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9 septembre 2025 : le spectacle était au rendez-vous dimanche soir !

Dimanche soir, la pleine Lune au-dessus de la mer a tenu toutes ses promesses. Comme nous l’avions annoncé, l’éclipse totale a offert un spectacle grandiose : la Lune qui avait disparu est réapparue drapée d’un rouge cuivré au-dessus de la mer calme, avant de retrouver graduellement sa clarté éclatante.

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On vous l’avait dit… et c’est exactement ce qui s’est passé !

Un moment rare, partagé avec la nature et qui rappelle la beauté fragile de notre environnement nocturne, à partir du haut de la Renardière encore préservé des lumières excessives.

Nous vous proposons de revivre cet événement à travers 2 vidéos, retraçant toutes les phases de l’éclipse à sa sortie de la pénombre.

Le ciel s’est dégagé à temps pour permettre une observation détaillée de la réapparition progressive de la Lune après la phase de totalité. Ces clichés mettent en valeur la transition de l’ombre à la lumière lunaire. Pour révéler les détails des cratères et des reliefs lunaires qui réapparaissaient progressivement, la partie brillante de la Lune a été photographiée avec le diaphragme réglé à son ouverture la plus fermée, réduisant la surexposition et accentuant les contrastes des formations géologiques.

Un souvenir céleste qui nous invite, une fois encore, à lever les yeux vers le ciel et à protéger ce qui fait la richesse de notre cadre de vie.

L'éclipse lunaire totale que nous venons d’observer appartient à la série Saros 128, plus précisément au cycle numéro 37 de cette série, située donc près du milieu de cette série, où les éclipses sont généralement plus longues et centrales (la Lune passe à proximité du centre de l'ombre terrestre). Celle d’hier était une éclipse totale qui se produit quand le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés dans cet ordre, et que la lune est dans sa phase pleine. La Lune a donc totalement disparue dans l'ombre terrestre, en prenant une teinte rougeâtre ("Lune de sang"). Cette éclipse était visible depuis l'Europe, l'Afrique, l'Asie, l'Australie, et certaines parties des Amériques.

La Série Saros 128 comprend 71 éclipses lunaires, débutant le 29 août 984 et se terminant le 28 novembre 2245. Elle produit des éclipses totales, partielles et pénombrales répétées tous les 18 ans et 11 jours environ (période du cycle Saros). La précédente éclipse de la série Saros 128 a été observée le 27 août 2007, également une éclipse totale, tout comme la suivante dans cette série qui aura lieu le 18 septembre 2043.

Nous invitons les passionnés d’astronomie et les curieux à découvrir cette série et à partager leurs propres observations sur notre site.

23 août 2025 : Encore un nuage toxique au-dessus de notre horizon

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Ce matin, le Pascal Lota, battant pavillon italien de la Corsica Ferries, a laissé une traînée de fumées noires visible depuis toute la presqu’île (Photographie prise le 23 août 2025 à 9h09).

Quand la mer et l’air deviennent la poubelle des ferries, c’est notre santé et notre environnement qui en paient le prix. Il est plus que temps d’exiger l’utilisation de carburants vraiment propres, des contrôles stricts et des navires équipés d’une motorisation moderne et non polluante.

#Pollution #CorsicaFerries #SaintMandrier #AirPur

7 septembre 2025 : Ce soir, la Lune se pare d’ombre et de lumière au-dessus de la mer

La pleine Lune se lèvera ce soir au-dessus de la mer, offrant un spectacle déjà magique. Mais le ciel nous réserve encore mieux : une éclipse totale de Lune, visible depuis notre presqu’île. Pas de nuage en perspective !

Voici les horaires à retenir en heure locale :

  • 17h28 → entrée dans la pénombre
  • 18h27 → début de la phase partielle (la Lune commence à être « grignotée »)
  • 19h30 → début de la totalité, la Lune prend une teinte cuivrée
  • 20h11 → maximum de l’éclipse, moment le plus spectaculaire
  • 20h52 → fin de la totalité
  • 21h56 → fin de la phase partielle
  • 22h55 → sortie complète de la pénombre

Entre 19h30 et 20h52, la Lune sera totalement éclipsée, colorée d’orange et de rouge par la lumière de notre atmosphère.

