L’ipomée est une plante herbacée vivace qui colonise de nombreux jardins de la presqu’ile où elle est cultivée pour ses fleurs de couleurs vives. Grimpante, ses tiges volubiles pouvant atteindre 6 mètres de long courent le long des clôtures, des murs, des piliers... Ses feuilles alternes peuvent être trilobées ou en forme de cœur et ses fleurs en forme d'entonnoir vont du bleu au violet.
La fleur de l’ipomée est un calice formé de cinq sépales subégaux soudés, sa couleur va du bleu vif au violet bleuâtre, virant au pourpre rougeâtre ou au rouge en vieillissant. La corolle a un centre plus pâle et contient les étamines et le pistil.
Originaire du sud des États-Unis au nord du Chili, l’ipomée s'est naturalisée dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales et est considérée comme une plante envahissante en Australie, Chine, Afrique australe et dans de nombreuses îles du Pacifique.
La chaleur revenue, les succulentes bien adaptées à la sécheresse fleurissent et c’est une explosion de couleurs de toutes tailles !
Le monde entier est un cactus
Il est impossible de s'assoir
Dans la vie, il y a qu'des cactus
Moi, je me pique de le savoir
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe, aïe, aïe
Dans leurs cœurs, il y a des cactus
Dans leurs portefeuilles, il y a des cactus
Sous leurs pieds, il y a des cactus
Dans l'heure qu'il est, il y a des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille, ouille, ouille
Aïe
Pour me défendre de leurs cactus
À mon tour, j'ai mis des cactus
Dans mon lit, j'ai mis des cactus
Dans mon slip, j'ai mis des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe, aïe, aïe
Dans leurs sourires, il y a des cactus
Dans leurs ventres, il y a des cactus
Dans leurs bonjours, il y a des cactus
Dans leurs cactus, il y a des cactus
Aïe, aïe, aïe
Ouille
Aïe
La raréfaction des prairies et autres espaces sauvages a entraîné un effondrement massif des populations d’insectes et d’oiseaux en Europe. Les populations d’insectes ont connu un déclin de 76 % et plus de 600 millions d’oiseaux ont disparu depuis 1980.
Aussi, depuis 2019, le mouvement "No Mow May", ("Pas de tonte en mai"), très actif en Grande-Bretagne fait des émules dans tous les pays européens et des études récentes ont révélé que laisser en place les herbes des jardins favorisait le maintient et le développement des populations d'insectes.
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Différentes espèces de papillons sont visibles en ce moment dans les prairies de la presqu’ile souvent classées dans la sous-famille des Satyrinae. Elles sont caractérisées par des parties de leur corps de couleur brune et la présence d’ocelles à différents endroits sur leurs ailes. Ce sont les Tityre, Tircis, Myrtil, Silene et les Pieride du chou quant à eux sont classé dans la famille … eh oui des Pieridae.
Ainsi, les résultats des recherches issues d'une étude de cinq ans menée par Butterfly Conservation ont montré une augmentation de 93 % des visites de papillons dans les jardins participant à No Mow May. Les avantages vont bien au-delà des abeilles et des papillons : des études ont montré une augmentation du nombre de coléoptères (qui se nourrissent de parasites présents dans les jardins) et des populations de vers de terre plus importantes dans un sol meilleur et des pelouses moins « entretenues ».
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Certaines plantes vont continuer à fleurir durant l’été, et les abeilles et les bourdons ont appris dans leurs déambulations où se trouvent les fleurs dans leur environnement. Lorsque les parcelles sauvages sont coupées fin mai, toute l’énergie et les efforts déployés par les abeilles et bourdons pour savoir où trouver ces fleurs sont perdus. La Scolie des jardins (Megascolia maculata) au corps velu noir avec des tâches jaunes est impressionnante mais totalement inoffensive.
Avec la sécheresse qui s’installe, les fleurs de pelouse qui ont fleuri jusqu’à la fin mai commencent à disperser leurs graines, une source de nourriture pour les oiseaux tels que les chardonnerets et les mésanges. En tondant, vous détruisez toute cette nourriture que les oiseaux attendent.
