Plage du Touring : Contamination bactériologique et réensablement
Ce 16 juin, l’Autorité Régionale de Santé (ARS) a mesuré à la plage du Touring club une pollution bactérienne en streptocoques fécaux record atteignant 7 340 germes/L, accompagnée d’une pollution par Escherichia coli atteignant 1750 germes/L (voir cette page de l'ARS). Ces résultats sont classés par l’ARS comme « mauvais » puisqu’ils sont près du double de la valeur limite moyen/mauvais de 3 700 streptocoques fécaux/L. Ce seuil déclenche la promulgation d’un arrêté municipal d’interdiction de baignade.

Une baignade interdite pas respectée, et si la qualité bactériologique de l’eau est mauvaise, quelle est celle du sable qu’elle baigne ?
Comparée aux années précédentes, ce début de surveillance montre une contamination bactérienne dès le premier prélèvement réglementaire réalisée le 26 mai dernier, un record de précocité également !
Cette plage est l’objet de contaminations régulières, les raisons données « Episodes orageux ». Il faut dire que comme toute les plages de la presqu’ile, un tuyau d’évacuation des eaux pluviales, débouche directement sur la plage. Pour autant, il n’y a pas eu « d’épisode orageux » le 15 ou le 16 juin de cette année qui pourrait expliquer cette contamination record. Mais alors d’où vient-elle ?

Le lendemain, le 17 juin, les plages de la commune faisaient l’objet d’un réensablement avec du sable de carrière. L’APE a demandé l’arrêt de ces réensablements qui sont un non-sens écologique, une pratique archaïque, mais aussi une gabegie financière puisque ce sable va se disperser en mer, sur les routes jusque dans les propriétés riveraines (lien vers notre dossier Sainte-Asile).
La mairie de la Seyne-sur-mer déplore également une pollution bactérienne à Mar Vivo, la troisième depuis début juin, alors que TPM réensable la plage des Sablettes…
L’argent dépensé pour ces réensablements ne serait-il pas mieux utilisé pour éliminer les sources des pollutions des plages de la commune, dont celle de Sainte-Asile qui a perdu le pavillon bleu précisément pour cause de pollution ?
Le monde de demain ? on vous le dit : Le même que celui d’hier mais avec un masque !
Les ambitions des États en matière de transition énergétique ne sont pas à la hauteur de l’Accord de Paris, alerte un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) intitulé « Situation mondiale des énergies renouvelables 2020 ».
Les prévisions de ce rapport montrent qu’il faudrait multiplier au moins par trois les efforts entrepris. « Afin d’être en bonne voie pour limiter sous les 2 °C la hausse des températures dans le monde, conformément à l’Accord de Paris, il faudrait ajouter environ 3 000 gigawatts (GW) de capacités renouvelables d’ici 2030 », soulignent le rapport.
Pourtant, la baisse des coûts des énergies renouvelables offre l’opportunité de stimuler l'action en faveur du climat dans les plans de relance économique post-COVID-19. En effet :
- La capacité installée en énergies renouvelables a augmenté de 184 gigawatts (GW) en 2019, un bond de 20 GW par rapport aux 164 GW ajoutés en 2018 (1 GW est équivalent à la puissance générée par 110 million de diodes électroluminescentes) ;
- Cette nouvelle capacité a été installée avec un niveau investissement à 282,2 milliards USD presque équivalent à celui de 2018 – ce qui illustre la baisse des coûts ;
- Mais, ce sont 826 GW de nouvelles énergies renouvelables non hydroélectriques annoncés d'ici 2030, pour un coût d'environ 1 milliard de US dollars. Pour limiter le réchauffement climatique planétaire à moins de 2 degrés Celsius - l'objectif principal de l'Accord de Paris - il faudrait ajouter environ 3 000 GW d'ici 2030. C'est donc bien inférieur aux 1 200 GW ajoutés au cours de la dernière décennie et loin des 2 200 GW supplémentaires pour mettre en œuvre l'Accord de Paris !
Le rapport cependant montre que le coût d'installation des énergies renouvelables baisse au cours du temps, ce qui signifie que les futurs investissements, à montant égal, financeront beaucoup plus d’installations de production d’énergies renouvelables.
