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Il y a 82 ans, jour pour jour, Toulon subit un terrible bombardement allié

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Légende de la photo : « Le port d’attache de la flotte de Vichy fut la cible de 15 Boeing B-17 de la 15e Air Force, escortés par 36 Lockheed P-38, qui larguèrent 315 tonnes d’explosifs brisants depuis une altitude comprise entre 19 600 et 23 080 pieds, le 24 novembre 1943. Un croiseur, un destroyer, un torpilleur, un bâtiment d’escorte, un sous-marin, cinq vedettes de type E ou R, ainsi que plusieurs chalutiers et barges furent coulés. Trois grands navires marchands furent endommagés. À noter : un écran de fumée inefficace.

Le 24 novembre 1943, Toulon subit un terrible bombardement allié, premier d’une longue série visant la flotte allemande du port. Les B-17 américains, bombardant à haute altitude pour se protéger de la défense contre l’aviation allemande, touchent aussi durement les quartiers civils aux alentours. En quelques minutes, le bombardement fait 455 morts, 550 blessés, 12 000 sinistrés et détruit plus de 500 immeubles, marquant durablement la ville. Face à l’impréparation, des familles entières sont piégées. Ce drame inspirera l’exode d’une grande partie des habitants et hantera la mémoire de Toulon, ville martyre de la Libération (Source photo US Air-Force).

29 octobre 2025 : Quand la lumière danse sur la mer

Entre les nuages, les rayons du soleil traversent le ciel et viennent irradier la surface de la mer. La Méditerranée se transforme alors en un miroir mouvant, où la lumière joue avec les vagues, révélant tour à tour des éclats argentés, des reflets d’azur et des ombres profondes.

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Au large, le porte-containers Cape Kortia progresse lentement sur l’horizon, silhouette presque irréelle dans ce décor changeant. Sa trace se fond dans le miroitement du large, rappelant à quel point l’équilibre entre la beauté du moment et la fragilité de notre environnement marin est ténu.

Ces instants suspendus nous rappellent que la mer n’est pas seulement un paysage : c’est une présence vivante, changeante, qui reflète aussi bien la lumière du ciel que l’empreinte de nos activités humaines.

Préservons cette beauté fragile, pour que les générations futures puissent la contempler.

23 août 2025 : Encore un nuage toxique au-dessus de notre horizon

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Ce matin, le Pascal Lota, battant pavillon italien de la Corsica Ferries, a laissé une traînée de fumées noires visible depuis toute la presqu’île (Photographie prise le 23 août 2025 à 9h09).

Quand la mer et l’air deviennent la poubelle des ferries, c’est notre santé et notre environnement qui en paient le prix. Il est plus que temps d’exiger l’utilisation de carburants vraiment propres, des contrôles stricts et des navires équipés d’une motorisation moderne et non polluante.

#Pollution #CorsicaFerries #SaintMandrier #AirPur

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Le Flambé (Iphiclides podalirius)

Nous avons vu que depuis le début des journées très chaudes de juillet il n’est pas rare de voir voler ensemble les 2 espèces de papillons porte-queue qui virevoltent autour des fleurs : le Machaon (voir dans les photos du jour précédentes) et le Flambé (Iphiclides podalirius). Ces deux espèces sont à peu près de même taille avec une envergure maximum atteignant près de 9 cm chez les femelles du Flambé, la taille des mâles variant entre 5 et 7 cm. Les ailes antérieures du Flambé sont de couleur blanchâtre à jaunâtre avec 7 lignes transversales noires. Les deux premières lignes courent sur toute la longueur de l’aile et sont suivies de cinq lignes alternant une ligne courte suivie d’une longue, ressemblant à des flammes, d’où son nom vernaculaire. Ses ailes postérieures portent une queue noire avec quatre tâches submarginales bleues et un ocelle bleu surmonté d’un arc de couleur orange. C’est une adaptation de défense passive contre ses principaux prédateurs, les oiseaux. En effet, les oiseaux croyant frapper sa tête vont attaquer la queue du papillon, celui-ci peut donc s’envoler dans le sens opposé à l’agression sans être gravement blessé ou tué.

