Un incendie s’est déclaré aux alentours de 21h00 dans la colline à proximité du Centre de vacances Sncf Vert bois et au-dessus du Parc d’hydrocarbures du Lazaret. Le feu a été très rapidement notifié aux pompiers qui sont intervenus également très rapidement leur permettant de circonscrire le début d’incendie avant qu’il ne se propage dans la pinède.
Toute la soirée, la circulation a été interrompue sur la D18 dont la voie dans le sens La Seyne Saint-Mandrier était utilisée par les véhicules du SDIS en cours d’intervention. Heureusement l’absence de vent a limité la propagation des flammes.
Ce quatrième incendie sur la presqu’ile rappelle que l’été n’est pas terminé même si nombre de touristes ont déjà quitté notre région. Le mois d’août est le mois le plus chaud de l’année à Saint-Mandrier et les températures restent donc élevées. Durant cette période de sécheresse, la pinède est particulièrement vulnérable aux incendies.
D’ailleurs aujourd’hui, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Plus que jamais, soyez vigilants pour éviter tout départ de feu et n’oubliez pas qu’il est interdit de fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, l'Association de l'Œil en Seyne organise jusqu’au 22 septembre 2024 une exposition de l’un des plus grands photographes du XXe siècle : “un certain Robert Doisneau” à la Villa Tamaris, Centre d’art de la Seyne. Cette exposition est comme un écho à celle présentée en septembre dernier de l’œuvre de Willy Ronis, un autre parisien jusqu’au bout des ongles.
Robert Doisneau est en effet connu pour ses nombreuses photos de Paris et de sa banlieue mais il a également immortalisé le monde de la mer et réalisé de nombreux portraits de personnalités célèbres. Pour cette exposition, 200 photos ont été extraites de son œuvre photographique imposante totalisant près de 500 000 négatifs où il met en valeur le quotidien et les événements forts du genre humain.
L’exposition reprend des clichés iconiques bien connus des années de sortie de guerre et certains pris à Toulon. Ceux ayant connu les années 50, y retrouveront les émotions de leur jeunesse.
Le poisson-lion (Pterois miles/volitans) est encore appelé rascasse volante, ptérois volant, poisson-dindon. C’est une espèce qui est commune en Mer Rouge et plus largement dans l’océan indopacifique. Elle s’est introduite en Méditerranée orientale il y a une trentaine d’année en passant par le canal de Suez qui la relie à la mer Rouge. Depuis l'ouverture de ce canal en 1869, plus d’une centaine d’espèces invasives originaires de mer Rouge ont été référencées en méditerranée. Elles sont qualifiées d’espèces lessepsiennes du nom de Ferdinand de Lesseps qui dirigeait la compagnie qui a creusé le canal.
La robe du poisson-lion montre une alternance de bandes verticales blanches et brunes caractéristiques avec les longs rayons de la nageoire dorsale et des pectorales, reliées par un voile sur toute leur longueur. Les nageoires dorsale, caudale et anale sont transparentes avec leurs rayons ponctués de points de couleur brune. Ce poisson est très glouton, avec un régime alimentaire à base de petits poissons et crustacés. Ses épines contiennent un venin toxique qui provoque en cas de piqûre une forte douleur.
Le poisson-lion a été signalé en 1991 dans les eaux Israéliennes puis en 2012 dans celles du Liban. Depuis, semblant profiter de l’augmentation de la température des eaux méditerranéennes, il poursuit son « invasion » vers l’ouest et a été identifié à Chypre en 2014, puis en Grèce, Crête et Tunisie en 2015 et en Sicile en 2016. Et aujourd’hui il aurait été pêché à Saint-Mandrier…
En effet, lors de la bouillabaisse de la presqu’ile de charme, les affichettes guidant les convives vers le lieu des agapes étaient décorées de deux espèces de poissons. L’une est bien observée en atlantique et en méditerranéenne, le saint-Pierre mais l’autre représentait un poisson-lion, espèce invasive en méditerranée. Le poisson-lion y était représenté plus gros que le Saint-Pierre alors qu’il atteint au mieux une taille de 38 cm tandis que notre saint-Pierre lui atteint les 65 cm.
Effectivement, dans la garniture de la bouillabaisse, des filets de Saint-Pierre côtoient traditionnellement ceux des poissons locaux, lotte (baudroie), rouget-barbet de roche, vive et rascasse. Bien sûr, les filets de cette dernière sont ceux de la rascasse brune des fonds rocheux de nos côtes pas ceux du poisson-lion.
