Depuis plus de 15 ans et jusqu’en 2015, la commune de Saint Mandrier s’est acharnée à refuser de reconnaitre le caractère patrimonial de l’ensemble du site et à y autoriser des permis de construire.
Seule l’action de l’APE à travers une longue bataille juridique a protégé jusqu’ici ce site du béton.
Malgré les décisions de justice, la Commune n’a toujours pas mis à jour son règlement d’urbanisme (Plan d’Occupation des Sols) qui affiche encore une partie du site en zone constructible. Ce qui a empêché le Conservatoire de l’acquérir dans son ensemble et qui a permis à son prix de vente de s’envoler lors des premières enchères de septembre 2016 (prix atteint 1 370 000 euros pour une mise à prix à 200 000 euros).
Aujourd’hui, la propriété fait l’objet d’une surenchère avec un cahier des charges affichant toujours la constructibilité d’une partie du site, ce qui maintient l’intérêt des promoteurs au détriment de la collectivité qui aura bien du mal à préempter au prix que les enchères risquent d’atteindre.
La Commune a beau afficher maintenant son désir d’acquisition et reconnaitre enfin le caractère patrimonial du site, elle est responsable de cette situation.
L’APE et l’UDVN83 ont émis un avis défavorable au projet communal de ZAD car il affiche pour objet non pas la préservation et la mise en valeur de cet espace naturel remarquable, mais la réalisation d’un projet urbain et la création d’un parking, ce qui serait particulièrement dommageable à la qualité et à la protection du site.
Oui à l’achat de la propriété par la collectivité mais pour sa protection et la mise en valeur de son patrimoine naturel et bâti et non pour la transformer en zone urbaine avec des parkings. C’est le but de l’action de l’APE depuis 15 ans.