2 décembre 2025 : le cormoran qui en a marre du plastique
Ah, la douce existence du cormoran moderne. Autrefois, c’était poissons, rochers et horizon dégagé. Aujourd’hui, c’est sardines, sacs plastique et parfums au carburant, édition spéciale port urbain 2025.
Je me perche sur les rochers au bout de la digue, en sortie de port, comme d’habitude. Sauf que désormais, j’ai vue panoramique sur le grand parc d’attractions des déchets flottants. À la surface, ça brille presque autant que le décor de Noël en cours d’installation, sauf que ce ne sont pas des guirlandes, mais des bouts de plastique et des films d’hydrocarbures.
La navette passe, les voitures défilent, tout le monde fait sa petite vie. Moi, je les regarde de loin, entre deux plongées dans ce bouillon de culture chimique. Avant d’ouvrir mes ailes pour sécher mes plumes au moindre rayon de soleil, j’ai droit à mon rituel : décrassage intensif des plumes, version « spa au gasoil ». Personne ne mettrait un orteil là-dedans, mais pour pêcher, il faut bien s’y coller.
L’eau a l’air froide et claire, si on ne regarde pas trop longtemps, presque propre vue que c’est la saison où le phytoplancton est plutôt timide. Mais en y regardant de près, c’est le festival: plastiques, débris, macro/micro-morceaux de civilisation qui flottent au milieu des méduses Pelagia, et au fond ce n’est pas mieux. Un joli voile de carburant complète le tout en recouvrant quasiment toute la surface du port, une ambiance parfum « eau de port 95 octane ». Un petit arc-en-ciel à la surface, très instagrammable, si on oublie que ça tue tout ce qui vit dessous, lentement mais surement...
Alors oui, la vie de cormoran, c’est sympa. Mais si les humains pouvaient éviter de transformer mon terrain de pêche en décharge flottante, ce serait encore mieux. En attendant, je pose, ailes déployées : « édition limitée, dernier cormoran avant rupture de stock ».
#Cormoran #PollutionDuPort #SaintMandrier #Plastique #FauneMarineFatiguée
25 novembre 2025 : Recours gracieux contre la délibération de MTPM sur le projet du BHNS
Huit associations*, dont l’APE, viennent de déposer conjointement ce 24 novembre un recours gracieux auprès du président de la Métropole Toulon Provence Méditerranée (MTPM).
Ce recours vise à obtenir l’annulation de la délibération n°25/09/229, adoptée le 24 septembre 2025, par laquelle MTPM a déclaré d’utilité publique le projet de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) et levé les réserves formulées par les commissaires enquêteurs lors de l’enquête publique de mai-juin 2025.
Pourquoi ce recours ?
Les associations estiment que la Métropole a adopté cette délibération en méconnaissance du Code de l’environnement, sans répondre réellement aux réserves officielles de l’enquête publique ni aux observations du public.
Selon elles, le projet validé reste incomplet, imprécis, mal évalué, et présente des impacts environnementaux, sociaux et budgétaires qui n’ont pas été correctement examinés.
Le recours s’appuie notamment sur les points suivants :
1. Un tracé insuffisamment étudié autour de la gare de La Pauline
Le « tracé en boucle » prévu n’a pas fait l’objet d’une évaluation complète ni d’une étude d’alternatives, comme l’exige la loi. Il ne répond pas aux standards d’un véritable site propre, limitant la performance future du réseau.
2. L'absence d'étude d'alternative pour le rabattement à la gare de La Seyne
Une solution proposée par les citoyens – un passage en trémie sous la voie ferrée, déjà prévue dans la DUP de 2005 – n’a jamais été examinée, malgré son intérêt majeur pour la performance du réseau.
3. L’absence d'aménagements cyclables continus autour de la gare de La Seyne
Contrairement aux obligations légales (article L. 228-3 du Code de l’environnement), aucune continuité cyclable ou piétonne n’est prévue sur un axe pourtant identifié comme structurant dans les schémas métropolitains.
4. L’absence d’un véritable pôle d’échanges multimodal (PEM) à La Seyne
Bien que prévu par les documents de planification, le PEM n’apparaît pas dans le budget du BHNS. La délibération mise en cause se contente d’annonces générales sans mesures concrètes.
5. Une traversée du port en 2×1 voie insuffisamment justifiée
Le projet induit des reports de trafic importants sans étude d’impact complète, tout en maintenant des expropriations contestées et coûteuses.
6. Des études complémentaires renvoyées à plus tard
Plusieurs réserves des commissaires enquêteurs sont déclarées « levées » alors que la Métropole renvoie à des études futures – ce qui est contraire au principe même de la déclaration de projet, qui doit adapter le projet avant, et non après, son adoption.
7. Une refonte du réseau de bus peu lisible et parfois contradictoire
Certaines lignes existent encore en doublon ou ne disposent pas de rabattement clair, donnant un réseau incohérent dès son lancement. C’est le cas de la ligne 18 qui relie Saint-Mandrier à Blache.
Une délibération irrégulière qui doit être retirée
Les associations rappellent que la Métropole avait l’obligation, en vertu du Code de l’environnement, de modifier substantiellement son projet avant adoption pour tenir compte de l’enquête publique.
Or, aucune modification significative n’a été retenue, malgré des réserves majeures.
Elles demandent donc le retrait pur et simple de la délibération, faute de quoi un recours devant le Tribunal administratif de Toulon sera déposé.
Pourquoi l’APE est concernée ?
Parce que pour les Mandréennes et Mandréens, ce projet structurant transformera durablement :
- Leur environnement urbain,
- leurs déplacements,
- les émissions de polluants et les impacts sur leur santé,
- leur qualité de vie,
- et l’usage de l’espace public à l’échelle métropolitaine.
