Alors que la tempête Éowyn s’éloignait, dès dimanche la tempête Herminia a commencé à frapper la façade atlantique et le nord de la France. A la périphérie de la dépression, des vents d’ouest ont apporté pluie et de belles vagues sur le littoral de la presqu’ile.
Des surfers bravant la température de l’eau, un petit 14°Celsius, se sont fait plaisir dans les vagues arrivant du sud-ouest qui montaient haut sur la plage de la Coudoulière en faisant rouler les galets.
Chères amies, chers amis, nous partageons quotidiennement avec vous et les enfants la beauté de l’environnement qui nous entoure, mais pas que… En effet, la nature, le vivant humain et non humain sont parfois l’objet d’atteintes, de destructions annoncées et souvent malheureusement constatées. Si après 40 ans l’APE existe toujours et reste libre de ses positions, c'est grâce à vous. Parce que votre soutien est notre plus grande force.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tout crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Après relecture des posts et autres courriers reçus en 2024 de M. Vincent, le plus assidu de nos détracteurs, certaines de ses affirmations méritent quelques précisions scientifiques...
Eté 2024, l’APE a publié un fascicule intitulé « Le récif frangeant de Posidonie- Plage de la Vieille » décrivant les caractéristiques du récif frangeant, les différentes composantes de l’environnement, le cycle de vie des Posidonies ainsi qu’un bref descriptif des espèces présentes tant marines que terrestres de cette plage. L’APE demande que cet herbier soit protégé et à ce titre que les réensablements réalisés par la commune soient arrêtés pour éviter son ensablement. Cette demande fait l’objet de recours devant les tribunaux depuis des années !
Le 26 septembre 2024, certainement irrité par la publication de ce fascicule sur le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE, M. Vincent adressait un courrier réquisitorial à l’association.
Dans son courrier, après une longue liste d’affirmations, M. Vincent conclut doctement au sujet de notre fascicule « Vous finissez en dénonçant les plantations réalisées à partir des palmiers récupérés à la plage de la Coudoulière, estimant qu'ils n'étaient pas d'origine endémiques à notre région. Dois-je vous rappeler que le pin d'Alep non plus ».
Parmi d’autres, ces deux points de son courrier doivent faire l’objet de précisions et de corrections pour les personnes qui auraient bénéficié des « connaissances » de M. Vincent.
Tout d’abord nous « n’estimons » pas, mais reportons dans le fascicule les connaissances scientifiques des botanistes à savoir que les palmiers plantés récemment sur le haut de la plage de La Vieille ne sont pas endémiques de notre région mais originaires d’un autre continent. Rappelons ce qui est écrit dans le fascicule « Ainsi, des palmiers (Washingtonia robusta et Syagrus romanzoffiana) originaires du Mexique et d’Amérique du Sud qui ne font qu’une ombre modeste par rapport aux pins, ont été implantés en 2020 sur le haut de la plage de sable ».
L’autre point à corriger concerne la dernière phrase du courrier de M. Vincent. Sous la forme d’une affirmation péremptoire, il déclare que le pin d’Alep n’est pas endémique de notre région, montrant une méconnaissance de la flore de notre région.
En effet, le nom du pin d'Alep (Pinus halepensis Mill.) est le fruit d’une erreur du botaniste écossais Philip Miller qui l’a confondu avec une autre espèce de pin poussant dans la région d’Alep, certainement Pinus brutia.
En réalité, nombre de travaux des botanistes précisent que le pin d’Alep est l’un des arbres endémiques les plus communs de la partie ouest du bassin méditerranéen, et plus particulièrement en Espagne et en Provence : il est d’ailleurs également appelé « pin blanc de Provence » !