Chacun devrait faire de la place à la nature, là où il le peut et en permanence. Le No Mow May, et la philosophie durable qui lui est relié est un moyen d’y parvenir.
Pour en savoir plus :
Avec les fortes températures vous pouvez rencontrer une couleuvre à échelons (Zamenis scalaris) dans la garrigue, le maquis et dans les zones habitées près des cultures. Ce sont des serpents diurnes qui aiment les zones ensoleillées, rocailleuses ou broussailleuses de notre presqu’ile et sont capables de grimper dans les buissons.
Elles sont facilement reconnaissables grâce à leur livrée gris-jaune ou gris brunâtre et aux deux traits longitudinaux sombres le long de leur corps qui peut mesurer jusqu'à 1,60m. Les deux traits sont reliés par des lignes transversales chez les jeunes sujets, faisant penser à une échelle, d’où le nom donné à cette espèce.
Cette couleuvre est totalement inoffensive, admirez-la sans chercher à la chasser car elle disparaîtra rapidement au moindre geste…
Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.
Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.
Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !
La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.
Pour en savoir plus :
Le Martin-pêcheur est très facilement reconnaissable grâce à la couleur bleu turquoise des plumes de son dos qui tranche avec le roux-orangé des plumes de ses parties inférieures. Le bleu métallique de son plumage varie de l’azur au cobalt. Ces reflets ne sont pas dus à un pigment, mais dus à la diffraction de la lumière par la structure de ses plumes.
Un martin pécheur était visible ces derniers jours voletant d’un lampadaire à l’autre au niveau du quai maritime du parc de la navale de la Seyne sur mer. Essentiellement piscivore, il est « équipé » d’un bec pointu en forme de dague très efficace pour capturer ses proies.
Habituellement, le martin-pêcheur est observé sur les berges des lacs, rivières, fleuves, étangs en particulier lorsque la zone est poissonneuse où il s’installe sur des postes d’observation lui permettant de repérer ses proies. Localement, il est visible dans les anciens salins d’Hyères.
Le Martin-pêcheur est inscrit dans la liste des espèces protégées en Europe donc en France de la "Directive oiseaux". La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits.
Un Harle huppé avec sa tête noire, son collier blanc et sa huppe font qu’il est facilement identifiable, même s’il est rarement de passage dans notre secteur. C’est une espèce d'oiseaux palmipèdes classée dans la famille des Anatidae, un canard donc…
Un individu était visible ces derniers jours dans la petite rade au niveau de l’embarcadère de Tamaris de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Piscivore, il est taillé pour la nage et la plongée. Lorsqu’il s’envole, une large zone blanche est visible au niveau du bras des ailes. Le vol est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés.
Le Harle huppé a une distribution holarctique et se reproduit dans toutes les régions boréales. En Europe, il niche essentiellement au delà du 55° Nord. Depuis 1993, l'espèce se reproduit occasionnellement en France sur les îles Chausey. En hiver, l'aire de distribution hivernale s'étend surtout de l'estuaire de la Seine à l'Ile de Ré avec un petit nombre d'oiseaux hivernant plus au sud (Ile d'Oléron et Arcachon) et sur le littoral méditerranéen.
Comme toutes les espèces d'anatidés hivernant sur les côtes, le Harle huppé est exposé à la menace permanente de la pollution par les hydrocarbures et par l'eutrophisation des eaux littorales.
Ne trainez pas, à vos jumelles !
Pour en savoir plus :
La pluie est enfin tombée, pénétrant les premiers centimètres de sol au bénéfice des plantes d’autant plus que le soleil n’a pas tardé à réapparaître et à les réchauffer. Pour autant, les floraisons sont rares en ce mois de décembre et souvent concernent des espèces originaires d’autres continents qui nourrissent les rares insectes encore visibles ce mois-ci...
