APE Saint-Mandrier
  • Accueil
    • Risque incendie
    • Actualité précédente
    • Image du jour
    • 40 ans
    • Procida
    • Gardiens de la rade
    • Liens utiles
  • Cadre de vie / Santé
  • Marchons vers l'école
    • Inscription
    • Circuits et horaires
  • Nos actions
    • Fliche-Bergis
    • Pétition terres agricoles
    • Urbanisme
    • Atteintes à l'environnement
    • Nos courriers
  • Patrimoine
    • Plages Posidonies
    • Milieu marin
    • Milieu terrestre
  • Météo locale
  • Soutenez l'APE !
    • Adhérez !
    • Faites un don !
    • Assemblées générales
    • Boutique
    • Nous contacter
    • Connexion
  • Facebook

26 juin 20225 : Des Bombyx disparate en grand nombre

Vous les avez surement remarqués depuis quelques jours, des adultes du papillon Bombix dispar (Lymantria dispar) sont apparues en grand nombre voletant dans la nuit.

Il y a 6 ans, en 2019, nous avions déjà signalé leur présence en grand nombre sur la presqu’ile. Et justement, les cycles de pullulation durent de deux à quatre ans, avec une période de latence de six à douze ans entre chaque cycle.

Ce bombix est une espèce de lépidoptères de l'hémisphère nord, à activité nocturne, de la famille des Erebidae, l’une des familles de papillons de nuit qui présente le plus grand nombre d'espèces.

Cet insecte est un ravageur des forêts de feuillus, en particulier les chênaies, dont les chenilles dévorent toutes les feuilles des arbres. En ce même moment des populations très importantes dévastent les forêts corses. et celles plus près de la Mole et de Bormes-les-Mimosas au niveau du littoral du massif des Maures. 

zBombix antennes 02402444

Le mâle est reconnaissable à des antennes en forme de « plumes » et des ailes brunes ornées de lignes foncées. La femelle a un corps velu blanc, crème ou jaunâtre plus grand, des antennes fines et des ailes blanches ornées de motifs foncés.

Comme nous l’indiquions en 2019, aucun traitement contre ce Bombix n’est vraiment efficace en zone forestière. En revanche, les Calosomes (par exemple Calosoma sycophanta), coléoptère de la famille des Carabidés sont de redoutables prédateurs des chenilles, de même que les oiseaux. Ce sont de précieux auxiliaires pour limiter la prolifération des Bombix.

Il est toujours préférable de laisser réagir le milieu naturel et de le perturber le moins possible durant cette phase épidémique afin d’éviter de perturber les cycles biologiques et la biodiversité, déjà bien mal en point. Localement, on peut agir en éliminant les pontes en grattant les amas d’œufs des troncs des arbres.

21 juin 2025 : Premières chaleurs estivales et floraison éclatante des cactus

Alors que les journées s’allongent et que la chaleur explose, un spectacle discret mais saisissant se déploie sous nos yeux : la floraison des cactus. Ces plantes souvent perçues comme austères se parent soudain de couleurs vives, dévoilant des fleurs aussi surprenantes qu’éphémères. Jaunes éclatants, fuchsias profonds ou blancs nacrés… chaque variété a sa propre manière de célébrer l’arrivée de la saison chaude.

z01 Cactès 02400415 z01b Cactès 02404750 z02 Cactès 02400344

z03 Cactès 02400346 z04 Cactès IMG 20250620 102128 z05 Cactès 02402237

z07 Cactès 02405382 z08 Cactès 02405303 z09 Cactès Cigale 02400472

La cigale « Même pas peur… »

C’est un moment à la fois poétique et symbolique : dans cet univers aride, la vie explose en silence. Une leçon de résilience et de beauté inattendue qui invite à ralentir, observer, et apprécier la magie discrète de la nature.

11 juin 2025 : la pleine Lune "des fraises" portait bien son nom

La nuit dernière, la pleine Lune était bien visible dans le ciel dégagé de tout nuage de la presqu’île bien qu’un peu brumeux il est vrai.

Dernière pleine lune avant le début de l'été, la Nasa a retenu le surnom de pleine Lune "des fraises" puisque nous sommes à la période où les fraises sauvages et autres fruits rouges commencent à mûrir.

zxLune des fraises

La pleine lune a conservé une belle couleur tirant sur le rouge car à l'approche du solstice d'été elle est restée exceptionnellement basse sur l'horizon. Habituellement elle est colorée uniquement au moment où elle sort au-dessus de l'horizon car la lumière solaire qui l’éclaire traverse alors une couche atmosphérique épaisse qui filtre les longueurs d’onde et lui donne cette couleur.

Si vous avez raté le spectacle, vous pourrez encore admirer ce soir, même si la Lune ne sera plus vraiment pleine !

Newsletter FNE

logofne

  1. Accueil
  2. Dossiers
  3. Zones

Historique

1986 : vote de la Loi Littoral à l’unanimité par le Parlement.