Elles ne sont pas belles nos rascasses ? La rascasse brune se pare en réalité de bien des couleurs et est magnifique se parant de brun marbré, de teinte jaunâtre ou verdâtre, parfois violacée, rosée ou même rouge vif.
A moins que… Les filets du poisson-lion faisaient-ils partie de la garniture de la bouillabaisse de la presqu’ile de charme ou du bouillon comme élixir de charme ? Pas de déclaration tonitruante de l’écologue en chef dans Var-Matin concernant la présence du dangereux poisson-lion dans les eaux de la presqu’ile. Alors, bizarre qu’une telle bévue graphique ait été possible avec les grands spécialistes de l’environnement qui dirigent la commune ? Publicité mensongère ? Action tape-à-l'œil pour faire plus exotique, comme les palmiers des tropiques installés sur le haut des plages provençales ? …
Une autre possibilité ? Des filets de poissons-lions sont-ils exportés jusque dans les cuisines mandréennes ? Il est vrai que le poisson-lion introduit en atlantique nord a envahi les eaux caraïbes en grand nombre et a été intégré dans les recettes locales comme la soupe de poisson.
De même, une autre espèce invasive en méditerranée, le crabe bleu, provenant également de la mer Rouge a envahi depuis 2015 les côtes tunisiennes. Ce crabe détruisant les filets et décimant les populations de palourdes, sa prolifération a été initialement redoutée par les pêcheurs. Ils le considèrent aujourd’hui comme de « l’or bleu ». Les pêcheurs ont adapté des casiers pour le capturer en grand nombre et fournir des usines qui l’exportent vers l’Asie ainsi que l’Espagne et l’Italie où il est consommé en quantité. Le crabe bleu représenterait près de 25% des exportations de produits de la mer de la Tunisie…
Pour en savoir plus
- Caractéristiques des deux espèces : Doris-Pterois, Doris-Saint-Pierre
- Invasion de poisson-lion dans les Caraïbes
- Exploitation et valorisation de la pêche du crabe bleu dans la région d’Ajim Djerba
Ce 19 et 20 août 2024, la Lune est qualifiée par trois termes : pleine lune, super lune et enfin lune bleue. Aussi elle est appelée la super lune bleue.
Explications. La Lune fait le tour de la terre en 29,5 jours en suivant une orbite elliptique qui passe par un point le plus proche de la Terre (périgée) et par un point le plus éloigné de la Terre (apogée). Ainsi, la distance de la Lune à la Terre varie entre environ 356 000 et 406 000 kilomètres.
Lorsque la Lune est à son point le plus proche de la Terre et qu’en même temps elle est pleine, la pleine lune est qualifiée de super Lune. En effet, elle apparaît alors particulièrement grande et plus brillante que les pleines lunes habituelles.
D’après la NASA, cette super lune du 19-20 août sera à environ 362 565km de la Terre et apparaîtra 6,2 % plus grande et 12,8 % plus lumineuse que la pleine lune moyenne. Les plus grands cratères (légende de gauche) et les mers (légende en italique de droite) sont facilement identifiables (Photographie prise le 19 août 2024 à 22h20 du haut de la renardière lorsque la lune est passée au large de la Coudoulière).
Maintenant pourquoi l’appelle-t-on super lune bleue ? Le cycle lunaire durant 29,5 jours, soit un peu moins que la durée moyenne d'un mois calendaire, cet écart finit par donner lieu à une pleine lune au début d'un mois avec suffisamment de jours restants pour un autre cycle complet, soit une deuxième pleine lune dans le même mois. Une lune bleue est le terme utilisé pour désigner une pleine lune que l'on voit deux fois en un seul mois. En d'autres termes, une pleine lune qui se produit le 1er ou le 2 d'un mois sera probablement suivie d'une deuxième pleine lune le 30 ou le 31. Cela se produit tous les deux ou trois ans. C’était le cas de celle du mois d’août 2023.
Mais certains distinguent outre les lunes bleues « mensuelles » des lunes bleues « saisonnières ». Cette super lune d’aout 2024 est une lune bleue saisonnière car il y aura quatre pleines lunes au cours de cet été au lieu des trois habituelles. La lune bleue est donc la troisième pleine lune dans une saison qui en compte quatre au lieu des trois habituelles.