L’APE et les autres associations évidemment ne contestent pas le principe d’un réseau de transport performant : bien au contraire, c’est pourquoi elles demandent un projet mieux conçu, mieux documenté, plus durable et réellement conforme à la loi.
La suite
Le président de MTPM dispose d’un délai de deux mois pour répondre. En l’absence de retrait ou de réponse satisfaisante, les associations engageront un recours pour excès de pouvoir devant la juridiction administrative.
L’APE vous tiendra informés des suites de cette procédure.
* ACTENERGIES, APE, Association Porte Marine et Compagnie, CILOS (CIL de La Seyne Ouest et sud), CIL Balaguier, CIL Des Mouisseques, FNE Var, MART.
24 novembre 2025 : LE MAIRE PASSE EN FORCE SUR LA PROPRIETE FLICHE !
Depuis quelques jours, les engins de chantier sont entrés sur la propriété Fliche et des algécos en place. La mairie a décidé de lancer les travaux alors que le dernier permis de construire délivré en 2024 fait toujours l’objet d’un recours contentieux en annulation devant le Tribunal administratif de Toulon.
La destruction des ruines dont la surface ne doit pas être comptabilisée pour établir la surface d’une éventuelle reconstruction a eu lieu curieusement le samedi 15 novembre 2025. Les marchés pour les travaux de cette nouvelle phase ont été signés par le maire sans la moindre présentation à une commission communale (finance, urbanisme, …) à hauteur de 3,7 M€ (cf. conseil municipal du 29 septembre 2025, délibérations n°1 pour une nouvelle augmentation du coût global + 0,5 M€ et n°11 pour le détail des travaux).
Ce recours, déposé par l’APE avec l’appui des riverains, repose sur de graves non-conformités à la loi Littoral :
- emprise excessive en espace proche du rivage,
- artificialisation d’un terrain naturel en continuité directe avec la mer,
- absence de justification d’une « extension limitée de l’urbanisation » dans un secteur déjà saturé,
- non-respect des orientations du SCOT et du PLU, etc.
À ce jour, aucun jugement n’a été rendu. Le projet n’est donc pas purgé de tout recours. Un appel reste possible si le projet n’est pas modifié, voire probable.
Malgré cela, la mairie choisit de passer en force et de dépenser l’argent public sur un chantier qui pourrait être stoppé net par la justice. Un risque financier que les Mandréens paieront… pour rien, si le permis est annulé.
Ce projet, rappelons-le, a été présenté dès 2020 comme le « projet phare » du programme du maire Gilles Vincent, réélu sur cette promesse. À moins de quatre mois des élections municipales de mars 2026, le lancement des travaux prend une tout autre couleur : une nouvelle instrumentalisation politique doublée d’une opération de communication préélectorale financée par vos impôts.
L’APE ne s’oppose pas par principe à tout aménagement. A ce titre elle ne s’était pas opposée aux travaux concernant la mise en sécurité du bâtiment pourtant déjà en parti en ruine. Nous défendons simplement le respect de la loi Littoral, votée pour protéger notre littoral de l’artificialisation à marche forcée. Une loi qui s’applique à tous… sauf, semble-t-il, à Saint-Mandrier quand il s’agit du « projet phare » du maire.
Nous demandons :
- L’arrêt immédiat des travaux tant que la justice n’a pas statué.
- La transparence totale sur les engagements financiers déjà pris et les risques pour les contribuables.
- Le respect de la loi Littoral et des procédures démocratiques, sans exception, sans passe-droit, sans calendrier électoral ni précipitation électorale.
Agissons ensemble pour défendre notre littoral !
La loi Littoral n’est pas négociable même si elle remise en cause par certains partis politiques. Aujourd’hui, elle est encore là pour protéger notre cadre de vie et garantir un développement durable de notre commune. En lançant ces travaux sans attendre le jugement, la mairie de Saint-Mandrier prend les Mandréens pour des pigeons et méprise les règles démocratiques.
Nous ne lâcherons rien. Le littoral de Saint-Mandrier n’est pas à bétonner. Ni aujourd’hui, ni en mars 2026. Soutenez notre action pour un projet durable sur la propriété Fliche.
L’APE Apartisane. Indépendante. Déterminée à faire respecter la loi.
Pour en savoir plus : Dossier complet du recours et arguments juridiques
#Fliche #LoiLittoral #SaintMandrier #StopBéton #Transparence
22 novembre 2025 : Pour que les “masques” tombent vraiment…
Le 13 novembre dernier, à l’heure du déjeuner, M. Gilles Vincent publie un nouveau post sur son compte Facebook intitulé « les masques tombent ». Une fois encore, il tente de mêler l’APE à ses querelles politiciennes en réaction à notre simple post… qui ne faisait pourtant que répondre à ses propos visant à justifier l’interdiction d’accès de la permanence des élus à la Vague Mandréenne. Car, fidèle à une habitude désormais bien rodée, il en avait profité pour s’en prendre à l’APE, son faire-valoir favori, allant jusqu’à brandir, encore, une menace de plainte.
Nous rappelons donc ici les faits.
1. L’APE n’a strictement rien à voir avec l’épisode évoqué par M. Vincent
L’APE n’a pas commenté ce qu’auraient fait des élus ou sympathisants de la Vague Mandréenne lors de la permanence des élus annoncée comme chaque mois dans Le Mandréen. Nous avons simplement répondu au post dans lequel M. Vincent mettait en cause notre association sans motif valable.
Rien, dans cette affaire, ne concerne l’APE. Mais le maire a jugé utile de s’en servir pour détourner l’attention comme à son habitude et tenter de discréditer notre action environnementale.
