En août 2018, l’APE a produit une note d’information intitulée « Cartographie prévisionnelle de l’élévation du niveau de la mer et de son impact sur le littoral de la presqu’île de Saint Mandrier ». Des questions nous sont posées sur les conséquences de la remontée du niveau des mer que nous abordons en fin de la note. De nombreux acteurs de la région Provence Méditerranée qui assurent la sécurité des populations exposées de cette région précisent le risque de submersion pour la presqu’île de Saint Mandrier que nous présentons dans cette nouvelle note à télécharger ici.
L'histoire du climat de l'ensemble de la planète est marquée par une alternance de phases de réchauffement et de glaciation ponctuant des changements climatiques successifs. De façon concomitante, à cette échelle des temps géologiques, les scientifiques ont mis en évidence une élévation du niveau de la mer lors des phases de réchauffement. L'élévation du niveau marin est en effet une des conséquences du réchauffement climatique. La note à télécharger en cliquant ici présente une première cartographie des zones littorales de la presqu’île de saint Mandrier vulnérables à la transgression marine qui résultera de l’élévation du niveau des mers prévue par les modèles climatiques.
Cette cartographie montre qu’à l’horizon 2100 la transgression marine aura un impact significatif sur la presqu’île en l’isolant progressivement du continent provençal, en la fragmentant en 3 îles, en réduisant significativement les surfaces de terre les plus urbanisées et où sont installées les rares espaces à vocation économique.
Les données INSEE du 19/09/2017 à télécharger sur leur site : Préserver la biodiversité reste un enjeu majeur
Voir ci-après les commentaires de la LPO PACA.
Voici une nouvelle qui donne du sens à notre action et nous redonne de l’énergie et du courage pour continuer nos efforts pour la reconnaissance et la préservation du patrimoine naturel et culturel de la presqu’île :
Le nouveau périmètre d’intervention du Conservatoire du Littoral a été voté par le Conseil d’Administration du Conservatoire d’octobre dernier, et accepté par la Commune. Ce périmètre s’étend sur la côte sud de la presqu’île, de la plage de la Coudoulière à la pointe de Marégau, et comprend la principale coupure d’urbanisation de Saint-Mandrier à savoir les terrains naturels qui s’étendent de la pointe de la Renardière au Lazaret haut (en englobant ceux du vallon de la Coudoulière si âprement défendus par notre association contre les projets d’urbanisation de la Commune...)
Cette nouvelle définition du périmètre d’intervention du Conservatoire du Littoral ne se suffit pas à lui seul pour garantir la préservation de ces terrains. En effet, en cas de vente, il faut que le Conservatoire du Littoral ait les moyens financiers d’intervenir et qu’un accord soit trouvé avec les propriétaires, mais il est déjà un gage de l’intérêt patrimonial et écologique de notre territoire et de la volonté du Conservatoire d’établir une politique cohérente d’achat en complément de la propriété de l’Ermitage.
Il est aussi la preuve qu’un consensus est possible entre les associations, les collectivités locales et l’Etat autour de la valeur patrimoniale des parties naturelles les plus significatives de la presqu’île. Un long chemin parcouru non sans difficulté depuis l’annulation du PLU qui ne reconnaissait « aucun espace remarquable » à Saint Mandrier!
Nous remercions tous les acteursqui ont contribué à ce résultat et tous ceux qui ont soutenu l’action de l’APE jusqu’à aujourd’hui, en particulier nos fidèles adhérents.
Ensemble, continuons nos efforts pour garantir la préservation de ce patrimoine et faire en sorte qu’il profite au public d’aujourd’hui et aux générations futures !
Ce matin les terrains incendiés fument encore, tout est carbonisé en surface mais le feu poursuit son œuvre destructrice sous la terre...
Les pins du sentier littoral auront bien du mal à se remettre de la fournaise qui les a roussis, ceux du haut de l'ermitage et du vallon de la Coudoulière jusqu’à la crête de la renardière sont perdus, la forêt n'est plus. Cette nuit la hulotte s'est tue.
L'APE s’était battue au côté du Conservatoire du littoral pour sauver l’ermitage du bétonnage, un morceau de notre cœur mandréen est parti en fumée.
Il faut maintenant continuer à se battre pour éviter l’urbanisation des zones incendiées et replanter pour les générations qui viennent…