Comme à de nombreuses occasions, hier matin, ce matin nous avons eu le privilège d’assister à un véritable spectacle « écologique » dans la rade de Toulon. Le ferry Pascal Lota de la Corsica Ferries, dans toute sa splendeur, a gratifié les riverains d’un panache de particules noires digne d’un tableau expressionniste… mais beaucoup moins artistique. Ce nuage de pollution, s’étendant sur une distance impressionnante derrière le navire, a laissé une empreinte aussi visible que gênante dans notre belle Méditerranée.
Ironie de la situation : pendant que les armateurs, la main sur le cœur, jurent sur tous les ponts qu’ils « font de leur mieux » pour préserver l’environnement, leurs navires semblent avoir une tout autre idée de la propreté marine. Corsica Ferries, nous offre ici une démonstration éclatante de ce que « préserver la mer » signifie dans leur dictionnaire : rejeter des particules polluantes à faire pâlir les cheminées d’usine d’antan ! Cette crédibilité qui s’envole au rythme des fumées noires est presque poétique, si elle n’était pas si désastreuse pour nos eaux et notre air.
Ces rejets, probablement issus d’un carburant lourd et/ou d’une combustion mal optimisée, ne sont pas un incident isolé. Ils rappellent cruellement que les promesses environnementales des compagnies maritimes doivent être scrutées avec la même méfiance qu’un horizon voilé par leurs panaches.
À l’APE, nous exigeons des explications claires de Corsica Ferries sur ces émissions et des mesures concrètes pour les réduire : filtres à particules, carburants moins polluants, ou encore contrôles rigoureux des moteurs. La Méditerranée n’est pas une décharge, et nous méritons mieux qu’un décor de carte postale souillé par des pratiques indignes de 2025.
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