En effet, le coût de l'électricité continue de baisser pour l'éolien et le solaire, grâce aux améliorations technologiques, aux économies d'échelle et à une concurrence féroce lors des mises aux enchères. Les coûts de l'électricité issue des nouvelles fermes solaires photovoltaïques au deuxième semestre 2019 étaient inférieurs de 83% à ceux dix ans auparavant.
Alors que la COVID-19 frappe l'industrie des combustibles fossiles, ce nouveau rapport détaille le « fossé énorme » entre les ambitions des différents pays du monde et les exigences en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre mais il montre aussi que les énergies renouvelables sont plus rentables que jamais, offrant une opportunité pour les gouvernements de prioriser l'énergie propre dans les plans de relance économique afin de se rapprocher des objectifs de l'Accord de Paris.
Chaque année le 8 juin, de nombreux pays célèbrent cette journée depuis 1992, à la suite de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement, qui s'est tenue à Rio de Janeiro.
En 2008, l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé qu'à compter de 2009, le 8 juin serait désigné par les Nations Unies comme « Journée mondiale des océans » (https://unworldoceansday.org/).
Chaque 8 juin, c’est l'occasion de sensibiliser le monde aux avantages que l'humanité tire de l'océan et à notre devoir individuel et collectif d'utiliser ses ressources de manière durable. Les générations futures dépendront également de l'océan pour leurs moyens de subsistance !
Les aquariums, les centres scientifiques et les instituts de recherche, les ONG, les communautés et les gouvernements du monde entier mobilisent des millions de personnes autour d'événements, grands et petits.
L’APE espère donc que cette année, notre littoral maritime ne sera pas l’objet de nouveaux réensablements destructeurs des herbiers de Posidonie, source de vie et de biodiversité de notre littoral.
Célébrons donc tout ce que l'océan nous donne chaque jour : de l'oxygène que nous respirons à l'inspiration qui anime nos poètes.
Rochers Phanégogames Posidonia oceanica --- Phanégogames Posidonia oceanica+bivalve Pinna
Deux nouveaux oiseaux avec une aile brisée ont été recueillis, l’un à Pin Rolland la semaine dernière et l’autre au village ce week-end (voir le post du 11 avril). Grace au bénévoles de l’APE et la gentillesse des mandréens, ils ont été pris en charge, leur fracture réduite, nourris et mis à l’abri en espérant que la consolidation des fractures leur permettra de reprendre leur vol dans 3 à 4 semaines.

Les goélands argentés font l’objet d’une protection précisée dans l’Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. L’article 3 de cet arrêté précise que « sont interdits sur tout le territoire métropolitain et en tout temps… la destruction, la mutilation intentionnelles, la capture ou l'enlèvement des oiseaux (du goélands leucophée) dans le milieu naturel ».
En effet, depuis la fermeture des décharges à ciel ouvert à la fin des années 1980, les effectifs du goéland argenté ont baissé. Inscrit sur la liste rouge mondiale des espèces menacées, il est aujourd’hui classé « quasi-menacé » en France et en Europe, voir « vulnérable » comme en Bretagne.
Pourquoi ne pas profiter que l’atmosphère n’ait jamais été aussi propre depuis 10 ans et que tout le monde porte un masque ! Le 21 mai, c’est le Mega Express Four du groupe Corsica Ferries - Sardinia Ferries qui a quitté la Seyne pour Bastia à 19h05 en crachant sans retenue sa pollution.
Il faut dire que ses quatre moteurs diesels allemands sont très efficaces quant à la quantité de polluants qu’ils rejettent ! En effet, à 10 km de la côte au large de Toulon son panache est toujours bien visible à l’œil nu dans l’air pur. Et oui, dans l’air non pollué de cette soirée, en filtrant les fréquences des couleurs, il est en effet facile de faire ressortir et de visualiser l’étendue des dégâts dans l’atmosphère : un volumineux nuage de polluants qui s’étire sur plusieurs kilomètres qui suivant sa dispersion pourra arriver dans les poumons des personnes vivant sur le littoral. A moins que les polluants ne retombent en mer, ne s’incorporent dans les organismes phytoplanctoniques, portes d’entrées à l’ensemble des chaines alimentaires marines pour arriver dans nos assiettes !
