présence du président de FNE-PACA, M. Gilles Marcel, du représentant national, M. Alain Grapinet et de Mme Annelise Muller Chargée de mission Eau & Mer, Biodiversité pour notre région.
Plus de 1,8 millions de personnes ont regardé l’émission et 1,2 millions d’euros ont été récoltés pour le financement des 9 projets de protection et de préservation de la faune et de la flore sous-marine. Nous sommes heureux et fiers que le service public de l’audiovisuel mette ainsi l’environnement en Une de ses programmes. C’était un pari, et il a été largement gagné !
L’APPEL A DONS RESTE OUVERT et les équipes de France Nature Environnement restent donc pleinement mobilisées sur le suivi et le financement des projets.
Pour notre région, le projet proposé par FNE-Provence Côte d’Azur conjointement avec la région FNE-Occitanie Méditerranée est intitulé « Préserver les petits fonds côtiers de Méditerranée ». En effet, entre 20 et 30% des espèces marines du monde ne se trouvent qu’en Méditerranée ! Mais, sous l’effet des pressions humaines, les populations des espèces marines de Méditerranée ont diminué de moitié en 25 ans. Aussi les objectifs de ce projet sont :
✔ Création de zones refuges pour la biodiversité
✔ Renaturation d’habitats sous-marins dégradés
✔ Amélioration des connaissances sur ces écosystèmes uniques
✔ Implication des acteurs du territoire (habitant.es, pêcheurs, collectivités locales, associations, plongeurs, loueurs...)
✔ Sensibilisation de la population aux enjeux de protection des petits fonds côtiers.
Encore un grand MERCI pour votre générosité !
Attention, des travaux en cours font qu’une circulation à sens unique a été mise en place pour sortir ou entrer dans la commune entre les deux ronds-points Sous-marin Protée au niveau du port du Lazaret et celui au niveau des ateliers municipaux (déchetterie) à Pin-Rolland.
Les déviations sont mises en place au niveau de ces deux ronds-points et devraient être maintenues jusqu’au 11 décembre 2023.
Plan de la circulation en sens unique.
Il n’y a pas d’information donnant la raison de ces travaux sur le site de la mairie où seuls 4 arrêtés sont disponibles pour 2023 alors que le même site précise que « les actes à portée réglementaire doivent désormais être publiés sous format électronique pour garantir l’information du public ».
Allo Mars, ici la Terre…
Les chasseurs se présentent de plus en plus en protecteurs de la nature, voire en garants de la biodiversité. Pourtant en Afrique, de riches chasseurs tuent régulièrement des espèces protégées en payant d’importantes sommes d’argent. Ils se justifient en prétendant que les sommes versées reviendraient aux habitants locaux. En France aussi, les chasseurs usent des mêmes arguments ajoutant qu’ils participeraient à la régulation du nombre d’animaux. Un raisonnement difficile à entendre dans un contexte global d’extinction massive des espèces sauvages, en particulier de celles d’oiseaux.
Ce mois-ci, la Ligue de Protection des Oiseaux nous apprend que depuis l’ouverture de la chasse au mois de septembre 2023, le neuvième oiseau d’espèce protégée braconné vient de passer les portes du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de notre région !
Ce sont un Aigle botté, deux buses variables, un Milan noir, un Faucon crécerelle, un Choucas des Tours, un Autour des Palombes, un Héron cendré et une Grue cendrée qui ont été la cible de « chasseurs ». Lisez le communiqué LPO ici.
Mardi prochain, le 28 novembre au soir, France Télévisions 2 s’associe une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une grande soirée de sensibilisation et d’action face au défi climatique.
Aussi, nous avons prévu de nous retrouver dès 20 heures, salle Bailli de Suffren dans le bâtiment de la capitainerie du port pour visionner ensemble l’émission et discuter des « LES SUPER-POUVOIRS DE L’OCÉAN » autour d’un buffet qui n’attend que votre contribution (salée, sucrée ou liquide) pour agrémenter nos discussions. La présence des enfants est évidemment acceptée, voire recommandée.
Se joindront à nous Gilles Marcel, le président de FNE-PACA avec des représentants FNE de la région pour répondre à vos questions sur les actions en cours en faveur de l’environnement marin, mais pas seulement.
