Depuis quelques jours, une « marée » violette de milliers de vélelles, nommées Velella velella par les scientifiques, est observée sur notre littoral. Vivant à la surface de la mer, elles sont arrivées avec les eaux du large, poussées par le vent d’est. Les vélelles se sont échouées en grand nombre jusque dans la rade par vagues successives.
Les premiers individus portés sur le haut des plages par les vagues ont commencé à se décomposer, produisant une forte odeur marine. Elles sont inoffensives pour les humains. Le phénomène avait été observé l’an dernier, un peu plus tôt dans la saison, début mars 2024. Voir la description de leur biologie ici.
Les vélelles sont visibles sur les plages de la presqu’ile à l’exception de la plage de Sainte-Asile préservée jusqu’à maintenant d’un échouage massif par la présence des banquettes de Posidonie bien installées sur une grande partie de la plage. Les vélelles sont arrivées en mélange avec de nombreux fragments de déchets plastique de toutes sortes (Photographies du 12 mars 2025).
Exposition attendue avec impatience, ce samedi 15 mars 2025 à partir de 15 heure, l’artiste Balthasar accueille ami.es, admiratrices, admirateurs, et visiteurs dans son atelier au village pour le vernissage de ses dernières créations.
Dans son atelier d’artiste, Balthasar notre artiste mandréen de cœur vous présentera ses dernières œuvres pleines d’imagination et répondra à vos interrogations sur leur naissance et leur élaboration en matériaux les plus divers et en liaison avec l’actualité.
Vous y trouverez des sculptures et des dessins originaux. Ici pas de production en série, chaque œuvre est unique.
Ce samedi est le premier d’une série de rencontres puisque Balthasar organisera des rencontres jusqu’à la fin juillet chaque samedi après-midi de 15 à 20 h dans son atelier.
N’hésitez pas à faire une visite à l’Atelier pour des discussions toujours apaisées et très inspirantes.
L’exposition sera ouverte jusqu’au 26 juillet 2025.
L’atelier balthasar est situé à Saint-Mandrier village à proximité du magasin U et de la pharmacie. Il est ouvert tous les jours, jours fériés y compris, de 10 heure à 20h. L’artiste vous accueillera en personne pour l’adoption d’une ou plusieurs de ses œuvres qui vous auront interpellé.
Pour information : Atelier balthazar
Quai Séverine, Navipark//17 - F-83430 Saint Mandrier sur Mer
Tél: +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr
Mail :
Une pensée pour nos ami.es japonais.es qui ont été durement touché.es il y a 14 ans par un tremblement de terre d’une telle intensité qu’il déclencha un tsunami dévastateur particulièrement violent dans le nord-est du pays, lui-même déclenchant une crise nucléaire à Fukushima.
Le souvenir de ce désastre est particulièrement difficile à vivre aujourd’hui pour les habitants d'Ofunato, dans la préfecture d'Iwate, qui ont été évacués en raison d'un gigantesque incendie de forêt qui s'est déclaré fin février et qui vient juste d’être maîtrisé.
Le Japon, malheureusement sujet aux catastrophes naturelles à répétition, a pris des mesures pour être mieux préparé aux catastrophes naturelles, notamment en gérant les évacuations et en reconstruisant différemment les zones touchées.
Nos océans sont en danger et avec eux, l’équilibre de notre planète. Elu-es, juristes, scientifiques et citoyen-nes, lancent un appel à l’action immédiate, concrète et ambitieuse ! L’APE s’est jointe à cet appel lancé à Marseille par l’Association Opera Mundi par le biologiste François Sarano et la juriste Marine Calmet. Rejoignez-nous !
📢 En juin, la Conférence des Nations Unies sur l’Océan se tiendra à Nice.
Nous avons 3 mois pour obtenir une avancée historique : la reconnaissance des droits de l’Océan et leur inscription dans les déclarations qui seront adoptées lors de cet événement.
Signez la pétition pour soutenir notre appel.
Si nous réussissons, cela permettra de :
- Faire progresser les droits de l’Océan partout dans le monde.
- Défendre le droit d’existence de tous les êtres marins et leur donner une voix.
- Stopper des projets destructeurs.