2. Une “révélation” tardive … et mal informée
Dans son message, M. Vincent feint de découvrir que les noms du président et du secrétaire actuels de l’APE figuraient dans les statuts de création de l’association citoyenne La Vague Mandréenne en… 2020. Doit-on lui rappeler que ces deux personnes avaient démissionné de leurs mandats à l’APE dès leur engagement sur cette liste, afin d’éviter toute confusion entre les deux structures, Une démarche transparente et responsable pour éviter toute confusion entre les deux structures. M. Vincent bien opportunément omet de le préciser ! L’aurait-il oublié ?
La Vague Mandréenne est toujours une association citoyenne sans aucune affiliation à un parti politique, apartisane, dotée aujourd’hui d’un nouveau Conseil d’administration.
3. Le refrain du “mélange des genres” : une accusation à sens unique
M. Vincent conclut en se demandant s’il n’y aurait pas un “mélange des genres” lorsqu’un membre d’une association environnementale apporte sa voix à la liste électorale de son choix.
Si l’on suit cette logique, il faudrait interdire à tout citoyen engagé dans une association, culturelle, sportive, environnementale, humanitaire ou autre, d’exprimer un choix politique. Une absurdité démocratique.
Et puisque M. Vincent veut “faire tomber les masques”, alors faisons-le jusqu’au bout et rappelons qu’un bon nombre d’élus de sa propre liste sont membres encartés du parti politique Les Républicains. Lui-même, son fils Romain Vincent (candidat LR très malheureux au législatives de 2022 et également délégué LR de la 7e circonscription du Var), ainsi que plusieurs autres élus de sa liste : M. Romain Blanc, M. Rémi Cailleaux, M. Fabrice Dedons, M. Alain Fontana…
Encartés LR et c’est bien leur droit, et appliquant donc la ligne politique nationale de leur parti questions de santé, d’urbanisation, environnement, éducation, etc., peuvent-ils décemment faire la leçon à une association apolitique ? Et que doit-on penser du rôle politique des associations satellites comme « Les Amis d'Union Pour Saint Mandrier » (Président : M. Romain Vincent) ou « l’Union pour Saint-Mandrier » (M. Fabrice Dedons), qui sont directement liées à la liste dite d’Union de M. Vincent ?
Dès lors, qui mélange réellement les genres ?
4. L’APE : apartisane, indépendante, fidèle à sa mission et plus que jamais déterminée
Notre association ne se laissera pas intimider. L’APE est, et restera, apolitique, apartisane et indépendante. Nous continuerons en toute transparence notre mission : alerter sur les impacts des polluants sur la santé, défendre les espaces naturels et le littoral de Saint-Mandrier contre le bétonnage excessif, exiger la transparence dans la gestion communale quelles que soient les tentatives d’instrumentalisation politique à notre encontre.
À M. Vincent, nous répondons :
- Oui, chacun a le droit de s’engager dans la vie citoyenne, associative ou politique, sans être stigmatisé.
- Non, l’APE ne fait pas de politique, elle défend l’intérêt général et l’environnement.
- Oui, nous exigeons que les élus rendent des comptes sur leurs décisions, sans diversion ni intimidation.
Nous laissons les Mandréennes et les Mandréens juger, en toute connaissance de cause, qui agit pour le bien commun… ou pour des intérêts partisans. Qui fait de la politique politicienne dans cette commune.
#APE83430 #Transparence #Environnement #SaintMandrier #DémocratieLocale
Biodiversité : Le retour timide des oiseaux après l'interdiction des néonicotinoïdes
Une étude récente menée en France portant sur 57 espèces d'oiseaux et près de 2000 sites sur la période 2013-2022 montre que l’utilisation massive d’imidaclopride, principal pesticide néonicotinoïde, a fortement contribué au déclin des populations d’oiseaux insectivores. Plus inquiétant encore : l'interdiction de cette substance ne suffit pas à garantir un rétablissement rapide des populations.
Les colocataires de nos jardins : roitelet à trois bandes, mésange huppée, rouge-gorge et grimpereau sont affectés par l’emploi de d’imidaclopride et des néonicotinoïdes en général dont l’utilisation devrait faire l’objet d’un moratoire.
Avant son interdiction en 2018, les sites exposés à ce pesticide présentaient jusqu’à 12,7 % d’oiseaux en moins par rapport aux lieux non exposés. Après l’arrêt du pesticide, l’écart est légèrement réduit à 9 %, ce qui témoigne d’une récupération très lente et partielle des populations.
La persistance des résidus d’imidaclopride dans les sols et les eaux, ainsi que des dérogations occasionnelles à son utilisation, freinent une véritable reprise de la biodiversité.
L'étude révèle que l'utilisation de l'imidaclopride est fortement liée à la baisse d'abondance des oiseaux insectivores. Ces oiseaux souffrent doublement :
- Par la toxicité directe ou sub-létale du pesticide, en particulier chez les oisillons.
- Par la raréfaction de leur nourriture (les insectes), très sensibles à ces produits.
Les oiseaux granivores et généralistes, eux, ne semblent pas affectés de la même manière par ce pesticide mais l’étude confirme que les insectivores restent les premières victimes par effet domino : appauvrissement de la biodiversité et des populations d’insectes, baisse de la ressource alimentaire puis chute des effectifs des oiseaux.
La recherche souligne donc que l’interdiction des néonicotinoïdes, bien qu’indispensable, n’est pas suffisante à elle seule pour restaurer rapidement la biodiversité. La persistance de ces substances dans les sols et les eaux continue d'affecter les écosystèmes. Des actions complémentaires et un suivi renforcé des populations d’oiseaux dans les territoires contaminés, sont nécessaires afin de soutenir à la fois les populations d’insectes et d’oiseaux, également menacées par les pratiques agricoles intensives.
