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11 juin 2025 : la pleine Lune "des fraises" portait bien son nom

La nuit dernière, la pleine Lune était bien visible dans le ciel dégagé de tout nuage de la presqu’île bien qu’un peu brumeux il est vrai.

Dernière pleine lune avant le début de l'été, la Nasa a retenu le surnom de pleine Lune "des fraises" puisque nous sommes à la période où les fraises sauvages et autres fruits rouges commencent à mûrir.

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La pleine lune a conservé une belle couleur tirant sur le rouge car à l'approche du solstice d'été elle est restée exceptionnellement basse sur l'horizon. Habituellement elle est colorée uniquement au moment où elle sort au-dessus de l'horizon car la lumière solaire qui l’éclaire traverse alors une couche atmosphérique épaisse qui filtre les longueurs d’onde et lui donne cette couleur.

Si vous avez raté le spectacle, vous pourrez encore admirer ce soir, même si la Lune ne sera plus vraiment pleine !

10 juin 2025 : La cigale 2025 cymbalise!

Ce matin, les premiers coups de cymbales des cigales aiguaient les collines de la presqu’ile. A écouter sans modération !

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Cigale sortant de leur mue et cigale adulte mais attention toutes les cigales ne se ressemblent pas …

22 mai 2025 : L’écume du jour aux deux frères

Ce 22 mai le vent agitait sacrément la surface de la mer au cap Sicié…

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9 août 2024 : Petite promenade sous-marine matinale …

La température de l’eau de mer se maintient toujours à 27°C et les prévisions météorologiques annonce quelques jours caniculaires avec des pointes à 35°C : une bonne raison de profiter des baignades en l’absence de méduse.

00 SST journalière Mondiale

L’évolution de la température journalière des eaux de surface calculée sous la forme d’une moyenne au niveau mondial montre que l’année 2024 (tracé en noir) sera très certainement une année caractérisée par une moyenne annuelle des plus élevée. La valeur moyenne le 7 aout était de 21°C proche de celle de 2023 à la même date. (Source des données NOAA).

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Pour la Méditerranée et dans notre région les températures restent élevées, et atteignent maintenant 29°C dans le golf de Gènes (Source des données). Après l'Arctique, la Méditerranée serait la région du monde la plus touchée par le réchauffement climatique (Source MedECC).

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L’occasion de prendre le temps pour une balade matinale, douce, en apnée pour croiser les bancs de Castagnoles (chromis chromis) en train de se nourrir. Leur robe sombre contraste avec les éclats d’argent des bancs d’anchois qui se nourrissent également dans les mêmes eaux.

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Une vive est en éveil semi enfouie dans le sable, difficile à distinguer grâce à sa robe mimétique, véritable cape d'invisibilité, effrayée par le flash, elle déguerpie en faisant un petit nuage de sable d’un coup de queue pour dérouter l’éventuel prédateur. Pas très loin, posé sur le fond un rombou (Bothus podas) lui aussi à la robe très mimétique, immobile, il espère sans doute échapper à l’œil du promeneur sous-marin.

z07 Posidonies Touffe IMG 0271 z08 Posidonies Touffe decolorée IMG 0279 z09 Posidonies Touffe decolorée IMG 0280

Un ilot de Posidonie se distingue au milieu du sable, tel une palmeraie au milieu du désert. Les rhizomes se sont bien ancrés sur les cailloux affleurant mais l’ensablement limitera leur croissance. D’ailleurs un peu plus loin, les rhizomes de Posidonie en limite de l’herbier sont ensablés et meurent comme le montrent les feuilles rabotées et décolorées.

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Le poulpe est toujours la créature sous-marine la plus attachante, dans moins de 50 cm d’eau, un très jeune poulpe observe les entrées-sorties des humains de son univers marin…

7 août 2024 : Le paso doble du Flambé

Le Flambé est un papillon, eh oui ! Vous le reconnaitrez à ses ailes d’un jaune très pâle, zébrées de bandes noires avec les deux ailes postérieures qui se terminent par une longue pointe effilée. Il est observé dans presque tous les départements de France métropolitaine, en fait dans la majeure partie de l’Europe jusqu’en Asie Mineure.

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Les ocelles orange du Flambé vous fascinent. Lorsque deux individus se rencontrent, c’est l’occasion de virevolter, de danser en tournoyant jusqu’à ne faire qu’un, êtes vous libre pour un paso doble ?