Contrairement à l’affirmation de M. Vincent, le pin d‘Alep est donc une essence spontanée en France. De nombreux travaux scientifiques prouvent son indigénat en Provence depuis plusieurs milliers d’années avant notre ère comme le résume Jean Bedel dans un article de 1985 :
- la flore de certains tufs du quaternaire de Saint Antoine, à proximité immédiate de Marseille, renferment du pin d'Alep,
- l'analyse des pollens, s'est d'abord limitée aux dépôts conservés dans les tourbières, elle permet maintenant de repérer et d'identifier les pollens fossilisés des couchés sédimentaires. Différents botanistes ont décrit avec précision la flore du quaternaire et démontré la présence du pin d'Alep,
- l'usage du carbone 14, radioactif, permet de dater les charbons des foyers préhistoriques. C'est ainsi que les charbons du foyer de l'abri de Châteauneuf les Martigues appartiennent pour la plupart au pin d'Alep utilisé donc comme bois-énergie dès le 6ème millénaire avant notre ère.
Massif forestier surplombant la plage de La Vieille et les chênes dans la zone incendiée de la Renardière qui ont survécu alors que les pins ont disparu.
Ces méconnaissances de la flore locale ne sont pas sans conséquences. En effet, après l’incendie de 2019, la commune a organisé des replantations de pins parasols, espèce de conifère également sensible aux incendies. De plus, l’accroissement des déficits hydriques d’origine climatique, devrait éliminer cette espèce des zones les plus arides, diminuant globalement sa croissance dans une grande partie de son aire actuelle. Les replantations de chênes liège bien adaptés au sol de la presqu’ile et plus résistants aux incendies auraient dû être plus fortement privilégiées et laisser la régénération naturelle du pin d’Alep faire son œuvre. Et, à la suite des incendies de 1976 - 1978 - 2003 - 2005 l’Office Nationale des Forets préconisait pour restaurer le massif forestier « une remontée biologique à partir du Pin d'Alep mais avec le chêne liège et le chêne vert méritant une place plus importante afin de tendre vers un peuplement mélangé offrant une meilleure biodiversité ».
En effet, la régénération naturelle du pin d'Alep après les incendies a fait l’objet de nombreuses études. Elle est due dans la plupart des cas au fait qu’il reste une grande quantité de graines dans de vieux cônes dispersés sur la couche superficielle du sol, à condition que ceux-ci ne soient pas carbonisés en totalité par le feu. La régénération naturelle du pin d'Alep est favorisée aussi par l’augmentation des éléments nutritifs libérés par les cendres du bois brûlé. La déshydratation des graines sous I’effet de la chaleur augmente aussi l’énergie et le pourcentage de germination. D’ailleurs, le pin d’Alep et les cistes ont longtemps été considérés comme des « pyrophytes sociaux », c'est-à-dire des espèces obligatoirement liées au feu. En réalité, ces espèces ne sont pas exclusivement dépendantes du feu mais sont des végétaux occupant des sites ouverts à la suite d'une perturbation, généralement vides de couvert végétal et surtout ne présentant pas de compétiteurs agressifs.
En espérant que ces précisions et corrections permettront à M. Vincent d’améliorer ses connaissances sur l’origine des espèces de la flore locale. En effet, ce sont les méconnaissances et les confusions pseudo-scientifiques propagées, volontairement ou pas, par les uns et les autres qui obscurcissent les débats en particulier sur les conséquences de l’évolution climatique.
C’est pourquoi, en ligne avec les objectifs d’information de l’APE, nous continuerons à rétablir les connaissances reconnues unanimement par la communauté scientifique en réponse aux affirmations truffées d’erreurs factuelles et aux galimatias pseudo-scientifiques.
Pour en savoir plus
Les mimosas sont en fleurs ! Boules de soleil concentrées, leurs glomérules illuminent les jardins et leur parfum se propage aux alentours. C’est donc le moment de penser à organiser une ballade en suivant La Route du Mimosa, un voyage parfumé de 130 km sur les traces du mimosa de Bormes-les-Mimosas jusqu’à Grasse et de réserver le dernier week-end de janvier pour les journées Mimosalia !