12 novembre 2025 : COP30 au Brésil, promesses mondiales… fumées locales à Toulon
Alors que la COP30 bat son plein à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre, les espoirs d'avancées climatiques s'amenuisent. Les émissions mondiales de CO2 atteignent près de 60 milliards de tonnes en 2025, en hausse de 2,3 % sur un an, malgré les engagements de l'Accord de Paris. Le Brésil, hôte de la conférence, annonce une baisse de 16,7 % de ses propres émissions, mais les contradictions persistent : exploitation pétrolière offshore et projets agro-industriels contribuent toujours au réchauffement climatique. António Guterres, secrétaire général de l'ONU, alerte sur une trajectoire de +2,5 °C d'ici 2100 si les NDC (contributions nationales) ne sont pas renforcées. L'Afrique, émettant moins de 4 % des GES mondiaux, exige une "justice climatique" et des compensations.
Et chez nous ? Novembre 2025 confirme le réchauffement climatique : records de douceur en France avec +6 à 10 °C au-dessus des normales (24 °C à Biarritz, 19,3 °C en Sarthe !). Seulement 10 % du territoire a connu une gelée en ce début de mois (contre 40 % habituellement), et le réchauffement mondial frôle les +0,8 °C. L'Arctique montre des écarts +15 °C au-dessus des normales, impactant la banquise.
Le Mega Andrea de la Corsica Ferries battant pavillon italien quitte la petite rade de Toulon tout panache de polluants dehors ce 12 novembre 2025 à 20h00.
Mais regardez ces photographies prises ce soir : un navire Corsica Ferries sort de la rade de Toulon en crachant un épais nuage de fumée ! Preuve criante que les promesses locales restent lettre morte. Malgré l'investissement de 20 M€ (69 % public) dans le branchement électrique à quai (Cenaq, enfin opérationnel depuis février 2025), seuls 39 branchements sur 836 escales (moins de 5 %) ont eu lieu au 26 octobre. "Ça fait cher l'escale", grince Philippe Leroy, élu métropolitain (Var-Matin du 3 octobre 2025).
La mairie de Toulon et la métropole TPM avec son 5ème vice-président chargé parait-il de la protection de l’environnement, développement durable, transition écologique et énergétique visaient 300 branchements, et une réduction de 80 % des émissions de gaz et particules fines. Résultat ? Les moteurs au fuel tournent encore, polluant l'air des riverains du Mourillon, du Faron et de Saint-Mandrier. La mairesse Josée Massi aurait écrit à Pierre Mattei (PDG Corsica Ferries) pour exiger le branchement systématique et la fin des "panaches noirs". Le maire de Saint-Mandrier quant à lui très courageusement et comme à son habitude pour déporter le débat des idées sur les personnes s’en prend aux « écolo-bobos de l’APE », …
Ces fumées locales symbolisent l'inaction globale et locale : alors que la COP parle finance et coopération, nos poumons étouffent sous les rejets de polluants des navires. L'APE alerte : il est urgent d'imposer le branchement électrique à quai (avec des sanctions si besoin) et de monitorer les émissions portuaires pour pousser à la modernisation de la flotte de ferries avec des navires plus propres. Protégeons notre rade, notre presqu’ile et notre santé !
Agissez avec nous : Partagez ces photos, exigez avec nous un "zéro fumée" effectif dans la rade de Toulon, et rejoignez nos actions pour un littoral propre. Contact :
#COP30 #ClimatUrgent #PollutionToulon #APE83430
10 novembre 2025 : L'APE victime d’une nouvelle tentative d'instrumentalisation politicienne
L'APE prend acte du post diffamatoire publié par le maire de Saint-Mandrier-sur-Mer, Gilles Vincent, qui invente un incident politique pour tenter, une fois de plus, de discréditer notre association et son action essentielle en faveur de notre santé et l'environnement de notre presqu’ile.
Gilles Vincent, s’acharne une nouvelle fois sur ses opposants en brandissant la menace de plainte pour une simple présence à la mairie annexe du Pin Rolland sans qu’aucun propos déplacé n’ait été échangé. Et pourtant, le maire y voit une « perturbation » et une « agressivité »… que personne n’a constatée.
Mais le plus grave, il instrumentalise l’APE à des fins politiciennes.
Aussi, nous souhaitons rétablir les faits avec la plus grande fermeté et transparence :
- L'APE est et reste strictement apartisane. Notre seule boussole est la protection de la presqu'île, le respect des lois sanitaires et environnementales, et l’amélioration de la qualité du cadre de vie des Mandréennes et Mandréens. Nos membres et sympathisants proviennent de tous les horizons et sensibilités politiques.
- Instrumentalisation Politique : Une nouvelle fois, le Maire fait un amalgame scandaleux et use d'une instrumentalisation politique grossière en mentionnant la présence d'un de nos membres. Cette personne était présente à la Mairie annexe à titre strictement personnel et citoyen, et non en tant que représentant ou émissaire de l'APE.
- Le Deux Poids, Deux Mesures : L'accusation de "faire de la politique" est particulièrement ironique venant d'un élu d’un parti politique bien connu. Le Maire se présente comme "apolitique" tout en étant, comme nombre de ses colistiers, un membre affiché d’un parti politique, sous l'étiquette duquel sa liste s’est même présentée (UMP en 2014, LR en 2020 d’après le site du Ministère de l’intérieur). L'APE, en revanche, n'a aucune attache partisane et agit uniquement sur des dossiers techniques et environnementaux (qualité de l'eau, urbanisme).