- Renforcer le pouvoir d’action des Peuples autochtones et des communautés locales qui protègent les milieux marins dont ils dépendent.
Les nuages étaient toujours bas sur l’horizon aujourd’hui laissant passer quelques rayons de soleil pour égayer de temps à autre notre environnement.
La surface des eaux du port étaient encore polluées aujourd’hui par une couche d’hydrocarbures qui s’étalait sur presque toute la surface du port… Des cadavres de crevettes pourrissent sur le bas de la cale de halage. Quelle tristesse que ce manque de respect pour le vivant qui nous entoure.
Compétition de maquettes de voiliers à la sortie du port avec comme fond d’écran les épaves de la Marine Nationale et leurs grands frères voiliers qui naviguent dans la rade.
Les Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) se promènent dans les différentes zones du littoral à proximité du littoral qu’ils partagent avec un Grèbe bicéphale, euh non un couple de Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) très actifs en fin de journée.
Et de l’autre côté, le soleil se couche…
Ce 4 mars 2025, le yacht de luxe MY YAS (IMO 8652201, MMSI 319085200), naviguant actuellement sous le pavillon des Cayman Islands, a quitté à bonne allure la rade pour une petite promenade jusqu’à Marseille. Il peut héberger 60 passagers et un équipage de 56 membres.
Lancé en novembre 2011, le Yas détenait en 2013 le titre du huitième plus grand yacht privé du monde, avec ses 141 m de long pour une largeur de 15 m. Il est propulsé par 2 moteurs diesel de 10 500 ch (7 830 kW) chacun permettant au yacht d'atteindre une vitesse maxi de 26 nœuds.
Le navire a été construit en 1981 à partir de la coque en acier d'une ancienne frégate de la classe Kortenaer de la Marine royale néerlandaise construite en 1978 et vendue à la Marine des Émirats arabes unis qui l'a utilisé sous le nom d’Al Emirat. Sa reconversion a été réalisée par l’architecte naval Koninklijke Schelde Groep BV (KSG) et l'aménagement intérieur et extérieur a été conçu par Pierrejean Design Studio (Paris).
Pour en savoir plus: Superyachts
Parce que cette année 2025 sera un moment fort pour les négociations internationales*, Marine Calmet nous invite à explorer ensemble comment aller collectivement vers la reconnaissance des droits de l’océan. Autrement dit, comment penser notre destin commun avec l’étoile de mer et le cachalot pour une révolution démocratique au service de tous les vivants.
La Casa Delauze 30 Bd Charles Livon, 13007 Marseille. Entrée libre sur réservation
Ce 6 mars à partir de 19h30, lors de cette conférence Apero Mundi, Marine Calmet proposera une réflexion sur la refonte de notre rapport juridique à l’Océan intégrant les connaissances scientifiques actuelles en même temps que la reconnaissance de l’interdépendance entre les humains et toutes les formes de vie marines.
Lors de l’Apero Mundi, l’Appel pour les droits de l’Océan sera évoqué avec Marine Calmet en présence de François Sarano (plongeur, océanographe, président de Longitude 181), Ivan Tchernomordik (concepteur sous-marin, Comex), Sébastien Barles ( Adjoint au maire de Marseille, en charge de la transition écologique, Ville de Marseille), Hervé Menchon (Adjoint au maire de Marseille, en charge de la biodiversité marine) et bien d’autres intervenants en cours d’invitation.
*Conférence des Nations unies à Nice en juin 2025
Dans le gris du ciel et de la mer, 17 coups de canon ont retenti en l’honneur de Mme Patricia Mirallès, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants qui présidait la cérémonie de départ du groupe amphibie pour la mission Jeanne d’Arc.
Après avoir réveillé les couche-tard, le porte-hélicoptères amphibie PHA Mistral et la frégate de type La Fayette Surcouf ont appareillé pour une mission d’une durée de cinq mois.
Les équipages et détachements mèneront une mission opérationnelle en Atlantique avec intégrations à des opérations maritimes de pays partenaires de la France.
A 11h00 dans la brume matinale le Mistral quittait la petite rade de Toulon suivi du Surcouf, mais faux départ. Une avarie a stoppé net la frégate qui a dû mouiller en petite rade décalant le départ du Mistral qui est resté en attente en grande rade jusqu’en début d’après-midi.