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Comme le Machaon, le Flambé est un papillon diurne thermophile qui est présent du bord de mer jusqu’à 1600 m d’altitude, vivant dans presque tous les départements de la France métropolitaine, à l'exception du Finistère du Nord et du Pas-de-Calais. Il est plus abondant dans la moitié sud de la France et commun sur la presqu’île où deux générations annuelles se succèdent. Il vit principalement sur les coteaux, pelouses, les zones sèches et rocailleuses, mais aussi dans les clairières chaudes, les haies, les vergers et les jardins bien diversifiés et évidemment non pollués par des pesticides. La chenille se nourrit des feuilles des arbres fruitiers : pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers et d'aubépine.

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Les adultes mâles ont un comportement très territorial, occupant des territoires relativement dégagés. Ils font le guet sur des branches d’arbustes situées en hauteur pour avoir une bonne visibilité pour chasser les autres mâles qui franchissent les frontières de leur territoire. N’hésitez pas à le rechercher, comme le Machaon c’est un magnifique sujet pour la photographie !

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17 août 2018: les méduses réapparaissent sur nos plages

Après un mois de juillet et début août sans méduse et sans quasiment de vent, après le changement des courants du au Mistral, les méduses réapparaissent sur nos plages mandréennes. Parmi les 4 espèces les plus communes en Méditerranée, c’est la plus urticante qui est à nouveau parmi nous : la Pélagie (Pelagia noctiluca). Elle est translucide avec une ombrelle aux reflets roses et violets généralement de taille comprise entre 5 et 17 cm avec 8 tentacules blanchâtres très urticants atteignant 40 cm de long ! La Pélagie est un animal planctonique incapable de lutter contre les courants. Elle est commune au large et les épisodes venteux l’amène avec les courants de surface qu’ils génèrent sur nos côtes en banc de plusieurs centaines d'individus flottant à proximité de la surface de la mer.

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La Pélagie a un rôle écologique important à la fois comme prédatrices et comme sources de nourriture pour d'autres animaux. Elle participe donc à l'équilibre de la vie de la Méditerranée. De nombreuses espèces de poissons (poisson-lune, etc.), de cétacés, de tortues et d'oiseaux de mer se nourrissent de méduses. La Pélagie se nourrit de plancton constitué de larves de mollusques, crustacés et de poissons qui dérivent avec elle au gré des courants.

Pour attraper les organismes planctoniques dont elle se nourrit, la Pélagie déploie ses longs filaments Ces filaments sont couverts de cellules urticantes (les cnidoblastes) munies d’un minuscule harpon relié à un réservoir contenant un liquide venimeux qui est injecté dans les proies pour les tuer. Lorsque nous les rencontrons dans l’eau, au contact de leurs filaments, ce sont ces mêmes cnidoblastes qui nous piquent et injecte ce venin urticant à la surface de notre peau.

Lorsqu’on est piqué, il est conseillé de sortir immédiatement de l’eau pour éviter de se faire piquer d’avantage. Il ne faut surtout pas gratter l’endroit de la piqure mais la rincer à l’eau de mer sans frotter, recouvrir la piqure de sable et la laisser sécher. Ne pas rincer à l’eau douce car cela ferait éclater les cnidoblastes intactes. Retirez ensuite le sable à l’aide d’un carton rigide ou d’une carte de crédit pour enlever les cnidoblastes qui pourraient être encore présents collés sur la peau avec d’autres filaments. Rincez à nouveau à l’eau de mer avant d’appliquer un antiseptique et d’aller en pharmacie. Ne jamais toucher les méduses échouées sur les plages car leurs filaments conservent leur pouvoir urticant.

Depuis les années 2000, les scientifiques et les baigneurs ont observés que la Pélagie pullulait dans les eaux de la Méditerranée. Cette prolifération aurait trois causes : la pollution qui décime leurs prédateurs, comme les tortues ou les oiseaux marins, la surpêche qui élimine également leurs prédateurs (thons,...) mais aussi leurs concurrents pour la nourriture en plancton (poissons planctonophages : anchois, sardines...) et enfin l'augmentation de la température des océans qui a été de + 1 °C sur les trente dernières années en Méditerranée. La surpêche de poissons planctonophages fait qu’il y a plus de plancton disponible pour les méduses qui s'en nourrissent et se multiplient et dont la descendance exponentielle mangent de grandes quantités de larves de poissons dont la population s’écroule. De plus, les larves de méduses se développent d'autant plus rapidement que la température de l'eau est élevée, arrivant plus vite à maturité avec des conditions de température favorables à leur reproduction qui durent plus longtemps. En conclusion : l'homme est donc le meilleur allié des méduses !