Cette soirée, les océans seront à l’honneur et nous comptons sur vous !
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Quatre projets d'arrêtés préfectoraux sont ouverts à consultation publique jusqu'au 30 novembre pour prolonger de 10 ans l’interdiction de la pêche des mérous et des corbs dans les eaux de PACA et de Corse.
Les arrêtés en cours concernant ces interdictions venant à expiration, il est donc très important de s'exprimer pour appuyer leur prolongation pour 10 nouvelles années puisqu'ils ont prouvé leur efficacité en favorisant l'augmentation des populations de mérous et de corb dans les eaux littorales méditerranéennes françaises.
Nous partageons régulièrement des photographies de ces espèces prises dans les eaux baignant la presqu’ile. N’hésitez pas à consulter le site de Longitude 181 pour connaître les raisons qui militent en faveur de la protection stricte de ces espèces qui ont été très proches de disparaître de notre littoral.
Aussi, si vous êtes convaincus du bien fondé de la protection de ces espèces, exprimez votre avis favorable à ces projets d’arrêtés. En effet, lors de ces consultions publiques, ce sont en général ceux qui sont opposés à la protection des espèces qui s'expriment en nombre. Il faut donc se mobiliser pour que les avis favorables soient majoritaires.
Pour ce faire, c’est très simple. Nous vous proposons d'envoyer deux courriels sous la forme de l’argumentaire ci-dessous aux services en charge de ces arrêtés préfectoraux, l’un pour la région PACA et l’autre pour la Corse.
Les mérous et corbs de nos littoraux ont besoin de vous !
- Pour la zone PACA, le courriel est à envoyer à
Objet : Consultation du public sur les deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale.
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine, de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes et de la pêche maritime professionnelle au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales en Méditerranée continentale
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
- Pour la Corse, le courriel est à envoyer à :
Objet : Consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux territoriales autour de la Corse
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux les eaux territoriales autour de la Corse, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine et de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales autour de la Corse
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux territoriales autour de la Corse
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
Après le succès de l’émission Aux Arbres, Citoyens ! de novembre 2022, France Télévisions a décidé de renouveler l’opération et de s’associer une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une nouvelle grande émission de sensibilisation et de mobilisation sur la cause environnementale en première partie de soirée (« Prime time »).
Ce mardi 28 novembre 2023 une émission sur France 2 avec France Nature Environnement consacrée aux Super-Pouvoirs de l’océan sera retransmise en direct lors d’une soirée organisée par l’APE.
L’APE AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ORGANISE UNE SOIREE-DEBATS
SALLE BAILLI DE SUFFREN (CAPITAINERIE) MARDI 28 NOVEMBRE A PARTIR DE 20H00 NOUS COMPTONS SUR VOTRE SUPER-PRESENCE ! |
Cette émission est placée sous le signe de l’engagement de personnalités qui militent inlassablement depuis des années pour la préservation des océans. Ainsi, des scientifiques de renommée internationale seront présents sur le plateau de l’émission comme : Françoise Gail, biologiste marine, directrice de recherche au CNRS, Gilles Bœuf, biologiste, ancien président du Muséum d’Histoire Naturelle, Heidi Sevestre, glaciologue, professeure d’université, François Sarano, océanographe spécialiste des cétacés.
L’émission est structurée autour de quatre « super-pouvoirs » des mers et des océans :
- L’Océan, poumon de la planète: Diégo Buñuel est parti à l’île Maurice avec François Sarano, à la rencontre des cachalots étudiés en vue de leur préservation.
- L’Océan, notre garde-manger: Valérie Filaina rencontré les bénévoles de l’Association Coral Guardian en Indonésie qui restaurent les coraux avec l’aide des populations locales.
- L’Océan nous protège: Laury Thilleman présente la glaciologue Heidi Sevestre qui étudie les conséquences du réchauffement climatique sur les glaciers du Svalbard et dans l’océan Arctique.
- L’Océan pour se soigner: Christophe Dechavanne brosse le portrait de Steve Stievenart, l’une des vedettes mondiales de la nage en eau libre qui explique comment l’Océan lui a sauvé la vie.