Différentes espèces de mimosas s’épanouissent dans les jardins de la presqu’ile. Plus de 1200 espèces de mimosas, en fait d’acacias, ont été répertoriées dans le monde. La plupart sont originaires d'Australie. Sur la presqu’ile ce sont donc des espèces non indigènes. Photographies de fleurs de l’Acacia baileyana, de l’Acacia longifolia, de l’Acacia du Cap Leeuwin, de gousses contenant des graines et des phyllodes (pétioles aplatis) sur lesquels des feuilles apparaissent. Leurs fleurs sont une source de nourriture pour les rares insectes visibles en ce moment comme les bourdons.
La commune de Bormes les Mimosas organise la 28ème édition de Mimosalia les 25 et 26 janvier 2025. C’est le premier rendez-vous de l’année pour les amoureux des plantes et des jardins. Ces deux journées sont l’occasion de découvrir les arbustes et vivaces méditerranéens, plantes de collection, végétaux rares et autres variétés insolites. Le programme des ces journées est chargé avec des conférences sur le thème des « solutions pour demain » et « Place au générations futures »…
Pensez à co-voiturer !
Pour en savoir plus
Images satellitaires de l’incendie dans le secteur de Los Angeles qui montrent l’’évolution du nombre de points chauds marqué en rouge et l’ampleur des zones incendiées au cours du temps en gris. La dernière image prise aujourd’hui montre les incendies encore en cours. Source plateformes FIRMS US/Canada.
Le système d'information sur les incendies pour la gestion des ressources (FIRMS US/Canada) permet d'accéder à des images satellitaires mondiales en temps quasi réel, où sont identifiés les emplacements, l'étendue et l'intensité des incendies de forêt.
Les données mondiales sont disponibles dans les 3 heures suivant l'observation par satellite ; certaines détections d'incendie actives aux États-Unis et au Canada sont disponibles en temps réel.
Le site internet de la Nasa propose des images prises du 7 au 11 janvier 2025 du secteur de los Angeles en Californie qui montrent l’évolution des zones d’incendies et les panaches de fumée toxique portée par les vents. Les images ont été acquises par l’instrument MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) à bord de la plateforme Aqua.
L'incendie des Palisades (en bas à gauche sur les images) et l'incendie d'Eaton (en haut à droite) ont commencé le 7 janvier 2025, et l'incendie de Lidia (en haut au centre) a commencé le 8 janvier 2025 et s'est propagé rapidement en raison des puissants vents de Santa Ana. Jeudi matin 9 janvier, les deux plus grands incendies, les incendies de Palisades et d'Eaton, n'avaient pas été maîtrisés et avaient brûlé respectivement 7 000 hectares et 4 300 hectares à cette date. L'incendie de Lidia a brûlé 140 hectares et était contenu à 60 pour cent. Deux autres incendies brûlent également au niveau de Hurst et Sunset. Au moins 16 morts sont déjà décomptés dans le comté de Los Angeles.
L'une des causes majeures de ces incendies provient de la longue sécheresse qui affecte la Californie depuis cet été. La région n'a pas connu de précipitations significatives depuis plus de huit mois. Fin octobre, Los Angeles a frôlé les 40 °C lors d’un épisode de canicule exceptionnel. De plus des vents chauds de Santa Ana, qui touchent habituellement la région à l’automne, aggravent la situation. Chauds, secs, puissants, ils dessèchent les sols et transforment le moindre feu de broussailles en un brasier incontrôlable en quelques minutes. Enfin, l’installation d’habitations dans des zones où les risques d’incendie sont très élevés rend propice la propagation des feux déclenchés par l’homme. Cependant, les incendies en cours concernent également des zones éloignées de massifs forestiers.
Aussi depuis plusieurs années, les feux de forêts se multiplient en Californie. En 2024, début octobre, au nord de San Francisco et dans la région viticole de la Nappa Valley une quinzaine d’incendies ont brûlé pendant plusieurs semaines : plus de 90 000 hectares ont été dévastés, 10 000 bâtiments détruits et 44 personnes tuées. En décembre une série d’incendies gigantesques se sont déclarés autour de Santa Barbara, de San Diego et de Los Angeles. « Thomas Fire », « Rye fire », « Skirball Fire », « Creek Fire » : le bilan de ces feux, ont détruit 130 000 hectares et des centaines de bâtiments.