L’Euryops chrysanthemoide est cultivée comme plante ornementale sous nos contrées, classée dans la famille des Asteraceae facile à reconnaitre. C’est une espèce à feuillage persistant aux fleurs d’un jaune vif qui peut dépasser 1 m de haut. Elle est originaire d'Afrique du Sud et plus précisément des KwaZulu-Natal, Mpumalanga et Swaziland de la région du Cap-Oriental. Les feuilles sont d'un vert brillant, bien découpées en segments profondément indentés, jusqu’à 10 cm de long sur 1 à 3 cm de large (pennatilobée à pennatipartite). Les fleurs d'un jaune brillant sont regroupées en capitules solitaires de 4 cm de diamètre, avec au centre les fleurs tubulées entourées d’une couronne de fleurs ligulées. Elle se développe dans tout type de sol drainé et est adaptée au climat maritime et au vent de la presqu’ile.
Les fleurs de l’Euryops chrysanthème attirent les rares insectes encore actifs en cette saison comme les bourdons du genre Bombus qui affrontent vaillamment les premiers frimas hivernaux.
La Plante à papier de riz (Tetrapanax papyrifera), parfois nommé "Tung-tsau", est originaire de Taïwan et du Sud de la Chine où la moelle de ses tiges lignifiées était utilisée pour fabriquer le papier de riz traditionnel. Elle a été classée dans la famille des Araliacées. De grande taille, elle est facilement reconnaissable à ses feuilles vert tendre, au-dessous veloutées, profondément découpées et qui peuvent atteindre 1 m d'envergure. En ce moment, les inflorescences en corymbes blancs parfumées pouvant également atteindre 1 m de hauteur sont apparues.
Les fleurs sous forme de pompons attirent en nombre les insectes dont différentes espèces de mouche, les bourdons mais aussi les frelons asiatiques qui d’ailleurs attrapent les mouches imprudentes pour les dévorer. Les fruits apparaitront plus tard sous la forme de petites baies noires qui sont mangées par les oiseaux.
Les fleurs nectarifères sont visitées par les infatigables bourdons et les frelons asiatiques qui se faufilent entre les longues étamines pour atteindre les glandes nectarifères.
Les Néfliers du Japon (Eriobotrya japonica) encore appelés Bibaciers sont encore en fleur alors que la floraison a commencé en septembre. Cette espèce est originaire des montagnes du Sichuan et du Yunnan dans le sud-ouest de la Chine. C’est dans la province de Hubei que la plante aurait été cultivée la première fois puis introduite au Japon au XIeme siècle pour gagner le bassin méditerranéen au XVIIme siècle. Les fleurs composées de 5 pétales d’un blanc crème sont recouvertes d'un duvet roussâtre. Elles sont regroupées en panicules terminales de forme conique. Le néflier a donc été classé dans la famille des Rosaceae avec les pommiers et les poiriers.
Ses fleurs au parfum d'amande amère étaient à ce titre fréquemment utilisées en parfumerie dans les notes de tête des parfums. Mellifères elles attirent donc les insectes, dont de nombreuses espèces de diptères (mouches) ainsi que les frelons asiatiques qui les pollinisent. Les fruits précoces et riches en calcium et vitamine se consomment bien mûrs et donc ne se conservent pas très longtemps.
Cette année, aucune abeille mellifère n’est visible en ce moment à la différence de l’an dernier. Ce sont donc les bourdons, les diptères et les frelons asiatiques qui vont participer à la pollinisation des fleurs en cette saison.
Les insectes sont rares mais il faut n noter la présence d’un papillon, le Vulcain (Vanessa atalanta) dont la vivacité des couleurs attire le regard. Les mâles sont territoriaux et « surveillent » leur parcelle qu’ils choisissent bien ensoleillée, « chassant » toute intrusion d’objet volant, parfois même les oiseaux.
