Pollution atmosphérique, le blabla continue du plus haut sommet de l’état jusqu’à nos élus locaux avec des réunions et des annonces qui se répètent depuis des années : électrification des quais, carburants marins plus propres mais 1000 fois plus polluant que ceux des voitures, contrôles des fumées, contrôles de la qualité de l’air, escales zéro fumée, ports propres, etc… Mais la réalité est tout simplement visible : augmentation des panaches des navires de croisière, de ceux des navires vétustes de la Corsica Ferries lors de leurs rotations quotidiennes qui polluent l’air que nous respirons. Encore une journée port propre de ratée, enfumage diront certains…
La Valiant Lady de la compagnie Virgin battant pavillon du Bahamas entre en rade toute fumée dehors dont les polluants continueront à se disperser dans l’atmosphère de notre région et polluer l’air que nous respirons (photographies du Valiant Lady prises le 25 septembre à 8h14, 9h01, 10h00).
Les rotations des navires de la Corsica Ferries battant pavillon italien sont quotidiennes et leurs panaches de fumée bien noire sont à l’évidence riches en particules (photographie du Pascal Lota prise le 25 septembre à 15h33, il va croiser le Mega Regina à 15h49 puis revient rapidement à 18h10 et en soirée le Mega Andrea s’éloigne en route pour la Corse, photographie prise à 19h30).
La dernière grande messe du greenwashing local : les rencontres de la "diplomatie internationale" de Méditerranée du futur qui se sont tenues pour la sixième fois à Marseille ce vendredi 22 septembre pour évoquer "les solutions à mettre en œuvre pour faire face aux défis de la préservation et de la gestion de la ressource en eau." Ben voyons, mais vous n’en avez pas entendu parlé par les médias toulonnais, événement secondaire par rapport à la venue du pape François ?
Cependant, La Provence rapporte qu’une quinzaine de militants du collectif Stop croisières ont donné de la voix "Aujourd'hui en méditerranée, se croisent des paquebots de luxe qui détruisent la biodiversité et des embarcations de fortune, où des centaines de personnes perdent la vie: c'est aussi cela la réalité"...