L’Étourneau sansonnet est présent sur tous les continents. En France, le sansonnet est un nicheur régulier et commun dans tous les départements, bien qu’il soit moins abondant dans le Var, les Alpes-Maritimes, et les Alpes de Haute-Provence. L’espèce ne niche pas en Corse. Les populations du nord et de l’est de l’Europe sont migratrices et rejoignent le sud en hiver.
Espèce d’oiseau grégaire formant des groupes importants de centaines d’individus voire de milliers d’individus qui volent ensemble.
Des groupes d’Étourneaux sansonnets se regroupent en haut des lampadaires en soirée à Saint-Mandrier et La Seyne avant de rejoindre leurs dortoirs dans les arbres de grandes tailles aux alentours pour y passer la nuit. Leur plumage en hiver montre plus de taches en hiver qu'en été.
L‘Étourneau joue un rôle essentiel dans la régulation des insectes qui peuvent causer des dégâts dans les jardins et les cultures. Comme nombre d’oiseaux, les étourneaux jouent également un rôle important dans la dissémination des graines pour la reforestation et dans la pollinisation des plantes.
La population de cette espèce commune serait globalement en déclin à l’échelle Européenne.
Pour en savoir plus: L’Etourneau sansonnet
Régulièrement nous vous informons sur les atteintes des arbustes de Gattilier (Vitex agnus-castus L.) qui survivent au niveau du quartier de Pin Rolland. Ainsi, nous vous avions signalé l’arasement en 2021 du plant en bordure de la D18 en janvier puis ceux poussant en bordure du parking en octobre 2021. Aujourd’hui, à nouveau ce sont les deux plants en bordure du parking du stade qui viennent d’être coupés à ras de terre.
Les deux plans de Gattiliers en fleurs en juin et coupés à ras de terre le 3 décembre 2024 (Photographies de juin et du 5 décembre 2024).
Comme nous vous l’indiquions, le Gattilier est une espèce protégée ainsi que son habitat naturel. Ils sont protégés par l’Arrêté du 20 janvier 1982 qui fixe la liste des espèces végétales protégées et de leur habitat sur l'ensemble du territoire national ; Toute destruction est interdite PAR L'article L.411-1 du code de l'environnement QUI précise que « La destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlèvement de végétaux de ces espèces, de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espèces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la détention de spécimens prélevés dans le milieu naturel » sont interdits.
La population de Gattilier de Pin Rolland avait déjà été gravement atteinte lors de la construction du premier stade et son parking puisque de nombreux individus et une grande partie de leur habitat ont été détruits. Ceux qui ont échappés à la destruction subsistent enchâssés entre le goudron de la route et le parking du stade.
Décidément et à l’évidence, les responsables de l’environnement de cette commune ne semblent pas penser que les plantes protégées, qu’elles soient marines comme les Posidonies ou terrestres comme les Gattiliers, méritent d’être protégées.
Pour la première fois en France, vendredi 22 novembre, la notion de préjudice écologique d'atteinte à l'herbier de posidonie a été reconnue par le tribunal maritime de Marseille qui a condamné à de lourdes amendes deux capitaines de yachts (de plus de 24m) pour avoir jeté l'ancre dans des zones interdites au mouillage afin de protéger l’herbier de posidonies.
"Cette décision de justice inédite contribue à l'efficacité de la politique de protection des herbiers de posidonie" s'est réjoui de son côté la préfecture maritime de Méditerranée dans un communiqué. Rappelons que cette plante endémique de la Méditerranée sert de puits de carbone, de nurseries pour poissons et protège le littoral contre l'érosion côtière.
Deux associations de défense de l'environnement en Provence-Alpes Côte d'Azur, France Nature Environnement (FNE) et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), avaient demandé au tribunal que le préjudice écologique soit aussi pris en compte afin d'obtenir réparation.
FNE précise que « Notre objectif est donc d’obtenir une protection efficace et effective des herbiers de Posidonie, ce poumon de la Méditerranée, afin que ces atteintes cessent et que nous ne soyons plus contraints de nous rendre au tribunal ».
En effet, l’APE et FNE ont déposé des recours devant le tribunal administratif pour une autre atteinte mettant en péril les herbiers de posidonies, les recharges en sable des plages de la presqu’ile de Saint-Mandrier. Les tonnes de sable de carrière déversés chaque année sur les plages sont dispersées en mer par les tempêtes pour finir à enfouir les herbiers. Ainsi, les herbiers présents à proximité de la plage de Sainte-Asile ainsi que le récif frangeant de la plage de La Vieille sont détruits progressivement mais inexorablement par ces recharges en sable anachroniques.
