Un papillon est visible en ce moment se réchauffant au soleil posé les ailes bien ouvertes sur le sol des sentiers.
Il est facilement identifiable par la couleur jaune orangé de ses ailes marquées de 3 traits bruns. C’est la Mégère encore appelé Satyre, joli papillon classé par les scientifiques comme Lasiommata megera.
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Des photographies surprenantes et magnifiques que vous découvrirez en cliquant sur la photo.
La température de l'eau est à environ 12 degrès, cela ne décourage pas ces deux personnes habituées à se baigner dès que le soleil est là!
Il y a 64 ans, la première explosion d’un dispositif nucléaire français avait lieu le 13 février 1960 à 7 h dans l’atmosphère de la région de Reggane en Algérie. Nom de code Gerboise Bleue. L’engin constitué d’un cœur de plutonium a été placé en haut d’une tour métallique haute de 100 mètres. La puissance dégagée par son explosion a été estimée à 70 kilotonnes. C’est trois fois celle de l’explosion de l’arme Little Boy que les Etats Unis ont fait exploser au-dessus d’Hiroshima 15 ans plus tôt, le matin du 6 août 1945.
64 ans après, les traces laissées au sol par l’explosion Gerboise bleu sont toujours visibles sur les images satellitaires malgré les opérations de décapage de la surface du site (ici via Google Earth : Gerboise bleue.kmz ou avec Google Maps).
Pour en voir plus :
INA 13 février 1960, premier essai nucléaire français dans le Sahara, en images
Le Martin-pêcheur est très facilement reconnaissable grâce à la couleur bleu turquoise des plumes de son dos qui tranche avec le roux-orangé des plumes de ses parties inférieures. Le bleu métallique de son plumage varie de l’azur au cobalt. Ces reflets ne sont pas dus à un pigment, mais dus à la diffraction de la lumière par la structure de ses plumes.
Un martin pécheur était visible ces derniers jours voletant d’un lampadaire à l’autre au niveau du quai maritime du parc de la navale de la Seyne sur mer. Essentiellement piscivore, il est « équipé » d’un bec pointu en forme de dague très efficace pour capturer ses proies.
Habituellement, le martin-pêcheur est observé sur les berges des lacs, rivières, fleuves, étangs en particulier lorsque la zone est poissonneuse où il s’installe sur des postes d’observation lui permettant de repérer ses proies. Localement, il est visible dans les anciens salins d’Hyères.
Le Martin-pêcheur est inscrit dans la liste des espèces protégées en Europe donc en France de la "Directive oiseaux". La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits.
Un Harle huppé avec sa tête noire, son collier blanc et sa huppe font qu’il est facilement identifiable, même s’il est rarement de passage dans notre secteur. C’est une espèce d'oiseaux palmipèdes classée dans la famille des Anatidae, un canard donc…
Un individu était visible ces derniers jours dans la petite rade au niveau de l’embarcadère de Tamaris de la baie du Lazaret à La Seyne-sur-Mer. Piscivore, il est taillé pour la nage et la plongée. Lorsqu’il s’envole, une large zone blanche est visible au niveau du bras des ailes. Le vol est rapide et rectiligne, le plus souvent au ras de l'eau, cou et corps allongés.
Le Harle huppé a une distribution holarctique et se reproduit dans toutes les régions boréales. En Europe, il niche essentiellement au delà du 55° Nord. Depuis 1993, l'espèce se reproduit occasionnellement en France sur les îles Chausey. En hiver, l'aire de distribution hivernale s'étend surtout de l'estuaire de la Seine à l'Ile de Ré avec un petit nombre d'oiseaux hivernant plus au sud (Ile d'Oléron et Arcachon) et sur le littoral méditerranéen.
Comme toutes les espèces d'anatidés hivernant sur les côtes, le Harle huppé est exposé à la menace permanente de la pollution par les hydrocarbures et par l'eutrophisation des eaux littorales.
Ne trainez pas, à vos jumelles !
Pour en savoir plus :
L'Ophrys est une des nouvelles vedettes de support des plongeurs de la Marine.
La pluie est enfin tombée, pénétrant les premiers centimètres de sol au bénéfice des plantes d’autant plus que le soleil n’a pas tardé à réapparaître et à les réchauffer. Pour autant, les floraisons sont rares en ce mois de décembre et souvent concernent des espèces originaires d’autres continents qui nourrissent les rares insectes encore visibles ce mois-ci...
