Après examen du dossier du permis de construire, le conseil d'administration de l'APE considère que le permis de construire est illégal à plusieurs titres et a pris la décision de faire un recours gracieux au maire de Saint-Mandrier lui demandant d'annuler l’arrêté municipal du 11/10/2022 accordant le permis de construire n° PC 083153 22 S0002 au nom de la commune de Saint Mandrier sur mer, sur un terrain situé Avenue Fliche-Bergis à Saint Mandrier.
La réhabilitation de la propriété est lancée. Le dossier de permis de construire est consultable en mairie.
Le projets présenté dans le magasine municipal de novembre 2021 ne respecte pas les décisions de justice, jugement du tribunal administratif de Toulon confirmé par la cour administrative d'appel de Marseille, voir ce courrier vers le préfet.
Le tribunal administratif de Toulon a rendu ses jugements sur la parcelle B2229: En substance, le TA donne raison à L'APE et annule l'arrêté préfectoral autorisant le défrichement de la parcelle a posteriori, mais rejette l'injonction au préfet de constater le défrichement réalisé sans autorisation.
Comme cela avait été envisagé par l'APE, le promoteur du projet de 5 immeubles chemin des roses a déposé un recours devant le tribunal de Toulon demandant l'annulation de l'arrêté de retrait de son permis de construire.
S'agissant pour une fois de vouloir empécher un projet de bétonnage, nous allons pouvoir observer avec intérêt l'énergie mise en place par la commune et son cabinet d'avocat dans ce nouveau rôle de défenseur de l'environnement !
Le 29 août 2022, l'APE dépose par l'intermédiaire de son avocat un recours contentieux devant le tribunal administratif de Toulon demandant l'annulation de l'arrêté du maire de Saint-Mandrier du 29 avril 2022 délivrant à la société SNC IP1R un permis de construire n° PC 083 153 21 S0026 pour l’édification au 6 chemin des Roses d’un complexe immobilier de 100 logements comprenant 150 places de stationnement.
Le 21 juillet : suite à la demande de l’APE et au jugement de la Cour Administrative d'Appel de Marseille sur le PLU, le Maire a signé un arrêté de retrait du permis de construire qui cependant peut être contesté par le promoteur devant le Tribunal.
Ce nouveau recours contentieux a pour objet de sécuriser le retrait du permis si l’arrêté de retrait est annulé à la suite d’une procédure engagée par le promoteur.
Cette audience concernait le refus de constater le défrichement illégal de la parcelle B2229 notamment sur la partie EBC en septembre 2019 et l'annulation de l'arrêté préfectoral d'autorisation de défrichement publié a posteriori le 20 février 2020, l'arrêté visant à régulariser le défrichement illégal.
Délibéré en attente, à suivre ...
Visiblement peu satisfaite du jugement de la Cour Administrative d'Appel de Marseille, la métropole TPM dépose une requête en admission devant le Conseil d'Etat. La CAA Marseille nous informe que le dossier est transféré le 24 août 2022.
A suivre ...
Dans un courrier daté du 28 juin 2022, en réponse au recours gracieux de l'APE du 23 juin (voir notre post précédent), M. le Maire nous informe qu'il a demandé à ses collaborateurs d'engager la procédure administrative de retrait du permis de construire, mais bizarrement il n'entend pas faire droit à notre requête !
Le retrait du permis de construire serait une nouvelle victoire pour l'APE contre le béton sur la presquîle. Pour autant, restons vigilants dans l'attente de l'arrêté municipal annulant effectivement l'autorisation d'urbanisme. Rappelons que Monsieur Vincent, maire de Saint-Mandrier, a "une certaine expérience des coups tordus" (voir article page 5 du Mandréen n°264 de février 2021).