31 juillet 2024 : Plongée de nuit, record de température et concombres …

Sans surprise, avec la température atmosphérique ambiante qui dépasse les 35°C et en absence de vent, la température de l’eau de mer de surface continue à grimper lentement pour dépasser maintenant les 27°C le long du littoral de la presqu’ile côté mer ouverte et même dépasser aujourd’hui les 28°C côté petite rade, au niveau du Lazaret.

01 Température eau de mer Lazaret 20240731 T

L’évolution de la température des eaux de surface de la station du Lazaret montre, après un rafraichissement dû à un coup de vent, la tendance à la hausse régulière depuis le début du mois de juillet avec des fluctuations jour-nuit quotidiennes (Source : HTM-Net). Le maximum atteint ce mois, 28,17°C, a été mesuré aujourd’hui en fin d’après-midi à 16h19 (14h19 TU). Cette augmentation de la température des eaux de mer, diminuant la teneur en oxygène et augmentant leur acidité, peut mettre en difficulté certaines espèces marines de mollusques comme les moules dont la température de survie est de 28 °C, alors que celle des huitres est plus élevée.

Ce soir, la plongée de nuit nous fait rencontrer des espèces rampant sur le fond qui sont également menacées non pas par le réchauffement climatique mais bien par la surpêche : les holothuries.  L’aspect de leur corps allongé et mou leur a valu leur surnom de concombre de mer. Les scientifiques les ont classées dans les échinodermes car elles présentent la symétrie radiale d'ordre cinq qui leur est typique.

z02 Etoile de mer IMG 0047 z03 Holothurie tubulosa IMG 0108 z04 Holothuria poli P1020028

A l’arrivée au fond sur une zone de rochers, rencontre avec étoile de mer aux cinq bras d’un rouge pétant dans la lumière des lampes. Non loin, un autre échinoderme, une Holothurie tubuleuse (Holothuria tubulosa) d’un brun clair à roussâtre qui peut atteindre jusqu'à 40cm de long avec de grosses papilles caractéristiques en virgule. A proximité, un concombre de mer ensablé (Holothuria poli) rejette les sédiments qu’il a avalé pour en extraire la matière organique dont il se nourrit.

z05 Holothurie IMG 0113 z06 Holothurie dessous IMG 0120 z07 Holothurie tete IMG 0151

Non loin dans les anfractuosités et creux des fonds rocheux où s'accumule un peu de sédiments, à proximité des posidonies, un concombre cracheur marron (Holothuria sanctori) se distingue par ses auréoles blanches à jaunâtres cerclant la base des papilles. Les pieds ambulacraires sur la face ventrale s’agitent lorsqu’on la retourne.

z08 Holothurie mucus P8090053 z09 Holothuroidea Holoturia tubulosa P8020103 z10 Holothurie déjection MG 0930

Les pieds du concombre de mer ensablé sécrètent un mucus collant qui lui permet de se recouvrir d'une pellicule de sable et de divers débris comme des feuilles mortes de posidonie.  Sa bouche offre une belle symétrie radiaire. L'holothurie est un animal détritivore qui avale le substrat meuble dont elle extrait la matière organique et rejette la partie minérale sous forme d'un chapelet de boulettes visible dans les anfractuosités entre les rochers.

Malheureusement pour les holothuries, les Chinois leur prête traditionnellement, et encore aujourd’hui, des vertus curatives anticancéreuses, voire préventives contre le cholestérol et autres affections. Les chinois les considèrent comme un mets prestigieux doté de vertus médicinales. La demande chinoise a conduit à leur surpêche et à leur raréfaction dans les eaux indo-pacifiques. Elles font maintenant l’objet de surpêche dans les eaux européennes. Aussi, afin d’éviter leur disparition des eaux méditerranéenne, des arrêtés interdisent leur pêche depuis 2019 en Corse et depuis 2023 pour PACA. Leur raréfaction et l’appât du gain suscitent des tentatives d’élevage des holothuries pour répondre à la demande chinoise…

30 juillet 2024 : Plongée de nuit, certains poissons dorment la nuit, d’autres pas…

La température de l’eau de mer se maintient à 27°C et les prévisions ne sont pas à la baisse puisque la vague de chaleur s’étend maintenant vers l’est de l’Europe.