L’Euryops chrysanthemoide est cultivée comme plante ornementale sous nos contrées, classée dans la famille des Asteraceae facile à reconnaitre. C’est une espèce à feuillage persistant aux fleurs d’un jaune vif qui peut dépasser 1 m de haut. Elle est originaire d'Afrique du Sud et plus précisément des KwaZulu-Natal, Mpumalanga et Swaziland de la région du Cap-Oriental. Les feuilles sont d'un vert brillant, bien découpées en segments profondément indentés, jusqu’à 10 cm de long sur 1 à 3 cm de large (pennatilobée à pennatipartite). Les fleurs d'un jaune brillant sont regroupées en capitules solitaires de 4 cm de diamètre, avec au centre les fleurs tubulées entourées d’une couronne de fleurs ligulées. Elle se développe dans tout type de sol drainé et est adaptée au climat maritime et au vent de la presqu’ile.
Les fleurs de l’Euryops chrysanthème attirent les rares insectes encore actifs en cette saison comme les bourdons du genre Bombus qui affrontent vaillamment les premiers frimas hivernaux.
La Plante à papier de riz (Tetrapanax papyrifera), parfois nommé "Tung-tsau", est originaire de Taïwan et du Sud de la Chine où la moelle de ses tiges lignifiées était utilisée pour fabriquer le papier de riz traditionnel. Elle a été classée dans la famille des Araliacées. De grande taille, elle est facilement reconnaissable à ses feuilles vert tendre, au-dessous veloutées, profondément découpées et qui peuvent atteindre 1 m d'envergure. En ce moment, les inflorescences en corymbes blancs parfumées pouvant également atteindre 1 m de hauteur sont apparues.
Les fleurs sous forme de pompons attirent en nombre les insectes dont différentes espèces de mouche, les bourdons mais aussi les frelons asiatiques qui d’ailleurs attrapent les mouches imprudentes pour les dévorer. Les fruits apparaitront plus tard sous la forme de petites baies noires qui sont mangées par les oiseaux.
Les fleurs nectarifères sont visitées par les infatigables bourdons et les frelons asiatiques qui se faufilent entre les longues étamines pour atteindre les glandes nectarifères.
Les Néfliers du Japon (Eriobotrya japonica) encore appelés Bibaciers sont encore en fleur alors que la floraison a commencé en septembre. Cette espèce est originaire des montagnes du Sichuan et du Yunnan dans le sud-ouest de la Chine. C’est dans la province de Hubei que la plante aurait été cultivée la première fois puis introduite au Japon au XIeme siècle pour gagner le bassin méditerranéen au XVIIme siècle. Les fleurs composées de 5 pétales d’un blanc crème sont recouvertes d'un duvet roussâtre. Elles sont regroupées en panicules terminales de forme conique. Le néflier a donc été classé dans la famille des Rosaceae avec les pommiers et les poiriers.
Ses fleurs au parfum d'amande amère étaient à ce titre fréquemment utilisées en parfumerie dans les notes de tête des parfums. Mellifères elles attirent donc les insectes, dont de nombreuses espèces de diptères (mouches) ainsi que les frelons asiatiques qui les pollinisent. Les fruits précoces et riches en calcium et vitamine se consomment bien mûrs et donc ne se conservent pas très longtemps.
Cette année, aucune abeille mellifère n’est visible en ce moment à la différence de l’an dernier. Ce sont donc les bourdons, les diptères et les frelons asiatiques qui vont participer à la pollinisation des fleurs en cette saison.
Les insectes sont rares mais il faut n noter la présence d’un papillon, le Vulcain (Vanessa atalanta) dont la vivacité des couleurs attire le regard. Les mâles sont territoriaux et « surveillent » leur parcelle qu’ils choisissent bien ensoleillée, « chassant » toute intrusion d’objet volant, parfois même les oiseaux.
Une particularité, le Vulcain est une espèce migratrice. Ainsi, à la fin de l'automne, certains Vulcains migrent vers les pays d'Afrique du nord où ils passent l'hiver. Les températures douces de la presqu’ile font que d’autres passent l’hiver ici, et il n'est pas rare de les voir se chauffer au soleil. Cependant, leurs ailes montrent des échancrures qui témoignent des aléas de leur vie sur la presqu’ile sans que cela ne les empêche de virevolter à la recherche du nectar des fleurs ou chassant un voisin entreprenant. Sa présence permanente n’annonce donc pas le printemps comme cela était indiqué sur la couverture du magasine municipal Le Mandréen de mars 2023, mais n’est pas expert en environnement qui veut…
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