Pour ceux qui ont raté le feu d’artifice sur le plan d’eau quelques photographies du feu d’artifice multicolore qui a illuminé la petite rade et réveillé les goélands à Saint-Mandrier ...
Un petit vent d’ouest a évacué dans l’axe de la rade vers le large, les bouffées de particules dues aux explosions pyrotechniques et constituées de résidus de combustion (nitrate, chlorate, perchlorate, soufre et métaux comme le silicium, le bore, le magnésium ou le titane) ainsi que des sels de chlorure de métaux qui ont donné les différentes couleurs des retombées, couleur verte (chlorure de baryum), couleur orange (chlorure de calcium), etc.
Cet après-midi, portée par un vent léger de mer la sague a envahi la rade et la presqu’ile… comme c’est le cas habituel quand la température de l’air bien réchauffé par le soleil de la journée est bien supérieure à celle de la mer encore plus fraîche.
Aujourd’hui nous vous proposons de très belles photos de Flabelline mauve (Flabellina affinis) prises en plongée par Shannon à 12 mètres de profondeur aux Deux Frères.
Voir les autres photos de Shannon sur le site des gardiens de la rade.
Nouveau navire militaire en construction à partir d’une vieille coque ? cherchez l’erreur….
Comptez les oiseaux de votre jardin et apprenez à les identifier. Vous contribuerez ainsi à un projet scientifique mené par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle.
Comme chaque année, l’APE vous engage à participer à ce projet. Débutants ou professionnels, à la ville ou à la campagne, les citoyens sont invités à compter durant 1h les oiseaux posés dans leur jardin, sur leur balcon ou dans un jardin public. Pour chaque espèce identifiée, il faut compter le nombre d’individus présents (pour éviter le doublon, ne conserver que le nombre maximum d’oiseaux de la même espèce vus en même temps) et enregistrer les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Des documents pour aider les participants à identifier les oiseaux y sont disponibles. Alors, vous êtes fin prêt, n'hésitez plus, comptez ?
Pour participer, rendez-vous sur l’observatoire des oiseaux : ICI.
Cet évènement, lancé par l’Observatoire des oiseaux des jardins, permet d’avoir un suivi annuel des oiseaux qui viennent fréquenter les jardins en cette période de reproduction et sensibilise les citoyens à l’importance et à la préservation de cette biodiversité de proximité.
Photos : Pour vous encourager et vous préparer à participer à ces deux journées, en ce moment sur la presqu’ile les mésanges huppées construisent leurs nids, les fauvettes à tête noire et les pinsons sont très présents dans les pins à la recherche d’insectes.
Participez à la troisième édition du concours Photo d’Oiseau de l’année 2023 organisée par la LPO !
Photographe amateur ou professionnel, vous avez jusqu'au 1er août pour participer au concours de la photo d'oiseau de l'année en proposant votre plus beau cliché ornithologique, qui devra avoir été réalisé entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023 sur le territoire français (outremer compris).
Qui succédera à Quentin Gama et son Héron pourpré et à Yohan Berry et ses hiboux grand-duc ? Vous étiez 850 à tenter votre chance l'an dernier. Record à battre !
Voir les résultats de l'édition 2022
Lancé en 2021 en partenariat avec l'association de photographes naturalistes Camera Natura. La Photo d’oiseau de l’année, rompant avec l’esprit de compétition, privilégie l’engagement des auteurs dans une pratique éthique de la photographie et la défense de la biodiversité.
L'abattage illégal d'animaux d’espèces protégées est un problème mondial très souvent mal documenté. Aussi, la fréquence et les conséquences écologiques de ces braconnages sont souvent sous-estimées, voire totalement inconnues dans certaines régions et/ou pour certaines espèces animales.
Voir la suite de cet article sur le site des gardiens, gardiennes de la rade.
En fin de matinée, le cri typique du faucon crécerelle "ki ki ki ki ki kik" à la tonalité élevée pouvait être entendu au-dessus du terrain Fliche. D’ailleurs son nom latin, Falco tinnunculus, donné par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758, vient d'un diminutif du latin tinnulus, « qui rend un son clair ». De même le nom français de Crécerelle dérivé du latin crepitare, « craquer », par analogie avec les cris de l'oiseau.
Un bel individu adulte observé perché sur l’une des branches du platane à coté d’une des bâtisses du terrain Fliche guettant ses proies favorites dans cette zone encore préservée de nouvelles constructions pour l’instant (Photo du 15 février 2023, 11h50).
Des spécimens de grand cormoran (Phalacrocorax carbo) sont visibles à différents endroits de la rade. Ils se reposent sur les jetées du port à Saint-Mandrier, les bouées de celui de Toulon, le terreplein de la petite mer, nagent et pêchent au bord de la plage de la coudoulière. En effet, ils ne fréquentent pas la haute mer et vivent en général le long des côtes rocheuses et des falaises.
Ils sont faciles à reconnaitre par leur plumage noir, leur grande taille atteignant 1 m, leur corps allongé se poursuivant par un long cou flexible et leur bec puissant et crochu.
La position ailes déployées du cormoran dite "en étendard" lui permet de sécher ses plumes.
Cette espèce est grégaire et niche en colonies sur les corniches des falaises, dans des arbres, sur les côtes ou à l'intérieur des terres.
Il nage avec le corps très enfoncé dans l’eau et de loin, seul le cou et la tête sont visibles. Le grand cormoran se nourrit principalement de poissons qu’il capture avec le bec lors de plongée en apnée qui peuvent durer facilement plus d’une minute.
Depuis 1 300 ans au Japon, ainsi qu’en chine, les cormorans ont été utilisés pour la pêche en eaux douces. Les pêcheurs leur mettent un anneau autour du cou qui les empêche d'avaler les poissons qu'ils ont attrapé. Attaché par une ficelle le cormoran est ensuite ramené avec sa prise jusqu’à l’embarcation par le pêcheur.
Les grands cormorans ont été éliminés par les pêcheurs qui les considéraient comme des concurrents pour les ressources piscicoles. Le Grand Cormoran et le Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis) sont aujourd’hui inclus dans la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire français (Arrêté du 29 octobre 2009).
Pour en savoir plus :
- Michel Serrault, Bernard Blier, Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques(1971), écrit par Michel Audiard :
- Alfred : Jusqu'à présent j'ai laissé aller, maintenant je préviens : je suis quelqu'un d'assez célèbre, vous allez avoir de gros ennuis !
- Monsieur K. : Sans vouloir vous faire de peine, j'ai jamais vu quelqu'un de vraiment célèbre faire du stop sur la route. Surtout sur une route secondaire.