En Sicile, le lac de Pergusa est réduit à une flaque d’eau stagnante, victime de la sécheresse. Sans affluent important, sa seule source d’approvisionnement sont les précipitations directes qui ont totalement fait défaut cette année. Depuis le mois de février, à 70 km à l’ouest du lac de Pergusa, les autorités locales ont décidé des mesures de restrictions en eau et les hôteliers limitent le nombre de touristes en raison de la pénurie en eau.

Ce soir, la plongée de nuit nous fait rencontrer quelques poissons ensommeillés ou… bien actifs.

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A l’arrivée au fond des poissons qui nagent en pleine eau le jour sont très proches du fond, voire posés sur le fond. La lumière des lampes les désoriente et ils se déplacent comme des somnambules entre les rochers et les posidonies. Les Castagnoles (chromis chromis) en pleine eau le jour, au corps de couleur foncée et aux nageoires noire et bleutée avec la caudale en forme de « queue d’hirondelle », se sont réfugiées contre les rochers. Les Sars à tête noire (Diplodus vulgaris) qui nagent non loin du fond en journée sont endormis entre les rochers. Ils sont facilement reconnaissables à leur corps argenté barré de noir au niveau de la nuque et à la base de la nageoire caudale ainsi qu’à leurs rayures jaunes horizontales bien visibles. Les Corbs communs (Sciaena umbra) au corps couleur bronze et en forme de chapeau de gendarme sont en bordure des herbiers. Ils fuient immédiatement la lumière et se réfugient dans l’herbier de posidonies. 

Nous continuons notre promenade nocturne et dérangeons quelques serrans.

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Dormant au contact du fond, les Serrans écritures (Serranus scriba) dorment, magnifiques avec leurs bandes verticales brun sombre sur le corps, leur tache bleu pâle sur l'abdomen et surtout leur tête ornée de motifs colorés ressemblant à des lignes d'écriture d’où leur nom scientifique. Il n’aime pas la lumière et s’enfuit dans les failles des rochers où des murènes (Muraena helena), elles bien réveillées sont en train de chasser.

La promenade nous fait rencontrer des rascasses aux couleurs bien vives mais, elles aussi bien réveillées.

 z7 Rascasse 1 IMG 0216 z8 Rascasse 3 T IMG 0193 z09 RascasseIMG 0077 z10 Rascasse IMG 0072

Les rascasses classées par les scientifiques dans le genre Scorpaena sont également des poissons magnifiques, non pas uniquement pour leur gout dans la bouillabaisse. Elles vivent sur le fond. Elles ont de gros yeux bien utiles pour y voir dans le noir, une tête massive et épineuse et une bouche protractile qui leur permet d’attraper crustacés et petits poissons. Elles chassent la nuit à l’affût camouflées grâce à leurs taches irrégulières aux couleurs tirant sur les rouges et par des expansions cutanées, en particulier sous la mandibule inférieure, un bel exemple de mimétisme avec les algues environnantes. Leur nageoire dorsale est épineuse pour le moins.

27 juillet 2024 : Plongée de nuit, coquillages et crustacés

La température de l’eau de mer est toujours à 27°C, presque trop chaude pour se rafraichir de la température ambiante qui grimpe encore ! La température de l’eau atteint 28°C dans la région est avec la canicule qui va se prolonger cette semaine.

001 Carte température Capture d’écran 2024 07 29 132738

Les températures de surface de la Méditerranée atteignent 28°C dans notre secteur.  Cette carte de température des eaux de mer de surface a été réalisée à partir des données de l'analyse SST de Medspiration (précision d'environ 2km). La réactualisation s'effectue autour de 21h le soir.

(Source : https://www.meteociel.fr/accueil/sst.php)

Ce soir, la plongée de nuit nous fait rencontrer quelques crustacés locaux.

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Un magnifique pagure, un grand Bernard l'Hermite (certainement Dardanus calidus) qui a choisi de s’abriter dans une coquille vide du mollusque Rocher fascié (Hexaplex trunculus) déambule accroché à la surface de la paroi d’une faille émergeant d’un herbier de Posidonie. Caractéristique de l’espèce, la pince droite est plus petite que la pince gauche servant à découper les restes de cadavres d’animaux. Un plus petit Bernard l’Hermite, le Pagure anachorète (Pagurus anachoretus) à pattes poilues, marron rayées de blanc comme ses antennes est suspendu à une algue. Les yeux sont verts et au bout d'un pédoncule blanc. Il s’est abrité dans une coquille de Cérithe-goumier (Cerithium vulgatum) très commune en Méditerranée. 