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Un moment rare, à contempler depuis la côte, avec la mer comme horizon et la nature comme écrin. Un aperçu du spectacle de ce soir (photographie prise le 6 septembre 2025 à 20h00)

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12 avril 2024 : Une raie aigle dans le port de Saint-Mandrier

Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.

Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.

Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !

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La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.

Pour en savoir plus :

  • La raie Aigle sur le site Doris
  • La raie Aigle sur le site Fishbase MNHN

13 janvier 2024 : Martin pécheur et Harle huppé, deux bijoux de plumes

Le Martin-pêcheur est très facilement reconnaissable grâce à la couleur bleu turquoise des plumes de son dos qui tranche avec le roux-orangé des plumes de ses parties inférieures. Le bleu métallique de son plumage varie de l’azur au cobalt. Ces reflets ne sont pas dus à un pigment, mais dus à la diffraction de la lumière par la structure de ses plumes. 

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Un martin pécheur était visible ces derniers jours voletant d’un lampadaire à l’autre au niveau du quai maritime du parc de la navale de la Seyne sur mer. Essentiellement piscivore, il est « équipé » d’un bec pointu en forme de dague très efficace pour capturer ses proies.

Habituellement, le martin-pêcheur est observé sur les berges des lacs, rivières, fleuves, étangs en particulier lorsque la zone est poissonneuse où il s’installe sur des postes d’observation lui permettant de repérer ses proies. Localement, il est visible dans les anciens salins d’Hyères.

Le Martin-pêcheur est inscrit dans la liste des espèces protégées en Europe donc en France de la "Directive oiseaux". La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits.

Un Harle huppé avec sa tête noire, son collier blanc et sa huppe font qu’il est facilement identifiable, même s’il est rarement de passage dans notre secteur. C’est une espèce d'oiseaux palmipèdes classée dans la famille des Anatidae, un canard donc…

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Un individu était visible ces derniers jours dans la petite rade au niveau de l’embarcadère de Tamaris de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Piscivore, il est taillé pour la nage et la plongée. Lorsqu’il s’envole, une large zone blanche est visible au niveau du bras des ailes. Le vol est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés.

Le Harle huppé a une distribution holarctique et se reproduit dans toutes les régions boréales. En Europe, il niche essentiellement au delà du 55° Nord. Depuis 1993, l'espèce se reproduit occasionnellement en France sur les îles Chausey. En hiver, l'aire de distribution hivernale s'étend surtout de l'estuaire de la Seine à l'Ile de Ré avec un petit nombre d'oiseaux hivernant plus au sud (Ile d'Oléron et Arcachon) et sur le littoral méditerranéen.

Comme toutes les espèces d'anatidés hivernant sur les côtes, le Harle huppé est exposé à la menace permanente de la pollution par les hydrocarbures et par l'eutrophisation des eaux littorales.

Ne trainez pas, à vos jumelles !

Pour en savoir plus :

  • Martin-pêcheur
  • Harle huppé

12 décembre 2023 : Les belles immigrées et le Vulcain

La pluie est enfin tombée, pénétrant les premiers centimètres de sol au bénéfice des plantes d’autant plus que le soleil n’a pas tardé à réapparaître et à les réchauffer. Pour autant, les floraisons sont rares en ce mois de décembre et souvent concernent des espèces originaires d’autres continents qui nourrissent les rares insectes encore visibles ce mois-ci...

z01 Euryops Général z02 Euryops Fleur détails 

L’Euryops chrysanthemoide est cultivée comme plante ornementale sous nos contrées, classée dans la famille des Asteraceae facile à reconnaitre. C’est une espèce à feuillage persistant aux fleurs d’un jaune vif qui peut dépasser 1 m de haut. Elle est originaire d'Afrique du Sud et plus précisément des KwaZulu-Natal, Mpumalanga et Swaziland de la région du Cap-Oriental. Les feuilles sont d'un vert brillant, bien découpées en segments profondément indentés, jusqu’à 10 cm de long sur 1 à 3 cm de large (pennatilobée à pennatipartite). Les fleurs d'un jaune brillant sont regroupées en capitules solitaires de 4 cm de diamètre, avec au centre les fleurs tubulées entourées d’une couronne de fleurs ligulées. Elle se développe dans tout type de sol drainé et est adaptée au climat maritime et au vent de la presqu’ile.