Une particularité, le Vulcain est une espèce migratrice. Ainsi, à la fin de l'automne, certains Vulcains migrent vers les pays d'Afrique du nord où ils passent l'hiver. Les températures douces de la presqu’ile font que d’autres passent l’hiver ici, et il n'est pas rare de les voir se chauffer au soleil. Cependant, leurs ailes montrent des échancrures qui témoignent des aléas de leur vie sur la presqu’ile sans que cela ne les empêche de virevolter à la recherche du nectar des fleurs ou chassant un voisin entreprenant. Sa présence permanente n’annonce donc pas le printemps comme cela était indiqué sur la couverture du magasine municipal Le Mandréen de mars 2023, mais n’est pas expert en environnement qui veut…
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En promenade sur les versants de la Renardière vous pourrez apercevoir en ce moment un petit groupe d’une dizaine d’individus de Capucin bec-de-plomb (Lonchura malabarica). C’est une espèce de passereaux classé dans la famille des Estrildidae.
Ces petits oiseaux ne sont pas farouches et sont visibles en petits groupes dans les buissons et sur les fils électriques. Ils ont une taille de 10 à 13 cm, les deux sexes ont un plumage identique et vivent de 6 à 8 ans.
Ce Capucin vit depuis le Sultanat d'Oman et l'Iran jusqu'en Inde et au Sri Lanka et dans le sud-est de la France, sur la côte d’Azur, où des individus se sont échappés et se sont finalement bien acclimatés à notre région. Une petite population est localement installée à la Seyne et à Saint-Mandrier.
Pour en savoir plus Atlas Biodiv’PACA
Sécheresse et chaleur persistantes ne poussent pas aux floraisons tardives. Cependant quelques espèces natives d’autres continents sont encore en fleur et nourrissent les insectes, dont certains sont aussi des immigrés parfois envahissants, il est vrai, mais qui finalement participent à la pollinisation car peu d’abeilles à miel sont visibles en ce moment sur la presqu’ile...
Le Bougainvillier ou la Bougainvillée, est une plante originaire des forêts tropicales du Brésil et d’Amérique du Sud avec des floraisons violettes, rouges, orange, blanches, roses et jaunes. Mais les parties colorées ne sont pas des fleurs. Les structures colorées ressemblant à du papier sont une feuille modifiée, la bractée, qui encadrent les vraies fleurs blanches et jaunes en forme de trompette.
Les fleurs de Bougainvillier attirent les papillons comme le macahon (Papilio machaon) aussi appelé grand porte-queue car il peut mesurer, ailes déployées, presque 10 centimètres d’envergure. Un autre papillon encore visible en ce mois d’octobre, le moro-sphinx (Macroglossum stellatarum) dont le vol rappelle celui du colibri. Des bourdons viennent aussi butiner ses fleurs.
D’origine australienne, le rince-bouteille (Callistemon citrinus) est appelé ainsi à cause de ses fleurs d'un rouge cramoisi en épis de 5 à 15cm de long, en forme d'écouvillon. Les fleurs mellifères et nectarifères attirent de nombreux insectes durant la floraison qui va du printemps à l'été. Ainsi, les frelons asiatiques et les bourdons les butinent encore de nos jours. Les frelons asiatiques n’hésitent pas d’ailleurs à chasser les bourdons.
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Des organismes planctoniques de petites tailles dérivent à proximité de la surface des eaux littorales de la commune.
De nombreux organismes planctoniques de différentes tailles flottent à la surface des eaux parfois mélangés avec des débris de déchets plastiques dérivant avec les courants (Photographie 29 septembre 2023, 16h30).
Ce sont des organismes unicellulaires coloniaux appelés par les scientifiques Collozoum inerme (Collozoum, du grec kolla colle, gelée et de zoôn animal, inerme du latin sans arme, sans squelette) et classés dans l’embranchement des radiolaires. Ils sont effectivement dépourvus de squelette, contrairement à la plupart des autres espèces de radiolaires. Ils affectionnent les eaux plutôt chaudes et pauvres en nutriments et apparaissent principalement au printemps et en automne sur les côtes métropolitaines.
Sphaerozoum inerme apparaît sous la forme de sphères avec de nombreux points blancs, souvent regroupées en chapelets au sein d’une gelée transparente. Les cellules renferment plusieurs noyaux avec une grosse vacuole digestive visibles à l'œil nu qui apparaissent sous la forme d'un point blanc. Les colonies comportent de quelques dizaines à quelques centaines de cellules.