Nous continuons notre promenade nocturne et notre regard est attiré par un paquet d’algues qui se déplace à toute vitesse sur un rocher fuyant la lumière de nos lampes.

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Une petite araignée de mer (surement Maja crispata) dont la carapace de taille maximale de 8 à 9 cm de long est couverte d’algues (épibiontes) coure sur le gazon d’algues d’un rocher. Difficile de distinguer ses formes ni ses pattes mais grâce aux photographies nous vous laissons retrouver ses yeux, ses pinces et ses mandibules ainsi que les épines qui ornent sa carapace.

La nuit nombre de poissons s’immobilisent pour dormir, c’est l’occasion de les approcher de très près et d’observer un crustacé qui les parasite, l’Anilocre.

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Un couple d’anilocres est fermement accroché sur le corps d’une oblade, l’individu le plus gros est la femelle (ectoparasite). Les anilocres sont d'abord mâles, puis deviennent femelles (protandrie). Leur corps composé de la tête avec des yeux bien visibles, d’un thorax de sept segments et d’un abdomen de six segments pour atteindre une longueur 3 cm. Leurs sept paires de pattes sont équipées de crochets de fixation qui leur permettent de se s’agripper fermement sur les poissons dont elles se nourrissent du sang, mais aussi du mucus et des tissus cutanés.

27 juillet 2024 : Plongée de nuit et rencontre avec les céphalopodes

Cette nuit comme l’été dernier à la même époque la température de l’eau est à 27°C ! Et oui, la Méditerranée se réchauffe et des maxima sont enregistrés pour les eaux baignant les côtes de l’Espagne à celles de la Grèce.

Nos plongées sont toujours l’occasions d’observation d’éventuels évolutions de la flore et de la faune sous-marines locales.

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Un minuscule poulpe commun (Octopus vulgaris) d’une dizaine de centimètres recherche son repas sur le tapis d’algues et fuit prestement la lumière de la lampe en se réfugiant dans l’herbier de Posidonies bordant le rocher.

Nous continuons notre promenade nocturne et croisons deux sèches l’une en pleine eau et l’autre tapis contre un rocher qui perdent leurs repères sous l’effet des lampes et des éclairs des flashs.

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La facilité des sèches à modifier leurs couleurs dans la journée en fonction de celles des substrats est altérée lorsqu’elles sont éblouies par l’intensité des lampes. Leurs robes s’éclaircissent mais elles n’en restent pas moins des êtres vivants au comportement incroyable.

21 juillet 2024 : Les ipomées s’épanouissent sous la pluie

L’ipomée est une plante herbacée vivace qui colonise de nombreux jardins de la presqu’ile où elle est cultivée pour ses fleurs de couleurs vives. Grimpante, ses tiges volubiles pouvant atteindre 6 mètres de long courent le long des clôtures, des murs, des piliers... Ses feuilles alternes peuvent être trilobées ou en forme de cœur et ses fleurs en forme d'entonnoir vont du bleu au violet.

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La fleur de l’ipomée est un calice formé de cinq sépales subégaux soudés, sa couleur va du bleu vif au violet bleuâtre, virant au pourpre rougeâtre ou au rouge en vieillissant. La corolle a un centre plus pâle et contient les étamines et le pistil.

Originaire du sud des États-Unis au nord du Chili, l’ipomée s'est naturalisée dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales et est considérée comme une plante envahissante en Australie, Chine, Afrique australe et dans de nombreuses îles du Pacifique.

11 juillet 2024, une explosion de couleurs, les succulentes sont en fleurs

La chaleur revenue, les succulentes bien adaptées à la sécheresse fleurissent et c’est une explosion de couleurs de toutes tailles !

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Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi, je me pique de le savoir
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe, aïe, aïe

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Dans leurs cœurs, il y a des cactus
Dans leurs portefeuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans l'heure qu'il est, il y a des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille, ouille, ouille
Aïe

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Pour me défendre de leurs cactus
À mon tour, j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe, aïe, aïe

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Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe

Jacques Dutronc "Les Cactus"

1 juin 2024 : Tityre, Tircis, Myrtil, Silene et Pieride sont de sortie

La raréfaction des prairies et autres espaces sauvages a entraîné un effondrement massif des populations d’insectes et d’oiseaux en Europe. Les populations d’insectes ont connu un déclin de 76 % et plus de 600 millions d’oiseaux ont disparu depuis 1980.