Les fleurs de l’Euryops chrysanthème attirent les rares insectes encore actifs en cette saison comme les bourdons du genre Bombus qui affrontent vaillamment les premiers frimas hivernaux.

 z05 Tetraplanax Vue Générale   z08 Tetraplanax Frelon asiatique

La Plante à papier de riz (Tetrapanax papyrifera), parfois nommé "Tung-tsau", est originaire de Taïwan et du Sud de la Chine où la moelle de ses tiges lignifiées était utilisée pour fabriquer le papier de riz traditionnel. Elle a été classée dans la famille des Araliacées. De grande taille, elle est facilement reconnaissable à ses feuilles vert tendre, au-dessous veloutées, profondément découpées et qui peuvent atteindre 1 m d'envergure. En ce moment, les inflorescences en corymbes blancs parfumées pouvant également atteindre 1 m de hauteur sont apparues.

Les fleurs sous forme de pompons attirent en nombre les insectes dont différentes espèces de mouche, les bourdons mais aussi les frelons asiatiques qui d’ailleurs attrapent les mouches imprudentes pour les dévorer. Les fruits apparaitront plus tard sous la forme de petites baies noires qui sont mangées par les oiseaux.

Les fleurs nectarifères sont visitées par les infatigables bourdons et les frelons asiatiques qui se faufilent entre les longues étamines pour atteindre les glandes nectarifères.

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Les Néfliers du Japon (Eriobotrya japonica) encore appelés Bibaciers sont encore en fleur alors que la floraison a commencé en septembre. Cette espèce est originaire des montagnes du Sichuan et du Yunnan dans le sud-ouest de la Chine. C’est dans la province de Hubei que la plante aurait été cultivée la première fois puis introduite au Japon au XIeme siècle pour gagner le bassin méditerranéen au XVIIme siècle. Les fleurs composées de 5 pétales d’un blanc crème sont recouvertes d'un duvet roussâtre. Elles sont regroupées en panicules terminales de forme conique. Le néflier a donc été classé dans la famille des Rosaceae avec les pommiers et les poiriers.

Ses fleurs au parfum d'amande amère étaient à ce titre fréquemment utilisées en parfumerie dans les notes de tête des parfums. Mellifères elles attirent donc les insectes, dont de nombreuses espèces de diptères (mouches) ainsi que les frelons asiatiques qui les pollinisent. Les fruits précoces et riches en calcium et vitamine se consomment bien mûrs et donc ne se conservent pas très longtemps.

Cette année, aucune abeille mellifère n’est visible en ce moment à la différence de l’an dernier. Ce sont donc les bourdons, les diptères et les frelons asiatiques qui vont participer à la pollinisation des fleurs en cette saison.

z18 Papillon Vulcain Myrte z20 Papillon Vulcain

Les insectes sont rares mais il faut n noter la présence d’un papillon, le Vulcain (Vanessa atalanta) dont la vivacité des couleurs attire le regard. Les mâles sont territoriaux et « surveillent » leur parcelle qu’ils choisissent bien ensoleillée, « chassant » toute intrusion d’objet volant, parfois même les oiseaux.

Une particularité, le Vulcain est une espèce migratrice. Ainsi, à la fin de l'automne, certains Vulcains migrent vers les pays d'Afrique du nord où ils passent l'hiver. Les températures douces de la presqu’ile font que d’autres passent l’hiver ici, et il n'est pas rare de les voir se chauffer au soleil. Cependant, leurs ailes montrent des échancrures qui témoignent des aléas de leur vie sur la presqu’ile sans que cela ne les empêche de virevolter à la recherche du nectar des fleurs ou chassant un voisin entreprenant. Sa présence permanente n’annonce donc pas le printemps comme cela était indiqué sur la couverture du magasine municipal Le Mandréen de mars 2023, mais n’est pas expert en environnement qui veut…

Voir l'article complet avec d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.

