Alors que la COP30 bat son plein à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre, les espoirs d'avancées climatiques s'amenuisent. Les émissions mondiales de CO2 atteignent près de 60 milliards de tonnes en 2025, en hausse de 2,3 % sur un an, malgré les engagements de l'Accord de Paris. Le Brésil, hôte de la conférence, annonce une baisse de 16,7 % de ses propres émissions, mais les contradictions persistent : exploitation pétrolière offshore et projets agro-industriels contribuent toujours au réchauffement climatique. António Guterres, secrétaire général de l'ONU, alerte sur une trajectoire de +2,5 °C d'ici 2100 si les NDC (contributions nationales) ne sont pas renforcées. L'Afrique, émettant moins de 4 % des GES mondiaux, exige une "justice climatique" et des compensations.
Et chez nous ? Novembre 2025 confirme le réchauffement climatique : records de douceur en France avec +6 à 10 °C au-dessus des normales (24 °C à Biarritz, 19,3 °C en Sarthe !). Seulement 10 % du territoire a connu une gelée en ce début de mois (contre 40 % habituellement), et le réchauffement mondial frôle les +0,8 °C. L'Arctique montre des écarts +15 °C au-dessus des normales, impactant la banquise.
Le Mega Andrea de la Corsica Ferries battant pavillon italien quitte la petite rade de Toulon tout panache de polluants dehors ce 12 novembre 2025 à 20h00.
Mais regardez ces photographies prises ce soir : un navire Corsica Ferries sort de la rade de Toulon en crachant un épais nuage de fumée ! Preuve criante que les promesses locales restent lettre morte. Malgré l'investissement de 20 M€ (69 % public) dans le branchement électrique à quai (Cenaq, enfin opérationnel depuis février 2025), seuls 39 branchements sur 836 escales (moins de 5 %) ont eu lieu au 26 octobre. "Ça fait cher l'escale", grince Philippe Leroy, élu métropolitain (Var-Matin du 3 octobre 2025).
La mairie de Toulon et la métropole TPM avec son 5ème vice-président chargé parait-il de la protection de l’environnement, développement durable, transition écologique et énergétique visaient 300 branchements, et une réduction de 80 % des émissions de gaz et particules fines. Résultat ? Les moteurs au fuel tournent encore, polluant l'air des riverains du Mourillon, du Faron et de Saint-Mandrier. La mairesse Josée Massi aurait écrit à Pierre Mattei (PDG Corsica Ferries) pour exiger le branchement systématique et la fin des "panaches noirs". Le maire de Saint-Mandrier quant à lui très courageusement et comme à son habitude pour déporter le débat des idées sur les personnes s’en prend aux « écolo-bobos de l’APE », …
Ces fumées locales symbolisent l'inaction globale et locale : alors que la COP parle finance et coopération, nos poumons étouffent sous les rejets de polluants des navires. L'APE alerte : il est urgent d'imposer le branchement électrique à quai (avec des sanctions si besoin) et de monitorer les émissions portuaires pour pousser à la modernisation de la flotte de ferries avec des navires plus propres. Protégeons notre rade, notre presqu’ile et notre santé !
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