Aussi, depuis 2019, le mouvement "No Mow May", ("Pas de tonte en mai"), très actif en Grande-Bretagne fait des émules dans tous les pays européens et des études récentes ont révélé que laisser en place les herbes des jardins favorisait le maintient et le développement des populations d'insectes.

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Différentes espèces de papillons sont visibles en ce moment dans les prairies de la presqu’ile souvent classées dans la sous-famille des Satyrinae. Elles sont caractérisées par des parties de leur corps de couleur brune et la présence d’ocelles à différents endroits sur leurs ailes. Ce sont les Tityre, Tircis, Myrtil, Silene et les Pieride du chou quant à eux sont classé dans la famille … eh oui des Pieridae.

Ainsi, les résultats des recherches issues d'une étude de cinq ans menée par Butterfly Conservation ont montré une augmentation de 93 % des visites de papillons dans les jardins participant à No Mow May. Les avantages vont bien au-delà des abeilles et des papillons : des études ont montré une augmentation du nombre de coléoptères (qui se nourrissent de parasites présents dans les jardins) et des populations de vers de terre plus importantes dans un sol meilleur et des pelouses moins « entretenues ».

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Certaines plantes vont continuer à fleurir durant l’été, et les abeilles et les bourdons ont appris dans leurs déambulations où se trouvent les fleurs dans leur environnement. Lorsque les parcelles sauvages sont coupées fin mai, toute l’énergie et les efforts déployés par les abeilles et bourdons pour savoir où trouver ces fleurs sont perdus. La Scolie des jardins (Megascolia maculata) au corps velu noir avec des tâches jaunes est impressionnante mais totalement inoffensive.

Avec la sécheresse qui s’installe, les fleurs de pelouse qui ont fleuri jusqu’à la fin mai commencent à disperser leurs graines, une source de nourriture pour les oiseaux tels que les chardonnerets et les mésanges. En tondant, vous détruisez toute cette nourriture que les oiseaux attendent.

Chacun devrait faire de la place à la nature, là où il le peut et en permanence. Le No Mow May, et la philosophie durable qui lui est relié est un moyen d’y parvenir.

Pour en savoir plus :

  • Alors que No Mow May se termine, voici pourquoi nous devrions garder les parcelles de pelouse sauvages en permanence.

25 mai 2024, les couleuvres à échelons se dorent au soleil

Avec les fortes températures vous pouvez rencontrer une couleuvre à échelons (Zamenis scalaris) dans la garrigue, le maquis et dans les zones habitées près des cultures. Ce sont des serpents diurnes qui aiment les zones ensoleillées, rocailleuses ou broussailleuses de notre presqu’ile et sont capables de grimper dans les buissons. 

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Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur livrée gris-jaune ou gris brunâtre et aux deux traits longitudinaux sombres le long de leur corps qui peut mesurer jusqu'à 1,60m. Les deux traits sont reliés par des lignes transversales chez les jeunes sujets, faisant penser à une échelle, d’où le nom donné à cette espèce.

Cette couleuvre est totalement inoffensive, admirez-la sans chercher à la chasser car elle disparaîtra rapidement au moindre geste…

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12 avril 2024 : Une raie aigle dans le port de Saint-Mandrier

Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.

Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.

Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !

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La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.

Pour en savoir plus :

  • La raie Aigle sur le site Doris
  • La raie Aigle sur le site Fishbase MNHN

13 janvier 2024 : Martin pécheur et Harle huppé, deux bijoux de plumes

Le Martin-pêcheur est très facilement reconnaissable grâce à la couleur bleu turquoise des plumes de son dos qui tranche avec le roux-orangé des plumes de ses parties inférieures. Le bleu métallique de son plumage varie de l’azur au cobalt. Ces reflets ne sont pas dus à un pigment, mais dus à la diffraction de la lumière par la structure de ses plumes. 