Ce jour de cérémonie en mémoire à ceux tombés, mutilés, blessés nos pensées vont aussi à celles et ceux qui subissent les mêmes sorts aujourd’hui.
Des enfants de la presqu’ile ont lu des lettres poignantes de ces hommes qui tenaient bons face à l’horreur du front.
A la jeunesse, Jean Giono a adressé 26 octobre 1938 un message tout aussi poignant mais peu connu, publié dans l’Œuvre, et que les temps troubles que nous vivons nous conduit à partager avec vous…
MESSAGE DE JEAN GIONO À LA JEUNESSE
Votre jeunesse est la qualité de l’homme à laquelle on a le plus envie de s’adresser. C’est en elle seule que j’ai confiance au milieu de l’effondrement général. C’est à elle seule que je veux parler aujourd’hui. Les hommes de ma génération sont hors-jeu ; s’ils ont l’air de dire le contraire, ne les croyez pas ; méfiez-vous : c’est qu’ils prétendent vous mener. Vous n’êtes pas un troupeau ; ils veulent que vous le deveniez.
Ils essayent de vous donner une conscience de masse pour détruire cette conscience individuelle qui fait votre propre beauté. Ils veulent supprimer votre humanité pour vous asservir à leur spiritualité. C’est le travail habituel des générations hors-jeu. Vous êtes, vous, de l’humain tout frais et tout neuf. Restez-le. Ne vous laissez pas transformer comme de la matière première ; refusez d’être un outil entre les mains de quelqu’un, soyez seulement l’outil de votre propre vie. En face de vous, les hommes de mon âge n’ont qu’un seul droit : celui de dresser le catalogue de leurs fautes et de vous en instruire, pour que vous en soyez prévenus. La pureté de votre jeunesse fera le compte.
A l’âge où vous êtes, maintenant, libres (et l’amour vous a mis la main d l’épaule), on nous a pris, nous, et on nous a chargés du harnais de la guerre. Et nous n’avons pas osé affirmer notre force. Oui, à l’instant même, où vous êtes maintenant, aussi forts que vous, aussi radieux que vous, nous avons été tout de suite prisonniers de la mort, et pour nous tout a été fini. Comme si pour vous maintenant tout finissait et que les deux tiers d’entre vous soient jetés par terre, crevés et pourrissants. Car nous avions écoutés les poètes, les écrivains, les hommes en place de la génération hors-jeu, et ils nous avaient jetés volontairement dans le massacre.
Ceux d’aujourd’hui, comme ceux d’hier, prétendent parler au nom du bonheur des générations futures. Vous êtes, vous autres, la génération dont on nous parlait au futur et dont notre martyre devait assurer le bonheur. L’avons-nous fait ? Non. Nous avons au contraire permis des temps terribles. St vous y consentez comme nous y avons consenti, et pour n’importe quel motif, votre mort n’assurera le bonheur de personne. Ce sera simplement votre mort. Totalement inutile.
Voilà ce que j’avais à vous dire, à vous qui, maintenant, avez le cœur rempli de forêts vivantes, de montagnes et d’océans. Le héros n’est pas celui qui se précipite dans une belle mort : c’est celui qui se compose une belle vie. La mort est toujours égoïste. Elle ne construit jamais. Les héros morts n’ont jamais servi ; certains vivants se sont servis de la mort des héros et c’est ce qu’ils ont appelé l’utilité des héros. Mais après des siècles de cet héroïsme nous attendons toujours la splendeur et la paix.
Seule, la vie est juste. La vie la plus solitaire est intimement mêlée à la vie du monde, et la beauté se développe soudain à travers tous, plus vite que le vent.
Ne suivez personne ! Marchez seuls ! Que votre clarté vous suffise !
Jean Giono. L’Oeuvre, 26 octobre 1938
La Russie se retire du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE) qu’elle avait signée le 24 septembre 1996 et ratifiée le 30 juin 2000.
En effet, le Conseil de la Fédération, chambre haute, a approuvé le 25 octobre à l'unanimité le projet de loi concernant le retrait de la Russie que la Douma, chambre basse, avait adopté lors d'un vote accéléré la semaine précédente. Cette loi n’a plus besoin que de la signature du président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur.