Après relecture des posts sur internet et autres courriers reçus du plus assidu détracteur de l’APE, certaines de ses affirmations méritent quelques précisions scientifiques...
En mars 2024, dans un post sur son compte Facebook M. Vincent annonce doctement « les Mandréens savent que si nous n'avons pas de marée en Méditerranée, nous avons un marnage (montée des eaux) moyen de 40 cm sur les côtes françaises mais qui peut atteindre à Venise 1.40 m, ce qui est appelé par les Italiens « Acqua Alta » ; et qui condamnent les Vénitiens à circuler sur des planches en plein milieu de la place St Marc. »
Nous souhaitons rappeler que précisément la définition du « marnage » d’après le vocabulaire international sur le sujet n’est pas une « montée des eaux » mais bien une « différence de niveau entre la marée haute et la marée basse d'une marée ». Le marnage varie continuellement dans le temps car la marée est causée par la combinaison des forces gravitationnelles dues à la Lune et au Soleil (dans une moindre mesure).et des forces d'inertie dues à la révolution de la Terre.
Et contrairement à ce qu’affirme M. Vincent, nombre de Mandréennes et Mandréens savent qu’en Méditerranée il y a une marée, certes de faible marnage de l’ordre de 40cm sur nos côtes. D’ailleurs le premier marégraphe de France a été installé à Marseille… eh oui entre 1849 et 1851 par l’ingénieur hydrographe Rémi Chazallon dans le port de La Joliette. Puis, en 1884, la Commission du nivellement général de la France fait construire le long de la Corniche un observatoire permanent connu sous l’appellation « Marégraphe de Marseille ». Les mesures marégraphiques y ont débuté en février 1885 et après douze ans d’observation des variations du niveau de la mer dues à la marée, l’altitude zéro a été déterminée pour l’ensemble du territoire français (Visites virtuelles du Marégraphe de Marseille).
En l'absence de vent et à pression atmosphérique constante, la connaissance des caractéristiques des trajectoires de la Terre, de la Lune et du Soleil et de la topographie de la mer et des côtes permet la prédiction du déplacement des masses d'eau qui en résulte et ainsi de l’évolution au cours du temps des niveaux théoriques de la marée à chaque point du littoral. La marée montre une périodicité des pleines et basses mers de l’ordre de 12 heures et 25 minutes en moyenne en France métropolitaine (Marée semi-diurne). Ces paramètres étant connus, les prévisions de la marée (courbe en rouge) et mesure de la hauteur d’eau (courbe de points en bleu) au niveau du marégraphe du port de Toulon sont fournies par le SHOM en partenariat avec la Marine Nationale et les Travaux Maritimes.
Donc, la mer Méditerranée, comme toutes les mers, est bien affectée par la marée ! D’ailleurs dans le golfe de Gabès en Tunisie, les marnages peuvent atteindre 2,3 m.
Quant à l'Acqua Alta observé à Venise, elle correspond à un niveau très élevé du niveau de la mer qui se produit généralement entre le 15 septembre et le 15 avril lorsque la marée haute de fort coefficient correspond à une période de basses pressions et de Sirocco qui agit comme un “bouchon” qui retient l'eau dans la lagune. L'Acqua Alta étant dû à la marée, elle ne dure qu’une à deux heures puis le niveau baisse rapidement avec la marée basse. C’est une situation identique à celle que nous avons décrite dans la rade dans le post du 11 février 2024 : La mer monte et vive le village lacustre de Saint-Mandrier !
C’est justement pour limiter l’effet des marées les plus importantes que Venise a construit le système MOSE, acronyme de MOdulo Sperimentale Elettromeccanico, module expérimental électromécanique. C’est un système intégré de défense formé d'une rangée de parois mobiles escamotables permettant d’isoler la lagune de Venise de la mer Adriatique durant les phénomènes de hautes marées dépassant un niveau établi (110 cm) et jusqu’à un niveau maximum de 3 mètres. Mose a prouvé son efficacité remarquable dès l'année 2020 puisque les Vénitiens ont eu la belle surprise de rester à sec alors que les eaux de la lagune auraient dû submerger Venise.
