A 11h00 ce matin, départ en vue du fort Saint Louis de la première JPV Cup organisé par le Yacht Club de Toulon. Les participants de cette nouvelle course de voiliers ont vogué vers le large sur une mer relativement calme dans la grande rade. Passé le Cap Cépet, vue du littoral, en revanche c’étaient les montagnes russes, ça moussait sérieux !
Voir d'autres magnifiques photos sur le site des gardiens de la rade.
Dans un post précédent début janvier nous indiquions le grand nombre de nids de processionnaires du pin, en particulier dans les branches des arbres de la zone de la Renardière. En ce moment, toutes les chenilles d'un même cocon quittent leur nid et se retrouvent au sol.
Elles déambulent toujours en procession (ici 60 individus en procession à la Renardière), se regroupant parfois en masse (ici à Marc baron) avant de s'enfouir dans le sol pour se transformer en chrysalides et se métamorphoser en papillons adultes qui s'envoleront pour se reproduire.
Attention, ces chenilles disposent d’un appareil urticant sur le dos qu’elles utilisent pour se défendre en projetant un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés. Ces « micropoils » pénètrent dans la peau où ils se cassent en libérant une protéine urticante, la thaumétopoéine. Celle-ci peut provoquer des réactions allergiques sur la peau des mains et du visage, voire des troubles oculaires ou respiratoires.
Velelles
Les vents associés à la forte dépression de ce week-end ont généré des vagues impressionnantes qui sont venues éroder le haut des plages de la presqu’île. Elles y ont également amené de nombreux débris et une « marée » violette de Velelles (nom scientifique Velella velella). Elles vivent à la surface de la mer faisant partie du neuston.
Chaque Vélelle est une colonie d'hydroïdes qui mesurent moins de 7 cm de long. Les vélelles qui sont appelées également Voile violette et Petite voile car elles possèdent effectivement une petite voile rigide qui dépasse de la surface de la mer et intercepte le vent qui les propulse et les pousse à s’échouer par milliers sur les plages lorsqu’il souffle à la cote.
Les Velelles se nourrissent de plancton qu’elles capturent avec leurs filaments urticants présents sur leurs tentacules qui pendent dans l'eau sous leur flotteur. Elles sont inoffensives pour les humains, soit parce que leurs nématocystes sont incapables de percer notre peau, soit peut-être parce que nous ne réagissons pas aux toxines encapsulées dans leurs nématocystes. Néanmoins, il est sage de ne pas toucher votre visage ou vos yeux si vous avez manipulé des Velelles. A leur mort, seul le flotteur chitineux transparent subsiste un temps.
Cirripèdes - Anatifes
Avant l’arrivée de la pluie, un bon vent soutenu a poussé les voiliers de différentes classes participant au « Challenge Marine 2024 » organisé par le CNM Toulon, régate comptant pour le Challenge Voile Aire Toulonnaise (CVAT).
Sous l’effet d’un vent bien établi, l’allure était soutenue tant au large du Cap Cépet qu’en grande rade. L’occasion aussi de croiser de près le navire câblier Sophie Germain[i] d’Orange qui regagnait son port d’attache à La Seyne-sur-mer en provenance de Catane.
Pour en savoir plus :
[i] * Sophie Germain (1776-1831) est mathématicienne, physicienne et philosophe française, experte en théorie des nombres.
La masse critique est généralement définie pour des atomes radioactifs comme l’uranium 235 qui se cassent (fission) sous le choc d'un neutron comme la masse à partir de laquelle une réaction nucléaire en chaîne se déclenche. Ces réactions sont utilisées dans les réacteurs nucléaires en gérant le flux de neutrons pour éviter l’explosion, explosion qui est en revanche recherchée dans les armes nucléaires…
Eh bien à Toulon, non loin des réacteurs nucléaires des bâtiments de la Marine nationale, le collectif pour l’essor du vélo à Toulon LA MASSE CRITIQUE se définit plus convivialement comme une balade mensuelle qui, menée par un groupe de cyclistes, prône les qualités du vélo, contre la politique du « tout voiture". Une réaction en chaîne totalement contrôlée et plutôt sympathique donc.
