Le ministère des Armées informe que la pyrotechnie de Toulon, située à l’Ouest de la base navale sur les communes de La Seyne-sur-Mer, Ollioules et Toulon, exploitée par l’Etablissement principal des munitions Méditerranée, réalisera un exercice de mise en œuvre de son Plan d’Opération Interne ce jeudi 26 juin 2025 en matinée.
Cet exercice a pour objectif de tester la procédure interne de sécurité y compris le système d’alerte, à savoir l’activation de la sirène et doit se dérouler sans mobilisation de moyens d’intervention.
Cet exercice fait partie des mesures régulières de sécurité et de préparation des services concernés, afin d’assurer la sécurité des populations et la bonne gestion des éventuelles situations d’urgence.
Vous êtes donc susceptibles d‘entendre la sirène si vous vous trouvez à proximité du site de la pyrotechnie mais vous n’avez à prendre aucune mesure de protection.
Le signal d’alerte de la sirène : Trois cycles successifs d'une durée d'une minute et 41 secondes, séparés par des intervalles de cinq secondes avec un son modulé (montée et descente du ton).
Ce dimanche 22 juin, belle date marquant le début de l’été, les ami.es de l’APE se sont retrouvé.es pour le traditionnel pique-nique de l’Association dans la pinède de Sainte-Asile. Ce lieu, sauvé des projets immobiliers grâce à l’action déterminée de l’APE, est aujourd’hui en partie propriété du Conservatoire du littoral.
En cette fin d’après-midi, la chaleur estivale était adoucie par l’ombre des pins et une légère brise marine. Les membres de l’Association ont partagé leurs plats dans une ambiance conviviale, échangeant autant sur les saveurs que sur l’actualité locale et internationale du moment.
L’instant était à la convivialité et au partage, dans un cadre préservé du béton grâce à l’action de l’APE. Autour, des familles profitaient paisiblement de cet espace naturel, sauvé du béton. Sur la plage, en cette fin d’après-midi, nombreuses étaient les personnes venues apprécier la beauté intacte du littoral, ses banquettes de Posidonie encore en place, témoins d’un écosystème vivant. Un regard vers le large révélait alors une scène symbolique des contradictions de notre époque : un voilier toutes voiles dehors glissait paisiblement entre deux présences bien plus lourdes de sens : la fumée noire du Costa Pacifica, en route pour Valence, et la silhouette sombre d’un sous-marin classe Suffren, en mission vers une destination inconnue.
Engagement et vigilance toujours au rendez-vous
Les discussions n’ont bien sûr pas éludé les actions de protection de l’environnement et de la santé menées par l’APE. Des actions devenues indispensables face à des agressions environnementales de plus en plus fréquentes, et trop souvent au-delà du raisonnable.
Pas de doute non plus sur la détermination collective : poursuivre les mobilisations contre le bétonnage excessif, la destruction des habitats naturels terrestres et marins, l’éradication des espèces protégées permis par une politique d’aménagement archaïque, lutter contre les pollutions multiples qui menacent notre santé, et continuer à informer et sensibiliser nos concitoyens.
Les nombreuses attaques dont fait l’objet l’APE, voire certains de ses membres, témoignent bien que nos actions touchent leurs cibles.
Un moment de partage dans un lieu symbolique
Ce moment de convivialité, dans ce cadre naturel exceptionnel, a également ravivé l’attachement profond de l’APE au site de Sainte-Asile. Ce site a fait l’objet de nombreux recours en justice pour empêcher son bétonnage programmé. Grâce à cette mobilisation, il reste aujourd’hui un espace préservé, pour le bien de tous et pour les générations futures.