En France, d’après l’Ademe, l’agence de la transition écologique, les climato-sceptiques gagnent du terrain en France. Publié en novembre dernier, le baromètre annuel 2024 de l’Ademe « les représentations sociales du changement climatique des Français - 25ème vague du baromètre » a pour objectif de cerner la manière dont nos concitoyens perçoivent la transition écologique et les actions qu’ils attendent en la matière. Les climato-sceptiques représenteraient 30% des Français, il a presque doublé ces 20 dernières années et environ un tiers des personnes interrogées se disent sceptiques quant à l’unanimité de la communauté scientifique sur l’implication de l’effet de serre dans le réchauffement climatique. Les représentations sociales du changement climatique
Ce sont les confusions pseudo-scientifiques propagées, volontairement ou pas, par les uns et les autres qui obscurcissent les débats en particulier sur la montée du niveau des mers et ses conséquences dans le contexte de l’évolution climatique. La confusion entre le marnage des marées et la montée du niveau des mers due au réchauffement climatique en est un bel exemple. C’est pourquoi, en ligne avec les objectifs d’information de l’APE, nous continuerons à rétablir les connaissances reconnues unanimement par la communauté scientifique en réponse aux affirmations truffées d’erreurs factuelles et aux galimatias pseudo-scientifiques.
Pour en savoir plus
Chères amies, chers amis,
Nous partageons quotidiennement avec vous et les enfants la beauté de l’environnement qui nous entoure, mais pas que… En effet, la nature, le vivant humain et non humain sont parfois l’objet d’atteintes, de destructions annoncées et souvent malheureusement constatées.
C’est pourquoi nous croyons que le partage avec le plus grand nombre de l’information locale, nationale et internationale est nécessaire à un débat public équilibré pour aider à faire le tri entre l’acceptable et l’inacceptable.
Photographies prises le 1er juin 2024 lors de la journée Environnement organisée par l’APE pour les enfants participants à Marchons vers l’école. Lors de cette journée, l’accent a été mis sur la beauté de la nature qui nous entoure.
Depuis maintenant plus de 40 ans, l’une des missions de l’APE est de vous informer en partageant découvertes, connaissances et expertises des chercheuses et chercheurs sur de nombreux thèmes environnementaux et de santé. En 2025, nous continuerons dans cette voie et nous espérons que vous continuerez à nous soutenir dans nos actions de protection de l’environnement, de gardiens de la nature.
En 2025 nous aurons toujours besoin de votre soutien pour mener à bien différentes actions qui nous amènent à porter des dossiers devant les tribunaux. Et ils sont nombreux dans notre commune et dans le Var, destruction d’espèces protégées, permis de construire démesurés, imperméabilisation sans compensations de renaturation, décharges sauvages de déchets, cabanisation, pollution de l’air, brûlages, etc.
Dans le passé, votre soutien et votre mobilisation ont permis de faire annuler les permis illégaux délivrés par le maire pour urbaniser l’Ermitage, aujourd’hui aidez-nous à sauver le site de la propriété Fliche-Bergis de la défiguration, c’est possible !
Si après 40 ans l’APE existe toujours et reste libre de ses positions, c'est grâce à vous. Parce que votre soutien est notre plus grande force.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tout crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Encore un grand merci de votre confiance.
Tous vos dons sont fiscalement déductibles. Plus que 2 jours pour faire un don déductible de vos impôts 2024. Un don de 50€ ne vous coûtera que 17€ après déduction fiscale (66%).
Vous recevrez un reçu fiscal de l’APE.
Allez, de petits souvenirs 2024 des voiles qui ont égayé la surface des eaux du littoral toulonnais…
Vous avez peut-être croisé les anciens gréements très copieux du Belem ou du El Galeon Andaloucia espagnol, ceux plus simples de la goélette à voiles d'étai Wind Surf à cinq mats et tous les autres qui ont profité des risées ou plus qui ont soufflé en 2024 !