1990 : dans le projet de POS voté par la municipalité, le classement de la moitié de la zone de déprise agricole en zone NA (Naturelle à Urbaniser) reçoit un avis unanimement défavorable de la Commission des sites et de l’Architecte des bâtiments de France.

1992 : Approbation du POS contre l’avis de la Commission des sites et de l’Architecte de bâtiments de France.

1998: la municipalité envisage de mêler habitat avec de l'hébergement socio-médical sur la propriété Juvénal, confère article Var Matin en date du 6 novembre.

2001 : l’APE demande à M. le Maire de Saint-Mandrier de mettre plusieurs zonages du POS, dont celui de l’arrière plage de la Coudoulière, en conformité avec les prescriptions de la Loi Littoral

2002 : Devant le refus du Maire, l’APE porte sa requête devant le Tribunal Administratif de Nice. L'APE est soutenue dans cette démarche par l’UDVN

2003 : Le Tribunal Administratif de Nice donne raison à l’APE pour le vallon de Cavalas et l’arrière plage de Sainte Asile mais la déboute pour l’arrière plage de la Coudoulière (Jugement du 07/05/03): jugement TA Nice.

Novembre 2003 : Appel de l’APE contre la décision du TA de Nice concernant l’arrière plage de la Coudoulière

Octobre 2004: Le terrain Juvénal est l'un des sites à enjeux pour la construction de logements neufs, confère article Var Matin en date du 13 octobre 2004.

2006 : la Cour administrative d’appel de Marseille donne raison à l’APE et déclare illégal le refus du Maire de Saint Mandrier d’abroger le classement du site en zone urbanisable, celui-ci devant être protégé au titre de la loi littoral: Jugement du 21/12/06.

Coudoulière : Enquête Publique mars 2007

Enquête Publique du 28 mars au 11 avril 2007

Une enquête publique sur la demande de la Commune d’une concession d’arrière plage de la Coudoulière s'est déroulée du 28 mars au 11 avril 2007.
Voici l'intervention de notre association à cette enquête publique à laquelle nous remercions nos adhérents d'avoir été nombreux à y avoir participé :

 

Saint Mandrier, le 11 avril 2007    

à  Monsieur le Commissaire Enquêteur :


Veuillez trouver ci-dessous notre avis  concernant l’objet de l’enquête publique sus citée :

1) Cette concession d’arrière plage vise à légaliser des aménagements condamnés par le Tribunal :

Cette demande de la Commune fait suite à l’avenant n°1 à la concession de plage (arrêté  préfectoral du 19/09/05)  modifiant les limites  de la concession pour en exclure le talus artificiel avec enrochements réalisé en infraction par la Commune entre 2001 et 2003 sur la grève de la plage naturelle (cf.  P.J. n° 1 et 2).
La concession d’arrière plage, dont les nouvelles limites incluent l’enrochement litigieux,  est  demandée par la Commune afin de légaliser les travaux qu’elle a commis en infraction sur le D.P.M. et de permettre le maintien, avec la même  emprise, de l’enrochement qu’elle a pourtant été  condamnée à enlever hors  des limites de la concession de plage (cf. P.J. n°3).
Le 05/12/05, l’A.P.E  a demandé au Tribunal Administratif de Nice l’annulation de l’arrêté préfectoral  approuvant l’avenant n°1 à la concession de plage.
Dans l’attente de ce jugement, il est tout à fait prématuré pour la Commune de demander la concession d’arrière plage telle que figurée sur le plan, car ses limites pourraient être infirmées par le jugement et les travaux d’enrochement, s’ils étaient réalisés, être à nouveau en illégalité sur la concession de plage.

2) La Commune ne justifie pas cette  concession :

Avec pour objectif  de  « confirmer des installations existantes »  à savoir :
 ● le parking  (parking bitumé créé en infraction sur le DPM, cf. Procès verbal);  
 ● le chemin piétonnier (en fait remblai terreux de la largeur d’une voie carrossable, gagné sur la plage en infraction avec le Code de l’Etat);
 ● une dalle bétonnée permettant l’accès des véhicules de secours (recensée au nombre des infractions commises sur la concession de plage) et dont l’utilité est à démontrer, d’autant qu’elle est systématiquement dégradée par la mer.
La Commune instruit ce dossier « pour la pose des enrochements nécessaires à la protection des installations précitées » sans apporter la moindre justification de la « nécessité » de ces enrochements.
L’étude produite par la Société OCEANIDE, intitulée « étude de protection du haut de la plage en enrochement » porte en fait seulement sur les conditions techniques nécessaires à l’enrochement  pour résister à l’action de la houle, en prenant pour référence l’enrochement précédent, construit sur la grève de la plage.  
Elle préconise donc un ouvrage important, en remplacement de celui réalisé par la Commune qui présentait de plus, de graves malfaçons, mais ne peut être  invoquée pour le justifier.
Il en est de même pour l’étude de CREOCEAN  réalisée peu après les travaux et tout à fait insuffisante pour juger de l’incidence des aménagements sur l’évolution de la plage de la Coudoulière (cf. P.J. n°4).