Une Dorade royale et… chanceuse (Sparus aurata)

La dorade royale (Sparus aurata) est un poisson aux couleurs magnifiques qui finit souvent dans l’assiette des amateurs de poissons. Sa robe est d’un gris argenté avec des nageoires dorsale et caudale frangées de noire. Sa tête est bombée avec entre les deux yeux un bandeau frontal doré également bordé de noir. Un grande tache sombre allongée sur le haut de l’opercule chaque côté de la tête permet de la distinguer des autres espèces de la famille des sparidés.

La dorade est un poisson essentiellement carnivore qui peut atteindre une taille de 70 cm. Sa bouche est bordée de lèvres épaisses et chaque mâchoire possède de 4 à 6 canines massives à l’avant suivies de 2 à 4 rangées de molaires. Sa denture efficace lui permet de broyer les coquilles des mollusques bivalves (moules, huîtres) et les carapaces de crustacés, voire celles des oursins. C’est donc un compétiteur des gastronomes de fruits de mer que nous sommes mais c’est aussi pourquoi sa chair est si appréciée !

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Ce matin, le 8 août, nous avons rencontré une dorade chanceuse en nageant dans les eaux de la plage de Saint Asile : celle de la photo ! Prise en flagrant délit de gourmandise elle a un hameçon planté dans la mâchoire inférieure, le fil de pêche s’est cassé et est coincé dans un rocher la retenant prisonnière).

Notre amie a donc échappé à l’assiette du pêcheur et nous l’avons libérée tout de go sans la blesser. Doublement chanceuse. Elle est partie en nageant lentement au-dessus de l’herbier de posidonies encore toute groggy de sa mésaventure et certainement surprise de ce dénouement inattendu. Bonne chance l’amie !

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Attention, le Règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21/12/06 concernant des mesures de gestion pour l'exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée, interdit la capture de tout individu de moins de 20 cm quelle que soit la technique utilisée. De plus la pêche de loisir est réglementée en France par l'arrêté du 29/01/2013 interdisant la capture d'individus de moins de 23 cm.

Pour visionner la biodiversité de la presqu'île : http://pierreacalmet.wixsite.com/saint-mandrier-mer/

Papilio machaon & Bougainvillea

Depuis le début des journées très chaudes de juillet  il n’est pas rare de voir voler ensemble les 2 espèces de papillons porte-queue qui virevoltent autour des fleurs, en particulier celles des bougainvilliers. Ce sont le Machaon (Papilio machaon) et le Flambé (Iphiclides podalirius). Ces deux espèces sont à peu près de même taille mais notre Machaon qui atteint les 9 cm est de couleur jaune pâle avec une bande noire qui va du thorax au bout de l’abdomen et des taches en damier sur les ailes avec sur l’aile postérieure 5 tâches légèrement bleuté et une tâche orange. Notre lépidoptère est présent dans toute l'Europe donc est présent sur tout le territoire français jusqu’à 2600 m d’altitude mais rarement abondant. Cette espèce fréquente les milieux découverts et ensoleillés, comme les pelouses sèches, les jardins, les prairies fleuries, les bois clairs, les terrains vagues, les haies. Il affectionne les ombellifères ou les apiacées telles que le Fenouil commun, la Carotte sauvage, l’Aneth, le Cumin, l’Angélique, l’Anis et le Panais.

Machaon Bougainvillers

Le Bougainvillier (Bougainvillea sp.) de la famille des Nyctaginacées est un très bel arbuste grimpant originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud. Il est bien adapté à notre climat clément méditerranéen et en particulier celui de la presqu’île où elle fleurit généreusement en continu du printemps jusqu’à la fin de l’automne. Il a été introduit en France à la fin du 18ème siècle après que le botaniste Philibert Commerson découvre cette plante au Brésil qu’il nomme Bougainvillier en hommage à l'explorateur français Louis Antoine de Bougainville qui dirigeait une expédition autour du monde.

Pour visionner la biodiversité de la presqu'île : http://pierreacalmet.wixsite.com/saint-mandrier-mer/

Doris dalmatienne (Peltodoris atromaculata)

Peltodoris atromaculata RR

La Doris dalmatienne (Peltodoris atromaculata) est une espèce de mollusque nudibranche endémique de la Méditerranée et des côtes basques et des Canaries. Elle vit dans les zones sombres des grottes et failles ou elle est généralement observée sur l'éponge Petrosia ficiformis dont elle se nourrit. Pour se défendre des prédateurs, elle sécrète des substances toxiques ainsi que des spicules calcaires qui lui confèrent son aspect granuleux.