À Nice, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3), les États ont multiplié les déclarations en faveur de la protection des océans et de la biodiversité marine. Mais derrière les discours, les actes peinent à suivre. La conférence est terminée, c’est le moment du débrief…
L’exploitation minière des grands fonds : entre belles paroles et inertie politique
Alors que la majorité des scientifiques appellent à un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds, certains pays soutiennent encore cette industrie en coulisses. Exemple frappant : la société canadienne The Metals Company (TMC), en partenariat avec l’État insulaire de Nauru, prévoit de lancer la première exploitation commerciale dès 2025, malgré l’absence de cadre réglementaire. Plus encore, les États-Unis, qui ne sont pas membres de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), ont récemment autorisé unilatéralement l’exploitation des ressources en eaux internationales via un décret présidentiel signé par Donald Trump en avril 2025.
« Aucun État n'a le droit d'exploiter unilatéralement les ressources des grands fonds marins en dehors du cadre juridique international. » Leticia Carvalho, secrétaire générale de l’Autorité internationale des fonds marins
Ces décisions vont à l’encontre des principes défendus à l’ONU et affaiblissent la crédibilité des engagements pris. Pour éviter que les grands fonds ne deviennent le nouveau Far West industriel, il est urgent de transformer les promesses en règles contraignantes et actions concrètes.
Aires marines protégées : l’écart entre la carte et le terrain
À l’UNOC 3, les États ont réaffirmé leur engagement à protéger 30 % des océans d’ici 2030. Mais derrière cet objectif ambitieux, la réalité est tout autre : de nombreuses aires marines dites « protégées » restent ouvertes à des activités industrielles comme le chalutage de fond, l’extraction pétrolière ou la pêche intensive.
- 17 % de l’océan mondial est actuellement classé en aires marines protégées (AMP)… Mais seulement 3 % sont réellement protégés de manière stricte (source : Global Ocean Alliance).
- En Méditerranée, plus de 90 % des AMP autorisent encore la pêche industrielle, dont le chalutage de fond.
- Certaines AMP abritent encore des forages pétroliers, comme dans l’Atlantique Nord ou au large de l’Afrique de l’Ouest.
Ce décalage entre les mots et les actions mine la crédibilité des engagements internationaux. Protéger vraiment, ce n’est pas tracer des lignes sur une carte : c’est interdire les activités destructrices, renforcer la surveillance et garantir des financements durables.
Protéger 30 % des océans d’ici 2030, oui mais pas à n’importe quelles conditions. Une AMP sans règles ni contrôle, ce n’est pas une aire protégée, c’est une illusion.
Silence gênant sur le chalutage profond
Lors de l’UNOC 3, de nombreux États ont réaffirmé leur volonté de protéger la biodiversité marine. Pourtant, un sujet majeur a été largement évité : celui du chalutage de fond.
Cette pratique, l’une des plus destructrices pour les écosystèmes marins, continue d’être autorisée dans de nombreuses zones, y compris dans certaines aires marines protégées. Alors que les scientifiques alertent depuis des années sur ses impacts, destruction des habitats, rejets massifs de CO₂, perturbation des chaînes alimentaires, aucune avancée concrète n’a été actée à Nice.
Une fois de plus, le fossé entre les ambitions affichées et les décisions prises interroge : comment prétendre protéger l’océan tout en tolérant une industrie qui le rase au bulldozer ?
Croisiéristes bienvenus, océans en souffrance
Ironie amère à Nice, hôte de l’UNOC 3 : pendant que les dirigeants du monde discutaient de la protection des océans, les paquebots de croisière continuaient d’accoster à quelques centaines de mètres de la conférence.
L’industrie des croisières est pourtant l’une des plus polluantes : émissions massives de CO₂, SO2 et de particules fines, eaux usées rejetées en mer, pollution sonore qui perturbe la faune marine… et une empreinte touristique qui fragilise les littoraux.
Le contraste entre les engagements pour « sauver l’océan » et l’accueil sans conditions de ces géants des mers en dit long : sans volonté politique de réguler les pratiques industrielles nuisibles, les belles paroles restent à quai.
Le traité sur la haute mer attend toujours de prendre le large
Adopté en 2023, le traité sur la haute mer (BBNJ) devait marquer un tournant historique pour la protection des océans au-delà des juridictions nationales. À l’UNOC 3, son entrée en vigueur a été saluée… mais repoussée à plus tard.