L’été 2024 a débuté le 20 juin, se terminera le 22 septembre et verra en tout quatre pleines lunes, les 22 juin, 21 juillet 2024, 19 août et 18 septembre 2024. Cette dernière pleine lune de septembre devrait paraître encore plus spectaculaire : 7,5 % plus grande et 15,5 % plus brillante que la moyenne, toujours d’après la NASA.
Comme hier soir, il n’y a pas de nuage prévu ce soir dans le ciel étoilé de la presqu’ile, alors n’hésitez pas, à partir de 20h30 regardez le ciel pour observer cette super lune bleue. Une paire de jumelle vous aidera à distinguer les différents cratères et un apéritif à la voir bleue.
Dans la culture chinoise, la lune bleue symbolise l’union des énergies yin et yang, représentant un équilibre entre le masculin et le féminin, la lumière et l’obscurité.
Pour en savoir plus
Site de la NASA
Un beau dimanche d’août pour ces rencontres d’été de l’APE organisées sur la plage de La Vieille en fin d’après-midi. Les rafales de vent étaient brièvement au rendez-vous mais elles n’ont pas empêché adhérent(e)s, ami(e)s de l’APE et vacanciers de passage de se retrouver pour discuter environnement et qualité de vie.
Bien sûr il a été question des Posidonies puisque la plage de La Vieille accueille le récif frangeant relictuel de Posidonie identifié (lien vers la publication 2023) et signalé par l’APE, récif frangeant mis à mal par les ré-ensablements annuels réalisés par la commune depuis des années.
Ces rencontres estivales ont été l’occasion d’échanger sur différents sujets et en particulier autour d’une présentation sur l’importance de la protection des Posidonies, espèce endémique de la Méditerranée, avec un zoom sur l’étude en cours sur l’état des posidonies du récif frangeant financée par France nature Environnement. Même si les actions concrètes pour la protection de l’environnement trainent en longueur, la foi dans de nouveaux succès pour les actions en cours était exprimée avec humour… suisse.
Un satisfecit quand même à ce sujet puisque MTPM a disposé une ligne de flotteurs pour localiser le récif frangeant de la Vieille afin d’éviter qu’il soit dégradé par inadvertance en marchant sur les rhizomes. Cependant, l’APE avec France Nature Environnement a déposé un recours pour excès de pouvoir contre le maire de Saint Mandrier qui cette année encore a autorisé le réensablement de la plage a moins de 10 m de l’herbier. Sable qui se disperse dans l’herbier et limite sa survie… C’est quand même bizarre ces gens qui disent une chose et font le contraire…
Les panaches des navires de la Corsica Ferries dispersant leurs contaminants (Nox, SO2, gaz à effet de serre et autres particules dans les gaz d’échappement issus de leurs moteurs) dans l’atmosphère de notre littoral ont rappelé tout l’intérêt de ne pas accepter la pollution de l’air que nous respirons. (Photographies du Corsica ferries Mega Express et de son panache prises lors de son entrée et de sa sortie de la rade le 18 juillet 2024 à 18h11 et 20h13).
Bref, un beau moment d’observations de terrain, de discussions et de convivialité.
Nous vous proposons de nous retrouver ce dimanche 18 aout 2024 à partir de 17h00 sur la plage de La Vieille pour des rencontres d’été qui seront l’occasion de partager des informations sur l’actualité environnementale, générale et locale, et de discuter des différentes actions en cours (Ermitage, Fliche, Chemin des Roses, Recharge des plages en sable, pollution des eaux, etc…).
En 1985, dans le bulletin n°8 de l’APE un article d’Albert Falco, chef de mission de la Calypso faisait état de sa consternation de constater la dégradation de l’environnement marin et de citer le commandant Cousteau en ces termes « J'ai consacré ma vie à la mer. Je ne peux la laisser salir, dégrader, polluer sans protester ni lutter. »
Les membres de notre association, depuis plus de 40 ans faisant leurs les propos du commandant Cousteau, sont engagés pour sauvegarder l'environnement des sites les plus remarquables de la presqu'île, pour aider à la prise de conscience de l'importance de nos comportements individuels pour la protection de la nature, pour offrir un cadre d’actions et de partage ouvert à tous les amoureux de cette nature qui nous entoure et nous accueille.