Pour visionner la diversité des mollusques de la presqu'île : http://pierreacalmet.wixsite.com/saint-mandrier-mer/mollusques-1. 

18-23 juillet 2018: observation d'une raie à Saint-Mandrier

Ce mercredi 18 juillet 21018, un adhérent de l'APE a observé en fin d'après-midi une raie nageant près de la surface dans le port de Saint Mandrier. A la vue de la silhouette avec une longue queue et de sa couleur uniforme sombre, d'une largeur d'environ 50 cm, cela pourrait être une raie pastenague violette dont le nom scientifique est Pteroplatytrygon violacea.
Cette observation confirme la richesse de la biodiversité de notre presqu'île avec cette espèce de raie qui a été inclue dans la famille des Dasyatidae de l'ordre des Myliobatiformes. C'est une espèce indigènes de nos côtes méditerranéennes. Elle se nourrit de méduses, calamars, crabes, crevette et de poissons. 
Elle a été classée par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans les espèces considérées comme quasi menacées, c'est à dire parmi les espèces proches du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacée si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises (pour plus de détails: Liste_rouge_Requins-et-raies_de_metropole_17_dec_2013.pdf).

Les raies pastenagues ne sont pas des animaux agressifs mais il faut éviter de les effrayer car leur caudale est équipée d‘un aiguillon caduque dentelé possédant des glandes à venin. Elles l’utilisent pour se défendre ou lorsqu’elles se croient menacées comme par exemple lorsqu’on leur marche dessus quand elles sont enfouies dans le sable.

L’aiguillon effilé pénètre facilement dans la peau où il injecte un venin qui entraîne immédiatement une très vive douleur qui s’amplifie dans les deux heures qui suivent. La piqure peut entraîner des malaises allant jusqu’à la perte de connaissance. Lorsque l’aiguillon est planté profondément, à la façon d’un harpon l’orientation des dentelures empêche son retrait. il ne faut pas essayer de le retirer car on risque de déchirer profondément les tissus de la peau et du muscle. Il devra être retirer par chirurgie. Comme de nombreux venins, celui des raies est thermolabile et est inactivé à partir de 50°C. L’immersion de la zone atteinte dans de l’eau chaude inférieure à 50°C (pour éviter les brûlures) pendant au moins trente minutes inactive le venin. L’extrémité d’une cigarette incandescente peut être approchée jusqu’à quelques millimètres de la plaie avec des mouvements de va-et-vient pour inactiver le venin mais surtout sans toucher la peau pour éviter les brûlures. Pour éviter les complications consultez très rapidement un médecin qui vous expliquera les soins locaux et la surveillance de la plaie et pourra prescrire un antibiotique.

N'hésitez pas à nous reporter toutes observations intéressantes, avec une photographie si possible, concernant l'environnement de la presqu'île.
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23 juillet: nouvelle observation d'une raie, la couleur violette ne fait plus de doute, c'est bien une raie pastenague.
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Photographies de la presqu'île

Sur ce remarquable site réalisé par Dominique et Pierre Calmet, tous deux adhérents de l'APE, vous trouverez les magnifiques photos faites au travers de leurs pérégrinations sur la presqu'île ou lors de plongées sous-marines.

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Dominique et Pierre sont des passionnés de l'environnement, de la plongée sous-marine en apnée et de la photographie. Vous découvrirez notamment sur le site les photos prises lors des chutes de neige de fin février. L'occasion de découvrir la presqu'île sous un autre angle.

Bonne découverte

Les oiseaux de Saint-Mandrier

Les oiseaux partagent notre quotidien que ce soit à la ville, à la campagne, à la mer ou à la montagne. Certaines espèces s’adaptent facilement à la présence humaine, d’autres sont plus discrètes et évitent les zones urbanisées.  En effet, chaque espèce d’oiseau vit dans un habitat adapté à ses besoins en eau, en nourriture et à sa reproduction. Certaines espèces d’oiseaux vivent en permanence sur la presqu’île de Saint Mandrier. D’autres ne s'y arrêtent que quelques jours lors de leur migration, parfois sur des milliers de kilomètres, pour aller chercher plus au nord ou au sud ce qui est nécessaire à leur survie.