3) L’A.P.E conteste l’intérêt public de cette concession d’arrière plage :

a) La reprise des enrochements, comme autorisée par cette concession,  entraînera la construction d’une importante digue en enrochement sur tout le linéaire de la plage, portant atteinte à l’environnement et à l’équilibre de la plage naturelle :
 ● Par la dénaturation de la plage naturelle de la Coudoulière, incohérente avec le projet du Conservatoire du Littoral sur le site d’arrière plage et avec le caractère remarquable du site. D’autant que le cahier des charges est imprécis quant aux possibilités d’utilisation du D.P.M..
 ● Par la réduction de la plage du fait de l’emprise de l’endigage comme du risque de modification du profil de la plage et de régression du rivage par l’effet de la houle butant sur l’enrochement, recul déjà constaté aux extrémités de plage (la plage est réduite de moitié entre la  concession 2000 et la nouvelle concession délimitée par l’avenant).
b) Cet endigage porte également atteinte à la sécurité et à la libre circulation du public, par la création d’un talus abrupt, limitant l’accès de la plage aux seuls accès bétonnés chaque année déchaussés par la mer. Ce qui est confirmé par l’étude d’Océanide, dans sa conclusion.
c) Enfin, cette concession est coûteuse pour la Commune :
 ●redevance annuelle de 17 784 euros pendant 30 ans, ce qui rend la demande de la Commune d’autant plus surprenante qu’elle a refusé en janvier 1999 un projet de concession d’arrière plage plus important en superficie, au motif que la redevance était trop onéreuse alors qu’elle n’était que de 26 900 F, soit 4 100 euros !
 ●coût de reprise des enrochements,
 ●coût de l’entretien imposé par le cahier des charges,
 ●réfections répétées de la plage suite aux dégradations prévisibles dues à l’action de la houle buttant sur l’enrochement.
Le contribuable mandréen n’a donc aucun intérêt à contracter cette concession, d’autant que la Commune a jusqu’ici fait la preuve de son incompétence dans la préservation de cette plage, comme le prouvent le procès verbal et sa condamnation par le Tribunal.

4) Concernant la forme :

L’A.P.E. déplore la brièveté du délai d’enquête publique (9 jours, si l’on décompte les week-ends où le dossier n’est pas accessible) et, une fois encore, les horaires de consultation qui ne permettent pas aux personnes actives de venir en prendre connaissance.
Compte tenu de la complexité du dossier, en particulier son volet technique, il est à regretter également que la Commune n’ait pas pris la peine, par le biais du bulletin municipal par exemple, de mieux informer les Mandréens sur le contenu de cette enquête. Cette démarche aurait peut-être évité cet aspect « référendum », car on constate que beaucoup d’intervenants se contentent de reproduire, quasi à l’identique, le jugement émis sur le cahier par les conseillers municipaux en début d’enquête.

Enfin, des personnes se sont plaintes à nous d’avoir eu interdiction de lire les autres avis exprimés sur le dossier d’enquête publique, ou d’avoir été pressées d’en finir alors qu’ils recopiaient leur avis sur ce même cahier, ce qui ne nous paraît pas conforme avec la bonne tenue de cette enquête.
Pour toutes ces raisons,  notre Association donne un avis très défavorable à la demande par la Commune de la Concession d’arrière plage.
Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire, l’expression de notre considération distinguée.


Pièces jointes :

1.- Constat d’infraction du 22/01/02;

2.- Procès verbal de contravention du 22/01/03;

3.- Jugement du tribunal administratif de Nice du 03/03/05  (5 pages);

4.- Commentaires sur l’étude réalisée par CREOCEAN (Dr B. BA RNIER, Océanographe, Directeur de recherche au CNRS)  (4 pages).

Vallon / plage de Cavalas

Fliche

La Marinière

Domaine de l'Hermitage -ex propriété Juvénal

Plage de la Coudoulière

Procédures Coudoulière

Dépot d'hydrocarbures du Lazaret

Page 6 of 6

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Depuis 1983, notre association est chaque jour sur le terrain pour gagner de précieuses victoires pour l’environnement, pour la presqu’ile. Notre indépendance est le gage de notre liberté de parole et d'action, en tous lieux et en toutes circonstances. Garantissez notre indépendance et gagnez les victoires de demain avec nous ! Adhérez et Faites un don !

Association pour la Protection de l'Environnement et l'Amélioration du cadre de vie de la Presqu'île de Saint-Mandrier
Journal Officiel du 15 juin 1983 - Agrément préfectoral du 28 juin 1989
Site www.ape83430.fr hébergé par la société OVH - 2 rue Kellermann - 59100 Roubaix - France