En 1992, l’APE publiait 10 propositions pour préserver la presqu’ile et limiter les agressions de notre environnement. Il y était question de la mise en place du sentier du littoral sur tout le pourtour de la presqu'ile, de préemption par le Conservatoire du littoral des espaces boisés classés, du respect de la loi Littoral, de la protection de la foret avec entre autres choses la fermeture de la route du Général Koenig par grand mistral pour limiter le risque incendie, de développement des pistes cyclable pour les déplacements en vélo, de pollution des plages de la presqu'île par les fuites du réseau des eaux sanitaires, d’interdiction du mouillage de bateaux de plaisance dans les herbiers de Posidonie, d’arrêt des recharges en sable de carrière des plages, de regroupement des containers à verre, à papier, à huiles usagées, plastiques en un même lieu, sensibilisation des enfants et résidents à la protection de l’environnement.
Aujourd’hui, trente ans plus tard, nous pourrons débattre de la persistance des agressions de notre environnement très souvent au-delà du raisonnable, justifient nos actions en cours et à venir en réaction au bétonnage excessif autorisé par les promoteurs soutenus par une politique archaïque, nos luttes contre les pollutions de toutes natures qui sont autant d'atteintes à notre santé, nos actions quotidiennes pour partager nos connaissances et informer nos concitoyens.
Alors chères amies, chers amis, au plaisir de vous retrouver dimanche prochain et n'oubliez pas d’amener votre serviette et votre maillot de bain ainsi qu’une petite contribution pour un apéritif collectif de l’amitié qui sera partagé à la fortune du pot.
Un incendie s’est déclaré peu avant 13h00 dans l’enceinte militaire du Pôle écoles Méditerranée (PEM) sur le versant est de la colline de la croix des signaux non loin du sémaphore. Deux hélicoptères des sapeurs-pompiers du Var sont intervenus très rapidement et l’incendie a été maitrisé en moins de 30 minutes.
Deux hélicoptères équipés d’un kit bombardier d’eau « Fire Attack » d’eau ont traité rapidement le début d’incendie situé dans la zone littorale est du PEM. La journée était classée jaune car heureusement il n’y avait pas de vent pour attiser cet incendie. (Photographies prises le 6 aout vers 13h00).
Le mois d’août est le mois le plus chaud de l’année à Saint-Mandrier et les températures sont donc élevées. Durant cette période de sécheresse, la pinède reste donc particulièrement vulnérable aux incendies.
Demain, la journée est classée jaune. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Plus que jamais, soyez vigilants pour éviter tout départ de feu et n’oubliez pas qu’il est interdit de fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Un incendie s’est déclaré peu avant 21h00 sur le versant est de la Renardière dans un virage de l’avenue Koenig. Grace à une alerte quasi immédiate des pompiers et leur arrivée très rapide, l’incendie a été maitrisé par l’intervention de 7 camions du SDIS avec la mobilisation des bénévoles du Comité communal feux de forêts (CCFF) de saint Mandrier.
Les flammes et le dégagement de fumée en début d’incendie dans la pinède (Photographies prises le 28 juillet vers 21h00).
Heureusement, il n’y avait pas de vent pour attiser les flammes mais cet incendie a quand même ravagé environs 2 500 m² de garrigue et de pinède.
Les températures sont en augmentation durant cette période de sécheresse. La forêt reste donc particulièrement vulnérable aux incendies.
Demain, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Plus que jamais, soyez vigilant pour éviter tout départ de feu et n’oubliez pas qu’il est interdit de fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Pour son édition estivale, le numéro 44 d’Usbek et Rica a concocté deux dossiers très riches, l’un sur l’intelligence artificielle et l’autre sur les droits de la nature intitulé « Et si la nature pouvait voter ? ».
Preuve, s’il en fallait encore, que ce dernier sujet ne se cantonne plus aux publications militantes mais s’impose dans la sphère publique. En effet, depuis quelques années, le mouvement pour les droits du vivant déborde largement le cadre du militantisme écologique, ralliant des avocats, des chercheurs, des artistes et des philosophes. Des idées neuves et audacieuses émergent un peu partout dans le monde pour mieux défendre les intérêts des êtres vivants autres qu’humains.
Couverture recto-verso du numéro 44 -Eté 2024, d’Usbek et Rica.