Certaines espèces se raréfient, à cause de la dégradation, voire la disparition de leur habitat. En effet, la construction de nouvelles routes et de zones urbaines conduit à la fragmentation et la diminution de la surface des forêts et au drainage des zones humides, ce qui associées à des pollutions chimiques, sonore ou lumineuse, entraînent une forte dégradation des différents habitats naturels dont les oiseaux dépendent.

Sur notre littoral, les oiseaux marins planent au-dessus des vagues au large des plages surpeuplées en été. Les oiseaux de nos collines se partagent un habitat plus calme, mais qui demande des qualités physiques particulières à cause des températures torrides de notre été et la rareté des points d’eau.

Sur cette page nous espérons vous aider à découvrir les oiseaux résidents ou de passage sur la presqu’île.  Pour vous aider à les identifier, à les observer, à les admirer, mais aussi à les protéger, vous trouverez ci-dessous la liste des oiseaux régulièrement observés sur la presqu’île, illustrée par les superbes photos des membres/amis de l’APE. Qu’ils en soient ici remerciés.

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Flore de Saint Mandrier

Merci à Paul Vincent pour son travail remarquable

 Nom commun Nom scientifique
 Acanthe à feuilles larges  Acanthus mollis
 Agapanthe  Agapanthus africanus
 Agave américain  Agave americana
 Agave américain marginé  Agave americana var. marginata
 Agave picta  ?
 Ail de Naples  Allium neapolitum
 Ail faux poireau  Allium ampeloprasum
 Ail rose  Allium roseum
 Ajonc de Provence  Ulex parviflorus
 Alysson maritime  Lobularia maritima
 Andryala à feuilles entières  Andryala integrifolia
 Aneth odorant  Anethum graveolens
 Arbousier  Arbutus unedo
 Asparagus sauvage  Asparagus acutifolius
 Asphodèle porte-cerise  Asphodelus cerasiferus
 Barbe de jupiter  Anthyllis barba-jovis
 Belle de nuit  Mirabilis jalapa
 Bourrache officinale  Borago officinalis
 Brachypode rameux  Brachypodium retusum
 Grande Brize  Briza maxima
 Petite Brize  Briza minor
 Bruyère arborescente  Erica arborea
 Calicotome épineux  Calicotome spinosa
 Canne de Provence  Arundo donax
 Capuchon de moine  Arisarum vulgare
 Cardamine hérissée  Cardamine hirsuta
 Centaurée perfoliée  Blackstonia perfoliata
 Petite Centaurée maritime  Centaurium maritimum
 Céphalanthère à feuilles étroites  Cephalantera longifolia
 Chardon à capitules denses  Carduus pycnocephalus
 Chardon laiteux  Galactites tomentosa
 Chasmanthe  Chasmanthe aethiopica
 Chêne liège  Quercus suber
 Chêne vert  Quercus ilex
 Chèvrefeuille des Baléares  Lonicera implexa
 Chicorée sauvage  Cichorium intybus
 Ciste à feuilles de sauge  Cistus salviifolius
 Ciste cotonneux  Cistus albidus
 Ciste de Montpellier  Cistus monspeliensis
 Clématite brulante  Clematis flammula
 Coquelicot  Papaver rhoeas
 Coris de Montpellier  Coris monspeliensis
 Coronille à branches de jonc  Coronilla juncea
 Coronille glauque  Coronilla valentina subsp. glauca
 Cousteline  Reichardia picroides
 Crépide à feuilles de pissenlit  Crepis vesicaria subsp. taraxacifolia
 Crépide de Nimes  Crepis sancta
 Criste marine  Crithmum maritimum
 Cymbalaire des murs  Cymbalaria muralis
 Cynoglosse de Crète  Cynoglossum creticum
 Cyprès commun  Cupressus sempervirens
 Dactyle pelotonné  Dactylis glomerata
 Dame de onze heures  Ornithogalum umbellatum
 Daphné garou  Daphne gnidium
 Dorycnie à cinq folioles  Dorycnium pentaphyllium
 Erodium acaule  Erodium acaule
 Erodium à feuilles de mauve  Erodium malacoides
 Erodium bec-de-cigogne  Erodium ciconium
 Erodium bec-de-grue  Erodium cicutarium
 Euphorbe characias  Euphorbia characias
 Euphorbe maritime  Euphorbia paralias
 Euphorbe fluette  Euphorbia exigua
 Euphorbe réveille-matin  Euphorbia helioscopia
 Férule commune  Ferula communis
 Ficaire  Ranunculus ficaria
 Figuier de Barbarie  Opuntia ficus-indica
