“C'était un de ces jours de mars où le soleil brille et le vent souffle froid : quand c'est l'été à la lumière et l'hiver à l'ombre.” Charles Dickens
Attention Il est fortement recommandé de ne pas tailler les haies entre le 15 mars et le 31 juillet pour protéger la nidification des oiseaux comme le merle noir et le rouge-gorge qui construisent leurs nids en ce moment.…
Quatre ans après l’adoption par les parlementaires du « zéro artificialisation nette » (ZAN) de la loi « climat et résilience » du 22 août 2021, le futur du ZAN vient de prendre un méchant coup.
En effet, cette loi engageait les communes à diminuer de moitié leur consommation d’espaces à l’horizon 2031 par rapport à 2021. L’objectif était de passer de 2 500 à 1 250 km2 en matière d’artificialisation en 10 ans (2031) pour ensuite atteindre la neutralité en 2050.
Aujourd’hui, l’attaque vient des Sénateurs du groupe Les Républicains (LR) dont Jean-Baptiste Blanc, sénateur LR du Vaucluse, est le rapporteur du projet de texte de loi. Il estime que le ZAN est « au mieux une impasse, au pire le ferment de nouvelles contestations » (Le Monde). Rien que ça.
Les sénateurs ont donc adopté la proposition qui supprime notamment l’objectif de réduire de 50 % l’artificialisation des sols d’ici 2031. Les communistes se sont prononcés en faveur du texte, les socialistes ont choisi de s’abstenir et les écologistes s’y sont fermement opposés.
Le texte vise également à exempter certaines constructions du décompte de l’artificialisation des sols, jusqu’en 2036, en particulier les logements sociaux dans les communes qui n’atteignent pas leurs objectifs imposés par la loi SRU car comme le précise encore Jean-Baptiste Blanc « Notre fil conducteur est toujours le même : assouplir et donner la main aux élus ».
Cela a le mérite d’être clair : si ce texte est approuvé par le parlement, c’est signer un blanc-seing et un permis de bétonniser à tous crins aux maires.
Dans notre belle région, nous connaissons bien ces arguments. A Saint-Mandrier par exemple, le déficit chronique de logements sociaux est utilisé par les élus LR depuis de nombreuses années pour justifier la construction de grands ensembles immobiliers sans pour autant réduire significativement le déficit. Le taux d'évolution annuel du nombre de logements sociaux (RPLS) entre 2019-2023 est de 1,3% avec un pourcentage de logements sociaux par rapport au nombre total de résidences principales dans la commune proche de 7% qui reste donc loin des 25% imposés par la loi SRU.
Le maire LR et son équipe, évidemment grands défenseurs des positions du groupe Les Républicains, auront donc les coudés franches pour continuer à bétonner à tout va. Ils appliquent la ligne de leur parti, ne respecte pas la loi SRU tout en bétonisant la presqu’ile.
Comme vous le savez, l’APE résiste, elle s’oppose à leur politique du tout béton qui détruit progressivement l’environnement de la presqu’ile et le cadre de vie de ses habitants. Aujourd’hui les conséquences des choix fait lors de l’approbation du plan local d’urbanisme par la liste Les républicains sont visibles avec les tonnes de béton déjà déversés.
Les constructions récentes, en cours et à venir sur Pin Rolland. Le maire a même donné des permis de construire dans des zones de submersions marines bien identifiées depuis des années par des portés à connaissances préfectoraux qui lui ont été régulièrement adressés. Malheureusement les recours déposés par l’APE n’ont pas convaincu les juges, pour autant le niveau de la mer monte et continuera à monter et de plus en plus vite...
Les constructions récentes, en cours et à venir au village. A ce jour le plus gros projet immobilier du village au chemin des Roses a été stoppé par la justice puisque les juges ont donné raison à l’APE.
Nous continuerons donc a résister en déposant des recours auprès des tribunaux lorsque les permis de construire sont illégaux et continuerons à transmettre des signalements aux autorités lors des cabanisations et travaux d’ampleur interdits dans les zones naturelles.