La cour administrative d’appel de Marseille donne raison à l’APE en retoquant le PLU approuvé en 2017, annulant la création de la zone UBb de la Coudoulière
Par courrier du 22 juin 2022, l’APE demande à M. Le maire de retirer son arrêté d’autorisation du 29 avril 2022 pour la construction de 5 immeubles de 2 à 3 étages au chemin des roses, dans la zone UBb de la Coudoulière à proximité du Domaine de l’Hermitage et en bordure des zones naturelles remarquables du versant boisé de la Renardière.
L’APE indique dans son recours les illégalités qui entache le projet de construction :
- une densification significative de l’urbanisation sur un espace proche du rivage, riverain des espaces naturels remarquables du vallon de la Coudoulière en contradiction avec le Code de l’urbanisme,
- un zonage du PLU illégal avec une insuffisance du Rapport de présentation du PLU-2017 concernant la prise en compte des incidences paysagères et écologiques de cette urbanisation,
- l’insuffisance de l’étude d’impact de l’imperméabilisation et des affouillements pour les parkings enterrés sur la nappe phréatique et sur le risque d’inondation dû aux volumes d’eau de pluie susceptibles d’affluer sur le site du projet situé en partie basse de la colline, dans la zone de collecte des eaux de ruissellement,
- un projet surdimensionné au regard de l’étroitesse du chemin des roses qui ne pourrait être élargi qu’au détriment des parkings existants, sans que soit prévu de trottoir, ni voie cyclable!
Cet espace naturel remarquable fait l’objet d’une obstination anachronique de bétonisation par M. le Maire et son équipe municipale. Ainsi, le 30 novembre 2019, pour protéger l’espace de la Coudoulière d’une urbanisation excessive, l’APE avait déjà déposé auprès du tribunal administratif de Toulon un recours en annulation d’un autre permis de construire autorisé par le Maire sur la parcelle B2229 inconstructible située sur l’espace boisé classé de la Coudoulière.
Le jugement du 28 décembre 2021 du TA-Toulon a annulé le permis de construire, confirmant l’inconstructibilité de ce terrain et confortant l’APE dans son action de lutte contre la bétonisation de la presqu’ile (le combat de l’APE pour annuler l’autorisation de ce permis de construire).
Nous attendons donc maintenant la réponse de M. le Maire à notre recours gracieux de retrait du nouveau permis de construire qu’il a accordé pour ces 5 immeubles au Chemin des Roses.
Mais, d’ores et déjà le 23 juin 2022, la Cour administrative d’appel de Marseille a donné raison à l’APE en retoquant le PLU proposé par M. le Maire et approuvé le 27 novembre 2017 par son équipe municipale en annulant la création de la zone UBb de la Coudoulière comme le demandait l’APE.
Cette demande avait été faite par l’APE lors de son recours en annulation du PLU-2017 qui avait été déposé le 2 février 2018 auprès du tribunal administratif de Toulon. Dans son jugement du 3 décembre 2019 le TA-Toulon n’avait pas suivi l’APE sur cette illégalité, aussi notre Association avait décidé de faire appel auprès de la Cours administrative d’appel de Marseille le 4 février 2020 (le combat de l’APE pour annuler les bétonisations prévues dans le PLU-2017).
Ce 23 juin 2022, la Cours administrative d’appel de Marseille annule donc la zone UBb sur le secteur de Coudoulière. A ce titre le Maire et son équipe municipale pourront difficilement justifier l’autorisation de ce permis de construire en l’état.
Cependant la partie n’est pas définitivement gagnée puisque l’équipe municipale peut modifier le PLU-2017 , autoriser un permis modifié afin de continuer sa politique de bétonisation de l’espace remarquable de la Coudoulière.
A la différence du projet immobilier de bois sacré contre lequel se bat la municipalité de La Seyne pour préserver ses rares sites naturels de l’urbanisation, à Saint-Mandrier la municipalité se bat pour les bétonner !
C’est donc une première victoire contre la politique anachronique de bétonisation menée par le Maire et son équipe municipale.