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Un martin pécheur était visible ces derniers jours voletant d’un lampadaire à l’autre au niveau du quai maritime du parc de la navale de la Seyne sur mer. Essentiellement piscivore, il est « équipé » d’un bec pointu en forme de dague très efficace pour capturer ses proies.

Habituellement, le martin-pêcheur est observé sur les berges des lacs, rivières, fleuves, étangs en particulier lorsque la zone est poissonneuse où il s’installe sur des postes d’observation lui permettant de repérer ses proies. Localement, il est visible dans les anciens salins d’Hyères.

Le Martin-pêcheur est inscrit dans la liste des espèces protégées en Europe donc en France de la "Directive oiseaux". La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits.

Un Harle huppé avec sa tête noire, son collier blanc et sa huppe font qu’il est facilement identifiable, même s’il est rarement de passage dans notre secteur. C’est une espèce d'oiseaux palmipèdes classée dans la famille des Anatidae, un canard donc…

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Un individu était visible ces derniers jours dans la petite rade au niveau de l’embarcadère de Tamaris de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Piscivore, il est taillé pour la nage et la plongée. Lorsqu’il s’envole, une large zone blanche est visible au niveau du bras des ailes. Le vol est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés.

Le Harle huppé a une distribution holarctique et se reproduit dans toutes les régions boréales. En Europe, il niche essentiellement au delà du 55° Nord. Depuis 1993, l'espèce se reproduit occasionnellement en France sur les îles Chausey. En hiver, l'aire de distribution hivernale s'étend surtout de l'estuaire de la Seine à l'Ile de Ré avec un petit nombre d'oiseaux hivernant plus au sud (Ile d'Oléron et Arcachon) et sur le littoral méditerranéen.

Comme toutes les espèces d'anatidés hivernant sur les côtes, le Harle huppé est exposé à la menace permanente de la pollution par les hydrocarbures et par l'eutrophisation des eaux littorales.

Ne trainez pas, à vos jumelles !

Pour en savoir plus :

  • Martin-pêcheur
  • Harle huppé

12 décembre 2023 : Les belles immigrées et le Vulcain

La pluie est enfin tombée, pénétrant les premiers centimètres de sol au bénéfice des plantes d’autant plus que le soleil n’a pas tardé à réapparaître et à les réchauffer. Pour autant, les floraisons sont rares en ce mois de décembre et souvent concernent des espèces originaires d’autres continents qui nourrissent les rares insectes encore visibles ce mois-ci...

z01 Euryops Général z02 Euryops Fleur détails 

L’Euryops chrysanthemoide est cultivée comme plante ornementale sous nos contrées, classée dans la famille des Asteraceae facile à reconnaitre. C’est une espèce à feuillage persistant aux fleurs d’un jaune vif qui peut dépasser 1 m de haut. Elle est originaire d'Afrique du Sud et plus précisément des KwaZulu-Natal, Mpumalanga et Swaziland de la région du Cap-Oriental. Les feuilles sont d'un vert brillant, bien découpées en segments profondément indentés, jusqu’à 10 cm de long sur 1 à 3 cm de large (pennatilobée à pennatipartite). Les fleurs d'un jaune brillant sont regroupées en capitules solitaires de 4 cm de diamètre, avec au centre les fleurs tubulées entourées d’une couronne de fleurs ligulées. Elle se développe dans tout type de sol drainé et est adaptée au climat maritime et au vent de la presqu’ile.

Les fleurs de l’Euryops chrysanthème attirent les rares insectes encore actifs en cette saison comme les bourdons du genre Bombus qui affrontent vaillamment les premiers frimas hivernaux.

 z05 Tetraplanax Vue Générale   z08 Tetraplanax Frelon asiatique

La Plante à papier de riz (Tetrapanax papyrifera), parfois nommé "Tung-tsau", est originaire de Taïwan et du Sud de la Chine où la moelle de ses tiges lignifiées était utilisée pour fabriquer le papier de riz traditionnel. Elle a été classée dans la famille des Araliacées. De grande taille, elle est facilement reconnaissable à ses feuilles vert tendre, au-dessous veloutées, profondément découpées et qui peuvent atteindre 1 m d'envergure. En ce moment, les inflorescences en corymbes blancs parfumées pouvant également atteindre 1 m de hauteur sont apparues.