- Déni de la Réalité : Le fait de dénoncer la "collusion" entre l'opposition et l'APE est une manière de discriminer notre association et de sous-entendre que toute critique de l'action municipale est nécessairement politisée. L'APE continuera d'alerter les autorités et la population, quelle que soit la liste municipale majoritaire en place.
L'APE ne se laissera pas entraîner dans les querelles politiciennes. Nous sommes un contre-pouvoir citoyen qui s'appuie sur la science et le droit. Nous demandons l'arrêt immédiat de cette campagne de dénigrement visant à museler la voix des protecteurs de l'environnement à Saint-Mandrier.
Notre engagement : Continuer à œuvrer pour l'intérêt général, loin des étiquettes et des menaces de poursuites. Ensemble, protégeons notre littoral – car la vérité et la transparence ne sont pas des luxes, mais des droits essentiels.
Rejoignez l'APE pour agir ou faites un don pour soutenir nos actions,
7 novembre 2025 – Migration des Grues cendrées
La migration d’automne des Grues cendrées est en cours !
Comme chaque année, ce grand déplacement est largement conditionné par la météo : lorsque l’hiver s’installe sur le nord de l’Europe, la neige, le gel des sols et des eaux rendent l’accès à la nourriture difficile, poussant les Grues à rejoindre des zones plus hospitalières, au sud-ouest de l’Europe.
Elles empruntent deux grandes routes migratoires, dont celle qui concerne la France : la voie occidentale.
À noter : en Camargue, une partie de la population emprunte d’abord une voie centre-européenne, passe par l’Autriche, l’Italie et l’arc alpin… puis revient vers l’ouest.
Si la nourriture reste suffisante en Allemagne, une part importante peut même y hiverner.
Sur la voie occidentale, l’Espagne est le principal pays d’hivernage (près de la moitié des effectifs), mais la France joue un rôle majeur avec des sites d’importance nationale : Lorraine, Champagne, Centre, Aquitaine, Camargue.
La presqu’île de Saint-Mandrier se situe sur la marge Ouest du couloir principal, mais il n’est pas rare d’observer des groupes temporairement orientés vers l’Est pour retrouver une colonie dont elles se seraient séparées, ou utilisant les ascendants pour reprendre de l’altitude – ce qui peut les faire momentanément repartir vers le Nord.
Suivre leur migration
Vous pouvez suivre leur migration en quasi-temps réel sur le site : La migration des Grues cendrées au jour le jour dont est issu cette carte des comptages réalisé les 6 et 7 novembre 2025
Le flux général sur la France reste NE / SO comme bien visible sur le site de la LPO Champagne-Ardenne.
Un signal d’alerte sanitaire majeur cette année
Malheureusement, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) signale cette semaine une mortalité massive de Grues cendrées infectées par la grippe aviaire sur toute la voie ouest-européenne.
En France, les premières ont été observées le week-end des 18/19 octobre dans le nord-est, lors d’une vague migratoire qui a concerné près de 80 000 Grues.
Tous les sites français de stationnement sont désormais touchés, sauf peut-être la Camargue. En Champagne humide, des comptages réalisés sur les dortoirs ont permis de recenser au moins 8 700 cadavres au 31 octobre (sans compter celles mortes sur les sites d’alimentation…).
La période d’incubation semble très courte et la mortalité rapide.
Pour en savoir plus : Pourquoi les Grues cendrées sont-elles particulièrement touchées par la grippe aviaire depuis la mi-octobre 2025 ?
Rencontre avec un Roitelet triple-bandeau, un Bijou de la Nature !
Ce matin du 28 octobre 2025, sur la presqu’île, un minuscule visiteur haut en couleurs s’est laissé observer : le Roitelet triple-bandeau. Avec seulement 5 à 6 grammes, c’est l’un des plus petits oiseaux d’Europe… mais aussi l’un des plus vifs et des plus élégants !
Son bandeau noir sur l’œil et sa calotte orange vif à l'avant chez le mâle, jaune chez la femelle, parfois très légèrement teintée d'orange, le rendent facilement reconnaissable lorsqu’on prend le temps de lever les yeux et de regarder la vie dans les branches.
Insectivore infatigable, il se faufile de rameaux en rameaux à la recherche de minuscules proies, souvent aux côtés des rouges-gorges près du sol et des mésanges dans les pins. À cette période de l’année, certains individus descendent vers les zones méditerranéennes pour passer l’hiver : l’observer ici est donc un privilège discret… mais précieux.
Présent en Europe, au Maghreb et en Asie Mineure, le Roitelet triple-bandeau est commun et, bonne nouvelle, non menacé, et sa présence reste un indicateur de la santé de nos forêts.
Encore une fois, la nature nous rappelle qu’elle est partout autour de nous, parfois à quelques mètres, silencieuse, fragile, mais extraordinairement vivante.
Préservons ces habitats, préservons nos forêts, préservons notre presqu’île.
2 novembre 2025 : Le Cormoran… et le sous-marin
Une vedette de nos côtes : le cormoran, champion de la plongée et star des rochers de notre littoral ! Installez-vous avec jumelles ou appareil-photo : ces oiseaux majestueux ne craignent pas de se montrer ni de nous offrir leur spectacle quotidien.
Espèce en voie de disparition puis protégée depuis 1981, le cormoran a retrouvé sa place sur nos côtes et n’a plus à avoir peur de l’homme. Ici, il aime paresser au soleil sur les rochers ou les quais, ailes grandes ouvertes pour sécher son plumage, et s’élance ensuite d’un vol puissant, ailes battantes, la tête bien droite, avant d’atterrir sur l’eau dans un plané élégant digne des meilleurs pilotes.
Mais le cormoran, c’est surtout un plongeur hors pair : il file sous la surface à la recherche de poissons, descendant parfois jusqu’à dix mètres de fond, et peut plonger une minute d’affilée.