Alors si vous voulez garder la forme et améliorer notre cadre de vie, n’hésitez pas à participer à la balade mensuelle avec votre vélo chaque 1er jeudi de mois à partir de la gare à 18h30.
Bonnes balades
Pour en savoir plus :
Ce mercredi 21 février, à 08h35, à la vue de l’estuaire de la Gironde l’ex-Cassard a cassé sa remorque pour essayer de s’échapper en mer et rejoindre Toulon. Son remorqueur, le Sea Dream en était pantois !
Mais c’était sans compter sur l’efficacité du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Atlantique (CROSS-A) qui a coordonné la reprise de la bestiole comme l’explique le communiqué de la Préfecture maritime de l’Atlantique.
La trace erratique du Sea Dream après la rupture de la remorque (à droite). Finalement, c’est serré de près par les deux remorqueurs les RM Thomas et TSM Drenec que l’ex-Cassard a rejoint le port de Verdon-sur-mer à 20h16 (Photographie, Préfecture maritime de l'Atlantique).
L’ex-Cassard avait quitté sous remorque le quai Brégaillon de la Seyne sur mer le 7 février pour rejoindre le port de Bordeaux afin d’y être déconstruite.
C’est devenu une habitude, lorsqu’un indicateur ne convient plus pour mettre en valeur l’efficacité d’une politique, le plus simple et à effet immédiat c’est de le remplacer pour un plus conforme à la volonté politique.
Le dernier cas, le changement de l’indicateur du Plan Ecophyto de réduction de l’usage des pesticides mis en place en 2009. Un indicateur évaluant l’évolution de l’intensité de l’usage des pesticides avait été créé : le NODU. L’élimination du NODU au profit d’un indicateur européen, appelé HRI1, prenant en compte la masse des pesticides (mal) pondérée par leur dangerosité, est considéré comme un recul par France Nature Environnement et 6 autres organisations de la société civile (Fondation pour la Nature et l’Homme, Générations Futures, Humanité et Biodiversité, Réseau Environnement Santé, Ligue de Protection des Oiseaux et WWF France).
Le calcul du HRI1 avec les données françaises montre qu’il donne une fausse image d’une forte baisse (-32%) de l’utilisation des pesticides alors que dans le même temps le NODU montre au contraire une légèrement augmentation (+3%).
Les organisations ont donc claqué la porte du Comité d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2030 car cet indicateur est totalement trompeur puisqu’il va présenter une image de réduction factice alors même que l’usage des pesticides n’a pas baissé depuis le début du plan Ecophyto et que les pesticides sont retrouvés dans nos aliments y compris les eaux minérales.
La Terre est-elle vraiment ronde ? Pour les Grecs de l'Antiquité la terre est ronde depuis le 6e siècle avant Jésus-Christ. Non mais, l’avez-vous vérifié ? Comme beaucoup ne croient pas en la science, depuis le milieu du XIXe siècle, l’idée de la platitude de notre planète fait de plus en plus d’adeptes. Il en va de même, vous l’aurez peut-être remarqué du nombre de personnes qui grâce aux réseaux sociaux ne croient toujours pas au réchauffement climatique, à la montée du niveau des mers et des océans, à l’appauvrissement de la biodiversité, la disparition des Posidonies, etc…
En fait, quand on a la chance d’habiter au bord de mer, une observation très simple permet de vérifier que la planète est bien une sphère, certes imparfaite. Il suffit de suivre un navire qui sort du port jusqu’à disparaître sur l’horizon. Avec une Terre ronde, il devient impossible de voir les objets dans le lointain puisqu’ils disparaissent progressivement derrière l’horizon !