Pour en savoir plus :
Le temps couvert est parfait pour la visite de la Villa Tamaris. Jusqu’au 27 avril, deux expositions temporaires de photographies sont organisées dans les salles de la Villa Tamaris. L’une est intitulée « Les Bâtisseurs De Navires De La Seyne (1888 à 1987) par Marius Bar et ses successeurs ». Amateurs d’hélices, vous y découvrirez les employés dans les anciens ateliers des Forges et Chantiers de la Méditerranée avec quelques unes de leurs réalisations. Les temps ont bien changé ainsi que les quais de la rade…
Le panache extravagant du Voltaire, cuirassé de la marine française de la classe Danton lancé le 1er août 1911 qui a survécu à deux torpillages par un U-boote allemand avant de finir 25 ans plus tard comme cible d’exercices de tirs de la Marine et de l'Aéronavale. Également, des photographies intéressantes des équipements pour l’exploitation sous-marine comme celle d’un sous-marin pour les pêcheurs d’éponges…
La deuxième exposition présente le travail photographique de Gérard Uféras sous le titre "La Grâce & le Feu". Gérard Uféras présente le résultat de ses recherches graphiques sur le thème du ballet à l'Opéra national de Paris puis au théâtre Bolchoï de Moscou et au Teatro alla Scala de Milan. Des clichés en noir et blanc et en couleurs décrivent la vie quotidienne des danseurs.
D’autres séries de ses photographies sont présentées. L’une de modèles défilant lors de la saison de mode 2017/2018 prises pour le quotidien Vanity Fair, l’autre de clichés particulièrement émouvants et débordant de la joie des participants à différents mariages et carnavals.
Le photographe organise une visite commentée de son exposition le vendredi 14 mars de 11h à 12h30.
Comme les années passées, mais un peu plus tôt cette l’année, les chenilles processionnaires du pin sont sorties de leur nid de soies. Vous les reconnaitrez facilement car elles se déplacement en file indienne sur le sol hérissées de poils bien visibles.
Les chenilles processionnaires, classées nuisibles (Décret n°2022-686) en France depuis le 27 avril 2022, menacent la santé humaine et animale ainsi que les arbres sur lesquels elles s’installent.
Comme les années passées un grand nombre de nids de processionnaires du pin sont visibles dans les branches des pins d’Alep mais aussi dans celles des pins parasols plus récemment plantés de la zone de la Renardière. En ce moment, toutes les chenilles d'un même cocon quittent leur nid et se retrouvent au sol.
Elles déambulent en procession de nombreux individus sur le sol et traversent les routes comme à la Renardière, à la recherche d’un endroit dans le sol pour se transformer en chrysalides et se métamorphoser en papillons nocturnes. Les nids sont encore visibles dans les branches des pins d’Alep et des pins parasol. Les faisceaux d’aiguilles de pins sont rasées par les chenilles voraces.
Attention, ces chenilles disposent d’un appareil urticant sur le dos qu’elles utilisent pour se défendre en projetant un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés. Ces « micropoils » pénètrent dans la peau où ils se cassent en libérant une protéine urticante, la thaumétopoéine. Ce sont eux qui causant des réactions allergiques sévères sur la peau des mains et du visage, voire des troubles oculaires ou respiratoires.
Si vous vous promenez avec un chien soyez prudent pour votre animal de compagnie. C’est leur langue qui est généralement atteinte lorsqu’ils prennent des chenilles dans leur gueule ou lorsqu’ils lèchent des zones qui les démangent à la suite de réactions allergiques. Ils doivent être également soignés rapidement pour éviter une nécrose de la langue.
Il est regrettable qu’aucun piège n’ait été disposé sur le tronc des arbres afin de piéger les chenilles avant qu’elles ne déambulent sur le sol. C’est maintenant trop tard pour leur installation, les processionnaires continueront donc à proliférer l’année prochaine.
Rappel
Pour en savoir plus
La fédération régionale de France Nature Environnement vous invite à participer le 13 février prochain, de 18h à 20h, à la conférence :
Habiter le littoral, à quel prix ?