Aujourd’hui nous faisons appel à votre contribution car une consultation publique sur un projet de décret impactant les débats publics environnementaux est ouverte jusqu'à ce vendredi 27 décembre.
Ce projet de décret veut faire une coupe drastique dans les débats environnementaux en modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
Pourquoi est-ce important ?
Michel Barnier a quitté Matignon mais le mercredi 4 décembre, le jour même de la censure, son gouvernement publiait en catimini un projet de décret pour évincer les citoyen·nes et les associations du débat sur les grands projets industriels.
Vous n’en avez sans doute pas entendu parler dans cette période d’actualité bouillonnante. Mais cette décision menace gravement l’accès à l’information sur les usines et toutes ces infrastructures qui grignotent les terres, détruisent les habitats d’espèces protégées et nous entraînent encore plus vite dans la spirale du dérèglement climatique.
Ce décret propose de supprimer la ligne 10 du tableau de l’article R.121-2 du Code de l’environnement, ce qui aurait pour effet d’exclure les grands projets industriels de l’obligation de saisine de la CNDP.
Cela entraînerait :
- La suppression des débats publics pour les projets industriels majeurs, sous couvert de REINDUSTRIALISER la France avec des INDUSTRIES VERTES. Objectif : diviser par deux les délais d'implantations industrielles... en rognant sur notre démocratie, nos voix !
- C'est une violation pure et simple de la Charte de l’environnement, qui fait du Droit des citoyens à l’information et à la participation un droit constitutionnel.
- C'est une stratégie simpliste et macabre. J'ai participé à de nombreuses procédures de la CNDP, en Guyane sur l'industrie minière, en Bretagne et en Gironde, sur les fameuses énergies vertes, photovoltaïque ou méthanisation... Une belle brochure verte, ne suffit pas à convaincre les habitant-es de l'utilité d'un projet, les gens ne sont pas crédules. Consulter correctement la population, ce n'est pas une perte de temps, c'est la condition sine qua non d'un projet accepté sur le territoire.
Ce qui est une perte de temps en revanche pour :
👉🏼les personnes qui doivent mettre leur corps en danger pour s'opposer aux destructions de leur milieu de vie (ZAD),
👉🏼que la justice leur donne raison - comme l'a encore montré les décisions récentes favorables à l’abandon des projets de Saint Soline ou l'A69 !
C'est le moment pour nous de faire entendre notre voix et de défendre notre démocratie, le droit de participer aux décisions qui touchent notre milieu de vie et d'être gardien-nes des intérêts de la Nature.
Comment participer en donnant votre avis sur ce projet de décret ?
Connectez-vous à la plateforme dédiée : Consultation du public
Cliquez sur «Déposer votre commentaire» pour donner votre avis.
Voici une proposition de commentaire que vous pouvez modifier librement :
« Avis défavorable à ce projet. Je m’oppose à la suppression de la ligne 10 du tableau de l’art. R.121-2 du Code de l’environnement et rappelle le rôle essentiel de la CNDP pour assurer le respect de nos droits constitutionnels à la participation et à l'information du public en matière environnementale ».
ATTENTION LA DATE LIMITE POUR DEPOSER VOTRE AVIS EST LE 27 DECEMBRE
Ensemble, refusons un décret qui met en péril la démocratie environnementale et la protection des droits de la nature. 🌍
hashtag#Environnement hashtag#DébatPublic hashtag#CNDP
Pour en savoir plus
Evolution climatique oblige, les tempêtes se suivent et montent en intensité avec des effets qui se font sentir sur les côtes françaises, y compris sur nos côtes.
Ces derniers jours nous avons été touchés par des vents violents, maximum atteint ce 23 décembre, avec des rafales atteignant près de 160km/h mesurées à la station du cap Cépet et un vent moyen horaire dépassant les 105km/h à 6 heures du matin.