 Filaire à feuilles étroites  Phillyrea angustifolia
 Filaire à larges feuilles  Phillyrea latifolia
 Folle avoine  Avena fatua
 Fragon  Ruscus aculeatus
 Freesia  Freesia alba
 Fumeterre des murailles  Fumaria muralis
 Fumeterre grimpante  Fumaria capreolata
 Gaillet gratteron  Galium aparine
 Gattilier  Vitex agnus-castus
 Genet blanc  Genista monosperma
 Genêt dEspagne  Spartium junceum
 Genévrier cade  Juniperus oxycedrus
 Genévrier de Phénicie  Juniperus phoenicea
 Géranium pourpre  Geranium robertianum subsp. purpurea
 Gesse ocre  Lathyrus ochrus
 Giroflée des jardins  Mathiola incana
 Giroflée murailles  Erysimum cheiri
 Glaieul douteux  Gladiolus dubius
 Globulaire buissonnante  Globularia alypum
 Grande pervenche  Vinca major
 Griffe de sorcière  Carpobrotus edulis
 Héliotrope d’Europe  Heliotropium europaeum
 Hyoséris rayonnante  Hyoseris radiata
 Inule visqueuse  Inula viscisa
 Iris d’Alger  Iris unguicularis
 Lagure ovale  Lagurus ovatus
 laîche de Haller  Carex halleriana
 Laiteron délicat  Sonchus tenerrimus
 Laiteron potager  Sonchus oleraceus
 Lamier amplexicaule  Lamium amplexicaule
 Lavande des Maures  Lavandula stoechas
 Léontodon faux pissenlit  Leontodon taraxacoides
 Lilas d’Espagne  Centranthus ruber
 Limodore à feuilles avortées  Limodorum abortivum
 Lin à trois styles  Linum trigynum
 Lin bisannuel  linum bienne
 Liseron de Provence  Convolvulus althaeoides
 Liseron de Mauritanie  Convolvulus sabatius
 Lotier faux-cytise  Lotus cytisoides
 Luzerne arborescente  Medicago arborea
 Luzerne polymorphe  Medicago polymorpha
 Maceron potager  Smyrnium olusatrum
 Mauve royale  Malva dendromorpha
 Mercuriale annuelle  Mercurialis annua
 Monnaie du Pape  Lunaria annua
 Morelle noire  Solanum nigrum
 Mouron bleu  Anagalis foemina
 Mouron rouge  Anagalis arvensis
 Moutarde sauvage  Sinapsis arvensis
 Muscari à toupet  Muscari comosum
 Myrte commune  Myrtus communis
 Narcisse à deux fleurs  Narcissus xmedioluteus
 Narcisse papyracée  Narcissus papyraceus
 Nombril de Vénus  Umbilicus rupestris
 Olivier de Bohème  Elaeagnus angustifolia
 Ophrys abeille  Ophrys apifera
 Ophrys élevé  Ophrys exaltata
 Ophrys bécasse  Ophrys scolopax
 Ophrys hybride entre araignée et bécasse  ?
 Orchis géant  Barlia robertiana
 Orchis peint  Orchis picta
 Orge des rats  Hordeum murinum
 Oxalis articulé  Oxalis articulata
 Oxalis des Bermudes  Oxalis pes-caprae
 Pariétaire officinale  Parietaria officinalis
 Passerage drave  Lepidium draba
 Peigne de Vénus  Scandix pecten-veneris
 Pétasites odorant  Petasites pyrenaicus
 Phagnalon des rochers  Phagnalon saxatile
 Phalangère à feuilles plates  Symaethis planifolia
 Picride fausse vipérine  Picris echioides
 Pin d’Alep  Pinus halepensis
 Pissenlit commun  Taraxacum ruderalia
 Pistachier lentisque  Pistacia lentiscus
 Pulicaire dysentérique  Pulicaria dysenterica
 Ravenelle maritime  Raphanus raphanistrum subsp. landra
 Renoncule rampante  Ranunculus repens
 Réséda raiponce  Reseda phyteuma
 Romarin  Rosmarinus officinalis
 Roquette cultivée  Eruca sativa
 Fausse roquette  Diplotaxis erucoides
 Salsepareille  Smila aspera
 Salsifis à feuilles de poireau  Tragopogon porrifolius
 Scabieuse maritime  Scabiosa atropurpurea subsp. maritima
 Séneçon cinéraire  Jacobaea maritima
 Séneçon commun  Senecio vulgaris
 Séneçon lierre  Senecio angulatus
 Sérapias d’Hyères  Serapias tolbia
 Sérapias en cœur  Serapias cordigera
 Sérapias à labelle allongé  Serapias vomeracea
 Sérapias à petites fleurs  Serapias parviflora
 Shérardie des champs  Sherardia arvensis
 Silène de France  Silene galica
 Tamaris d’Afrique  Tamarix africana
 Tamier commun  Discorea communis
 Trèfle étoilé  Trifolium stellatum
 Trépane barbue  Tolpis barbata
 Urosperme de Daléchamps  Urospermum dalechampii
 Vesce cultivée  Vicia sativa subsp. sativa
 Vesce de Bithynie  Vicia bithynica