La presse avait reporté la déclaration du président Poutine le 5 octobre : « J’entends des appels pour commencer à tester des armes nucléaires. Je ne suis pas prêt à dire si nous devons réellement procéder à des tests ou non ». Le gouvernement russe avait annoncé dans la foulée le 6 octobre son intention de retirer sa ratification du traité pour en être uniquement signataire, c’est à dire au même niveau que les États-Unis qui ont également signé le TICE le 24 septembre 1996 mais sans jamais le ratifier bloquant ainsi son entrée en vigueur.
Le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a cependant déclaré début octobre que Moscou continuerait à respecter l'interdiction et ne reprendrait les essais nucléaires que si les États-Unis le faisaient.
Cette position a été confirmé par l’ambassadeur russe auprès de l’Organisation du TICE (Message sur X).
Il est à noter que, quelques heures après l’annonce russe, les États-Unis ont procédé le 18 octobre 2023 à une expérience utilisant des explosifs chimiques puissants et des radiotraceurs dans le tunnel P de la zone 12 du site de sécurité nationale du Nevada, anciennement connu sous le nom de Nevada Test Site où les Etats Unis ont procédé à plus de 1000 essais nucléaires. 61 essais nucléaires ont d’ailleurs été réalisés dans cette zone 12 entre 1957 et 1992.
Le tunnel P dans la zone 12 du site de sécurité nationale du Nevada (Crédit NNSS).
Le Secrétaire général des Nations Unies à précisé que « Depuis l’adoption du Traité, la Russie a joué un rôle de premier plan dans la recherche de l’entrée en vigueur du TICE. Il est inquiétant de constater un renversement de cette tendance ».
A ce jour 187 pays ont signé le TICE et 178 l’ont ratifié. Pour que le TICE entre en vigueur, il doit encore être ratifié par huit États sur une liste de 44 définis comme détenteurs de technologie nucléaire à l'annexe 2 du Traité, à savoir Chine, RPDC, Égypte, Inde, Iran, Israël, Pakistan et États-Unis). États, auquel il faut donc maintenant rajouter la Russie. La France a signé le TICE le 24 septembre 1996 et l’a ratifié conjointement avec le Royaume uni le 6 avril 1998 après un dernier essai souterrain (Xouthos) le 27 janvier 1996 à Fangataufa.
Le TICE interdit les explosions nucléaires par tous les pays et partout : au-dessus du sol, sous l’eau et sous terre. C’est un élément essentiel du cadre international de contrôle des armements nucléaires et de désarmement. En effet, les essais nucléaires constituent une étape clé dans le développement des armes nucléaires. En y mettant fin, le TICE freine toute prolifération des armes nucléaires, qu’il s’agisse du développement d’armes nucléaires par des pays qui n’en possèdent pas actuellement, de la modernisation des arsenaux nucléaires actuels ou de la création de nouvelles générations d’armes nucléaires plus avancées.
Le TICE entretient une relation intrinsèque et complémentaire avec le Traité historique sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), pierre angulaire du régime mondial de non-prolifération et de désarmement nucléaire, qui reconnaît l’importance cruciale de mettre fin aux explosions nucléaires expérimentales.
Le TICE prévient également les graves conséquences des essais nucléaires sur la santé et l’environnement.
Pour en savoir plus :
- Texte du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires - TICE
- Communiqué de presse du ministère de l’Energie US concernant l’explosion chimique souterraine du 18 octobre 2023
- Déclaration du Dr Robert Floyd, Secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires
Trois ans après la tempête Alex, comme indiqué par Météo-France la dépression Aline a frappé le sud-est de la France dans la nuit du 19 au 20 octobre et a été suivie de la dépression Bernard du lundi au mardi provoquant des pluies et des rafales de vent.
La hauteur d’eau a atteint près de 1m au-dessus du zéro hydrographique dans la rade le 20 octobre vers 12h puis régulièrement jusqu’à 85 cm les jours suivants entre le 23 et le 27 octobre provoquant des submersions marines du littoral de la commune (Source : Données du marégraphe Toulon, data.shom.fr).