Les conditions météorologiques ont transformé la place des Résistants en plage des Résistants recouverte par les vagues. Elles se rapprochent de la mairie... (Photographie du 20 décembre 2024 vers 8h30).
Ces dernières observations restent cependant inférieures à la valeur maximale de 183,6 km/h enregistrée par cette station le 29 janvier 1999 à 1h du matin. D’ailleurs des valeurs supérieures à 160km/h sont régulièrement enregistrées en particulier lors des mois de novembre et décembre.
Un vent en provenance du nord-ouest (310°) s’établit progressivement à partir du 21 décembre pour atteindre une valeur de vitesse moyenne horaire de 105,6km/h le 23 décembre à 6h et une valeur maximale de 159,8 km/h pour des rafales mesurées à 159,8km/h (Source : infoclimat, station du Cap Cépet).
Avec le réchauffement climatique, il est aisé de comprendre les effets à venir de ces événements météorologiques extrêmes conjointement à la montée des eaux sur les infrastructures et installations le long du littoral. Urgent d’attendre vraiment ?
Pour en savoir plus: 11 février 2024 : La mer monte et vive le village lacustre de Saint-Mandrier !
Le défenseur des baleines Paul Watson, détenu au Danemark, a été libéré, annonce son association, Sea Shepherd
Des trimarans au gris militaire aux numéros de coque P118 et P119 font leurs classes dans la rade. Ce sont deux exemplaires des patrouilleurs hauturiers du type Ocean Eagle 43 qui ont été commandés par l’Angola aux chantier naval cherbourgeois Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), qui fait partie du groupe CMN NAVAL. C’est l'entreprise Exail, issue du rapprochement des sociétés iXblue et ECA spécialisées dans la construction de drones marins, implantée sur les Chantiers navals de La Ciotat, qui produit la structure en composite des six Ocean Eagle 43 depuis 2015. Les structures sont ensuite rééquipées en armement dans l'usine du Cotentin.
L’Ocean Eagle 43 de 43,6 mètres de long, 15,2 mètres de large et de tirant d'eau maximum de 1,60 m a été conçu par Nigel Irens Design. Avec ses 4 moteurs diesel embrayés il atteint une vitesse de pointe de 30 nœuds pour une autonomie de 3 000 milles à 20 nœuds. Son équipage est composé de sept personnes et il peut accueillir huit autres personnes. Evidemment, comparé au 278m de long, 38m de large, 1 150 membres d'équipage du Brilliant Lady que le P118 a croisé en sortie de la passe toute fumée dehors, il fait pitchoune mais il fait 10 nœuds de plus plein pot !
D’après le constructeur, ces navires ont pour missions d’assurer la surveillance de la Zone économique exclusive, la lutte contre la piraterie et protection du trafic commercial, la lutte contre la contrebande et l’immigration illégale, la protection des installations offshore et côtières, les missions de recherche et de sauvetage (SAR Search and Rescue), la police des pêches et de l’environnement avec la lutte antipollution. Les Ocean Eagle 43 peuvent également être armés et adaptés pour le soutien d'opérations spéciales ainsi que pour des opérations anti-sous-marines.
Pour en savoir plus
Le reportage de FR3 locale Var diffusé ce mercredi 4 décembre est disponible en ligne jusqu'au 11 septembre.
Cliquez sur ce lien pour visionner l'extrait du reportage avec l'intervention de Dominique Calmet, administrateur de France Nature Environnement Var, président de l'APE.
L’humoriste Raymond Devos arrivant à son hôtel demande au portier « où est la mer », celui-ci lui répond que « la mer est démontée », Devos en retour s’inquiète « vous la remontez quand ? »…
Aujourd’hui sous l’effet d’une petite largade agitant les eaux littorales Six-Fournaises, les vagues faisaient disparaitre la plage du Rayolet et le sentier des douaniers qui paraissaient avoir été « démontés » au sens propre du terme. Alors comme Devos, on peut s’interroger, quand seront-ils remontés ?
Quant aux murs fissurés et éboulés, le haut des vagues passait par-dessus …