Développement durable - Préserver la biodiversité reste un enjeu majeur

Les données  INSEE du 19/09/2017 à télécharger sur leur site : Préserver la biodiversité reste un enjeu majeur

Voir ci-après les commentaires de la LPO PACA.

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Inventaire de l'association Reptil'Var

A la demande de l'APE, l'association Reptil'Var a réalisé en juillet 2006 l'inventaire herpétologique de la presqu'île.

Extension du périmètre d’intervention du Conservatoire du Littoral à Saint Mandrier

Voici une nouvelle qui donne du sens à notre action et nous redonne de l’énergie et du courage pour continuer nos efforts pour la reconnaissance et la préservation du patrimoine naturel et culturel de la presqu’île :

Le nouveau périmètre d’intervention du Conservatoire du Littoral a été voté par le Conseil d’Administration du Conservatoire d’octobre dernier, et accepté par la Commune. Ce périmètre s’étend sur la côte sud de la presqu’île, de la plage de la Coudoulière à la pointe de Marégau, et comprend la principale coupure d’urbanisation de Saint-Mandrier à savoir les terrains naturels qui s’étendent de la pointe de la Renardière au Lazaret haut (en englobant ceux du vallon de la Coudoulière si âprement défendus par notre association contre les projets d’urbanisation de la Commune...)

Cette nouvelle définition du périmètre d’intervention du Conservatoire du Littoral ne se suffit pas à lui seul pour garantir la préservation de ces terrains. En effet, en cas de vente, il faut que le Conservatoire du Littoral ait les moyens financiers d’intervenir et qu’un accord soit trouvé avec les propriétaires, mais il est déjà un gage de l’intérêt patrimonial et écologique de notre territoire et de la volonté du Conservatoire d’établir une politique cohérente d’achat en complément de la propriété de l’Ermitage.

Il est aussi la preuve qu’un consensus est possible entre les associations, les collectivités locales et l’Etat autour de la valeur patrimoniale des parties naturelles les plus significatives de la presqu’île. Un long chemin parcouru non sans difficulté depuis l’annulation du PLU qui ne reconnaissait « aucun espace remarquable » à Saint Mandrier!

Nous remercions tous les acteursqui ont contribué à ce résultat et tous ceux qui ont soutenu l’action de l’APE jusqu’à aujourd’hui, en particulier nos fidèles adhérents.

Ensemble, continuons nos efforts pour garantir la préservation de ce patrimoine et faire en sorte qu’il profite au public d’aujourd’hui et aux générations futures !

Mésange charbonnière

20130322Charbonniere
Lors du débroussaillage : faites bien attention aux nids. Vérifiez si les nichées ont bien pris leur vol avant de débroussailler et de tailler vos haies

Libellule rouge

libellule-rouge

  1. Bergeronnette des ruisseaux
  2. Mante religieuse
  3. Couleuvre à échelons
  4. Petit-duc Scops

Actualités du patrimoine

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Depuis 1983, notre association est chaque jour sur le terrain pour gagner de précieuses victoires pour l’environnement, pour la presqu’ile. Notre indépendance est le gage de notre liberté de parole et d'action, en tous lieux et en toutes circonstances. Garantissez notre indépendance et gagnez les victoires de demain avec nous ! Adhérez et Faites un don !

Association pour la Protection de l'Environnement et l'Amélioration du cadre de vie de la Presqu'île de Saint-Mandrier
Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
Site www.ape83430.fr hébergé par la société OVH - 2 rue Kellermann - 59100 Roubaix - France