Un an après son adoption, le traité n’est toujours pas en vigueur, faute d’un nombre suffisant de ratifications. Pourtant, l’urgence est là : la haute mer représente près de la moitié de la surface de la planète, mais reste largement sans protection face à la pêche industrielle, aux projets miniers et à la pollution.
À Nice, les discours ont vanté le BBNJ comme un outil central pour l’objectif 30x30. Mais sans volonté politique forte, moyens financiers et mise en œuvre rapide, ce traité risque de rester au port, pendant que les pressions sur l’océan s’intensifient.
Le traité plastique, l’ambition sous pression
À l’UNOC 3, le futur traité mondial contre la pollution plastique était également au cœur des discussions. Mais si l’urgence d’agir fait consensus, les négociations piétinent.
Pollution plastique : quelques chiffres qui dérangent
- 430 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde.
- Environ 11 millions de tonnes finissent dans l’océan chaque année, soit 1 camion-poubelle par minute.
- Moins de 10 % du plastique mondial est réellement recyclé.
- Plus de 800 espèces marines sont affectées par la pollution plastique (ingestion, enchevêtrement, toxicité).
- La production de plastique pourrait tripler d’ici 2060 si aucune mesure forte n’est prise.
Objectif affiché du traité en discussion : réduire drastiquement la production de plastique à la source. Mais plusieurs pays producteurs et lobbies industriels freinent, préférant miser sur le recyclage plutôt que sur la réduction. Résultat : les ambitions s’édulcorent, tandis que 11 millions de tonnes de plastique continuent d’entrer chaque année dans l’océan.
Pour qu’un traité ambitieux voie le jour d’ici fin 2025, les États doivent sortir de l’ambiguïté : défendre l’intérêt public ou protéger un modèle économique polluant…
Et les droits de l’océan ? Toujours pas reconnus.
À l’UNOC 3, la question des droits de l’océan, celui d’exister, de se régénérer, d’être protégé, a été portée par la société civile, mais est restée largement absente des engagements officiels dont la déclaration finale de l’UNOC.
« L’océan n’est pas une ressource, c’est un être vivant. Et comme tout être vivant, il a des droits. » Nainoa Thompson, navigateur hawaïen et défenseur des savoirs autochtones marins
Alors que l’océan est au cœur de la stabilité climatique et de la vie sur Terre, il reste considéré avant tout comme une ressource à exploiter, non comme un système vivant à défendre en tant que tel. Aucune reconnaissance juridique internationale des droits de l’océan n’a été actée, malgré les appels croissants d’ONG dont Wild legal, de scientifiques et de peuples autochtones.
Protéger l’océan, ce n’est pas seulement limiter les dégâts : c’est reconnaître qu’il a une valeur propre, indépendamment de son utilité économique. Sans ce changement de regard, les traités resteront incomplets, et les océans, vulnérables.
Première journée de la troisième Conférence des Nations Unis pour l’océan (UNOC3) qui se tiendra jusqu’au 13 juin 2025 à Nice. L’occasion pour présenter le nouveau Groupe de Travail sur le Principe de Protection, une initiative indépendante visant à faire de la protection de l’océan la norme plutôt que l’exception. Faire que les études d’impact soient réalisées systématiquement avant toute action concernant l’environnement marin. Nous y étions invités.
Dans le sillage du mouvement "Let’s Be Nice to the Ocean", ce groupe de travail a pour mission de tracer des voies concrètes pour mettre en œuvre le Principe de Protection, en inversant la charge de la preuve : c’est désormais la préservation de l’océan qui doit primer sur son exploitation.
Les différentes interventions de cette réunion ont été l’occasion de présenter les engagements pris lors de la dernière Conférence des Nations Unies sur l'Océan par les différentes organisations et pays. De gauche à droite, M. Rémi Parmentier, Coordinateur Let’s Be Nice to the Ocean, Mme Teresa Ribera, Executive Vice-President for Clean, Just and Competitive Transition, Commission Européenne, Mme mme Maisa Rojas, Ministre de l’environnement du Chilie (Co-Chair de UNOC4 -2028), M. Romain Troublé, CEO, Fondation Tara Océan, President, Ocean & Climate Platform, etc…
Cette démarche marque une étape décisive pour transformer les ambitions en actions concrètes, à l’approche de la COP30 qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à Belém au Brésil. Un point sur cette initiative sera ensuite réalisé lors de la quatrième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC4) qui devrait se tenir au Chili en 2028.