Facile à dire, mais à observer ? Cette démonstration n’est possible que si la météo est particulièrement favorable : une atmosphère sans nuage, sans brume et sans trop de turbulence mais aussi nécessite un bon équipement d’observation à distance : une paire de jumelle, un télescope ou un appareil photo avec un zoom efficace.
C’était le cas ce matin. La météo était au top pour cette démonstration et le navire qui pouvait s’y prêter avait la taille et la structure adéquate : le porte-avions Charles de gaulle qui voguait sous le soleil et une mer d’argent. Entre 8h00 et 11h00 ce matin, Charly a gagné le large et progressivement ses structures ont disparu sous le niveau de l’horizon jusqu’à ce que sa mature disparaisse en dernier. Un beau cas d’école et très pacifique pour un navire de guerre (Photographies prises avec un téléobjectif de 600mm).
L'Association de l'Œil en Seyne organise jusqu’au 5 mai 2024 une exposition d’une sélection de photographies du photojournaliste Pascal Maitre au Centre d’art (Villa Tamaris à la Seyne-sur-mer) sur le thème « Lorsque la photo raconte le monde ».
En effet, Pascal Maitre a bourlingué dans plus d’une quarantaine de pays d’où il a ramené des témoignages photographiques poignants. Ces clichés pris sur le vif, décrivent en particulier les multiples facettes de la condition humaine : le mode de vie des hommes et des femmes confrontés aux égarements de la politique, des conflits mais aussi leurs traditions. Ainsi, il a réalisé de nombreux reportages au Proche Orient, en Amérique du Sud, en Sibérie...
Depuis 1985, il couvre l'Afghanistan : les Moudjahidins contre les Russes, Kaboul en 1992, Bamiyan et les Grands Bouddhas en 1996, le commandant Massoud en 1998, les Hazaras en 2006, les Talibans en 2020 et le retour des Talibans au pouvoir en 2022.
L’Afrique est le continent qu’il connaît le mieux, qu’il a parcouru à de nombreuses reprises pour témoigner de son évolution.
Une salle est consacrée aux « Afriques » avec ici un détail du portrait de Julie Djikey du collectif Kisalu Nkia Mbote (République Démocratique du Congo) pris en 2012. L’artiste, protestant dans les rues de Kinshasa contre la pollution, le réchauffement climatique et l'utilisation des produits cosmétiques a transformé son corps en « voiture humaine » …
D’autres salles présentent des tirages couleurs sur les thèmes du « Fleuve Congo », « le charbon de bois, or noir des pauvres », « quand l’Afrique s’éclairera ! » avec entre autres une magnifique photo d’un marché éclairé par une lampe au pétrole au pied d’un immense manguier (Bénin, Kokahoue, 2017).
Notre quotidien est saturé de photos « officielles » fabriquées par les services de communication des entreprises, des villes, des régimes pour maquiller des réalités dérangeantes. Heureusement, des photographes, parfois anonymes, témoignent en photographiant une vérité qui contredit la version de ces « establishments ». D’autres sont plus célèbres, comme Pascal Maitre, photographe de talent qui témoigne d’histoires d’humains laissés pour compte sur notre planète. A voir, revoir, y compris les vidéos, et à méditer.
Le Drone marine était en exercice aujourd’hui, bien repérable au bruit nasillard de ses moteurs. Pourtant il n’a pas fait peur à l’un des Faucons crécerelle qui résident dans la zone de la Renardière. Il est vrai que depuis des mois que le drone manœuvre dans les airs, ils ont dû s’habituer…
Le Drone et le faucon semblent s’observer et scruter le sol. Sachant que les humains ont dans leur rétine trois cônes de couleur sensibles à la lumière rouge, verte et bleue et que les oiseaux ont un quatrième type de cône capable de détecter la lumière ultraviolette, qui est celui qui a la meilleure vision des mouvements au sol ?