11 octobre 2023 : A la Renardière, un petit groupe de Capucins … bec de plomb

En promenade sur les versants de la Renardière vous pourrez apercevoir en ce moment un petit groupe d’une dizaine d’individus de Capucin bec-de-plomb (Lonchura malabarica). C’est une espèce de passereaux classé dans la famille des Estrildidae.

z01 Capucin bec de plomb 02305875 z02 Capucin bec de plomb 02305887

Ces petits oiseaux ne sont pas farouches et sont visibles en petits groupes dans les buissons et sur les fils électriques. Ils ont une taille de 10 à 13 cm, les deux sexes ont un plumage identique et vivent de 6 à 8 ans.

Ce Capucin vit depuis le Sultanat d'Oman et l'Iran jusqu'en Inde et au Sri Lanka et dans le sud-est de la France, sur la côte d’Azur, où des individus se sont échappés et se sont finalement bien acclimatés à notre région. Une petite population est localement installée à la Seyne et à Saint-Mandrier.

Pour en savoir plus Atlas Biodiv’PACA

9 octobre 2023 : Ces belles immigrées qui nourrissent les insectes de la presqu’ile

Sécheresse et chaleur persistantes ne poussent pas aux floraisons tardives. Cependant quelques espèces natives d’autres continents sont encore en fleur et nourrissent les insectes, dont certains sont aussi des immigrés parfois envahissants, il est vrai, mais qui finalement participent à la pollinisation car peu d’abeilles à miel sont visibles en ce moment sur la presqu’ile...

z01 Bougainviler et papillon 02304354 z02 Bougainviler et papillon 02304395 

Le Bougainvillier ou la Bougainvillée, est une plante originaire des forêts tropicales du Brésil et d’Amérique du Sud avec des floraisons violettes, rouges, orange, blanches, roses et jaunes. Mais les parties colorées ne sont pas des fleurs. Les structures colorées ressemblant à du papier sont une feuille modifiée, la bractée, qui encadrent les vraies fleurs blanches et jaunes en forme de trompette.

Les fleurs de Bougainvillier attirent les papillons comme le macahon (Papilio machaon) aussi appelé grand porte-queue car il peut mesurer, ailes déployées, presque 10 centimètres d’envergure. Un autre papillon encore visible en ce mois d’octobre, le moro-sphinx (Macroglossum stellatarum) dont le vol rappelle celui du colibri. Des bourdons viennent aussi butiner ses fleurs.

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D’origine australienne, le rince-bouteille (Callistemon citrinus) est appelé ainsi à cause de ses fleurs d'un rouge cramoisi en épis de 5 à 15cm de long, en forme d'écouvillon. Les fleurs mellifères et nectarifères attirent de nombreux insectes durant la floraison qui va du printemps à l'été. Ainsi, les frelons asiatiques et les bourdons les butinent encore de nos jours. Les frelons asiatiques n’hésitent pas d’ailleurs à chasser les bourdons.

Voir la suite de cet article avec d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.

1er octobre 2023 : Vous avez dit Collozoum ?

Des organismes planctoniques de petites tailles dérivent à proximité de la surface des eaux littorales de la commune.

z01 Radiolaires Collozoum IMG 3205 z02 Radiolaires Collozoum IMG 3200

De nombreux organismes planctoniques de différentes tailles flottent à la surface des eaux parfois mélangés avec des débris de déchets plastiques dérivant avec les courants (Photographie 29 septembre 2023, 16h30).

Ce sont des organismes unicellulaires coloniaux appelés par les scientifiques Collozoum inerme (Collozoum, du grec kolla colle, gelée et de zoôn animal, inerme du latin sans arme, sans squelette) et classés dans l’embranchement des radiolaires. Ils sont effectivement dépourvus de squelette, contrairement à la plupart des autres espèces de radiolaires. Ils affectionnent les eaux plutôt chaudes et pauvres en nutriments et apparaissent principalement au printemps et en automne sur les côtes métropolitaines.