Sur un rocher, un poulpe parfaitement mimétique m’observe observer les Collozoum, chacun son centre d’intérêt…
Un poulpe immobile sur son rocher compte sur son mimétisme pour passer inaperçu alors qu’un groupe de jeunes rouquiés et un banc de saupes se nourrissent activement avant la tombée de la nuit.
Sur un tombant, des Flabellines viennent de déposer un chapelet d’œufs sur les hydraires dont elles se nourrissent.
Au large s’éloigne un navire de la Neptune Lines laissant un panache de fumée dans son sillage…
Pour en savoir plus
Cet été les méduses ont proliférées en Méditerranée et ont été régulièrement observées dans nos eaux littorales à faibles profondeurs et échouées sur les plages.
Mais pas de panique, à la différence de la méduse Pélagie (Pelagia noctiluca) qui est apparue en grand nombre après les coups de mistral de cet été, les espèces de méduse observées hier ne sont pas très urticantes.
Par exemple les méduses œuf au plat (Cotylorhiza tuberculatanus) étaient en grand nombre sous la surface de l’eau. Vu du dessus, leur ombrelle jaunâtre et bombée ressemble à un œuf cuit sur le plat. Elles étaient nombreuses hier amenées par les courants dans les eaux de nos plages. Cette espèce est considérés comme endémique de la Méditerranée. Elle est très peu urticante et sans danger pour l'Homme bien qu’elle puisse provoquer des réactions inattendues chez les personnes allergiques.
De différentes tailles, elles peuvent mesurer jusqu'à 40 centimètres de diamètre. Par petits fonds, elles font des yoyos entre la surface et l’herbier de Posidonie (Photographie du 11 septembre 2023).
Une autre méduse était présente hier, en plus petit nombre, la méduse Chou-fleur ou Poumon de mer (Rhizostoma pulmo). Elle vit en Méditerranée et en mer Noire. Facilement reconnaissable grâce à son ombrelle de la couleur blanche avec des reflets bleus à rose et un liseré bleu. Elle n'est pas dangereuse pour l’Homme bien que légèrement urticante.
La méduse Chou-fleur est une grande méduse dont l'ombrelle peut mesurer jusqu'à 1 mètre de diamètre (Photographie du 11 septembre 2023).
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Le dôme de chaleur persistant sur le pays, et en particulier sur notre région, la mer est toujours calme et chaude. La promenade sous-marine matinale est donc une belle occasion d’admirer la biodiversité. Mais pour cela il faut éviter les zones directement impactées par les recharges en sable dont les eaux sont troubles à cause de la turbidité induite par les remises en suspension.
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Ce matin profitant du réchauffement de l’eau de mer qui atteint à nouveau les 25°C il était donc plus que tentant de se mettre à l’eau pour profiter du spectacle sous-marin. Quelques apnées plus tard et par moins de 5 m de fond un petit groupe de 7 jeunes sérioles s’approche.
Ces poissons magnifiques ont certainement été attirées par la lampe sous-marine et le flash de l’appareil photo. Ils viennent à ma rencontre, tourne autour de moi curieux de mes apnées successives. Peu farouches, ils me suivent et se laissent photographier à courtes distances se ruant au passage sur les bancs de jeunes Atherina dont ils se nourrissent.
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De bonne heure ce matin avant la grosse chaleur annoncée pour la journée, sans vent, profitant d’une eau de mer toujours à 25°C, il était tentant de réaliser une petite promenade aquatique matinale. Quasiment personne dans l’eau pour troubler la surface qui est telle celle d’un miroir. Pas une ride ne vient la troubler, calme plat.
Et justement à la surface, belle surprise, un trait de lumière argentée coupe ma nage ! Je repère le reflet argenté qui se déplace, ce n’est pas un mirage. Elle est là, nageant juste sous la surface, une jeune orphie d’une quinzaine de centimètre. Le nom donné par les scientifique Belone belone en lien précisément avec sa forme très effilée puisque Belone signifie "aiguille" en grec. D’ailleurs elle est souvent également appelée aiguillette ou aiguille. Typique de sa famille, elle a été classée dans la famille des… Bélonidés.
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