Mais la guerre contre le béton à Saint-Mandrier n’est pas gagnée. Aussi, si comme nous, vous pensez que la bétonisation doit être stoppée, alors rejoignez-nous, soutenez notre action pour préservez l’environnement et la qualité de vie de notre presqu’ile avant qu’il ne soit trop tard !
L'association a transmis le 23 juin 2022 un recours gracieux à Monsieur le Maire lui demandant de retirer l'arrêté municipal du 29/04/2022 accordant le permis de construire n° PC 083153 21 S0026 à la SNC IP 1R pour la construction, après démolition totale des bâtis existants, de 5 bâtiments de logements collectifs comprenant 100 logements, 150 places de stationnement dont 1115 en sous-sol au chemin des roses à Saint-Mandrier.
Voir notre post précédent.
La Cour Administrative d'Appel de Marseille a rendu son jugement ce 23 juin 2022.
En substance, le jugement du tribunal administratif de Toulon est confirmé avec en plus notamment une annulation de zones à urbaniser sur la partie militaire, l'annulation du zonage UBb à la Coudoulière (localisation du permis de construire pour 100 logements), une correction du réglement du zonage Apr.
La Cour a rejeté toutes les demandes incidentes de la commune, notamment sur le retour d'un zonage U sur l'ex-propriété Fliche. Cela signifie que le projet de centre aéré / conservatoire de musique devra respecter l'emprise du bâti existant, ce qui n'est pas le cas du dernier projet présenté aux mandréens par la commune.
A suivre, une analyse plus complète du jugement et de ses conséquences. Les parties peuvent se pourvoir en cassation.
Situé chemin des roses, aux portes de la propriété du Conservatoire du Littoral (le Domaine de l’Hermitage), et en bordure des zones naturelles protégées du versant boisé de la Renardière, 5 immeubles de 2 à 3 étages vont s’élever après démolition des bâtiments existants.
L’étroit chemin des roses où, malgré l’absence de trottoir, les véhicules ne peuvent se croiser et où les riverains trouvent déjà difficilement à se garer une grande partie de l’année, servira d’accès voiture à cette centaine de logements. Afin d’élargir cet accès, il est tout simplement prévu… de supprimer le stationnement et les parkings utilisés par les riverains ou les visiteurs du Domaine de l’Ermitage !
Cliquez sur ce lien pour lire la notice de présentation du projet.
A l'image des ensembles immobiliers du Pin Rolland, ce projet de construction est surdimensionné.
Il portera atteinte au paysage, à la qualité de vie du quartier et à l’attrait touristique de la commune, déjà trop urbanisée.
Et comme pour le Pin Rolland, ce permis n’est pas justifié ni par la démographie de la commune, ni par la carence en logements sociaux qu’il ne résout pas, tout en construisant encore des logements résidentiels supplémentaires.
L'audience pour l'annulation partielle du PLU de Saint-Mandrier approuvé en 2017 s'est tenue ce jeudi 9 juin à Marseille. Les parties étaient convoquées à 9 heures.
Etaient présents pour l'APE l'avocat de l'association et deux membres du conseil d'administration.
Après avoir entendu le rapport du rapporteur, l'avocat de l'APE et l'avocat représentant la Métropole TPM et la commune de Saint-Mandrier, le président du tribunal a mis l'affaire en délibéré. Le jugement devrait intervenir dans les prochaines semaines.
L'audience devant la Cour Administrative d'Appel de Marseille est prévue ce jeudi 9 juin 2022.
Le jugement de 1ère instance rendu par le tribunal administratif de Toulon du 3 décembre 2019 avait donné partiellement raison à l'APE, notamment sur la parcelle B2229 dont le permis de construire a été annulé par le tribunal admnistratif en décembre 2021, voir notre post du 12 mars dernier, et sur l'ancienne propriété Fliche revenue en zone naturelle, zonage incompatible avec le projet phare de la commune sur cette zone prévoyant un doublement de la surface bâtie par rapport à l'emprise du bâti existant.
A suivre ...