Vous lirez dans ce dossier un entretien passionnant de l’avocat sud-africain Cormac Cullinan qui raconte son chemin vers la cause environnementale. "Les défenseurs des droits de la nature sont comme Galilée face à l’Église", un portrait de Marine Calmet, Présidente de Wild Legal ainsi qu’un reportage sur le collectif des Gardiennes et Gardiens de la Seine dont Wild Legal fait partie.
Bonne lecture
La pleine lune est prévue pour demain 21 juillet 2024, à 12h17, elle est appelée la pleine lune du Cerf.
D’après le Old Farmer’s Almanac le nom vient du fait qu’aux états Unis et en Europe "les bois des cerfs males sont en pleine croissance à cette période de l’année" et qui précise que "chaque année leurs bois tombent et repoussent, plus grands et plus impressionnants au fil des ans".
Sous la presque pleine lune du Cerf magnifique au-dessus des flots, le panache du Pascal Lota de la Corsica Ferries battant pavillon italien nous ramène à une triste réalité…
Pour celles et ceux férus d’astrologie et de signes zodiacaux, c’est la deuxième pleine lune sous le même signe du Zodiaque, le Capricorne. Situation rare puisque la pleine lune précédente en Capricorne était celle dite des Fraises le solstice de 21 juin, jour le plus long de l'année.
Le Old Farmer's Almanac précise que ce nom était « utilisé par les tribus algonquiennes amérindiennes qui vivent dans le nord-est des États-Unis ainsi que par les peuples Ojibwe, Dakota et Lakota pour marquer la maturation des fraises « de juin » prêtes à être cueillies… Alors que les fleurs s'épanouissent et que les premiers fruits mûrissent, juin est une période de grande abondance pour beaucoup ».
Depuis 2022, le droit à un environnement sain est reconnu comme un droit humain par l’Assemblée générale des Nations unies. L’ensemble des droits, économiques, sociaux, culturels, civils, politiques et ceux émergeant de la nature, sont interconnectés à de multiples niveaux. C’est pour explorer ces liens et les problématiques qu’ils soulèvent que l’Agence Française de Développement (AFD) a conduit différents travaux d’analyse et de prospective sur le thème des droits humains et du développement durable.
Aujourd’hui, le droit de plus en plus de pays s’émancipe d’une approche trop anthropocentrée pour s’inscrire dans une logique écocentrée, qui considère le vivant – humains et non humains – dans son ensemble. L’AFD à travers l’ouvrage collectif « Droits de la Nature » s’est engagé dans une contribution visant à enrichir les travaux de prospectives et les réflexions existantes sur les droits de la nature, mais également à illustrer la multiplicité des possibles en la matière pour la communauté des acteurs du développement.
L’ouvrage explore les liens profonds entre les droits humains et les enjeux environnementaux, pour mettre en lumière la nécessité d'une approche écocentrée pour un développement véritablement durable à travers différents chapitres :
- une présentation générale du mouvement mondial pour les droits de la nature, ses origines et ses enjeux ;
- l'étude d'une trentaine de cas de mobilisation pour les droits de la nature sur l'ensemble des continents, afin d'analyser les contextes dans lesquels émergent les droits de la nature et les stratégies mises en œuvre pour leur reconnaissance ;
- des interviews avec des acteur-rices clefs des droits de la nature, tel-les que Natalia Green (Equateur), Vandana Shiva (Inde) ou Cormac Cullinan (Afrique du Sud) ;
- des propositions concrètes à destination des lecteur-rices pour appréhender les droits de la nature comme de nouveaux leviers d'action en faveur de la transition écologique ;
- des analyses croisées : droits de la nature et droits des femmes, droits de la nature et communs, etc.
Cette publication est un signal important lancé à la communauté des acteurs du développement mais également le marqueur d'une progression du mouvement des droits de la nature en France, qui bien que prospectif, s'impose désormais dans le paysage institutionnel pour proposer des outils concrets au service de la transition de nos modèles économiques, juridiques, démocratiques et sociaux.
L’ouvrage est téléchargeable gratuitement ici
Bonne lecture
Un incendie s’est déclaré vers 17h30 sur le versant est de la Renardière dans une zone difficile d’accès. Il a été rapidement maîtrisé en fin d’après-midi par l’intervention d’une quinzaine de camions de pompiers du SDIS, de largages d’eau et de retardant par deux hélicoptères bombardiers du SDIS-83 et d’un avion bombardier.