Pour en savoir plus
Mouillages illégaux et posidonies : un précédent juridique en création
La justice française reconnaît le préjudice écologique d'atteinte à l'herbier de posidonie
La Yole de Bantry naviguait aujourd’hui dans la rade. Manœuvrant à la voile cette petite embarcation de bois, son équipage a quitté le port de Saint-Mandrier dont l’entrée remarquable est ornée de deux épaves dégoulinant de rouille pour traverser la rade avec Charly en perspective …
Au petit matin Charly est toujours au mouillage dans la rade des Vignettes alors que le soleil se lève sur le stupa du cap Cépet irisant les nuages sur l’horizon …
Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a appareillé ce matin pour rejoindre la zone indopacifique en passant par la mer Rouge pour un déploiement de 4 mois d’après le JJD.
Ce matin, les premiers rayons du soleil couchant se reflétaient dans les gouttes de pluie qui perlaient sur la végétation de la presqu’ile…
Ces quelques photographies nous les partageons avec vous en mémoire d’Angelo qui aimait tant la presqu’ile, sa nature et ses paysages qu’il voulait la partager avec tous et qui nous a quitté il y a maintenant deux ans.
Les derniers rayons du soleil couchant inondaient de lumière le Creux Saint-Georges et se reflétaient sur la couche d’hydrocarbure irisant la surface des eaux du port…
Les populations ouest-européennes de hérissons sont en déclin, décimées par la destruction de leurs habitats par l’expansion urbaine et par l’augmentation du trafic routiers. La liste rouge réactualisée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), publiée aujourd’hui 28 octobre à Cali (Colombie) lors de la COP16 sur la biodiversité, à modifié le statut du hérisson (Erinaceus europaeus) passant de « préoccupation mineure » à « quasi menacé » d’extinction.
Sa population a diminué dans plus de la moitié des pays où il est recensé, essentiellement au Royaume-Uni, en Norvège, en Suède, au Danemark, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche. A Saint-Mandrier, les hérissons qui étaient très communs dans tous les secteurs de la presqu’île sont maintenant observés que très rarement.
La durée de vie normale du hérisson est de 7 à 10 ans. Ils peuvent se reproduire dès la fin de leur première année avec des portées de trois à cinq petits. Mais actuellement, un hérisson a une espérance de vie de moins de 2 ans et ils se reproduisent donc au mieux deux fois durant leur vie.
Le hérisson « est très proche d’être “vulnérable” et il est probable qu’il entrera dans cette catégorie la prochaine fois que nous l’évaluerons », précise Sophie Rasmussen, chercheuse à l’unité sur la conservation de la faune sauvage de l’université d’Oxford (Agence France-Presse). Selon elle, « les humains sont les pires ennemis des hérissons » qui lorsqu’ils se sentent en danger s'immobilisent et se roulent en boule en hérissant ses piquants. C’est efficace contre des prédateurs naturels mais totalement inefficace contre les roues des voitures qui tuent environ 10.000 hérissons par an en France lorsqu’il est surpris par les phares d’une voiture car il recherche sa nourriture la nuit.
De nombreuses menaces pèsent sur la vie du hérisson : la route donc mais aussi les pesticides qui empoisonnent sa nourriture ou la font disparaître (insectes), les parasites comme les puces et les tiques, les maladies infectieuses, les noyades dans les piscines et les détritus qui peuvent l'étouffer. Sans oublier bien sûr ses prédateurs : le renard, le blaireau, le fouine, le hibou grand-duc, la chouette hulotte, le sanglier, le chien, le chat....
Le hérisson européen est une espèce protégée. Il est donc interdit de le capturer, de le transporter, de le commercialiser ou de le garder chez soi. Mais on peut favoriser sa survie dans son jardin en lui aménageant un endroit tranquille et sec sous une haie, contre un mur ou encore dans une dépendance dont il doit pouvoir sortir librement. On peut lui mettre un récipient avec de l'eau l’été (à changer régulièrement) et lui installer un tas de bois ou une caisse spécialement aménagée pour lui et recouverts de feuilles. Il faut le laisser apporter lui-même les matériaux pour la construction de son nid.
Le hérisson se nourri d’escargots, de limaces et des divers insectes du potager et n’hésite pas à manger la nourriture pour chat ou chiot. Il ne faut surtout pas leur donner de pain ni de lait de vache car ces aliments leur provoquent des diarrhées mortelles.
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