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Sphaerozoum inerme apparaît sous la forme de sphères avec de nombreux points blancs, souvent regroupées en chapelets au sein d’une gelée transparente. Les cellules renferment plusieurs noyaux avec une grosse vacuole digestive visibles à l'œil nu qui apparaissent sous la forme d'un point blanc. Les colonies comportent de quelques dizaines à quelques centaines de cellules.

Sur un rocher, un poulpe parfaitement mimétique m’observe observer les Collozoum, chacun son centre d’intérêt…

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Un poulpe immobile sur son rocher compte sur son mimétisme pour passer inaperçu alors qu’un groupe de jeunes rouquiés et un banc de saupes se nourrissent activement avant la tombée de la nuit.

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Sur un tombant, des Flabellines viennent de déposer un chapelet d’œufs sur les hydraires dont elles se nourrissent.

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Au large s’éloigne un navire de la Neptune Lines laissant un panache de fumée dans son sillage…

Pour en savoir plus

  • Collozoum inerme

11 septembre 2023 : Le bal des méduses à Saint-Mandrier

Cet été les méduses ont proliférées en Méditerranée et ont été régulièrement observées dans nos eaux littorales à faibles profondeurs et échouées sur les plages.

Mais pas de panique, à la différence de la méduse Pélagie (Pelagia noctiluca) qui est apparue en grand nombre après les coups de mistral de cet été, les espèces de méduse observées hier ne sont pas très urticantes.

Par exemple les méduses œuf au plat (Cotylorhiza tuberculatanus) étaient en grand nombre sous la surface de l’eau. Vu du dessus, leur ombrelle jaunâtre et bombée ressemble à un œuf cuit sur le plat. Elles étaient nombreuses hier amenées par les courants dans les eaux de nos plages. Cette espèce est considérés comme endémique de la Méditerranée. Elle est très peu urticante et sans danger pour l'Homme bien qu’elle puisse provoquer des réactions inattendues chez les personnes allergiques.

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De différentes tailles, elles peuvent mesurer jusqu'à 40 centimètres de diamètre. Par petits fonds, elles font des yoyos entre la surface et l’herbier de Posidonie (Photographie du 11 septembre 2023).

Une autre méduse était présente hier, en plus petit nombre, la méduse Chou-fleur ou Poumon de mer (Rhizostoma pulmo). Elle vit en Méditerranée et en mer Noire. Facilement reconnaissable grâce à son ombrelle de la couleur blanche avec des reflets bleus à rose et un liseré bleu. Elle n'est pas dangereuse pour l’Homme bien que légèrement urticante. 

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La méduse Chou-fleur est une grande méduse dont l'ombrelle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre (Photographie du 11 septembre 2023).

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5 septembre 2023 : les guêpiers sillonnent le ciel de la presqu’ile en route pour l’Afrique du sud

A la fin de l'été, les Guêpiers d'Europe (Merops apiaster) d'Europe centrale et orientale entament une longue et périlleuse migration pour traverser la Méditerranée ou le désert d'Arabie pour aller hiverner en Afrique du Sud.

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20 août 2023 : Promenade sous-marine, du sable aux rochers

Le dôme de chaleur persistant sur le pays, et en particulier sur notre région, la mer est toujours calme et chaude. La promenade sous-marine matinale est donc une belle occasion d’admirer la biodiversité. Mais pour cela il faut éviter les zones directement impactées par les recharges en sable dont les eaux sont troubles à cause de la turbidité induite par les remises en suspension.

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18 août 2023 : Rencontre avec un groupe de sérioles dans les eaux mandréennes

Ce matin profitant du réchauffement de l’eau de mer qui atteint à nouveau les 25°C il était donc plus que tentant de se mettre à l’eau pour profiter du spectacle sous-marin. Quelques apnées plus tard et par moins de 5 m de fond un petit groupe de 7 jeunes sérioles s’approche.

Ces poissons magnifiques ont certainement été attirées par la lampe sous-marine et le flash de l’appareil photo. Ils viennent à ma rencontre, tourne autour de moi curieux de mes apnées successives. Peu farouches, ils me suivent et se laissent photographier à courtes distances se ruant au passage sur les bancs de jeunes Atherina dont ils se nourrissent.