Les hélicoptères bombardiers d’eau avec leur citerne de 1 200 litres en action au-dessus du massif forestier aujourd’hui. Le dégagement de fumée était conséquent et l’incendie pouvait se développer dans la pinède environnante (Photographies prises le 18 juillet entre 17h50 et 19h30).
Outre les véhicules feux de forêts, une ambulance, un véhicule léger infirmier, un poste de commandement mobile, et cinq véhicules de commandement ont été mobilisés, soit une soixantaine de pompiers ainsi que les bénévoles du Comité communal feux de foret de Saint-Mandrier (CCFF).
Les flammes ont ravagé 1 000 m² de garrigue et de pinède au niveau du parcours santé.
Les températures sont élevées en cette période de sécheresse continue. La forêt reste donc particulièrement vulnérable aux incendies. Heureusement, il n’y avait pas de vent pour attiser ce début d’incendie.
Aujourd’hui, comme demain, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Attention à être vigilant pour éviter tout départ de feu et ne pas fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Voici maintenant plus de cinq ans que la région a lancé son action "Escales zéro fumée" et que depuis 2021 elle a annoncé l’électrification des quais du port commercial de Toulon, les votes de subventions pour les adaptations des navires jaunes, etc.
Les annonces à coup d’articles ronflants dans Var-Matin se succèdent mais les résultats se font attendre : les câbles électriques pendouillent toujours lamentablement au bout de leur potence de branchement en attente d’être connectés aux navires de la Corsica Ferries et de la Méridionale.
La pollution atmosphérique ne risque pas de baisser cet été avec l’augmentation des fréquences des rotations vers la Corse, l’Italie et l’Espagne…
La Méridionale avait annoncé que ces navires étaient équipés pour se brancher à quai mais le Kalliste ne se raccorde toujours pas sur les potences électriques du port de Toulon. Quoi qu’il en soit, le Kalliste au démarrage de la propulsion des moteurs au fuel marine, rejettera toujours copieusement ses produits de combustion, particules et gaz d’échappement qui viendront polluer l’atmosphère du port… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Message urgent pour le capitaine du Kalliste : Au cas où et pour information la borne de branchement électrique est au bout de la flèche rouge.
Les navires de la Corsica ferries côtoient les potences d’alimentation électrique, rejetant consciencieusement à quai leurs contaminants dans l’atmosphère de la rade. Les plus attentifs pourront faire des comparaisons de forme, de taille et de couleur de panaches entre celui du Kalliste et ceux du Mega Express et du Mega Smeralda de la Corsica ferries… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Message urgent pour le capitaine du Mega express : Au cas où et pour information la borne de branchement électrique est au bout de la flèche rouge.
Après le départ du Kalliste et du Mega Express pour d’autres cieux, le Mega express Four à quai à Brégaillon a rejoint dare-dare le quai de Toulon rejetant ses contaminants de combustion dans l’atmosphère de la rade… Ainsi, les passagers des ponts du Mega Express, sous le panache de ses cheminées, pouvaient admirer celui du Mega express Four. Ils auront manqué les goélands qui ont fait un stop à la sortie de la rade… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Tout cela invite a la rêverie poétique, à se remémorer le poème de Jacques Prévert intitulé « vous allez voir ce que vous allez voir » …
Une fille nue nage dans la mer
Un homme barbu marche sur l'eau
Où est la merveille des merveilles
Le miracle annoncé plus haut ?
Vous avez aimé les photos de Shannon que nous avions mises en ligne à plusieurs reprises en mai 2023 ? Alors n’hésitez pas, venez les admirer lors de l’exposition des clichés sous-marins de la jeune plongeuse mandréenne à la galerie Rancilio au village du 12 juillet au 4 aout 2024.
Vous pouvez aussi apprécier ses talents de photographe sur son site Facebook intitulé très justement "Les yeux sous la mer". La maitrise de la plongée et les talents de photographe de Shannon ont déjà été consacrés par des prix remportés lors de concours de photographies sous-marines.
Shannon est aussi une passionnée de nature, marine évidemment mais aussi terrestre et du vivant en général. Nature qu’elle observe attentivement sur les espaces naturels protégés de notre presqu’ile. Les talents et l’imagination de son frère Duncan pour les montages vidéo sont également impressionnants.
Décidément nos jeunes ont du talent !

