Rapide, silencieux et précis, il partage son terrain de pêche avec les pêcheurs locaux et les parcs d’aquaculture où le buffet est ouvert à volonté… pour ceux qui savent passer les filets protégeant les cages d’élevage !
Nos amis à plumes ne sont jamais loin non plus de l’agitation de la rade : allers-retours des bateaux, manœuvres dans le port, ou passage des sous-marins nucléaires Suffren (on vous laisse le trouver sur la photographie) un clin d’œil complice à l’autre monde des profondeurs. Certains chuchotent qu’il s’agirait de drones russes, mais nos amis à plumes, eux, restent zen et s’ils surveillent les lieux c’est pour assurer leur repas.
À tous ceux qui ont la chance d’observer un cormoran en action : prenez le temps d’apprécier cette merveille naturelle. Ensemble, redécouvrons le bonheur d’un littoral vivant, riche d’oiseaux et d’histoires à raconter… et à préserver pour demain !
Partagez vos observations ! Vous avez vu un cormoran ? Un sous-marin ? Un moment rare dans la rade ? Envoyez-nous vos photos et vidéos :
30 octobre 2025 : La Sague matinale, des Sablettes à Notre Dame du Mai
Ce matin, un merveilleux phénomène naturel a offert aux promeneurs de la petite rade de Toulon un spectacle rare : la « sague », cette brume marine typique du littoral provençal. Lorsque la température de l’air diffère de celle de la mer, de fines gouttelettes se forment à la surface, générant un voile vaporeux qui glisse sur la mer. Cette brume s’est étirée depuis les Sablettes, longeant toute la côte, jusqu’à s’accrocher aux hauteurs de Notre-Dame du Mai.
En quelques instants, le paysage a changé : la mer et le ciel semblaient se fondre l’un dans l’autre, enveloppés dans la douceur ouatée de la sague. Les reliefs, immeubles et arbres disparaissaient dans la brume, accentuant le mystère et la beauté de notre littoral. Puis, comme par magie, ce nuage s’est dissipé, laissant place à un horizon bleu et limpide. Difficile d’imaginer que quelques minutes plus tôt, la nature nous avait offert ce ballet de lumière et de vapeur.
La sague nous rappelle combien le littoral recèle de spectacles étonnants, et combien il est précieux de préserver ces lieux et ces instants. Un plaisir simple, à savourer les yeux grands ouverts, pour se souvenir que notre environnement reste notre plus grand trésor — à contempler, à protéger et à partager.
La bonne nouvelle du 24 octobre 2025 : Le Neoliner Origin, cargo à voiles pionnier, achève sa première traversée de l’Atlantique
Le 24 octobre 2025, le Neoliner Origin – premier cargo commercial à voiles rigides en service transatlantique – a accosté à Saint-Pierre-et-Miquelon après avoir quitté Saint-Nazaire le 16 octobre. Ce navire à propulsion vélique principale, prototype de la transition écologique du fret maritime, a franchi l’océan malgré des tempêtes violentes ayant déchiré le panneau supérieur de sa grand-voile arrière le 18 octobre.

Visite guidée du Neoliner Origin (crédit Patricia Bachelier)
Un cargo à voiles hybride et révolutionnaire
- Propulsion : deux voiles rigides Solidsail de 3 000 m² au total, déployées sur mâts repliables, combinées à un moteur d’appoint.
- Performance : vitesse moyenne de 11 nœuds sous voiles, réduction des émissions de CO₂ jusqu’à 80 % par rapport aux cargos conventionnels.
- Capacité : 6 300 tonnes de port en lourd, 1 200 mètres linéaires de chargement sur 3 ponts, transport de conteneurs, marchandises réfrigérées et 12 passagers.
Malgré l’avarie, les voiles avant sont restées opérationnelles : le navire a poursuivi en mode hybride, démontrant la résilience de la propulsion vélique même en conditions extrêmes.
Un jalon historique pour le transport à la voile moderne
- Liaison directe France – Saint-Pierre-et-Miquelon rétablie, sans transit par Halifax.
- Première cargaison commerciale déchargée avec succès.
- Réparations en cours sur place ; cap ensuite sur Baltimore (cérémonie reportée au 2ᵉ voyage).
Vers une flotte de cargos à voiles réguliers
Le Neoliner Origin préfigure une ligne transatlantique régulière à faible empreinte carbone. D’autres unités plus grandes sont en construction.
En résumé : malgré les tempêtes, le premier cargo à voiles du XXIᵉ siècle a prouvé que la force du vent peut à nouveau transporter des cargaisons commerciales importantes avec des passagers à bord, plus proprement, plus durablement. Ce cargo à voiles n’est pas un retour en arrière, mais un prototype d’avenir.
Pour en savoir plus :
26 octobre 2025 : Installation d'antennes 5G Free Mobile au Stade Max Juvenal
Dans le cadre de notre mission de sensibilisation environnementale, nous vous proposons une synthèse du Dossier d'Information Mairie (DIM) déposé par Free Mobile pour l'implantation de deux nouvelles antennes-relais au Stade Max Juvenal à Pin-Rolland.
Ce document, daté du 18 septembre 2025, vise à informer la mairie et les citoyens sur le projet. Nous nous concentrons ici sur les aspects liés aux risques potentiels pour la santé, l'environnement et la biodiversité, en soulignant les points de vigilance pour une implantation responsable.
1. Description du Projet
- Emplacement et Caractéristiques : L'antenne sera installée sur un pylône tubulaire de 20 m de hauteur, au stade Max Juvenal. Elle supportera 2 antennes pour la technologie 5G (fréquences 3G/4G/5G), avec des azimuts de 130° et 340°. Les coordonnées GPS sont X = 891514, Y = 1792734 (Lambert II étendu) ou Longitude : 5.90601, Latitude : 43.07787.
