Quand l’air est déjà bien réchauffé et que le mistral rafraîchit la température de la mer nous avons sa visite, voir ce post.
Un mode de propulsion un peu plus propre que celui des Corsica Ferries !
A comparer avec la propulsion de ce ferry trahi par la sague !
Comme chaque année, dans sa vision anachronique de la gestion environnementale de nos espaces naturels, la municipalité a engagé les travaux de buldorization des plages et la destruction des banquettes de Posidonies, espèce endémique de Méditerranée.
L’APE avait demandé à M. Le Maire l’arrêt de cette pratique depuis des années, sans succès (https://www.ape83430.fr/posidonies/621-preservons-les-banquettes-de-feuilles-de-posidonies-des-plages-de-la-presqu-ile-de-saint-mandrier).
Pourtant de nombreuses voix et nombre d’avis scientifiques que l’Association relie depuis des années dénoncent cette pratique. En effet, les banquettes de feuilles mortes de Posidonies font partie du cycle naturel de cette plante, elles fournissent à l’homme de nombreux services écosystémiques en abritant nombre d’espèces d’animaux et en protégeant le littoral des coups de largade, etc.
Aussi, la DREAL recommande d’ailleurs que « Les banquettes ne doivent pas être déplacées, y compris en période estivale, afin de préserver le fonctionnement naturel de la plage… Dans la majorité des cas, il convient de laisser les banquettes de posidonie sur place. »
A nos yeux, il n’y a aucune raison qui justifie cette destruction des banquettes de Posidonies de nos plages et leur réensablement. Déjà, en 2009, une enquête auprès des utilisateurs de la plage de Sainte-Asile avait conclu qu’il n’y avait pas de demande pour ce type d’opérations destructrices.
Récemment, en 2020, une rapport scientifique publié par le Parc National de Port-Cros conclut que « En fait, l’enlèvement des banquettes représente un désastre non seulement économique mais aussi écologique. Il est significatif de constater que, dans un secteur très fréquenté par les touristes internationaux, à Zarzis (Sud de la Tunisie), le non-enlèvement des banquettes de feuilles mortes, dans le cadre d’une initiative locale, est compatible avec une fréquentation élevée par des touristes bien informés des enjeux. Ceci constitue une leçon pour les maires des côtes méditerranéennes, qui se laissent manipuler par des tour-operateurs et par des informations inexactes. »
Depuis des années, la commune persiste dans une approche qui relève d’un autre temps, considérant les banquettes de Posidonia oceanica comme des déchets et comme une nuisance pour le tourisme balnéaire.
Sachez que l’aménagement et la protection de notre environnement relève aussi des attributions des départements et régions, aussi en cette période électorale, nous vous invitons à aller voter dès le 20 juin 2021 !
Pour en savoir plus :
Cela fait du bien de s'étirer après la sieste
Je t'attrape par la patte ...
De tendresses, Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour… Les vers luisants s’accouplent !
L’augmentation de la température aidant, les couples de « ver » luisant (Lampyris noctiluca), qui ne sont pas des vers mais bien de coléoptères, se forment grâce à la lumière émise par les femelles.
Accouplement de Lampyris noctiluca.
Le mâle est nettement plus petit que la femelle et a toutes les caractéristiques d’un insecte coléoptère.
« Il serait inacceptable de sortir demain de la crise du Covid-19 pour mourir de la pollution de l’air. »
Le 5 mai 2020, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, des élus locaux de tous bords politiques demandaient au chef de l’État que « la lutte contre la pollution de l’air soit enfin reconnue comme priorité nationale et prise en compte dans l’ensemble des politiques publiques, pour que les près de 67 000 décès que la France connaît chaque année soient rapidement relégués au passé » ...
Départ du Corsica ferry pour la Corse le 11 juin à 20h00
C'est parti pour la cuvée 2021, les premières cymbalisations d'une ou deux cigales ont été entendues aujourd'hui provenant du bas du versant de la Coudoulière.
Promenade sur le toit sous l'oeil vigilant de la maman !
Hier, à l’heure de l’apéro, dans ce beau village du Var perché avec vu sur un panorama exceptionnel, le mercure du thermomètre municipal a explosé. Gag !
Espérons que cette température ne sera jamais effectivement atteinte, bien que l'année 2020 ait été la plus chaude jamais enregistrée en France depuis que les relevés existent, c'est à dire depuis 120 ans (température annuelle sur l'ensemble de l'année est de 14°C).
N’hésitez pas : une promenade en toute sécurité en ce moment dans les forêts de chênes de Verdière est un vrai plaisir pour les yeux, les oreilles avec les chants de nombreux oiseaux et l’odorat !