Un vent en provenance du sud-ouest (220°) qui s’établit progressivement à partir du 20 octobre et atteignant 78,5 km/h en rafales à 6h00 a été mesuré au Cap Cépet (Source : infoclimat, station du Cap Cépet).
Outre les submersions marines habituelles le long du littoral, les vagues ont submergé et érodé les plages de la commune.
La zone la plus basse de la partie renaturée de la plage de la Coudoulière a été érodée ainsi que la partie haute de la partie avec les enrochements.
A la plage de Sainte-Asile, le sable déversé chaque année aux frais du contribuable mandréen a été dispersé en mer enfouissant les rhizomes de Posidonia et les galets de la plage naturelle sont réapparus.
L'Autorité nationale des jeux dénonce l'addiction qu'il pourrait provoquer chez les jeunes. Une sénatrice socialiste accuse de son côté le gouvernement de "greenwashing" et avec France Nature Environnement nous mettons en garde les joueurs potentiels (Attention arnaque à la biodiversité) puisque ce sont seulement 43 centimes sur les 3 € du prix de vente qui seront versés à l’Office Français de la Biodiversité (OFB)…
A lire et écouter : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/loto-de-la-biodiversite-on-vous-explique-pourquoi-le-jeu-mission-nature-est-si-decrie_6136182.html
21 octobre 2023 : Consultation publique sur la Stratégie nationale pour la mer et le littoral URGENT
La consultation publique sur la Stratégie nationale pour la mer et le littoral est ouverte jusqu’au 27 octobre. Pour être réussie, cette stratégie doit permettre d’assurer la cohabitation durable des activités maritimes (pêche, éolien, transport etc.) et leur compatibilité avec le bon état écologique du milieu marin. Pour relever ce défi, France Nature Environnement vous invite à participer à cette consultation et vous partage son analyse ICI.
Pour définir une Stratégie nationale pour la mer et le littoral ambitieuse qui défende le milieu marin dont nous dépendons toutes et tous, France Nature Environnement a identifié trois propositions :
- Etablir 10% de zones de protection forte sur chaque façade maritime et chaque bassin ultra-marin et en exclure les activités extractives ou destructives.
- Exclure le développement de l’éolien en mer dans les aires marines protégées tant qu’il n’est pas démontré que ces zones sont indispensables pour atteindre les objectifs énergétiques.
- Réduire les captures de cétacés via la fermeture pendant 4 mois (3 mois en hiver de mi-janvier à mi-mars et 1 mois en été de mi-juillet à mi-août) des pêcheries à risques et l’équipement avec des répulsifs acoustiques (pingers) des chaluts bœufs et pélagiques le reste de l’année.
Soutenez ces propositions en faisant un copier-coller du texte lorsque vous serez au 5ème point de la consultation :
Lundi prochain le Gouvernement lancera son loto de la biodiversité « mission nature » qui doit financer 20 projets français de restauration de la nature dont les contenus ont été dévoilés mercredi dernier. Cette belle promesse est une tromperie qui est loin de répondre aux besoins des politiques de biodiversité. Sur le modèle du Loto du Patrimoine institué en 2017, le gouvernement a décidé la création d'un nouveau jeu de grattage dont une partie mineure des recettes, 43 centimes sur les 3 € du prix de vente, sera versée à l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Son objectif est de sensibiliser le grand public sur l’enjeu de préservation de la biodiversité et de financer des projets de préservation et de restauration du patrimoine naturel. Pour France Nature Environnement cette opération de communication profite surtout à la Française des jeux. En cliquant sur ce lien vous comprendrez pourquoi il est plus utile de donner directement à une association plutôt que de miser sur le hasard pour permettre la restauration de nos écosystèmes.
Pour Antoine Gatet, président de FNE, « L'Etat se trompe de cible et trompe le public en se servant d'un jeu de hasard comme paravent et outil de communication sur les politiques de biodiversité, alors qu'il devrait y consacrer des moyens autrement importants et commencer par réduire les dépenses publiques néfastes pour la biodiversité, estimées à plus de 10 milliards d'euros par an par l'Inspection Générale des Finances ».
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