Oh vé, avec des cannes à pêches de cette taille et un salabro* géant il ne va pas rester beaucoup de gobis à la Coudoulière !
* Un salabre est constituée d'un filet cerclé sur une armature rigide à large ouverture, monté à l'extrémité d'un manche plus ou moins long...
Celle du Suffren, premier sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Barracuda.
Après le vent des derniers jours, la température de l’eau est remontée mais un reste de houle remet en suspension les sédiments les plus fins et les débris d’algues… Situation pas optimale pour la prise de photographies !
Cette nuit, les rascasses sont de sortie et chassent à l’affut immobiles, installées sur leurs rochers au milieu des algues ou dans l’herbier de Posidonies.
Cette nuit, les couleurs des habitants de la mer éclairent la nuit sous-marine. En pleine eau les calmars (Loligo spp.) chassent en bandes rapides et brillent de leurs feux multicolores dans le faisceau de nos lampes : De véritables petits bijoux.
Sur le fond, c’est plus calme. Les étoiles de mer s’enfoncent dans le sable pour s’y cacher comme l’étoile fouisseuse (Archaster typicus) et d’autres espèces se déploient sur les rochers.
Cette nuit c’est encore quasi pleine lune mais après plusieurs jours de Mistral, la température de l’eau est à 15°C ! Un reste de houle agite l’eau qui est chargée de particules en suspension. Deux paramètres pas favorables du tout à la prise de photographie qui nécessite stabilité et clarté mais quand l’envie de plonger vous prend…
On n’est jamais déçu par une plongée de nuit sous les étoiles ! C’est toujours un plaisir des sens de « voler » dans l’obscurité de la mer et d’observer les habitants de la mer eux-mêmes pour la plupart endormis entre les rochers ou en pleine activité. Ils se laissent approcher et photographier sans crainte.
Bonne plongée de nuit le long de la plage de la Coudoulière !
Le Gattilier qui porte le nom scientifique de Vitex agnus-castus L. est un bel arbuste que vous identifierez facilement au rond-point de Pin Rolland face au stade là où les travaux des nouvelles constructions ont commencé et le long du parking du stade.
Avec un peu de chance, et une bonne apnée, vous verrez peut-être sous un surplomb des rochers de la Coudoulière une éponge bleue magnifique parfois également visible entre les rhizomes des posidonies.
Appelé communément lepture cordigère ou lepture porte-cœur, c’est un insecte de l'ordre des coléoptères de la famille des Cerambycidae, appelés habituellement capricornes ou longicornes.
En soirée, en cette période quasi-estivale, une lueur verdâtre fluorescente est parfois perceptible à même le sol. C’est un ver luisant, aussi appelé lampyre (Lampyris noctiluca), dont la loupiote de madame attire monsieur durant la nuit. En effet, les femelles adultes des lampyres sont aptères, gardant une forme de larve, et émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, pourvus d'ailes sont plus mobiles. Un moyen efficace pour trouver le partenaire idéal pour s’accoupler.
Le Lampyre femelle a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen. Les œufs sont également lumineux (voir les photos). Cette faculté, appelée bioluminescence, est le résultat d’une réaction chimique qui se produit dans un organe spécifique, le photophore.
Ce goéland blessé intentionnellement se remet de son aile cassée. Le plâtre est remplacé par une vieille chaussette, tout se recycle !
Ces deux derniers jours, la pluie a enfin arrosé naturellement la presqu’ile et abreuvé les sols et les plantes. Aujourd’hui, après le bel orage de cette fin de journée printanière, presqu’estivale, nous avons senti cette odeur très particulière de terre mouillée.
Mais d’où vient ce parfum ? Du pétrichor ! Une huile sécrétée par des plantes qui s’associe pendant les périodes sèches aux particules argileuses et autres silicates du sol. Lors d’une une pluie, les gouttes qui frappent le sol génèrent des aérosols de pétrichor qui se combine avec la géosmine produite par des bactéries du sol (Septomyces coelicolor) pour produire des composés volatils à l’odeur très particulière « de terre mouillée » très fugace !