Les fleurs sous forme de pompons attirent en nombre les insectes dont différentes espèces de mouche, les bourdons mais aussi les frelons asiatiques qui d’ailleurs attrapent les mouches imprudentes pour les dévorer. Les fruits apparaitront plus tard sous la forme de petites baies noires qui sont mangées par les oiseaux.

Les fleurs nectarifères sont visitées par les infatigables bourdons et les frelons asiatiques qui se faufilent entre les longues étamines pour atteindre les glandes nectarifères.

z13 Néflier Fleur   

Les Néfliers du Japon (Eriobotrya japonica) encore appelés Bibaciers sont encore en fleur alors que la floraison a commencé en septembre. Cette espèce est originaire des montagnes du Sichuan et du Yunnan dans le sud-ouest de la Chine. C’est dans la province de Hubei que la plante aurait été cultivée la première fois puis introduite au Japon au XIeme siècle pour gagner le bassin méditerranéen au XVIIme siècle. Les fleurs composées de 5 pétales d’un blanc crème sont recouvertes d'un duvet roussâtre. Elles sont regroupées en panicules terminales de forme conique. Le néflier a donc été classé dans la famille des Rosaceae avec les pommiers et les poiriers.

Ses fleurs au parfum d'amande amère étaient à ce titre fréquemment utilisées en parfumerie dans les notes de tête des parfums. Mellifères elles attirent donc les insectes, dont de nombreuses espèces de diptères (mouches) ainsi que les frelons asiatiques qui les pollinisent. Les fruits précoces et riches en calcium et vitamine se consomment bien mûrs et donc ne se conservent pas très longtemps.

Cette année, aucune abeille mellifère n’est visible en ce moment à la différence de l’an dernier. Ce sont donc les bourdons, les diptères et les frelons asiatiques qui vont participer à la pollinisation des fleurs en cette saison.

z18 Papillon Vulcain Myrte z20 Papillon Vulcain

Les insectes sont rares mais il faut n noter la présence d’un papillon, le Vulcain (Vanessa atalanta) dont la vivacité des couleurs attire le regard. Les mâles sont territoriaux et « surveillent » leur parcelle qu’ils choisissent bien ensoleillée, « chassant » toute intrusion d’objet volant, parfois même les oiseaux.

Une particularité, le Vulcain est une espèce migratrice. Ainsi, à la fin de l'automne, certains Vulcains migrent vers les pays d'Afrique du nord où ils passent l'hiver. Les températures douces de la presqu’ile font que d’autres passent l’hiver ici, et il n'est pas rare de les voir se chauffer au soleil. Cependant, leurs ailes montrent des échancrures qui témoignent des aléas de leur vie sur la presqu’ile sans que cela ne les empêche de virevolter à la recherche du nectar des fleurs ou chassant un voisin entreprenant. Sa présence permanente n’annonce donc pas le printemps comme cela était indiqué sur la couverture du magasine municipal Le Mandréen de mars 2023, mais n’est pas expert en environnement qui veut…

Voir l'article complet avec d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.

11 octobre 2023 : A la Renardière, un petit groupe de Capucins … bec de plomb

En promenade sur les versants de la Renardière vous pourrez apercevoir en ce moment un petit groupe d’une dizaine d’individus de Capucin bec-de-plomb (Lonchura malabarica). C’est une espèce de passereaux classé dans la famille des Estrildidae.

z01 Capucin bec de plomb 02305875 z02 Capucin bec de plomb 02305887

Ces petits oiseaux ne sont pas farouches et sont visibles en petits groupes dans les buissons et sur les fils électriques. Ils ont une taille de 10 à 13 cm, les deux sexes ont un plumage identique et vivent de 6 à 8 ans.

Ce Capucin vit depuis le Sultanat d'Oman et l'Iran jusqu'en Inde et au Sri Lanka et dans le sud-est de la France, sur la côte d’Azur, où des individus se sont échappés et se sont finalement bien acclimatés à notre région. Une petite population est localement installée à la Seyne et à Saint-Mandrier.

Pour en savoir plus Atlas Biodiv’PACA

  1. 9 octobre 2023 : Ces belles immigrées qui nourrissent les insectes de la presqu’ile
  2. 1er octobre 2023 : Vous avez dit Collozoum ?
  3. 11 septembre 2023 : Le bal des méduses à Saint-Mandrier
  4. 5 septembre 2023 : les guêpiers sillonnent le ciel de la presqu’ile en route pour l’Afrique du sud

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