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19 août 2023 : Une jeune Orphie sous la surface de l’eau

De bonne heure ce matin avant la grosse chaleur annoncée pour la journée, sans vent, profitant d’une eau de mer toujours à 25°C, il était tentant de réaliser une petite promenade aquatique matinale. Quasiment personne dans l’eau pour troubler la surface qui est telle celle d’un miroir. Pas une ride ne vient la troubler, calme plat.

Et justement à la surface, belle surprise, un trait de lumière argentée coupe ma nage ! Je repère le reflet argenté qui se déplace, ce n’est pas un mirage. Elle est là, nageant juste sous la surface, une jeune orphie d’une quinzaine de centimètre. Le nom donné par les scientifique Belone belone en lien précisément avec sa forme très effilée puisque Belone signifie "aiguille" en grec. D’ailleurs elle est souvent également appelée aiguillette ou aiguille. Typique de sa famille, elle a été classée dans la famille des… Bélonidés.

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18 juillet 2023 : Plongée de nuit et rencontre habituelle avec le poulpe moucheté

Cette nuit la température de l’eau est à 27°C ! Et oui, la Méditerranée se réchauffe et des maxima sont observés cet été pour les eaux baignant les côtes de l’Espagne à celles de la Grèce. Nos plongées sont autant d’occasions pour observer d’éventuels effets sur la flore et la faune sous-marines.

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Nous mettons la tête sous l’eau et un poulpe sur le haut d’un rocher semble nous attendre. A notre approche, il file dans l’herbier de Posidonies tel une fusée. Il rejoint son trou où il a amassé galets et coquillages.

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27-28 mai 2023 : LPO et Muséum national d'Histoire naturelle organisent un comptage national des oiseaux des jardins

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Comptez les oiseaux de votre jardin et apprenez à les identifier. Vous contribuerez ainsi à un projet scientifique mené par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle.

Comme chaque année, l’APE vous engage à participer à ce projet. Débutants ou professionnels, à la ville ou à la campagne, les citoyens sont invités à compter durant 1h les oiseaux posés dans leur jardin, sur leur balcon ou dans un jardin public. Pour chaque espèce identifiée, il faut compter le nombre d’individus présents (pour éviter le doublon, ne conserver que le nombre maximum d’oiseaux de la même espèce vus en même temps) et enregistrer les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Des documents pour aider les participants à identifier les oiseaux y sont disponibles. Alors, vous êtes fin prêt, n'hésitez plus, comptez ?

Pour participer, rendez-vous sur l’observatoire des oiseaux : ICI.

Cet évènement, lancé par l’Observatoire des oiseaux des jardins, permet d’avoir un suivi annuel des oiseaux qui viennent fréquenter les jardins en cette période de reproduction et sensibilise les citoyens à l’importance et à la préservation de cette biodiversité de proximité.

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Photos : Pour vous encourager et vous préparer à participer à ces deux journées, en ce moment sur la presqu’ile les mésanges huppées construisent leurs nids, les fauvettes à tête noire et les pinsons sont très présents dans les pins à la recherche d’insectes.

Participez à la troisième édition du concours Photo d’Oiseau de l’année 2023 organisée par la LPO !

Photographe amateur ou professionnel, vous avez jusqu'au 1er août pour participer au concours de la photo d'oiseau de l'année en proposant votre plus beau cliché ornithologique, qui devra avoir été réalisé entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023 sur le territoire français (outremer compris).

S'inscrire au concours

Qui succédera à Quentin Gama et son Héron pourpré et à Yohan Berry et ses hiboux grand-duc ? Vous étiez 850 à tenter votre chance l'an dernier. Record à battre !

Voir les résultats de l'édition 2022

Lancé en 2021 en partenariat avec l'association de photographes naturalistes Camera Natura. La Photo d’oiseau de l’année, rompant avec l’esprit de compétition, privilégie l’engagement des auteurs dans une pratique éthique de la photographie et la défense de la biodiversité.

Faune flore aquatique

  1. Plante protégée de Saint-Mandrier : Les Gattiliers de Pin Rolland
  2. Milieu marin de la baie de Cavalas
  3. Inventaire de la LPO
  4. 17 août 2018: les méduses réapparaissent sur nos plages

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