Après la journée d’hier, une autre belle occasion de se retrouver avec Rémy Parmentier pour promouvoir les droits de l’océan !
Pour en savoir plus:
Face à l’effondrement de la biodiversité et à la crise climatique, des voix s’élèvent pour remettre en cause notre rapport au monde vivant. Parmi elles, Marine Calmet, juriste, et François Sarano, océanographe et ancien compagnon du commandant Cousteau, portent une vision forte : il est temps de reconnaître les droits du vivant, et notamment ceux de l’océan.
Pour Marine Calmet, il faut sortir d’un droit fondé sur la domination de la nature et faire évoluer notre système juridique pour reconnaître les écosystèmes comme sujets de droit. Cela signifie que les forêts, les fleuves, les espèces, ou encore les océans pourraient être défendus en justice, non parce qu’ils servent l’homme, mais parce qu’ils ont une valeur intrinsèque. Elle défend un droit du vivant qui protège, non qui favorise son exploitation.
François Sarano, quant à lui, rappelle que l’océan n’est pas un décor ou une réserve de ressources, mais un monde habité, avec ses habitants, ses intelligences, ses langages. Il plaide pour que l’on reconnaisse la dignité des êtres marins, notamment les cétacés, et que l’on apprenne à cohabiter avec eux dans le respect. Pour lui, protéger l’océan, c’est d’abord le comprendre, le respecter, et cesser de le traiter comme une zone de non-droit.
Tous deux appellent à une révolution juridique, éthique et culturelle, pour construire une relation juste avec la Terre et l’océan : sortir de l’exploitation, reconnaître les droits du vivant, et assumer nos responsabilités de cohabitants de cette planète.
La troisième conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) qui s’ouvre aujourd’hui 9 juin à Nice est l’occasion de faire progresser l’idée des droits de l’océan en tant que communauté des vivants en l’inscrivant dans la déclaration de Nice qui sera publiée à son issue.
François Sarano et Marine Calmet ont noué un dialogue, leur texte s'intitule « Justice pour l'étoile de mer : Vers la reconnaissance des droits de l'océan », chez Acte sud. La science et le droit au service de l'océan, de ceux qui le peuplent. C'est ce qu'ils vont défendre à Nice ces prochains jours.
Pour en savoir plus :
"Le blues de la Potence Électrique" (Sous-titre : "Branchée dans l’vide")
Couplet 1
Je suis la grande, la majestueuse,
Acier peint et base béton,
Dressée face à la mer brumeuse,
J’étais promise à l’horizon.
Installée pour les beaux navires,
Pour les ferries, les cargos, les vraquiers,
Mais pas un seul n’a su me dire :
« Branchons-nous donc, chère fée du quai ! »
Refrain
Oh, je suis là, toute fonctionnelle,
Trois phases, du triphasé, c’est mortel !
Mais j’fais tapisserie sur le port,
Pendant que les bateaux dorment dehors.
Allez, branchez-moi, bon sang de quai,
J’suis pas une statue, j’suis raccordée !
Couplet 2
On m’a prise en photo pour la presse,
"Modernité au port communal !"
Mais depuis, silence, sécheresse,
Pas même un cargo marginal.
J’ai vu des croisiéristes ivres d’écume,
Des ferries qui fument à deux bornes,
Mais tous passent, personne ne s’allume…
Moi j’reste vierge, j’suis une potence orpheline.
Refrain
Oh, je suis là, toute fonctionnelle,
Avec mes prises bien verticales !
Même les gabians s’en moquent un peu,
Ils chient dessus, c’est mon seul jeu…
Allez, capitaine, faites un effort,
Je peux faire tourner tout un bord.