C’est ainsi que cette année nous avons déposé un recours gracieux contre le permis de construire sur la propriété Fliche qui n’est toujours pas conforme à la loi Littoral, transmis des signalements répétés au niveau du vallon de Cavalas, de la pointe du Maregau (lien de notre courrier sur Maregau) où l’apparition de monticules de terre suggèrent des travaux plus importants qu’une réfection de bâtiment et la pause d’un auvent et même de l’Ermitage (lien de notre courrier sur l'Ermitage) où des dépôts de terre pour faire une plateforme viennent ensevelir progressivement les zones où se trouvent des espèces de plantes protégées…
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Si après 40 ans l’APE existe toujours et reste libre de ses positions, c'est grâce à vous. Parce que votre soutien est notre plus grande force.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tous crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Rejoignez la résistance au béton Adhérez ou faites un don
Depuis quelques jours, les pins d’Alep sont en fleurs. Les fleurs mâles sont facilement reconnaissables. Ce sont des petits de petits cônes de couleur orange regroupés à l’extrémité de nombreux rameaux de chaque branche de pins. Ces fleurs libèrent dans l’air une grande quantité de pollen sous la forme d’une poudre jaune. Chaque grain de pollen est une particule de l’ordre 30 micromètres, soit 30 millionièmes de mètre. Très légers, les grains de pollen grâce à leurs ballonnets aérifères sont facilement entrainés et dispersés par les vents sur de grandes distances avant de se déposer éventuellement sur un cône femelle et le féconder.
En réalité, le plus grand nombre des grains de pollen libérés lors de cette floraison intense ne féconde aucune fleur femelle mais se dépose sur toutes les surfaces naturelles et artificielles environnantes, formant un dépôt de teinte jaune caractéristique.
Les ondées récentes ont lessivé le pollen de l’atmosphère de la presqu’ile mais également des surfaces où il s’était déposé.
Le pollen forme des ourlets sur le pourtour des mares où il s’est accumulé. Entrainé par les eaux de pluie qui ruissellent jusqu’à la mer, le pollen se retrouve alors à la surface des eaux. Il y forme des arabesques comme sur celle des eaux du port de Saint-Mandrier et où il s’est agglutiné sur les vélelles et méduses qui y sont coincées. Sa présence n’est donc pas le signe d’une pollution des eaux mais il peut être considéré comme un traceur des apports d’eaux douces en mer. Ainsi son association avec des taches d’hydrocarbures peut laisser penser qu’elles aussi proviennent du lessivage des routes qui longent le port.
Attention, le pollen peut provoquer des allergies. La carte des risques d’allergies au pollen en France réactualisée quotidiennement est consultable ici.
Depuis quelques jours, une « marée » violette de milliers de vélelles, nommées Velella velella par les scientifiques, est observée sur notre littoral. Vivant à la surface de la mer, elles sont arrivées avec les eaux du large, poussées par le vent d’est. Les vélelles se sont échouées en grand nombre jusque dans la rade par vagues successives.
Les premiers individus portés sur le haut des plages par les vagues ont commencé à se décomposer, produisant une forte odeur marine. Elles sont inoffensives pour les humains. Le phénomène avait été observé l’an dernier, un peu plus tôt dans la saison, début mars 2024. Voir la description de leur biologie ici.
Les vélelles sont visibles sur les plages de la presqu’ile à l’exception de la plage de Sainte-Asile préservée jusqu’à maintenant d’un échouage massif par la présence des banquettes de Posidonie bien installées sur une grande partie de la plage. Les vélelles sont arrivées en mélange avec de nombreux fragments de déchets plastique de toutes sortes (Photographies du 12 mars 2025).
Exposition attendue avec impatience, ce samedi 15 mars 2025 à partir de 15 heure, l’artiste Balthasar accueille ami.es, admiratrices, admirateurs, et visiteurs dans son atelier au village pour le vernissage de ses dernières créations.
Dans son atelier d’artiste, Balthasar notre artiste mandréen de cœur vous présentera ses dernières œuvres pleines d’imagination et répondra à vos interrogations sur leur naissance et leur élaboration en matériaux les plus divers et en liaison avec l’actualité.
Vous y trouverez des sculptures et des dessins originaux. Ici pas de production en série, chaque œuvre est unique.
Ce samedi est le premier d’une série de rencontres puisque Balthasar organisera des rencontres jusqu’à la fin juillet chaque samedi après-midi de 15 à 20 h dans son atelier.