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Photo couleurs naturelles |
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Filtrage des couleurs faisant ressortir le nuage de polluants |
Comme nous l’indiquions le 16 janvier dernier (lien vers notre post) il faut convaincre les décideurs politiques de gérer “global” et décréter la Mer Méditerranée comme une zone à émission contrôlée (ECA : Emission Control Area). Cela permettrait de minimiser les émissions d’oxydes de soufre (SOx), d’oxydes d’azote (NOx) et d’interdire toute émission délibérée de substances qui appauvrissent la couche d’ozone et ce pour tous les types de navires. Le temps presse, une profonde mutation technologique, inévitable, doit être engagée pour réduire l’empreinte écologique des navires du monde de demain.
D’ailleurs au risque de nous répéter, à quand une station de contrôle de la qualité de l’air à Saint-Mandrier ?
Position du Mega Express Four lors de la prise des photos.
La pollinisation des plantes est un processus fondamental pour la survie des écosystèmes puisque la pollinisation est à la base de la reproduction de près de 90% des plantes sauvages à fleurs du monde, ainsi que 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles à l’échelle de la planète. Les abeilles et les autres pollinisateurs transportent naturellement le pollen de fleur en fleur permettant la production d’une multitude de fruits, fruits à coque et semences, de nombreuses plantes médicinales, l’obtention de nouvelles variétés, éventuellement de meilleure qualité, contribuant ainsi directement à assurer l’alimentation humaine et donc à notre sécurité alimentaire.

Pourtant, les abeilles et nombre d’autres espèces pollinisatrices, papillons, chauves-souris et colibris, sont directement menacées de disparition par les activités humaines. Les études scientifiques montrent qu’aujourd'hui les pollinisateurs ont un taux d'extinction qui est de 100 à 1 000 fois plus élevé que la normale. Environ 35% des pollinisateurs invertébrés, en particulier abeilles et papillons, et environ 17% des pollinisateurs vertébrés, tels que les chauves-souris, sont aujourd'hui menacés d’extinction.

Le gouvernement voudrait-il profiter du confinement pour passer en force des projets destructeur de l’environnement ?
La consultation du public via une enquête publique est obligatoire quand un projet affectant l’environnement est projeté. Durant cette enquête, le dossier descriptif du projet, est mis à la disposition du public sur internet, mais aussi sous format papier dans les mairies, et la tenue de permanences par le commissaire-enquêteur qui coordonne le processus. Elle est requise pour des projets de construction d’un grand élevage, d’une usine potentiellement polluante, de toute nouvelle infrastructure importante, d’un nouveau Plan local d’urbanisme (PLU), etc.
Durant la période de confinement et celle de déconfinement partiel, les enquêtes publiques ont été suspendues, sauf cas exceptionnel suivant les conditions définies par l’ordonnance du 25 mars 2020. Les conditions étaient assez restrictives puisqu’il fallait que l’arrêt de la procédure risque « d’entraîner des conséquences difficilement réparables dans la réalisation de projets présentant un intérêt national et un caractère urgent ». Cependant, une nouvelle ordonnance, prise le 15 avril 2020 élargie les conditions aux « enjeux de protection des intérêts fondamentaux de la Nation, de sécurité, de protection de la santé et de la salubrité publique, de sauvegarde de l’emploi et de l’activité et de préservation de l’environnement » listant les procédures concernées par l’exception.