Pont (parlé, façon vieux loup de mer nostalgique)
Moi j’suis venue au monde pour servir la flotte,
Pour donner du jus aux machines des hôtes.
Mais j’suis plantée là comme un vieux lampadaire,
À rêver d’un câble, d’un marin, d’un courant d’air…
Dernier refrain (plus lyrique, façon complainte maritime)
Je suis la potence oubliée,
L’énergie que personne ne vient chercher…
Les bateaux ronflent au gasoil crasse,
Pendant que moi j’brille dans l’impasse.
J’étais l’avenir, le quai durable,
Mais j’suis qu’un pylône… décoratif, minable.
Outro (chanté tout bas, comme un soupir de quai vide)
Branchée dans l’vide…
Condamnée à l’électro-solitude...
Pendant ce temps-là:
Les voiliers de la Regatta 2025 réjouissent nos yeux !
Le New York Times rapportait récemment qu’en janvier dernier, les agences fédérales américaines ont reçu pour consigne de supprimer une centaine de mots liés à l’environnement dans leurs documents officiels et sites internet. Exit donc des expressions comme « énergie propre », « protection de l’environnement », « changement climatique » ou encore « science du climat ». Cette opération d’effacement, portée par l’administration Trump, vise à rendre invisibles les enjeux écologiques et ceux qui y travaillent.
Ici aussi, à Saint-Mandrier-sur-Mer, à une tout autre échelle bien sûr, l’APE est confrontée à une stratégie similaire d’invisibilisation. Depuis plusieurs années, nos demandes de publication dans Le Mandréen – bulletin municipal financé par les contribuables – sont régulièrement ignorées ou rejetées, alors même que ce journal est censé refléter l’ensemble de la vie locale, en toute impartialité.
Nos actions pour la préservation du patrimoine naturel, nos ateliers d’éducation à la biodiversité, nos rencontres citoyennes : aucune n’a droit de cité dans les pages du Mandréen. Pire encore, nous sommes régulièrement la cible de critiques, sans jamais être nommés. Des attaques « anonymes » qui empêchent toute demande de réponse, puisque notre association n’est pas explicitement mentionnée.
Dernier exemple en date : dans les éditions récentes du bulletin, de nombreuses associations locales ont vu leurs comptes rendus d’assemblée générale publiés – ce qui est parfaitement légitime. Mais notre demande, elle, a été refusée. Motif : « La commune compte 96 associations ; si chacune publiait son compte rendu, le journal serait saturé. » Et l’on nous précise même : « Par ailleurs, le texte proposé apporte peu d’information aux Mandréens. De plus, l’APE dispose déjà de ses propres moyens de communication (publication interne, page Facebook, etc.). »
Alors pourquoi les autres associations qui utilisent Facebook, X, etc. ne reçoivent-elles pas la même réponse ? Pourquoi les pages du Mandréen restent-elles ouvertes aux tribunes du maire et de son équipe, sans cette exigence de concision ni d’utilité publique ?
Même argument, même sanction en janvier dernier : notre article sur l’action « Marchons vers l’école », accompagné de simples mais certainement trop audacieux vœux aux Mandréen·ne.s, a été recalé au même motif du « trop grand nombre d’associations ».
La conclusion semble claire : pour le directeur de publication, M. Gilles Vincent, l’APE n’a pas sa place dans le journal municipal.
Faut-il parler de discrimination ? La loi garantit aux associations, dont les membres sont des contribuables locaux, le droit d’informer les habitants de leur commune sur leurs activités. Cette censure silencieuse constitue une entrave à la liberté d’expression et prive les citoyens d’une information utile et légitime sur les initiatives locales.
Refuser de rendre compte de nos actions, c’est réduire au silence l’engagement bénévole. C’est aussi donner une image tronquée de la vie mandréenne.
C’est pourquoi nous demandons solennellement au conseil municipal, ainsi qu’à son directeur de publication, de rétablir dans Le Mandréen la place légitime de notre association, sans discrimination, et dans le respect du traitement équitable accordé aux autres structures locales.