N’hésitez pas à faire une visite à l’Atelier pour des discussions toujours apaisées et très inspirantes.
L’exposition sera ouverte jusqu’au 26 juillet 2025.
L’atelier balthasar est situé à Saint-Mandrier village à proximité du magasin U et de la pharmacie. Il est ouvert tous les jours, jours fériés y compris, de 10 heure à 20h. L’artiste vous accueillera en personne pour l’adoption d’une ou plusieurs de ses œuvres qui vous auront interpellé.
Pour information : Atelier balthazar
Quai Séverine, Navipark//17 - F-83430 Saint Mandrier sur Mer
Tél: +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr
Mail :
Une pensée pour nos ami.es japonais.es qui ont été durement touché.es il y a 14 ans par un tremblement de terre d’une telle intensité qu’il déclencha un tsunami dévastateur particulièrement violent dans le nord-est du pays, lui-même déclenchant une crise nucléaire à Fukushima.
Le souvenir de ce désastre est particulièrement difficile à vivre aujourd’hui pour les habitants d'Ofunato, dans la préfecture d'Iwate, qui ont été évacués en raison d'un gigantesque incendie de forêt qui s'est déclaré fin février et qui vient juste d’être maîtrisé.
Le Japon, malheureusement sujet aux catastrophes naturelles à répétition, a pris des mesures pour être mieux préparé aux catastrophes naturelles, notamment en gérant les évacuations et en reconstruisant différemment les zones touchées.
Nos océans sont en danger et avec eux, l’équilibre de notre planète. Elu-es, juristes, scientifiques et citoyen-nes, lancent un appel à l’action immédiate, concrète et ambitieuse ! L’APE s’est jointe à cet appel lancé à Marseille par l’Association Opera Mundi par le biologiste François Sarano et la juriste Marine Calmet. Rejoignez-nous !
📢 En juin, la Conférence des Nations Unies sur l’Océan se tiendra à Nice.
Nous avons 3 mois pour obtenir une avancée historique : la reconnaissance des droits de l’Océan et leur inscription dans les déclarations qui seront adoptées lors de cet événement.
Signez la pétition pour soutenir notre appel.
Si nous réussissons, cela permettra de :
- Faire progresser les droits de l’Océan partout dans le monde.
- Défendre le droit d’existence de tous les êtres marins et leur donner une voix.
- Stopper des projets destructeurs.
- Renforcer le pouvoir d’action des Peuples autochtones et des communautés locales qui protègent les milieux marins dont ils dépendent.
Les nuages étaient toujours bas sur l’horizon aujourd’hui laissant passer quelques rayons de soleil pour égayer de temps à autre notre environnement.
La surface des eaux du port étaient encore polluées aujourd’hui par une couche d’hydrocarbures qui s’étalait sur presque toute la surface du port… Des cadavres de crevettes pourrissent sur le bas de la cale de halage. Quelle tristesse que ce manque de respect pour le vivant qui nous entoure.
Compétition de maquettes de voiliers à la sortie du port avec comme fond d’écran les épaves de la Marine Nationale et leurs grands frères voiliers qui naviguent dans la rade.
Les Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) se promènent dans les différentes zones du littoral à proximité du littoral qu’ils partagent avec un Grèbe bicéphale, euh non un couple de Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) très actifs en fin de journée.
Et de l’autre côté, le soleil se couche…
Ce 4 mars 2025, le yacht de luxe MY YAS (IMO 8652201, MMSI 319085200), naviguant actuellement sous le pavillon des Cayman Islands, a quitté à bonne allure la rade pour une petite promenade jusqu’à Marseille. Il peut héberger 60 passagers et un équipage de 56 membres.
Lancé en novembre 2011, le Yas détenait en 2013 le titre du huitième plus grand yacht privé du monde, avec ses 141 m de long pour une largeur de 15 m. Il est propulsé par 2 moteurs diesel de 10 500 ch (7 830 kW) chacun permettant au yacht d'atteindre une vitesse maxi de 26 nœuds.