Cette dernière ordonnance « permet des enquêtes publiques au rabais pour autoriser au plus vite des projets destructeurs », a dénoncé l’association France Nature Environnement (FNE) dans un communiqué. « C’est comme si la consultation du public était une formalité dont il faut s’acquitter le plus vite possible », juge Morgane Piederrière, juriste à l’association. « Nous sommes très inquiets du message que cela envoie, … Cela couvre désormais plein de situations. Ils ont dû se rendre compte que les conditions de départ étaient trop restrictives, et ont dû subir des pressions pour élargir. »
Mener une enquête publique en temps de confinement signifie qu’elle se tiendra seulement par « voie dématérialisée ». Les citoyens et les associations ne pourront donc pas rencontrer le commissaire-enquêteur, ni participer à des réunions publiques, ni aller consulter en mairie les dossiers qui comptent en général plusieurs centaines de pages sous format papier. « Gérer l’environnement uniquement par voie numérique est discriminatoire », estime Brigitte Chalopin, présidente de la Compagnie nationale des commissaires-enquêteurs (CNCE). « L’Insee a rappelé récemment que beaucoup de personnes (12 %) ne sont pas connectées ». « La suspension des délais en matière de participation du public a été raccourcie au motif qu’elle retarderait la reprise économique. Ainsi, la participation du public est-elle considérée comme un frein inutile et un droit secondaire », déplorent la CNCE et la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué commun. M. Philippe Ledenvic, président de l’Autorité environnementale, s’inquiète lui aussi : « On peut comprendre qu’il y ait des exceptions en raison de la crise sanitaire, mais il faut qu’elles soient limitées, motivées, encadrées. Il est nécessaire de définir de façon plus précise le cadre de dérogation. Et d’évaluer ensuite les effets des décisions qui auront été prises pendant le confinement. »
Pour faciliter la reprise économique, pourquoi perdre du temps à débattre avec le public ? « Avant la crise sanitaire, il y avait déjà dans les tuyaux des textes qui prévoient d’aller vers le 100 % numérique et une diminution de la participation du public parce que cela prend du temps », observe Chantal Jouanno, présidente de la CNDP. « Or, la période de l’après-confinement peut être très longue, et la tentation pourrait être de dire que, pour faciliter la reprise économique, on peut faire moins de place à la participation du public » …
Source, pour en savoir plus : https://www.fne.asso.fr/communiques/crise-sanitaire-la-liste-des-atteintes-%C3%A0-la-protection-de-lenvironnement-sallonge
Lecture suggérée : La Stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre (titre original : The Shock Doctrine : The Rise of Disaster Capitalism) est un essai socio-politique altermondialiste publié en 2007 par la journaliste canadienne Naomi Klein.
C’est le 1er jour du confinement alors ce 11 mai nous pouvons enfin reprendre nos flâneries le long des sentiers de la presqu’ile.
Mais attention, l’Office national des forêts (ONF) rappelle que les week-ends de mai sont "ceux qui habituellement reçoivent le plus de monde". Or, pendant près de deux mois de confinement "la tranquillité inhabituelle retrouvée en forêt a donné (aux animaux) envie de se déplacer davantage, voire d’aller dans des endroits fréquentés par l’homme". Au sortir de cette période "la faune sauvage sera plus sensible au dérangement", d’autant que c’est le moment des naissances pour les mammifères et de la nidification pour les oiseaux. "Les visiteurs vont faire irruption dans une nurserie qui a perdu l’habitude des hommes" résume Pierre-Edouard Guillain, directeur de l’agence Ile-de-France Est de l’ONF. L’Office recommande notamment aux futurs promeneurs de "ne pas se cantonner aux emplacements proches des parkings et des entrées forestières" et de "garder les animaux de compagnie sous contrôle".
La Ligue de protection des oiseaux (LPO) appelle également les promeneurs à "redoubler de précautions" pour "éviter une hécatombe" par "la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement". "La faune sauvage s’est épanouie en l’absence de l’homme. Elle a occupé de façon inédite des espaces qui lui étaient interdits. Aujourd’hui, la nature ne doit pas perdre ce qu’elle a gagné durant le confinement" souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO, dans un communiqué (#Deconfinement).
Aussi, comme la pluie est au rendez-vous, nous vous suggérons la lecture d’un livre numérique gratuit intitulé « En bord de chemin ». Ce livre reprend une sélection d’extraits des ouvrages écrits par le naturaliste de terrain Marc Giraud.