Non, ils ne nous invisibilisent pas parce que nous mentons.
Ils nous invisibilisent parce que nous disons la vérité.
Pour en savoir plus
Après relecture des posts publiés sur internet et autres courriers reçus durant le mois d’avril, le post du 11 avril publié sur la page Facebook du plus assidu détracteur de l’APE, a fait l’objet de notre sélection pour le prix Gratiné du mois. Ses affirmations gratinées méritent quand même quelques précisions...
Dans son message virulent contre l’APE et son président, M. Vincent taxe notre publication humoristique du 1er avril de « diatribe » !
Dans notre article nous regrettions effectivement que le toit plat de la médiathèque n’ait pas été équipé de panneaux photovoltaïques et supposions que pour leur installation « sûrement qu’ici aussi il est urgent d’attendre ». Eh bien son post confirme que c’était bien là encore sa devise.
En effet, il nous apprend que si les toits plats des nouvelles constructions ne sont pas équipés aujourd’hui, c’est parce que ce seront les toits de tuiles provençales des écoles qui recevront les panneaux solaires destinées à les alimenter en électricité.
Selon lui, regretter l’absence de solaire sur la médiathèque et la cantine serait « travestir la vérité » dans le but « de nuire à la commune » ! Non : le solaire est reconnu d’utilité publique, et c’est depuis des années que l’APE recommande son utilisation avec des installations réfléchies. Nous l’avions d’ailleurs suggéré pour les nouvelles constructions aux toits plats de Pin Rolland. Notre étonnement était donc tout naturel.
Enfin, pour dissiper toute idée de jalousie : les membres de l’APE se réjouissent sincèrement de l’inauguration de la médiathèque et de la maison des jeunes, promises depuis vingt-cinq ans !
En revanche, si nous avions été consultés, nous aurions proposé la construction de ce bâtiment en choisissant de préférence une zone non soumise à terme à la submersion marine. Et nous aurions émis un avis très défavorable à cette l’architecture qui, à deux pas de l’Eglise et du port, défigure les perspectives provençales du village : bloc de béton avec en façade, toutes proportions gardées, ses fausses colonnes d’allure soviétique ou mussolinienne qui valent déjà au bâtiment les surnoms de grille de prison, de radiateur, de grille-pain, blockhaus etc…
Votre énergie et vos idées comptent : continuons de dialoguer pour bâtir ensemble un avenir durable pour notre presqu’île.
Rejoignez-nous pour porter ensemble des solutions concrètes ou soutenez nos actions
Adhérez ou faites un don
En ce 1er mai, nous vous souhaitons une journée, voir un long week-end, remplis de moments joyeux, de détente et de découvertes.
Attention Il est fortement recommandé de ne pas tailler les haies jusqu’au mois d’août pour protéger la nidification des oiseaux comme le merle noir et le rouge-gorge qui construisent leurs nids en ce moment et leur laisser les insectes pour se nourrir.…
Demain samedi n’hésitez pas à retrouver Balthazar pour des discussions artistiques autour d’un café à l’occasion des après-midis Rencontres qu’il organise chaque samedi.
Des moments reposant pour échanger sur les inspirations qui l’ont guidé dans ses anciennes créations, la série de ses nouvelles œuvres artistiques ainsi que celles en cours de naissance.
C’est chaque samedi après-midi, de 15h00 à 20h00, dans son atelier au village, quai Séverine à 20m du magasin U.
Pour information : Atelier balthazar, Tél : +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr Mail :
Aujourd’hui samedi retrouvez Balthazar pour des discussions toujours apaisées et très inspirantes autour d’un café à l’occasion des après-midis Rencontres qu’il organise chaque samedi pour discuter de la création de ses nouvelles ouvres artistiques.
C’est chaque samedi après-midi de 15 à 20 h dans son atelier.
Pour information : Atelier balthazar Quai Séverine, Navipark//17 F-83430 Saint Mandrier sur Mer Tél: +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr Mail :