Avec un littoral particulièrement attractif, à la pression immobilière importante,la région Provence-Alpes-Côte d'Azur voit les vulnérabilités liées au changement climatique affecter l'habitabilité de ses rives, pour les humains et pour la biodiversité.
Nous nous interrogerons donc à cette occasion sur : les évolutions déjà l’œuvre, ce que pourrait être "habiter" demain près de la mer, quelles sont les bonnes pratiques ici ou ailleurs...
🙋 Notre objectif : identifier les efforts que les habitants et les élus sont prêts à consentir pour continuer d'habiter en bord de mer.
Informations complémentaires
📍Espace Nautique, Avenue du Docteur Robin, Port Saint-Pierre, Hyères-les-Palmiers
⌚ 18h-20h, la conférence sera suivie d'un verre de l'amitié
📃 Retrouvez le programme complet et le plan d'accès sur la page de l'événement
Ce mardi soir sur M6 à 21h10, un documentaire de Yann Arthus-Bertrand sur la réconciliation avec la nature à ne pas manquer.
YANN ARTHUS-BERTRAND/HOPE PRODUCTION 2025
En quarante ans, Yann Arthus-Bertrand a survolé près de cent-vingt pays, capturant près d'un million de clichés de la Terre vue du ciel. Convaincu que la beauté de la nature pouvait nous sensibiliser à la splendeur et à la fragilité de notre planète, le photographe n'a cessé d'inviter le public à agir pour défendre la préciosité de la vie. Hélas, nos sociétés continuent leur course folle, le monde se réchauffe, la biodiversité s'effondre en silence, les ressources s'amenuisent, les pollutions se multiplient... Traversé par ce flot d'images dramatiques, Yann Arthus-Bertrand est pris, comme beaucoup, dans un torrent d'émotions contradictoires
L’augmentation de la consommation d’énergie, la surexploitation des ressources naturelles et la transformation sans précédent des paysages terrestres, aquatiques et marins au cours des 150 dernières années ont certes permis d’améliorer le niveau de vie de nombreuses populations humaines, mais ont également entraîné des changements climatiques et un déclin accéléré de la diversité biologique dans le monde.
L'association Arts et Rencontres vous invite à une conférence sur l'Evolution de la biodiversité de l’échelle mondiale à l’échelle locale présentée par Dominique Calmet, scientifique océanographe, ce mercredi 12 février à 19h30 au centre Azur à Sanary.
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Collation après la conférence - Pensez à covoiturer
Les nuages bas sur l’horizon délivraient quelques gouttes de pluie sur la rade, pas assez pour contrarier les déambulations des oiseaux.
Les mouettes rieuses en vol groupé s’intéressaient comme à leur habitude aux parcs des pisciculteurs, plongeant pour glaner quelques poissons attirés par les distributions de granulés. Tandis qu’une corneille, elle aussi à la recherche de quelques pitances, inspectait méticuleusement les quais.
Un couple de Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) reconnaissables à leur corps dodu avec un arrière nettement tronqué se promenait entre les maisons des aquaculteurs. En période hivernale, ces oiseaux fréquentent les eaux salées des baies côtières. Le Grèbe arbore un plumage internuptial discret en ce moment, avec un front abrupt et une calotte grisâtre arrondie qui descend bien sous l’œil. Leur bec est menu et pointu. Le Grèbe à cou noir consomme essentiellement des macro-invertébrés aquatiques tels que les petits crustacés. Un cormoran se promenait plus loin, facile à reconnaître avec son grand bec rouge qui termine son long cou semblant sortir de l’eau.
Derrière les tables de mytiliculture de la petite rade l’un des porte-hélicoptères amphibies de la marine nationale s’engage dans la petite rade, gris sur gris, les membres de l’équipage en ligne sur le pont. Contemplent-ils les épaves de la rade… ?
Des déchets de tout genre flottaient à la surface des eaux du port du Manteau dont les fonds offrent le triste spectacle d’un massacre inutile d’un banc de mandoles, certainement rejetées à la mer par un pêcheur peu respectueux du vivant non humain. Au large des Sablettes et entre les ilots des Deux Frères de longues trainées suspectes à la surface de la mer peuvent laisser penser à une pollution dérivant sous l’effet du vent…