Paroles de la chanson Un Petit Poisson, Un Petit Oiseau par Juliette Greco
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Quand on est là-haut
Perdus aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien
Changer au cours du voyage
Ses ailes en nageoires
Post-scriptum, l’ex-Cassard remorqué par le Sea Dream a passé le détroit de Gibraltar à 5h00 ce matin et vogue maintenant sur les eaux de l’Atlantique.
La mer monte sous l’effet du réchauffement climatique, eh oui c’est un fait. Les zones du littoral de la rade et de Saint-Mandrier en particulier soumises à une submersion marine prochaine et inéluctable sont bien identifiées et même identifiables en fonction de la hauteur de la montée des eaux. Nous en avons des preuves quotidiennes.
A côté des grilles des bouches du réseau pluvial évacuant les pluies, des avertissements ont fleuri depuis quelques temps qui précisent « Ici commence la mer ». Ce week-end, une fois de plus, c’était plus que vrai puisque la mer a « débordé » inondant la route du quai Aristide Briand qui a été déviée (photographie du 10 février 2024 à 11h00). Dans quelques années, cette route sera donc impraticable par les véhicules et l’accès à ce quartier du village devra être repensé. Œuvre de Banksy_Regent’s Canal_Camden à Londres 2009 (https://www.theguardian.com/artanddesign/2009/dec/21/banksy-copenhagen-regents-canal).
Evidemment pour certains, comme vous le savez, il est urgent d’attendre mais par contre il est évidemment urgent de signer des permis de construire dans des zones de submersion, laissant le soin aux générations futures de se débrouiller des conséquences de cette submersion marine pourtant prévisible.
Heureusement, certains s’en préoccupent déjà et imaginent les conséquences de la montée du niveau de la mer sur l’urbanisation littorale. Concernant la presqu’ile, l’une des zones les plus touchées par la submersion sera avec le quai Séverine, le quartier de la mairie limitrophe à la place des Résistants. Qu’imaginent-ils donc ?
A certaines occasions le niveau de la mer déborde au-dessus du quai de la place des Résistants. Demain la place sera submergée de plus en plus régulièrement et de plus en plus haut...
Eh bien, les étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA Marseille) y ont vu l’occasion d’implanter un village lacustre dans et autour du port. Leur vision pour “Habiter demain le littoral” de la presqu’ile est pleine d’imagination.
Dans ce travail les architectes de l’ENSA ont cartographié les zones en fonction de la hauteur de la submersion marine à venir progressivement au cours du temps, 0,5 m (2030), 1 m (2060), etc. en particulier au niveau du port puisqu’ils ont imaginé une évolution de l’urbanisme avec des habitations flottantes coulissant sur des pilotis afin de s’élever avec le niveau de la mer.
Evidemment, nos bétonneurs en chef ne sont pas dans cette logique, à leurs yeux ces prévisions scientifiques ne sont en réalité que des inepties d’écolos bobos et ils s’apprêtent donc à donner de nouveaux permis de construire au village en zone de submersion future.
La meilleure de nos bétonneurs est quand même de refaire la mairie au frais des contribuables mandréens (864 500 € de travaux budgétés pour 2024) puisque les toilettes ne seraient pas dignes du premier élu alors que ce bâtiment est déjà aux premières loges pour constater l’évolution de la submersion marine. Des fenêtres de leurs bureaux tout neufs ils pourront admirer les éléments en furie ou les nouvelles constructions les pieds dans l’eau…
A lire ou à relire, à voir ou à revoir :
- Cnrs Climat : le défi du siècle - Climatosceptiques : sur Twitter, enquête sur les mercenaires de l’intox. « Le regain de climato-dénialisme que l’on observe depuis l’été 2022 semble avoir, pour une large part, une origine géopolitique».