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Le livre « En bord de chemin », à télécharger gratuitement Les nombreuses photos qui illustrent ce livre vous permettront de vous promener dans une nature qui rappelle celle de la presqu’ile. Vous y découvrirez également des présentations pédagogiques sur la vie des pissenlits et autres fleurs, des arbres et des insectes ainsi que des explications sur le comportement des insectes et du langage des animaux qui nous entourent. Bonne ballade numérique ! |
Du même auteur : La nature en bord de chemin (2013), Les animaux en bord de chemin (2015), Les fleurs et arbres en bord de chemin (2017) et Les insectes en bord de chemin (2019), La nature en bord de mer (11 juin 2018).

Ce 6 mai, la sague a enveloppé la presqu’ile et ses microgouttelettes se sont déposées dans la nature, en particulier sur les toiles d’araignées qui ce matin étaient particulièrement visibles !

Branle-bas de combat : Elles sont réapparues dès les beaux jours, ! Les frelons asiatiques (Vespa velutina) fondatrices, les futures « reines », seules rescapées après un hiver d’ailleurs peu rigoureux sont réapparues. Elles ont été observées butinant les nouvelles fleurs de Callistemon, attirées par leur nectar. Reconnaissables à leur thorax brun rouge barré d’une bande jaune, elles se sont mises à construire leurs nids primaires. Le frelon asiatique est une menace pour les abeilles, donc des ruches installées à l’Ermitage et de l’apiculture en général.
Aussi, soyez attentif aux va-et-vient d’une reine qui, au départ, est seule pour construire le nid primaire. Pour éviter le développement de ces nids, il faut donc neutraliser la fondatrice, reconnaissable par sa taille imposante. Elles peuvent être piégées dans une bouteille plastique en les attirant avec un mélange sucré. Mais cette technique capture aussi d’autres insectes pollinisateurs comme les abeilles, voir cette présentation. Pour la destruction des nids primaires de petite taille, il est conseillé de s’adresser à un professionnel.
Pour en savoir plus, consulter le site très complet du Muséum national d’histoire naturel sur le sujet : http://frelonasiatique.mnhn.fr/
Des oiseaux sont régulièrement victimes de tirs de fusil en plein cœur du quartier résidentiel de Creux saint Georges et de la Corniche d’or. Ainsi, ce jour il nous a été rapporté un tir sur une tourterelle le 6 mars dernier, puis des tirs sur deux goélands leucophée (Larus michahellis), une espèce protégée, les 23 et 26 mars. Ces deux goélands ont été recueillis car grièvement blessés par des tirs à la carabine. L’un est mort et l’autre une aile abimée et un œil crevé par des plombs, visibles par radiographie, est incapable de voler. Ce dernier a été confié à Hôpital Faune Sauvage de Laroque et les faits signalés à la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux : www.lpo.fr).

Ces 2 derniers tirs sur des goélands s’inscrivent dans la trop longue liste d’oiseaux blessés ou tués dans le quartier de la Corniche d'or : deux en 2017, un en 2018 et un goéland femelle touché par un tir en 2019 sur le toit de la maison du 5 Corniche d'Or et recueilli avec une aile fracturée dans le jardin voisin…
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Au sommaire de ce bulletin n°120:
- L'éditorial sur le changement climatique.
- Un article souvenir du temps passé sur la préservation du site de l'Ermitage sauvé du bétonnage grâce à l'action de notre association.
- Une nouvelle chronique de notre beau royaume d’Absurdie.
- Le compte rendu de notre assemblée générale du 1er février 2020.
Bonne lecture
L’Association de Protection de l’Environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’île de Saint Mandrier (APE) est une association qui a été créée il y a plus de 35 ans.
Cette association, ainsi que ses présidents successifs, font de manière récurrente l’objet de propos irrespectueux et malveillants et de manœuvres d’intimidation de la part de M. Vincent, maire sortant de Saint Mandrier. Cela a été notamment le cas dans les éditions de Var-Matin des 31 juillet et 9 septembre 2019 puis des 24 février et 11 mars 2020, dans lesquels il réitère ses propos malveillants.
L’APE a toujours porté un regard bienveillant sur toutes et tous, et a pris soin de ne pas répondre à ces provocations afin de ne pas attiser les tensions entre les habitants de la presqu’île. Pourtant, dans ses interviews, dans le bulletin municipal, sur Facebook, ... le maire n’hésite pas à traiter les membres de l’APE « d’ayatollah de l’écologie » et de les menacer de « leur faire raser les murs ».
