Un petit individu appartenant à l’espèce de raie Aigle, appelé Myliobatis aquila par les scientifiques, nageait ce matin vers 10h00 au milieu des débris de plastique à la surface des eaux du port, certainement à la recherche de la sortie.
Cette espèce est couramment observée en Manche, Atlantique Nord, Méditerranée et en Afrique du Sud. Même à sa taille maximale de 183 cm pour une envergure max de 1 mètre elle ne risquerait pas de boucher l’entrée du port.
Attention, laissez la tranquille car elle possède 1 ou 2 aiguillons crantés près de la base de la queue !
La raie Aigle est reconnaissable à ses larges nageoires pectorales pointues, un museau protubérant et arrondi et une queue très fine en forme de fouet, 2 fois plus longue que le corps. Sa face dorsale est sombre (brune à noire) alors que sa face ventrale est blanche.
Pour en savoir plus :
Ce week-end c’est l’occasion de visiter (visite payante) un bateau réplique d’un galion espagnol du XVIIe siècle et d’imaginer la vie des marins naviguant sur les premières routes commerciales jusqu’à l’autre bout du monde.
Le galion est amarré au quai derrière le Casino JOA La Seyne et est ouvert au public jusqu’au 24 mars, de 10 heures à 19 heures.
D'autres photos sur le site des gardiens de la rade.
Le Capucin bec-de-plomb (Euodice malabarica synonyme de Lonchura malabarica) est un tout petit oiseau originaire d’Indes qui a été classé dans la famille des passereaux. Il est apprécié et élevé comme le Canari et le Mandarin. Des individus échappés ou libérés se sont bien acclimatés dans la région sud-est et une petite population est bien installée sur la presqu’ile et la Seyne-sur-mer Ils sont identifiables à leur gros bec conique blanc grisâtre.
Des groupes de Capucins bec-de-plomb volètent dans les arbustes et buissons aux abords de la pinède de Sainte-Asile et de la propriété Fliche. Faciles à observer, ils se postent sur les branches les plus hautes pour observer les alentours. Certains sont déjà en couple et se font des câlins (Photographies du 11 mars 2024, 10h00).
Ce samedi, le front de pluie de la tempête Monica est arrivé du large pour toucher la presqu’ile puis les vagues ont suivi partant à l’assaut du littoral. Une belle occasion de saisir les nuances de gris et de vert qui ont colorié le paysage.
Vent bien établi encore aujourd’hui, alors de la plage des Sablettes, face aux Deux frères, vous avez peut-être admiré les acrobaties des windfoileurs planant au-dessus des vagues.
Avec les deux frères en perspectives.
A quand les entrainements pour les jeux olympiques puisque le wind foiling devient un sport olympique pour les JO de 2024 avec le kitesurf également ?
Un papillon est visible en ce moment se réchauffant au soleil posé les ailes bien ouvertes sur le sol des sentiers.
Il est facilement identifiable par la couleur jaune orangé de ses ailes marquées de 3 traits bruns. C’est la Mégère encore appelé Satyre, joli papillon classé par les scientifiques comme Lasiommata megera.
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Des photographies surprenantes et magnifiques que vous découvrirez en cliquant sur la photo.
La température de l'eau est à environ 12 degrès, cela ne décourage pas ces deux personnes habituées à se baigner dès que le soleil est là!
Il y a 64 ans, la première explosion d’un dispositif nucléaire français avait lieu le 13 février 1960 à 7 h dans l’atmosphère de la région de Reggane en Algérie. Nom de code Gerboise Bleue. L’engin constitué d’un cœur de plutonium a été placé en haut d’une tour métallique haute de 100 mètres. La puissance dégagée par son explosion a été estimée à 70 kilotonnes. C’est trois fois celle de l’explosion de l’arme Little Boy que les Etats Unis ont fait exploser au-dessus d’Hiroshima 15 ans plus tôt, le matin du 6 août 1945.
64 ans après, les traces laissées au sol par l’explosion Gerboise bleu sont toujours visibles sur les images satellitaires malgré les opérations de décapage de la surface du site (ici via Google Earth : Gerboise bleue.kmz ou avec Google Maps).
Pour en voir plus :
INA 13 février 1960, premier essai nucléaire français dans le Sahara, en images