- Un très intéressant reportage dédié au Var diffusé le 5 février dernier sur la 5 du magazine « Gros temps pour la planète, Var l’eau et le feu » décrypte tranquillement le double langage de certains des élus de notre région de charme…
Le remorqueur Sea Dream prend son temps pour rallier le port de Bordeaux, l’ex-Cassard en remorque revoit une dernière fois le littoral méditerranéen et au passage du port de Sète, le vent lui a surement porté les paroles de la chanson de Georges Brassens, Les Copains d'abord
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu'on se le dis' au fond des ports,
Dis' au fond des ports,
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littératur',
N'en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort,
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d'abord…
L’ex-Cassard remorqué par le Sea Dream vogue dans les vagues vers Bordeaux….
La route la plus directe n’est pas celle prise par le Sea Dream qui longe les côtes française et espagnole en direction de Gibraltar avec un stand by au sud de Valencia….
L’ex-Cassard a quitté le cimetière marin de la rade aujourd’hui à 15h00 tracté par le remorqueur Sea Dream battant pavillon italien et basé à Gènes. Il vogue à destination du pôle naval de Bassens, un site du Grand port maritime de Bordeaux pour y être dépollué et démantelé. Il va suivre le périple de l’ex-Suffren qui y est arrivé le 24 novembre dernier.
D’un âge respectable puisque mis en service en juillet 1988, le Cassard était le premier navire d’une série de deux frégates antiaériennes avec le Jean Bart. Il a été désarmé le 20 décembre 2019, et son démantèlement interviendra avant qu’il ne soit une véritable épave.
Au total, ce sont huit coques désarmées qui vont être déconstruites dans la forme de radoub de Bassens (ex-Suffren, ex-Meuse , ex-Jean de Vienne, ex-Montcalm, ex-Cassard, ex-Albatros, ex-Georges Leygues, ex-d’Entrecasteaux).
Malheureusement aucune idée quant au départ des deux coques rouillées de l’ex-Duquesne et de l’ex-Dupleix désarmés respectivement en 2008 et 2015 et qui polluent les eaux à la sortie de la petite rade à l’entrée du port de la presqu’ile, témoins d’un autre temps. Un symbole ?
La coque rouillée de l’ex-Dupleix a rejoint en 2016 celle de l’ex-Duquesne arrimée depuis le 18 août 2009 pour servir de brise-lames à l’entrée du port de Saint-Mandrier. Ces deux coques à l’abandon laissent échapper les nombreux contaminants contenus dans leurs revêtements ainsi que d’autres fluides directement dans les eaux marines qui vont ensuite s’accumuler dans les sédiments et tous les autres organismes vivants de la rade.
Rejoignez l’APE pour nous aider à sauver la beauté de la presqu’ile, ici.
Les amandiers sont en fleurs ! C’est le premier arbre fruitier de la presqu’ile à fleurir en fin d’hiver en produisant des bouquets de fleurs très nectarifères, une véritable aubaine pour les insectes pollinisateurs. Leur pollinisation est donc assurée par les insectes (entomophilie) mais aussi par le vent (anémophilie).
Du bourgeon à la fleur. Début du mois dernier, les bourgeons floraux étaient déjà porteurs de promesses somptueuses qui ne se sont donc pas fait attendre. La fleur est caractéristique des plantes regroupées dans la famille des rosacées. La corolle est formée de 5 pétales obovés-elliptiques, blancs à rosés, entourant 20, 25 ou 30 étamines. En ce moment, vous pouvez admirer dans la propriété Fliche le magnifique amandier en fleur qui a été sauvé par l’APE des constructions initialement prévues sur ce site.
Les fleurs apparaissent avant les feuilles et elles conduisent à une fructification généreuse dès le mois de juillet. Les amandes protégées dans un noyau coriace se mangent soit vertes dès l’été, ou sèches à l’automne. On vous souhaite un beau plaisir des yeux avant le plaisir gustatif…
Rejoignez l’APE pour nous aider à sauver la beauté de la presqu’ile, ici.
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