La photographie aérienne de l’implantation de la page 9 du DIM correspond à une date antérieure à la construction des nombreux bâtiments de cette zone de Pin-Rolland et donne ainsi une fausse idée des impacts potentiels des ondes électromagnétiques qui seront émises par les nouveaux équipements sur le public que sont les nouveaux habitants des bâtiments construits récemment…
Une photographie actualisée montre l’urbanisation actuelle à l’est de l’implantation des nouvelles antennes (point rouge). Il aurait été également informatif de localiser les antennes des 3 autres opérateurs (SFR, Orange et Bouygues) déjà implantées autour du stade (points orange).
- Calendrier : Le dossier d'information a été remis en septembre 2025, le dépôt de permis en octobre 2025, le début des travaux provisoire en novembre 2025, et la mise en service en janvier 2026. Le déploiement dure environ 18-24 mois, avec des phases d'autorisations, négociation avec les bailleurs, travaux et mise en service.
- Motivation : Free Mobile justifie cette installation par la nécessité d'améliorer la couverture 5G, réduisant la congestion réseau et offrant un meilleur service aux usagers. L'opérateur met en avant une réduction de 30 % de l'énergie consommée par rapport aux technologies précédentes.
2. Risques Associés à l'Implantation
Le DIM aborde les risques liés aux ondes électromagnétiques, en se basant sur les normes françaises et européennes. Cependant, comme association environnementale, nous rappelons que ces affirmations sont basées sur les déclarations de l'opérateur et méritent une vigilance accrue, notamment en raison des débats scientifiques sur les effets à long terme de la 5G.
- Exposition aux ondes électromagnétique et Santé Publique :
- L'opérateur affirme sans aucune démonstration que les nouvelles installations respecteront les limites d'exposition du public aux rayonnements électromagnétiques, fixées par le décret n°2002-775 du 3 mai 2002. L'ANFR (Agence Nationale des Fréquences) pourra vérifier la conformité.
- Points de vigilance : Le document mentionne que la 5G utilise des fréquences plus hautes (3,5 GHz), augmentant potentiellement l'exposition locale. Bien que Free indique une réduction de l'exposition globale grâce à une meilleure efficacité, des études de l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) citées dans le DIM soulignent des incertitudes sur les effets biologiques des ondes millimétriques. L'ANSES recommande des suivis épidémiologiques, et des associations comme Robin des Toits alertent sur des risques accrus pour les enfants et les personnes électrosensibles.
- Périmètre de sécurité : Aucun périmètre de sécurité n'est prévu car l'exposition est en dessous des seuils. Cependant, des établissements sensibles (écoles, crèches) à moins de 100 m pourraient être impactés, selon le DIM.
Aucune valeur d’exposition du public n’est indiquée dans la zone de « rayon de cent mètres de l'équipement ou de l'installation, (où) l'exposition du public au champ électromagnétique émis par l'équipement ou l'installation est aussi faible que possible » (Article 5 du décret n°2002-775 du 3 mai 2002). Cette zone est représentée autour du pylône par un cercle sur la photographie. Certes les antennes sont prévues en haut du pylône à 18m de hauteur mais le stade où jouent enfants et adultes est situé à proximité immédiate du pylône des antennes, à moins de 10m sans périmètre de sécurité et dans l’azimut 130° d’une des deux antennes existantes qui sera remplacée par un équipement plus puissant.
D’autre part, les antennes des 3 autres opérateurs contribuent également à une exposition du public dans cette même zone. Aucune information sur la valeur d’exposition cumulée des effets des ondes électromagnétiques émises par l’ensemble des équipements Free, SFR, Orange et Bouygues n’est présentée dans le DIM. Des mesures de l’exposition aux ondes électromagnétiques des équipements existants devraient être réalisées pour servir de valeurs de référence afin d’évaluer l’impact des nouveaux équipements.
- Impact Environnemental :
- Le pylône est installé sur un site existant, minimisant les modifications de l'impact visuel et paysager.
- Risques pour la biodiversité : La 5G pourrait perturber les pollinisateurs comme les abeilles et des oiseaux via les ondes, bien que le DIM n'en parle pas explicitement. Des rapports ANSES cités évoquent des effets potentiels sur la faune, et l'APE recommande une étude d'impact local sur la faune aviaire, en particulier sur les espèces protégées. En effet des goélands et des faucons crécerelles sont régulièrement observés perchés sur les antennes de ce site. Un Faucon crécerelle(Falco tinnunculus) photographié le 26 juin 2025 sur l’une des antennes du stade.
- Énergie et carbone : Free met en avant une réduction de 50 % de la consommation énergétique par rapport à la 4G, mais l'implantation ajoute à la densification du réseau, augmentant l'empreinte carbone globale des télécoms.
- Transparence et Contrôles :
- Free s'engage à des mesures post-installation par l'ANFR et à la transparence via Cartoradio.fr.
- Point critique : Les mesures sont auto-déclarées par l'opérateur, et des contrôles indépendants sont rares. L'APE préconise des audits citoyens et une consultation publique plus large.
3. Recommandations de l'APE83430
Ce projet s'inscrit dans le déploiement de la 5G, qui certes offre des avantages en connectivité mais pose des questions sur les risques cumulés des ondes avec la multiplication d’antennes de plus en plus puissantes. Nous appelons à :
- Une étude d'impact indépendante sur la santé et les espèces protégées de l'environnement à proximité des antennes.
- Un moratoire sur les implantations près des zones les plus urbanisées.