Le navire a été construit en 1981 à partir de la coque en acier d'une ancienne frégate de la classe Kortenaer de la Marine royale néerlandaise construite en 1978 et vendue à la Marine des Émirats arabes unis qui l'a utilisé sous le nom d’Al Emirat. Sa reconversion a été réalisée par l’architecte naval Koninklijke Schelde Groep BV (KSG) et l'aménagement intérieur et extérieur a été conçu par Pierrejean Design Studio (Paris).
Pour en savoir plus: Superyachts
Parce que cette année 2025 sera un moment fort pour les négociations internationales*, Marine Calmet nous invite à explorer ensemble comment aller collectivement vers la reconnaissance des droits de l’océan. Autrement dit, comment penser notre destin commun avec l’étoile de mer et le cachalot pour une révolution démocratique au service de tous les vivants.
La Casa Delauze 30 Bd Charles Livon, 13007 Marseille. Entrée libre sur réservation
Ce 6 mars à partir de 19h30, lors de cette conférence Apero Mundi, Marine Calmet proposera une réflexion sur la refonte de notre rapport juridique à l’Océan intégrant les connaissances scientifiques actuelles en même temps que la reconnaissance de l’interdépendance entre les humains et toutes les formes de vie marines.
Lors de l’Apero Mundi, l’Appel pour les droits de l’Océan sera évoqué avec Marine Calmet en présence de François Sarano (plongeur, océanographe, président de Longitude 181), Ivan Tchernomordik (concepteur sous-marin, Comex), Sébastien Barles ( Adjoint au maire de Marseille, en charge de la transition écologique, Ville de Marseille), Hervé Menchon (Adjoint au maire de Marseille, en charge de la biodiversité marine) et bien d’autres intervenants en cours d’invitation.
*Conférence des Nations unies à Nice en juin 2025
Dans le gris du ciel et de la mer, 17 coups de canon ont retenti en l’honneur de Mme Patricia Mirallès, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants qui présidait la cérémonie de départ du groupe amphibie pour la mission Jeanne d’Arc.
Après avoir réveillé les couche-tard, le porte-hélicoptères amphibie PHA Mistral et la frégate de type La Fayette Surcouf ont appareillé pour une mission d’une durée de cinq mois.
Les équipages et détachements mèneront une mission opérationnelle en Atlantique avec intégrations à des opérations maritimes de pays partenaires de la France.
A 11h00 dans la brume matinale le Mistral quittait la petite rade de Toulon suivi du Surcouf, mais faux départ. Une avarie a stoppé net la frégate qui a dû mouiller en petite rade décalant le départ du Mistral qui est resté en attente en grande rade jusqu’en début d’après-midi.
Pour en savoir plus :
Le temps couvert est parfait pour la visite de la Villa Tamaris. Jusqu’au 27 avril, deux expositions temporaires de photographies sont organisées dans les salles de la Villa Tamaris. L’une est intitulée « Les Bâtisseurs De Navires De La Seyne (1888 à 1987) par Marius Bar et ses successeurs ». Amateurs d’hélices, vous y découvrirez les employés dans les anciens ateliers des Forges et Chantiers de la Méditerranée avec quelques unes de leurs réalisations. Les temps ont bien changé ainsi que les quais de la rade…
Le panache extravagant du Voltaire, cuirassé de la marine française de la classe Danton lancé le 1er août 1911 qui a survécu à deux torpillages par un U-boote allemand avant de finir 25 ans plus tard comme cible d’exercices de tirs de la Marine et de l'Aéronavale. Également, des photographies intéressantes des équipements pour l’exploitation sous-marine comme celle d’un sous-marin pour les pêcheurs d’éponges…
La deuxième exposition présente le travail photographique de Gérard Uféras sous le titre "La Grâce & le Feu". Gérard Uféras présente le résultat de ses recherches graphiques sur le thème du ballet à l'Opéra national de Paris puis au théâtre Bolchoï de Moscou et au Teatro alla Scala de Milan. Des clichés en noir et blanc et en couleurs décrivent la vie quotidienne des danseurs.
D’autres séries de ses photographies sont présentées. L’une de modèles défilant lors de la saison de mode 2017/2018 prises pour le quotidien Vanity Fair, l’autre de clichés particulièrement émouvants et débordant de la joie des participants à différents mariages et carnavals.
Le photographe organise une visite commentée de son exposition le vendredi 14 mars de 11h à 12h30.