Ces propos interpellent. Il est devenu nécessaire de s’interroger sur les dérives et les intentions de celui qui les profère.
Par ailleurs, M. Vincent s’exprimerait également au nom de l’APE, ou de ses présidents, pour affirmer qu’ils sont opposés au débroussaillement. M. Vincent ne lirait donc plus les bulletins de cette association dont il n’est plus membre depuis des années ?
Les aurait-il lus qu’il aurait appris que l’APE, association agréée par la Préfecture, rappelle régulièrement dans ses réunions et sur son site internet qu’elle recommande aux Mandréens, contrairement à ce que prétend M. Vincent, de débroussailler leurs terrains suivant les règles énoncées par l’arrêté préfectoral du 30 mars 2015. Ce que font d’ailleurs les Mandréens dans leur très grande majorité.
On relèvera à ce titre que l’incendie du 29 juillet dernier, le plus important d’une longue liste subie ces dernières années par la commune, n’est pas parti d’une propriété habitée et n’en a touché aucune. Il s’est déclaré au Petit Pin Rolland, en bordure de la forêt communale qu’il a ravagée avant de rejoindre et détruire la forêt du site de l’Ermitage, qui est également gérée par la commune. Rappelons que ce site, tout comme celui de la propriété Fliche-Bergis, ont été préservés des projets immobiliers autorisés par M. Vincent qui ont été annulés par la justice suite aux recours de l’APE. Nous avons également rappelé par courrier à M. Vincent la nécessité de procéder au débroussaillement du sentier qui traverse la forêt communale.
Vincent, comme le Premier ministre Australien au plus fort des incendies dévastateurs de l’automne dernier, n’hésite donc pas à se défausser de ses responsabilités en accusant les écologistes de ne pas vouloir perturber la flore et la faune, boucs émissaires tout trouvés de l’inaction politique locale.
Cet esclandre et ces mensonges à l’encontre de l’APE ne seraient-ils donc qu’un artifice du premier magistrat de la commune pour détourner l’attention afin d’échapper à ses responsabilités en matière de gestion des forêts communales ? Cette seconde question mérite également d’être posée.
L’APE qui, rappelons-le, ne dispose d’aucun pouvoir administratif, a porté plainte afin d’être tenue informée de l’enquête en cours sur les causes de l’incendie du 29 juillet. Nous espérons que la lumière sera faite afin d’en tirer les leçons pour mieux protéger notre forêt à l’avenir.
Le Conseil d’administration de l’APE
Le rapport 2019 de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et de son réseau de partenaires présenté ce mardi 10 mars au siège de l’ONU, à New York, confirme que 2019 était la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des enregistrements météorologique en 1850 (https://public.wmo.int/fr).

L’année 2019 s’est donc achevée sur une température moyenne mondiale supérieure de 1,1 °C aux niveaux préindustriels estimés, ce qui n’est surpassé que par le record établi en 2016, lorsque l’augmentation de la température moyenne mondiale causée par le fort épisode El Niño s’était ajoutée à la tendance générale au réchauffement.
Ce réchauffement apparaît inexorable : Les années 2015 à 2019 sont les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées, et la décennie 2010–2019 est la plus chaude jamais observée. Chaque décennie successive depuis 1980 a été plus chaude que toutes celles qui l’ont précédée depuis 1850.
Ce dernier rapport attire l’attention sur les manifestations physiques du changement climatique, telles que l’augmentation de la chaleur océanique et continentale, l’accélération de l’élévation du niveau de la mer et la fonte des glaces.
- 15 février 2020 : Érosion côtière, 5 000 à 50 000 habitations à « relocaliser » dont combien à Saint-Mandrier ?
- 12 février 2020 : Réunion du Comité de pilotage Natura 2000 Cap Sicié
- 10 février 2020 : « Autant de logements vacants dans notre pays, c’est inacceptable ».
- Municipales 2020 / 10 questions aux candidat.e.s sur la transition Écologique


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