- Une participation citoyenne accrue pour évaluer les alternatives.
Pour plus d'infos, consultez le DIM ou contactez-nous (
19 octobre 2025 : Face aux attaques infondées, l'APE lanceur d'alerte au service de notre littoral
Dans l'édition d'octobre du bulletin municipal, la Tribune de la majorité a ciblé une fois de plus notre association, nous accusant de diffuser une « image faussée » de la qualité des eaux de baignade de nos plages. Ce texte insinue des motivations cachées, suggérant que nos actions visent à solliciter des dons ou à nous substituer à l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ces attaques sournoises, remettant en cause notre intégrité, s’inscrivent dans une stratégie classique visant à discréditer les lanceurs d’alerte pointant les dysfonctionnements environnementaux. Nous avons demandé un droit de réponse dans la prochaine édition du bulletin municipal de novembre pour rétablir la vérité.
Concernant les eaux de baignade de la plage de Cavalas, la baignade a été interdite à la suite des résultats du contrôle du 9 juillet 2025 faisant apparaître la présence des entérocoques intestinaux à 1100 bactéries/100ml supérieur au seuil de 1000 bactéries/100ml classant les eaux comme de qualité mauvaise pour la baignade.
En attendant, rappelons les faits, basés sur des données officielles et transparentes. Cet été, les résultats des analyses de l'ARS, publiées sur le site du ministère de la Santé, ont révélé des contaminations fécales des eaux de baignade dépassant les seuils réglementaires aux plages de La Vieille et de Cavalas.
Le panneau d’information de la plage de Grave-Cavalas pris en photo le 12 juillet affichait le bulletin de l’ARS du 19 juin indiquant des eaux de baignade de bonne qualité alors que les résultats des contrôles bactériologiques du 9 juillet interdisaient la baignade pour cause de pollution fécale …
Rappelons que c'est l'APE qui, dès 2018, a milité pour l'instauration de ces contrôles bactériologiques réguliers des eaux de baignade de Cavalas, renforçant ainsi la surveillance publique pour protéger notre santé à partir de l’été 2019. Ce 9 juillet, face à une pollution avérée classée comme « Mauvaise » révélée par les résultats de l'ARS, nous avons constaté que le panneau municipal de cette plage affichait encore les résultats obsolètes du contrôle datant du contrôle du 19 juin, indiquant « Eaux de bonne qualité ». Ce défaut d’affichage, potentiellement dangereux pour la santé des baigneurs, nous a conduits à alerter le maire (lien vers le courrier 2025-35) et à informer les citoyens via notre site et notre page Facebook. Les Mandréens nous ont remerciés pour cette vigilance, partageant l'information.
Point de prélèvement du ruisseau provenant du site militaire et débouchant dans la zone de galets et de sable de la plage de grave-Cavalas.
Loin de chercher à remplacer l'ARS, dont nous saluons l’expertise et analysons scrupuleusement les résultats, nous avons décidé de compléter son travail en identifiant les sources de pollution récurrentes. Les résultats de ces analyses indépendantes sur un échantillon des eaux du ruisseau se jetant sur la plage de Cavalas ont confirmé qu'il est à l'origine de la contamination du sable et des eaux de la plage.
En effet, la concentration en Streptocoques fécaux atteignait 1200/100ml et celle en Escherichia coli atteignait 2400/ 100ml. Ces eaux sont donc impropres à la consommation humaine évidemment. Pour autant, cette contamination fécale pose un risque pour tous, y compris les animaux de compagnie, comme les chiens. Elles se répandent sur la plage, dans une zone de galets et de sable qui est donc contaminée ainsi que l’eau de mer à laquelle elles se mélangent.
Nous avons rédigé un rapport proposant des mesures concrètes aux autorités (Préfecture, ARS, mairie, site militaire) pour éliminer cette source, conformément à la réglementation. Ce document est disponible sur notre site : Contamination bactériologique des eaux de baignade de la plage de Grave-Cavalas (Saint-Mandrier-sur-Mer) – Confirmation d’une source de pollution.
Ces attaques ne nous surprennent pas. Elles viennent s’ajouter aux précédentes et sont typiques de celles subies par les associations environnementales qui dérangent les intérêts en place. En insinuant des objectifs opportunistes, la municipalité détourne l'attention des vrais enjeux : la protection de notre littoral et la santé publique de toutes et tous.
Les baisses de financement et celles annoncées ont conduit le Mouvement Associatif à se mobiliser le 11 octobre dernier. Les associations ont également bien d'autres raisons de montrer leur refus de politiques engagées depuis plusieurs années qui visent à un affaiblissement des actions associatives : manque d'écoute, absence de prise en considération des propositions, contournement de l'intérêt général au profit d'intérêts particuliers, déclin du collectif au profit d'un individualisme fragmentant notre société ... L’APE était présente à Toulon.
Nos appels aux dons ? Ils financent exclusivement nos analyses indépendantes et nos actions bénévoles, sans aucun enrichissement personnel. L'APE n'est pas une entité politique ou lucrative ; nous sommes des citoyens engagés, lanceurs d'alerte depuis plus de 40 ans, défendant l'intérêt général contre l'inaction ou la discrétion excessive.
Nous refusons de nous taire face à ces tentatives de décrédibilisation habituelles à Saint-Mandrier. Au contraire, elles renforcent notre détermination.
Aidez-nous à sauvegarder un environnement sain : Rejoignez l'APE pour agir ou faites un don pour soutenir nos actions, et consultez nos rapports pour une information fiable.
Ensemble, protégeons notre littoral – car la vérité et la transparence ne sont pas des luxes, mais des droits essentiels.
Page 1 of 2



















